« Il n’aura échappé à personne que le postulat démocratique… »

21 février 2017 –  Cinq ans après  16 février 2022

 Extrait :
La Fabrication du consentement 
de Noam Chomsky et Edward Herman 1988 *

 Introduction

« Il n’aura échappé à personne que le postulat démocratique affirme que les médias sont indépendants, déterminés à découvrir la vérité et à la faire connaître ; et non qu’ils passent le plus clair de leur temps à donner l’image d’un monde tel que les puissants souhaitent que nous nous le représentions.

Ceux qui dirigent les médias crient haut et fort que leurs choix éditoriaux sont fondés sur des critères impartiaux, professionnels et objectifs – ce que cautionnent les intellectuels.

Mais il s’avère effectivement que les puissants sont en position d’imposer la trame des discours, de décider ce que le bon peuple a le droit de voir, d’entendre ou de penser, et de gérer l’opinion à coups de campagnes de propagande, l’idée communément acceptée du fonctionnement du système n’a alors plus grand chose à voir avec la réalité. (…)».

L’analyse des auteurs porte sur les médias des États-Unis à la fin du XXème siècle, et cependant, il nous semble bien reconnaître ce qui se passe en France actuellement, dans cette période pré-électorale…

C’est le moment d’ouvrir  les yeux  :  la comédie-tragédie ubuesque  que nous jouent les médias
pour éliminer François Fillon du premier tour de l’élection présidentielle le 23 avril 2017, ne doit pas nous faire oublier la réalité et notre devoir de penser juste  !

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  • *La Fabrication du consentement de Noam Chomsky et Edward Herman 1988 *  –(Nouvelle édition revue et actualisée 2008 – 2009 -Texte intégral – Agone).

La patrie en danger – « Notre armée est infiltrée »

27 mai 2021

 

Sur le site de Place d’Armes, le même jour que la Tribune des  militaires d’active, le 10 mai 2021,  était publiée la Lettre explosive ! (1) du Capitaine  de gendarmerie Alexandre Juving-Brunet.

Fort de son expérience d’officier de liaison de la gendarmerie à la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD), devenue le 9 octobre 2016, la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense (DRSD), il  nous éclaire sur la menace de guerre civile.

Voici quelques extraits « …  » de sa lettre courageuse :

– En 2007, jeune lieutenant en brigade de gendarmerie, le procureur l’avait autorisé à inspecter l’armoire personnelle d’un soldat présumé coupable d’homicide involontaire, dans une rixe en boîte de nuit, la veille au soir. Il y découvrit le portrait de Zarkaoui / Abou Moussab al-Zarkaoui – djihadiste jordanien, responsable d’Al-Qaida en Irak (2),   « alors que des Français étaient projetés en Afghanistan, au nom des valeurs universelles françaises pour justement lutter contre Al-Qaida. […]

 La Raison d’État est ce qui justifie la défense de nos intérêts fondamentaux ; ici la vie des Français sur leur propre sol.
Mais les politiciens l’ont manifestement oublié, la Raison d’État ne servant ici qu’à masquer leurs mensonges et leurs trahisons. Et ces trahisons répétées vont provoquer une crise sociétale de forte amplitude : la guerre civile que tout le monde redoute
(3).
La taqiyya (4) existe bel et bien […] L’infiltration de nos armées existe.»

 

Le Capitaine dénonce alors l’insuffisance de préparation à une guerre  contre-insurrectionnelle (5), « en raison du noyautage politico-juridique dont souffrent nos forces depuis 25 ans, par une magistrale opération de démembrement de notre outil militaire : abandon du service militaire pour d’obscures raisons budgétaires mais d’évidentes raisons de destruction du lien Armée-Nation (alors que le soldat de l’an II appartient au « mausolée républicain »), abolition des juridictions spéciales militaires […], et aussi point majeur, infiltration de nos Forces Armées par des citoyens binationaux.

C’est le point le plus grave. […] la France est  l’une des seules grandes puissances au monde à autoriser à leur majorité que des Citoyens puissent conserver deux nationalités. (6) […]

Quel drapeau serviraient ces militaires ? Sont-ils actuellement aux mains des Services de Renseignements étrangers qui exploitent justement cette double allégeance ? »

 

Enfin, le capitaine Alexandre Juving-Brunet nous dresse un tragique aperçu  de la  situation :
« Si demain, une guerre civile éclate, les forces de 1ère et 2ème catégories feront face à plus de 100 000 belligérants salafistes (7)  constituant le noyau dur d’une possible vague s’appuyant sur des appartenances ethno-religieuses. Si seulement 1% des compatriotes français de confession musulmane, soit 100 000 individus, et leurs acolytes migrants et autres étrangers en situation irrégulière estimés à 600 000 individus  se rebellaient, la France se retrouverait face à une crise majeure, où plus de 500 000 individus agiraient directement contre elle sur son sol. »


.   .   . 
Il  faut lire sa lettre pour découvrir quelles seraient les ressources de notre armée pour  vaincre  l’ennemi     .   .   .

