Le projet d’un « Président Macron » : bien achever la « candidate » Marine Le Pen

23 – 25 26 avril 2022  __________   5 février 2023

 

De même, qu’il avait retardé le plus possible, l’annonce de sa candidature le 3 mars 2022,   Emmanuel Macron E.M. nous a fait parvenir son tract électoral : « Nous tous – E.M. avec vous »(?), le 22 avril – deux jours après le  débat avec Marine Le Pen et deux jours seulement, avant le  second tour du 24 avril 2022.

En quelque sorte, il voulait que son « Nous tous – E.M. avec vous »  puisse  continuer le lynchage de sa rivale dans les têtes des citoyens, avec pour nous impressionner, en première page, son front plissé, sa main crispée et son anneau conjugal (!).

Et nous retrouvons  en page 3,  « Le  choix d’une France unie »:  

♠  E.M. se présente comme « Un Président qui a cinq ans d’expérience et sait faire face aux crises (?) « , et peut se permettre d’attaquer grossièrement, celle qu’il nomme « la  candidate » déclarée nulle, alors que lui avait géré parfaitement (?) le Covid-19  et la guerre en Ukraine(?) .

Un Président qui avait tout réussi en France (?) parce que « lui croit en l’Europe »(?) mais pas « la candidate ».

♠  « Un Président constant dans ses choix et ses propositions » (?) mais pas « la candidate« , sur l’état du pays (?) et tient ses promesses » (?) mais pas « la candidate » 

« Un Président  qui unit et rassemble » : 20,07%  des suffrages des 48 747 876 électeurs inscrits au premier tour (?) ; mais pas « la candidate » qui en  a rassemblés  16,69 %.  

Et pour finir :
L’orgueil d’ « Un Président qui n’avait jamais fait de politique (?)
[seulement ministre de l’Économie et de l’Industrie de F. Hollande du 26 août 2014 au 30 août 2016 !] 
et s’est engagé pour servir  les Françaises et les Français» (?), quand « la candidate » était héritière d’un clan familial, politicienne professionnelle depuis plus de 30 ans ».

« Un Président sérieux (?) qui propose son projet financé », [en comptant , bien sûr, ses factures de McKinsey payées avec nos impôts].  
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E.M.  avec « sa Cornegidouillepar la puissance de ses appétits inférieurs », se vanterait donc de n’avoir jamais fait de politique, [sauf évidemment pour le groupe mondialiste Bilderberg et Compères,  depuis 2012 ].
 Le Père Ubu-Macron, y puisant  « la phynance (sic) et ses honneurs   (…) et parallèlement, la Merdre » ; comme il avait su si bien dire le 4 janvier 2022, son envie «  d’emmerder (sic)» les citoyens f
rançais  non-vaccinés, après avoir cessé de payer  – « sa promesse (!) »du 12 juillet 2021–  les personnels soignants non- vaccinés, le 15 septembre 2021. 

– Alfred Jarry avait déjà tracé – à sa façon- les grandes lignes de ce personnage. (1)
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À la page 2 du tract Nous tous – E.M. avec vous », des surprises nous attendent encore !

Macron le jésuite, nous écrit   « je vous ai compris (?) et je vous tends la main [seulement] aujourd’hui (…)».
[ Demain, je n’aurai plus besoin de vous car mon pouvoir présidentiel  est tel, qu’il n’a pas besoin du peuple français] .

et pour le 24 avril 2022, il informe « ses chers compatriotes » en se comparant [avec la candidate]   :

Nous pouvons tout financer par le plein emploi et les réformes (?) (…) ;                                               sinon  [avec la candidate]
nous mettrons en danger nos pensions, notre épargne et nos emplois (?)       
[Mais c’est bien lui, qui, face aux citoyens en colère en ce début d’année 2023, veut mettre en danger nos pensions, notre épargne et nos emplois ».]

Nous pouvons faire de la France une puissance écologique ; sinon [avec la candidate] nous plongerons le pays dans la régression climatique (… ) (?)(?)

Nous pouvons continuer dans l’Europe (…) avec les démocraties pour nous défendre (?)(?) sinon  [avec la candidate] nous fragiliserons la France (… ) (?)(?)

Nous pouvons cultiver notre unité (?) en considérant chaque citoyen / sa naissance (?)  son milieu social (?), ses croyances (?) ; sinon [avec la candidate] nous verrons des Françaises et des Français stigmatisés en raison de leur religion (?) (?) (?).

Nous pouvons poursuivre sur le chemin de l’indépendance française (?) ; sinon [avec la candidate] nous soumettrons notre pays au parti de l’étranger(?) (?),  en particulier la Russie.  (?) (?) (?) (?)
…….sinon
 [avec la candidate]  nous prenons même le risque de sortir de l’Histoire (?) (?) (?) (?) (?) (?)»

