Avis de grand frais sur les médias

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AVIS de grand frais sur Le Monde.fr

 

Carnet de bord  24 mars 2009

Mon canot de sauvetage a quitté le grand navire mais le grand frais ne mollit pas  …  (c’est-à-dire, mon bloc-notes  n’est plus lingenue.blog.lemonde.fr -comme il était de novembre 2007 à janvier 2009, mais des articles de mon classeur d’abonnée (le monde.fr) sont toujours  non consultables).

       Heureusement, la perturbation ne peut atteindre ~~~~~~~ les petits bateaux que j’ai fait avec les mêmes articles de papier ;  j’ai ainsi la flottille mafia et dolce vita et la flottille de l’ultraluxe et de l’art contemporain qui croisent régulièrement la flottille cocaïne.      
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 Novembre 2008

        Un grand frais soufflerait-il sur mon classeur d’abonnée (lemonde.fr)… depuis le 24.11.08 ? Il est toujours annoncé par  » un flottement spécial  » ~~~~~ au moment de la recherche       

Ainsi plus d’une vingtaine d’articles archivés concernant les grandes marques de luxe, la mafia  *     et l’art contemporain **       sont régulièrement soufflés, avec l’estampille HTTP 403 refusé ou 403 Forbidden,

Puis à nouveau lisibles, puis à nouveau soufflés, puis à nouveau lisibles, puis à nouveau soufflés etc. …

Grand frais aussi sur le lien Angelina Jolie (soufflé douze fois par TYP03 Error!) dans ma note Rêve à Milan et cauchemar à Naples depuis le 21.10.08

– S’il avait molli depuis la mi-décembre 2008, il a repris le 24.03.09  tant et si bien que le lecteur ou la lectrice aurait pu ne plus (re)voir  la photo d’Angelina Jolie  (ci-dessous)– soirée des Oscars 2001 –  avec son tailleur-pantalon blanc de Dolce & Gabbana.
Ce fameux tailleur- pantalon, confectionné pour un salaire de misère par Pasquale, dans un atelier clandestin de Naples.

  Cérémonie  des Oscars en 2001Photo Getty Images


Reste à percer l’énigme du calme plat pour un article : Art : les vertus de la crise ***  jamais soufflé, et pour lequel j’avais laissé un commentaire :  
 »
Je pense que la crise pourrait permettre en effet un regard neuf et sans complaisance sur les productions  » à vomir  » (comme dit H. Bellet), sur leurs auteurs, sur leurs acheteurs, sur les critiques d’art, sur les galeristes, les maisons de vente, les spéculateurs et le blanchiment d’argent. On s’apercevra alors qu’il ne s’agit plus depuis longtemps d’art, mais seulement de doll’art.
Le doll, nouvelle unité monétaire des ultrariches vaut un million de dollars. « 

                              

***  Harry Bellet Le Monde 20.11.08

*  Paris, les griffes du luxe s’offrent de nouvelles vitrines Joël Morio Le Monde

6.04.08 /   Veuves joyeuses à l’italienne Véronique Lorelle Le Monde 22.02.08 /   L’ivresse de l’ultraluxe Dominique Frétard Le Monde 14.12.07 /

Des tableaux déclinés en garde-robe
Véronique Lorelle Le Monde 11.07.08  /  La publicité 

Retour aux sources pour le duo italien D&G Le Monde 01.02.09 /

Le Grand Marché de la contrefaçon Dorian Saigre Le Monde 27.07.08  etc…/…

      La mafia cible  » la dolce vita  » Le Monde 10.12.08 /

Un clan mafieux voudrait tuer l’auteur de Gomorra Le Monde 14.10.08  / etc.

**  Retour au juste prix et fin de la spéculation Harry Bellet Le Monde 15.11.08  L’argent, un sujet en or pour les créateurs Roxana Azimi Le Monde 6.07.08 etc…

ou  encore

       Cette drogue (la cocaïne) fait juste des cons arrogants de Virginie Despentes (Le  Monde 13.04.2006).
L’article dit crûment la vérité sur les usages de la cocaïne dans la bourgeoisie  « des élites « , celle des publicitaires, des écrivains, des artistes, des journalistes, des intellectuels, des patrons et des politiques, sur leur complicité avec les trafiquants.

 «Quand on arrive à Paris en venant de province et qu’on fréquente les gens riches, le premier truc qui choque, c’est que tout le monde a de la cocaïne ; c’est leur drogue, elle est partout (…) C’est une drogue qui t’inclut dans la société (…) A la base, c’est la drogue des publicitaires (… )

Faut pas aller chercher plus loin, les gens de pub, de télé, de presse, de cinéma, les politiques prennent de la coke, ce n’est pas un hasard (…).
La cocaïne, pour tenir les gens, c’est super. Une fois qu’on est dans la cocaïne, tout ce qui compte c’est en racheter, donc on bossera dans n’importe quelle condition.

On réfléchit moins, on bosse plus, on a besoin de plus d’argent. Moins de sommeil, beaucoup moins de réflexion, et plus aucune marge de rébellion, on va pas se rebeller alors qu’il te faut de la coke le lendemain. En plus, la coke brouille le jugement, donc si le chef a parlé, on va faire comme le chef a dit, parce que demain de toute façon il faut de la coke (…)

Moi, je n’ai jamais vu quelqu’un que ça rendait brillant sur le long terme. La cocaïne, ça fait juste des cons arrogants, bavards, très sûrs d’eux, agressifs, paranos, certainement pas géniaux.
 

Cf. par L’ingénue  Cadres (public/privé) et cocaïne  27.01.2008


        24 avril 2009 /   On ne pouvait lire Le texte de V. Despentes   dans les archives (lemonde.fr.) que si on l’associait  à la recherche  » la cocaïne au quotidien ».  

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