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1 Lettre explosive ! Le Capitaine Alexandre Juving-Brunet rejoint Place d’Armes
  
  Les notes de lectures sont celles du Capitaine.

 Dr ZARKAOUI : Abou Moussab al-Zarqaoui le 30 octobre 1966, à Zarka, en Jordanie, et mort le 7 juin 2006, à Hibhib, en Irak, est un djihadiste jordanien. Il était le responsable d’Al-Qaïda en Irak et les hommes qu’il menait sont responsables de plusieurs centaines d’attentats- suicides au cours de l’invasion de l’Irak par les États-Unis à partir de 2003. En effet, Abou Moussab al-Zarqaoui a mené une importante campagne d’attaques suicides qui a culminé avec l’attentat de la mosquée de Hasen al-Askari à Samarra en 2006. Il a d’ailleurs été réprimandé par ses supérieurs au sein d’al-Qaida pour avoir tué plusieurs musulmans chiites durant ses attaques.

 3   Sondage Harris-Interactive. Cité dans Valeurs Actuelles publié le 29 avril 2021 :
49% des Français sondés estiment qu’une guerre civile est inévitable.
     

Taqiyya ou « dissimulation », « mensonge », « double jeu » : la taqiyya est depuis trente ans, au cœur de la stratégie des frères musulmans pour infiltrer la République.
Cf. TAQIYYA !  le livre de Mohamed  SIFAOUI  Éditeur : J’AI LU (03/02/2021)

Guerre contre-insurrectionnelle. Le colonel Lacheroy, le général Jacques Hogard et Jean Némo élaborèrent différentes versions de la « doctrine de la guerre révolutionnaire » (DGR), mise en œuvre lors de la bataille d’Alger, qui devient un cas d’école enseigné dans les écoles de guerre. David Galula contribue à la conceptualisation de ce domaine de guerre (Harvard, 1964 ) ainsi que Roger Trinquier dont La Guerre moderne (1961) est considéré comme l’un des manuels clés de la guerre contre-insurrectionnelle, soulignant l’importance du renseignement, de la guerre psychologique et du volet politique des opérations armées.

6   Loi n° 98-170 du 16 mars 1998 relative à la nationalité, loi « Guigou », JORF n° 0064 du 17 mars 1998.

7   100 000 : Sur le plateau de CNEWS / LE POINT/ LES ÉCHOS, Brice Hortefeux déclare le dimanche 11 octobre 2020, que l’estimation de nombre de salafistes sur notre sol serait de 100 000 individus, d’après ses sources au Ministère de l’Intérieur.

  –  5 novembre 2020 : Sondage IFOP pour le Comité Laïcité et République (CLR) souligne une fracture qui sépare les jeunes musulmans de l’ensemble des Français.
 ⇒   
Pour 57 % des jeunes musulmans français,
la charia est plus importante que la République.

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La patrie en danger – séance du 11 juillet 1792 – [séance du .. .. 2020- 21-22 ?]

    3-410- 15- 21 novembre13 – 15  décembre 2020
       note revue  le 1er et le 10  mai 2021
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1er mai 2021  

Pendant que M. Macron ne songe qu’à  la création d’un musée-à-son -nom, pour écrire sur ses murs, le nom des Français, victimes innocentes, assassinés par les terroristes islamiques, une « Lettre ouverte à nos gouvernants » est parue dans la presse, le 21 avril 2021.
Cette lettre courageuse ressemble fort à un  « J’accuse »,  signé par des militaires citoyens et patriotes – comme les détestent les anarcho-djihado-gauchistes, les médias du pouvoir et leur patron de l’Élysée, et le patron de « La France insoumise »  .    .
.     .     . Alors que tous les États islamiques de la planète – suppôts du groupe djihadiste État islamique, se déclarent nos pires ennemis.
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10 mai 2021

Une nouvelle tribune des militaires d’active vient d’être publiée,
[106 533 signatures ce soir du 24 juin 2021] , dans laquelle ils affirment tout leur soutien  et leur admiration à leurs aînés, signataires de la Lettre ouverte à nos gouvernants, avec l’émouvant septième couplet de La Marseillaise :
«
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus ;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (Bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
 »

 Ils disent ce qu’ils savent et ce qu’ils ont vécu  de la terreur islamique dans le monde, et en France durant l’opération Sentinelle  :

« Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol. 
Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien – rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.

Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.

Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire : parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. […]
Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme. […]

Lâcheté, fourberie, perversion : telle n’est pas notre vision de la hiérarchie. L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux. Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.

Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ;  ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort ; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service. […]

 
Agissez, Mesdames et Messieurs.

Il ne s’agit pas, cette fois, d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation.
Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres.
Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays. »
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Le souffle de l’histoire qui les anime, « avec un courage calme, attribut de la véritable force »,  est bien celui du 11 juillet 1792,  déclarant la patrie en danger.

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   12 mai 2021   J’ai signé : « La patrie est en danger.
Le terrorisme islamique et le fanatisme racialiste sont nos ennemis impitoyables.
Vous êtes l’Armée du peuple français et de la République.
Merci pour votre courage et votre vaillance. »
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♠  Cf. par L’ingénue :
20 octobre 2009  /   26-27 septembre 2019  Apostille
L’égalité citoyenne [des femmes] sans le voile et sans la burqa

27 octobre 2019
Ainsi parlait le président Macron du port du voile islamique

10 février – 7 mars 2021
La patrie en danger – il n’y aura pas de collège Samuel-Paty à Ollioules

27 mai 2021 La patrie en danger – « Notre armée est infiltrée »

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La patrie en danger – séances du  4 et du 11 juillet 1792

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Quel bon exemple que cette leçon d’histoire de Jean Jaurès, pour le président « Macron-de- la République -en -marche vers une républiqueislamique », qui affirme désormais ne pas « aimer » (1) les caricatures de Charlie hebdo, comme le dit aussi, Darmanin, son ministre de l’Intérieur, qu’il envoie chercher des imams dans le Maghreb islamiste   …

Quel bel exemple que cette leçon d’histoire pour un tel président et pour son gouvernement, que celui de notre Assemblée nationale du 11 juillet 1792, car c’est au lendemain de la victoire de Valmy sur les Prussiens que fut proclamée par la Convention nationale, le 21 septembre 1792, notre République Française !

Et il en aurait pourtant besoin :

Pour faire face « dans un courage calme, attribut de la véritable force », aux gouvernants islamistes dont les lois s’ensanglantent de la charia, et parmi lesquels, les plus sanglants pour martyriser leurs propres citoyen(ne)s, on trouve le Pakistan, l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Iran, et la Turquie du sinistre Erdogan et de ses « loups gris », qui s’unissent pour clamer leur haine de la France, et financer des djihadistes qui brûlent nos écoles, nos églises, nous assassinent dans toutes nos villes.

Ainsi, notre République laïque et fraternelle, et les caricatures de Charlie Hebdo «heurtent la sensibilité de millions de Pakistanais» nous dit le ministre Shah Mahmoud Qureshi des Affaires étrangères (2), notre liberté de conscience et notre liberté d’expression «blessent les sentiments des autres» et il espère que le monde (?) prendra des mesures (?) pour mettre un terme à de tels actes (?)».   Des menaces ?

De fait, il s’agit de «l’acte de dessiner et de l’acte de (re)publier des dessins»!

Pourquoi Mahmoud Qureshi ne nous dit pas combien de Pakistanais sont morts à la pointe d’un crayon de dessinateur français ?

Tandis que nous, nous comptons depuis 2012, nos morts et nos blessés, au couteau, au hachoir, égorgés, décapités, ou écrasés par une auto, un camion …

Tandis que nous, nous comptons nos écoles, nos églises, nos cathédrales, nos synagogues, nos gymnases, nos quartiers, nos usines en flammes, depuis l’occupation de la France par des djihadistes d’Al-Qaïda, par ceux du groupe État islamique,  par des frères musulmans et des salafistes, et par tous leurs immigrants mercenaires.

Qui nous menace ?  Qui nous égorge ?   Qui nous décapite ?   Qui  nous tue avec une arme de guerre ? Qui met le feu à notre nation  ?  Qui  lui déclare la guerre « sainte » islamique ?
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♠  Mais quand pourrons-nous élire  enfin un  président, une Assemblée nationale et un Sénat, qui clameront  haut et fort que «notre patrie est en danger» et qu’il faut mettre en place «une véritable organisation de défense» ?

Mais combien de temps faudra-t-il encore ?
Sachant que depuis 31 ans
(3), le pouvoir politique est loin du niveau d’excellence de celui de 1792, ou de celui de 1944.

Le président Macron  ayant eu largement sa part  de nullité politique, dès le début de son quinquennat, suite lamentable de celui de MM. Hollande et Valls (4).

