A la proposition d’André Malraux d’ériger une croix de Lorraine à Colombey-les-deux-églises, le Général de Gaulle répondit :
– » Oui, ça incitera les lapins à faire de la résistance. »
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NB Henri, mon beau-père, entendit en mars 1943 dans l’émission » Les Français parlent aux Français » de la BBC, le message suivant : « Les petits lapins blancs battent des mains « qui annonçait à son groupe de résistants un atterrissage aux Avaux.
Depuis janvier 1943, le groupe avait recherché et préparé un terrain d’atterrissage pour un avion venu de Londres. Le terrain choisi était aux Avaux, près du hameau de Loutteville, en lisière du bois du Télégraphe, un grand terrain de huit ou dix hectares réservé à la culture des céréales et entouré de bois.
Trois nuits de suite, le maquis se prépara pour un atterrissage qui n’eut pas lieu.
En mémoire des Résistants
Fin 1940, Henri Pacory avait constitué un groupe de résistants, sur Champcueil, un corps franc rattaché au groupe « «Ceux de la Résistance », organisé par le dentiste Aubry de Mennecy. Un maquis accueillant résistants et réfractaires au STO était installé au lieu dit la Garenne, dans la vallée de Chennevières entre Beauvais et la Padole. En 1942, le groupe sera rattaché au mouvement « Libération Nord » et rebaptisé « Vengeance ». Le Lieutenant Georges Cailleux 90 Bd Raspail à Paris, dit « Capitaine Georges » commandait le mouvement. Georges Cailleux sera arrêté par la gestapo le 11 novembre 1943 et mourra en déportation.
… les Avaux ont été plantés d’arbres dans les années 1960 par les propriétaires, et depuis ils ont été repris par le département de l’Essonne pour constituer le Parc départemental des Grands Avaux.