 

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Dans le tome II La Législative (1791-1792) chapitre V p. 626 , de son Histoire socialiste de la Révolution française, Jean Jaurès nous donne le texte intégral «de la procédure de « la patrie en danger » :

4   juillet  1792


«Ce n’est pas seulement un appel aux énergies nationales et au dévouement révolutionnaire, c’est une organisation de défense :

« L’Assemblée nationale, considérant que les efforts multipliés des ennemis de l’ordre et la propagation de tous les genres de troubles dans les diverses parties de l’Empire, au moment où la Nation, pour le maintien de sa liberté, est engagée dans une guerre étrangère, peuvent mettre en péril la chose publique ( …) ;
Considérant qu’il est de son devoir ( …) de prévenir, par des dispositions fermes sages et régulières, une confusion aussi nuisible à la liberté et aux citoyens que le serait alors le danger lui-même :

Voulant qu’à cette époque la surveillance soit générale, l’exécution plus active, et surtout que le glaive de la loi sans cesse présent à ceux qui, par une coupable inertie, par des projets perfides ou par l’audace d’une conduite criminelle, tenteraient de déranger l’harmonie de l’État.

Convaincue qu’en se réservant le droit de déclarer le danger, elle en éloigne l’instant et rappelle la tranquillité dans l’âme des bons citoyens ;

Pénétrée de son serment de vivre libre ou mourir et de maintenir la Constitution, forte du sentiments de ses devoirs et des vœux du peuple, pour lequel elle existe, décrète qu’il y a urgence.

L’Assemblée nationale, après avoir entendu le rapport de sa commission des Douze et décidé l’urgence, décrète ce qui suit :

ARTICLE PREMIER. –   Lorsque la sécurité intérieure ou la sécurité extérieure de l’État seront menacées, et que le Corps législatif aura jugé indispensable de prendre des mesures extraordinaires, il le déclarera par un acte du corps législatif, conçu en ces termes : Citoyens, la patrie est en danger. »

( …) Suivent 18 autres articles détaillant toutes les dispositions pour les gardes nationales, leurs volontaires et leur solde, ainsi que la formation des bataillons.

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«  Quelques jours après, le 11 juillet 1792, sur un rapport fait par Hérault de Séchelles, au nom de la Commission extraordinaire des Douze, l’Assemblée déclarait que la patrie était en danger. ( … )

« Que ceux qui vont obtenir l’honneur de marcher les premiers pour défendre ce qu’ils ont de plus cher, se souviennent toujours qu’ils sont Français et libres ; que leurs concitoyens maintiennent, dans leurs foyers, la sûreté des personnes et des propriétés ; que les magistrats du peuple veillent attentivement ; que tous, dans un courage calme, attribut de la véritable force, attendent le signal de la loi, et la patrie sera sauvée. »

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Cf. L’entrevue du  31.10.2020  du Président Macron sur Al Djazira

(Cette chaîne satellitaire de télévision islamiste créée par le Qatar en 1996, endoctrine les jeunes générations, jour après jour, selon la charia de l’islam intégriste :
autour du non-droit à la liberté et à l’égalité des jeunes musulmanes, qu’il faut garder prisonnières sous leurs voiles/hijab /niqab ou burqa, et même ajouter d’autres interdictions  (vêtements , sports, piscine, activités culturelles etc.).
autour de l’orientation vers l’islam radical de collégiens et de lycéens devenant auteurs de troubles graves dans nos écoles de la République.
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À la question du journaliste d’Al Djazira sur le fait que notre « liberté d’expression (…)  est perçue comme une sorte de défi  et non considération des sentiments des musulmans »,

Macron le lâche a répondu :
« On m’a fait dire : « Je soutiens les caricatures humiliant  le prophète » (…)  les gens ont cru comprendre que moi, j’étais favorable à ces caricatures. »

Le 31 octobre 2020 Macron le lâche a trahi  notre liberté d’expression, notre laïcité et la mémoire de toutes les innocentes victimes de la barbarie islamique depuis 2012. 

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On se souviendra aussi que le président Macron le lâche n’avait pas voulu recevoir Riss, le directeur de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2019,  pour mieux accueillir les islamistes du Conseil français du culte musulman (5.)
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par L’ingénue  La patrie en danger – il n’y aura pas de collège Samuel-Paty à Ollioules

2       Déclaration de Shah Qureshi ministre pakistanais

Attentat au hachoir du pakistanais Hassan Mahmoud, blessant grièvement deux personnes   devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, le 25 septembre 2020, alors que se déroulait le procès des complices des frères Kouachi qui ont tué, le 7 janvier 2015, avec des armes de guerre,  12 personnes de Charlie Hebdo.

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 1989        Année du Bicentenaire de la Prise de la Bastille
[F. Mitterrand Président de la République  M. Rocard Premier ministre]

En 1989, le Parti socialiste a « toléré » que des parents musulmans intégristes ne respectent pas le règlement laïque et l’interdiction de signes religieux dans le collège Gabriel-Havez de Creil.
C’était « le coup de Jarnac » de Mitterrand, car depuis 1989, depuis l’Avis hypocrite et lâche du  Conseil d’État, les ennemis de la laïcité, convaincus de leur impunité, s’opposent à la loi par tous les moyens.

Avis n° 346.893 du Conseil d’Etat, Assemblée générale, 27 novembre 1989

« Le Conseil d’Etat saisi par M. Lionel Jospin, ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, de la question de savoir :
  Si, compte tenu des principes posés par la Constitution et les lois de la République et eu égard à l’ensemble des règles d’organisation et de fonctionnement de l’école publique, le port de signes d’appartenance à une communauté religieuse est ou non compatible avec le principe de laïcité.  (…)
  (…)  Il résulte de ce qui vient d’être dit que, dans les établissements scolaires, le port par les élèves de signes de leur appartenance à une religion n’est pas par lui-même incompatible avec le principe de laïcité (?), dans la mesure où il constitue l’exercice de la liberté d’expression et de manifestation de croyances religieuses,
 mais que cette liberté ne saurait permettre aux élèves d’arborer des signes d’appartenance religieuse qui, par leur nature, par les conditions dans lesquelles ils seraient portés individuellement ou collectivement, ou par leur caractère ostentatoire ou revendicatif, constitueraient un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande (…).
 – Le port de signes d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires peut, en cas de besoin (?), faire l’objet d’une réglementation destinée à fixer les modalités d’application des principes  (?) qui viennent d’être définis, compte tenu de la situation propre aux établissements (?). »

Lire le témoignage d’Ernest Chénière, Principal du collège en 1989,  qui déclare : « J’ai eu affaire à la première brèche dans la laïcité par un islamisme conquérant« 

    31 ans plus tard, le 16 octobre 2020, un professeur d’histoire-géographie, Samuel Paty, est sauvagement décapité , devant son collège, à Conflans-Sainte-Honorine.
L’assassin djihadiste, Abdoullakh Anzorov  a agi avec la complicité de cinq autres islamistes radicalisés :
 Azim E. 19 ans, Naïm B. 18 ans et Yussuf C.18 ans,
Brahim Chnina, père d’élève, auteur d’une vidéo  haineuse contre le professeur, et ayant
eu  des entretiens téléphoniques avec  A. Anzorov,
 Abdelhakim Sefrioui, membre du conseil des imams de France, et la grande mosquée de Pantin,  pour lancer une » fatwa » contre Samuel Paty ;
et les plus jeunes complices  du  massacre : plusieurs collégiens – futurs- djihadistes, chargés d’accompagner le meurtrier pour lui désigner le professeur.

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4   par L’ingénue  Macron, ses dieux et la barbarie du quotidien
 29 octobre 2017 * mise en avant le 10 avril 2018  

  par L’ingénue  Le président Macron, l’islam radical et la loi de 1905
9 janvier 2019

Cf. par L’ingénue
26 juin 2012       Un « printemps djihadiste » en France
    Note remise en avant  le 7 mai 2021 (après « La lettre ouverte à nos gouvernants » des militaires citoyens et patriotes).

   31 décembre 2016   La Seine-Saint-Denis, c’est comme au bled. 
   6 octobre 2020 
     Le « séparatisme islamiste » ou la Convention musulmane citoyenne de juin 2014

Pour le centenaire de Voltaire (30 mai 1878),
le magistral discours de Victor Hug
o.

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2 avril 1871 : Décret de la séparation de l’Eglise et de l’Etat

  1er août 2011 –  22 octobre 2020  –        2 – 24 – 26- 29 avril 2021


Cette page a été mise en avant le 22 octobre 2020 :
En hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, décapité au nom du dieu de l’islam
[VII ème siècle de notre ère], devant son collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le vendredi 16 octobre 2020.
En hommage à
tous les enseignants qui  luttent, depuis des années, jour après jour, dans leur établissement scolaire, contre la subversion islamique dont la violence atteint désormais l’insoutenable.
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Et cette page est encore mise en avant, ce 2 avril 2021, pour rendre hommage 150 ans plus tard,  à l’extraordinaire lucidité  du Conseil de la Commune, qui décréta, le 2 avril 1871 la séparation de l’Église et de l’État.

 

                                                                   24 –  26 avril 2021

Qu’attend  « la République-en-marche »  de M. Macron pour décréter  à son tour, en 2021, la séparation de la « Mosquée des terroristes » et de notre État laïc ?
Jusqu’à quand la République française sera-t-elle livrée
AUX TUEURS  ISLAMISTES des DÉFENSEURS  de la LAÏCITÉ ?
Mais  Jupiter- Macron ne songe qu’à sa gloire, et plutôt que de se battre pour notre laïcité, il veut donner son nom à un futur « musée du terrorisme »  dans lequel, jour après jour, s’allongera la liste des victimes innocentes.        
l’Histoire en marche ne retiendra de lui que la lâcheté d’un incapable.
Le vendredi 23 avril 2021, Stéphanie Monfermé, la dernière victime innocente, a été sauvagement assassinée au couteau et au cri d’allah akbar, par Jamel Gorchene, dans le commissariat de Rambouillet (Yvelines).
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                  Qui furent ceux qui composèrent le gouvernement de la Commune de Paris, gouvernement  qui dura à peine le temps du Printemps 1871, du 28 mars au 28 mai  ?

Edmond de Goncourt écrivait dans son  « Journal »  qu’il n’en connaissait  aucun, et les méprisait tous, avec le dédain de l’aristocrate. En effet, dans quels salons de la « bonne société » du Faubourg Saint-Germain, aurait-il pu rencontrer ces élus républicains ?

              Eugène Varlin – ouvrier relieur-,  Charles Gérardin – comptable -,
Louis Chalain – tourneur en bronze-,  ou Benoît Malon – ouvrier teinturier- élus du 17ème arrondissement ( Batignolles-Monceau) ?
Auguste Blanqui  – fils de sous-préfet mais ayant surtout fréquenté  les prisons du royaume et de l’empire pendant 33 ans – ,  Albert Theisz – ouvrier ciseleur sur bronze-,
Simon Dereure – cordonnier-, Jean-Baptiste Clément – poète et chansonnier-
Théophile Ferré – clerc d’avoué -, ou  Auguste Vermorel – homme de lettres, journaliste- élus du 18ème arrondissement ( Butte-Montmartre) ?
ou encore Jules Bergeret – correcteur d’imprimerie -, Gabriel Ranvier – ouvrier décorateur -,
et Gustave Flourens – biologiste, Professeur au Collège de France  -élus du 20ème arrondissement ( Ménilmontant)  ? … etc…

Comment en effet, M. de Goncourt aurait-il pu croiser Eugène Varlin ou Benoît Malon « au fond de la courette du 44 rue des Gravilliers dans le 3ème arrondissement, au cœur du vieux Paris des artisans, dans un atelier de quatre mètres de long sur trois mètres de large », dans ce qui fut le premier bureau de la  Commission parisienne de l’Association Internationale des Travailleurs  appelée la Première Internationale ?

 

Mais revenons au  28 mars 1871,  jour de la proclamation de la Commune,  jour de fête,  où l’on pensa que la guerre civile venait d’être évitée grâce au verdict du suffrage universel.


Jules Vallès
(élu du 15ème arrondissement -Vaugirard) l’a décrit  avec  fougue et  lyrisme :
« Quelle journée ! Ce soleil tiède qui dore la gueule des canons, cette odeur de bouquets, le frisson des drapeaux ! Le murmure de cette Révolution qui passe tranquille et belle comme une rivière bleue, ces tressaillements, ces lueurs, ces fanfares de cuivre, ces reflets de bronze, ces flambées d’espoirs, ce parfum d’honneur, il y a là de quoi griser d’orgueil et de joie l’armée victorieuse des Républicains ! »

Pendant ce temps-là,  Adolphe Thiers et son gouvernement dit de«  Défense nationale » n’avaient d’autre intention que de livrer Paris aux Prussiens. Nommé commandant en chef de l’armée versaillaise, Mac-Mahon réorganisait une armée de 170 000 hommes, aidé en cela par Bismarck qui libérait les prisonniers.

La bourgeoisie d’affaires  avait alors un leitmotiv qui rappelle lugubrement celui  de 1936 : « Plutôt Hitler que le front populaire »  ; celle de 1871 proclamait : « Plutôt les Prussiens et perdre l’Alsace et la Lorraine, que les Communards ! »  De chaque crise, de chaque guerre qui anéantit  les pauvres, l’internationale capitaliste sort toujours victorieuse et féconde.

 

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 ♣  C’est pourquoi, dans la confusion du  débat actuel sur la défense de la laïcité,  pour retrouver les fondamentaux de notre République si chèrement acquis dans le sang des Républicains de 1789, de1830, de 1848 et de 1871,   il faut se souvenir du 2 avril 1871 – alors que commençait le second siège de Paris ordonné par  Thiers, quand retentissaient « les premiers coups de canon tirés par Vinoy sur les banlieues et quartiers périphériques. » 

      

    ♣ Il faut se souvenir de ce jour où « le Conseil de la Commune
présidé par Gustave Lefrançais ( instituteur-  élu du 4ème arrondissement – Hôtel de Ville), vota  à l’unanimité, un décret séparant l’Église et l’État.

Il comportait quatre « considérants ».
Deux sur quatre de ces considérants se référaient à la notion de liberté. Ils stipulaient que le premier des principes est la liberté et que la liberté de conscience est la première des libertés.
Le troisième considérant s’attaquait au budget des cultes, qualifié de contraire au principe, puisqu’il impose les citoyens contre leur propre foi.
Le quatrième accusait le clergé d’avoir été le complice de la monarchie contre la liberté. A chacun de ces considérants correspondait dans le corps du décret un article
.

          Ces quatre articles se lisaient comme suit :

« Article premier. –  L’Église est séparée de l’État.

Art. 2. –  le budget des cultes est supprimé.

Art. 3. – Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles et immeubles, sont déclarés propriété nationale.

Art. 4.-  Une enquête sera faite immédiatement sur ces biens pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation.

Ce faisant, les élus de la Commune n’innovaient pas : ils revenaient aux sources de la Révolution française.» 

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 Sources :

Eugène Varlin Militant ouvrier, révolutionnaire et Communard
Jean Bruhat Éditeurs Français Réunis 1975

  Grande histoire de la Commune  Georges Soria  (Introduction de Henri Guillemin) éditions Robert Laffont pour le Livre Club Diderot  1970

  Jules Vallès  Le Cri du Peuple Mardi 28 mars 1871
Œuvres complètes tome III Livre Club Diderot 1969

Cf. par L’ingénue  :
Page publiée le 23 mars 2011 pour le 140 ème anniversaire de la Commune :
Victor Hugo et Garibaldi  Mars-Avril 1871

et aussi  par L’ingénue :
Page  1er août  2011 
et   21 mai 2021
Il y a 150 ans, le 21 mai 1871 commençait « La Semaine sanglante »  :
Du 2 avril au 28 mai 1871, la guerre civile sous les yeux des Prussiens

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 VOIR  (jusqu’au 19/08/2021) sur ARTE.fr Les damnés de la Commune 
  un film remarquable de Raphaël Meyssan  (2019).

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22 octobre 2020

      Mais la suite de  l’Histoire de France a donné raison aux Communards .  .  .

Le  30 août 1871, l’Assemblée qui s’est proclamée constituante nomme Thiers  président de la République. Il démissionnera  en mai 1873, pour laisser la place à Mac-Mahon.

Et le 30 janvier  1875, avec le vote de l’amendement Wallon, est créée la troisième République.

Mais début 1876, les élections législatives annoncent la victoire des républicains.
Mac-Mahon dissout l’Assemblée nationale en juin 1877, mais les nouvelles élections législatives redonnent la victoire aux républicains !

En 1879, Mac-Mahon démissionne ;  Jules Grévy est élu président de la République.

        –   En juillet 1880 : amnistie pour les Communards

        –  En  1881 est formé le ministère Jules Ferry, qui institue la gratuité de l’enseignement primaire.
La loi Ferry est parachevée en 1882  en instituant l’école primaire obligatoire et laïque. 

Le 9 décembre 1905 est votée la loi de séparation de l’Église et de l’État. Fin du régime concordataire de 1801 voulu par Bonaparte et Pie VII.

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Cf. PROFS Les sacrifiés de la laïcité  –  Hors-Série de Charlie Hebdo
60 témoignages d’enseignants sur l’état de l’école républicaine.
avril-mai 2018
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C’est de l’art ? Non, c’est le p-ra : « à la fête » d’Uzi

4 mars 2021

 

   Lorsque l’on s’appelle Uzi (comme le pistolet-mitrailleur israélien), et que  votre  clip « À la fête«  a été vu 40 millions de fois sur You Tube, le succès vous autorise à passer outre les décrets et lois de la République française ; comme on aime à le dire dans le beau langage du p-ra  au XXIème siècle : « on s’en bat les c……s ».

Et quoi de mieux pour UZI le « buzzé » rusé qu’une fête clandestine dans un parking souterrain, du quartier de la Ferme-du- Buisson à Noisiel (Seine-et-Marne) ?  (1). Il a ainsi entraîné  150 à 200 personnes jusqu’à 2h du matin, le 19 février 2021, dans une violation de l’actuel couvre-feu nocturne, au risque d’un désastre sanitaire et social.

Le texte du « p-ra » d’Uzi est comme tous les « p-ra »,  répétitif,  révélateur  de  compétences en argotisme stupéfiant et en verlan infantile, loin de la langue française et de la poésie.
L’orgueil  de son auteur lui suffit pour  ne parler que de lui, de sa réussite et du mépris, voire de la haine qu’il éprouve pour les autres.
Et surtout, il se plaît à faire savoir à ceux qui l’écoutent, que lui, il a une A45S qu’ils n’auront jamais.
Bref, le niveau culturel et humaniste du p-ra d’Uzi  me laisse perplexe. 

                                        À la fête   (2)

 

Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess

Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess

À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser
J’m’en rappelle au début d’la pente, beaucoup d’ingrats m’ont méprisé
J’ai jamais endurci ma poche, j’ai pas attendu l’pe-ra pour rouler en fusée
Donc on m’a dit : « Laisse le pilon à 30, faut qu’tu passes à la C »
Je parlais même à gérer du 30K sur la te-boî que Souley voulait pas pousser
Et j’ai beaucoup fait pour certains qui m’ont pas rendu
Je fais qu’gratter, pas demander d’dû, heureusement qu’le Uzav sait faire des thunes
J’connais des rates-pi du Bronx, j’connais des rates-bi du Bois de Grâce
J’suis avec Tounsi [aux Bau’ ?], Dieu dit : « J’t’avais dit, t’as vu, c’est des baltringues »
Cocktail de monnaie, violence, sexe, trop d’célébrité, j’suis dans l’binks

Les pieds dans ma cité, j’ai ma, hey, hey, hey
Cocktail de monnaie, violence, sexe, trop d’célébrité, j’suis dans l’binks
Les pieds dans ma cité, j’ai ma caisse
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant

Tu t’rappelles, c’était la zone, l’époque des vols, j’ai fini par ramener les kil’
J’empilais la somme, même ma mère elle sait qu’j’fais des bêtises
En cachette, ils s’moquaient, j’pense, maintenant, j’fais des M, j’ai capté l’truc
J’ai réduit la distance, j’allais au stud’ avec [QF ?], j’prenais l’bus
J’suis avec [Redni ?] dans l’A45S, j’fais marcher ma petite tête

Si les streams marchent as-p, j’ouvre un terrain d’zipette
Demande à [Tra’ ?], j’ai pas fini d’les baiser, j’ai toujours donné quand j’ai des mapesas (quand j’ai des mapesas)

Ah la coquine, elle veut qu’j’lui divulgue le tarot d’mes sapes
Qui va s’ramener à la fête ? J’ramène des boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Qui va s’ramener à la fête ? J’ramène des boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant
Et qui va s’ramener à la fête ? J’ramène les boîtes à la tess
À c’qu’il paraît, gros, j’suis buzzé, j’vais les baiser, gros, j’vais passer devant

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 Lexique 

zipette     Cocaïne.

  • Trois heures du mat’, j’dois récupérer d’la zipette, j’serai serein une fois qu’ils seront déposés dans l’appart— (Maes, Zipettes, 2018)
  • devant les keufs, j’suis blanc comme neige, j’suis blanc comme zipettes— (Ninho, Zipettes, 2020)
    Par analogie  : Drogue

l’A45 S  

« Pour acquérir la plus musclée des Mercedes, animée par un quatre-cylindres 2.0 turbo de 421 ch., il vous faudra débourser 69 700 € minimum. Avec quelques options, la facture grimpe vite au-dessus des 80 000 euros, sans oublier l’inévitable malus écologique de 10 500 euros en raison de rejets de 192 g/km de CO2. » (motor1.com)

  l’binks      Le binks c’est le quartier, notre cité à nous. « Le soir, quand je suis bien fatigué, je rentre au binks ! »

mapesas    l’argent en Comorien

la tess          la cité

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1 L’   Information sur  Actu.17 le 26.02.2021, à l’intérieur d’un article sur l’attaque de nuit, la veille, d’une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne).
Cf.   Soirée clandestine dans la nuit de jeudi 18 à vendredi 19 février 2021 à Noisiel (Seine-et -Marne)  rtl.fr Florise Vaubien  22.02.2021 – les sources étaient 20 minutes et Le Parisien.
Et l’on peut lire  qu’UZI le « buzzé » rusé avait dit en français, sur BFM TV, son « besoin de croquer la vie à pleines dents
 (sic). »
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1er mars 2021 
Seine-et-Marne, l’épidémie de covid-19 gagne très rapidement du terrain 

2 avril 2021
Le nombre de malades du Covid-19 s’envole en Seine-et-Marne

2      Paroles du p-ra  À la fête sur paroles2chansons.lemonde.fr

Cf.   L’effet « Larsen » sur les abrutis forcenés de Seine-Saint-Denis
         L’ingénue 23.07.2009

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