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 J’ai fini par me demander si E.M.ne prenait pas trop de «chocolatine»(?).  (2)  
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À la page 4, E.M. aligne « 10 raisons de choisir le projet d’Emmanuel Macron  » : un inventaire bâclé, des promesses, qui comme à chaque fois, n’engagent que ceux qui les croient. 

Nous noterons simplement, qu’«un Président Macron » veut ignorer – jusqu’en 2027- le mot « laïcité » qui figure pourtant dans notre Constitution ; et nous plonger un peu plus dans le fanatisme islamique. qui a déjà fait  tant de victimes innocentes depuis 2012.

Mais nous ne le laisserons pas signer par décret, dans son Palais de l’Élysée, l’abolition de la Loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État.  / alors qu’elle n’est toujours pas appliquée totalement dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle – dans lesquels le régime concordataire de 1801, reste le souvenir sinistre des occupations prussienne et nazie et n’est toujours pas aboli.

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Cf. Macron, le porte-malheur, le porte-brulôt

1 Alfred Jarry, Ubu Roi,  p.25, Le Livre de poche.

2 Cf.  « J’ai été sélectionné par le Groupe Bilderberg »
 Macron leaks / Julian Assange

E.M. En Marche !
 » Moi on m’avait dit ‘tu obéis à notre vision européiste et on te fera grimper les échelons’ donc j’ai dit banco. »

  mercredi 4 avril 2017
E.M. répond à Grégoire Pottin :
 » Note cette mesure à appliquer par décret dès mon investiture : imposer  l’utilisation  du mot « chocolatine » à tout l’hexagone. »
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Cf. Wikipédia  [crystal/méthamphétamine ou chocolatine ]
Extrait :« Les médecins militaires allemands bourraient aussi le chocolat de méthamphétamine, donnant le Fliegerschokolade ou « chocolat des aviateurs » aux soldats ».

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L’abstention, piège fatal pour le peuple souverain

6- 7 – 8 – 10- 18 avril 2022

 

Lorsque le 3 mars 2022, je m’interrogeais sur le véritable M. Macron : « serait-il « mondialiste » avant d’être Français ? »,   je découvrais « en même temps », qu’il avait enfin officialisé sa candidature  « par une lettre adressée à l’ensemble des titres de la presse régionale ».

M. Macron  qui avait commencé sa campagne électorale depuis un an, avec tous  ses grands médias de  milliardaires (ses donateurs en-marche) , reste
 « leur seul grand favori » dans tous leurs sondages, dans tous leurs journaux, leurs radios et  leurs télévisions, et ils le proclameront « grand vainqueur » jusqu’au second tour. Cf. La Fabrication du consentement.

 M. Macron avait ainsi prévu avec ses richissimes soutiens, un véritable lynchage médiatique durant toute la campagne, pour ses rivaux sérieux, telle Valérie Pécresse, qui aura été sa victime, dès son premier meeting au Zenith, le 13 février 2022, d’un déferlement de critiques. C’est lui qui  était  aux commandes, comme il l’avait été,  cinq ans auparavant, en février 2017,  pour éliminer
François Fillon. Cf. Macron serait-il mondialiste (…) ?
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L’Article premier de la Constitution du 4 octobre 1958 de la Vème République  proclame  :

«La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale».

«Une République indivisible» : aucune partie du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale.

« Seul le peuple exerce cette souveraineté par la voie de ses représentants, les députés et les sénateurs, ou du référendum ».

  «Le caractère démocratique de la République implique le respect des libertés fondamentales et la désignation des différents pouvoirs au suffrage universel (ouvert à tous les citoyens majeurs), égal (chaque électeur dispose d’une voix) et secret (chacun vote librement à l’abri de toute pression)».

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Mais la Constitution de la Vème République, et l’élection au suffrage universel du président, ne permet plus aux Français,  de se prononcer réellement pour élire démocratiquement – avec une vraie majorité de citoyens électeurs,  quand on laisse 12 candidats se présenter.

L‘élection d’un président avec 12 candidats devient une caricature de la souveraineté  nationale.

Nous serons 48 747 876 millions à pouvoir exercer notre devoir citoyen et démocratique d’électeurs, les  10 avril et 24 avril 2022. La Constitution de 1958 nous oblige donc à être encore plus vigilant sur la vraie valeur des candidats

et tout particulièrement sur le vrai bilan du quinquennat de M. Macron, qu’il achève en disant cyniquement aux lecteurs du journal Le Parisien, (de son richissime ami B. Arnault) , invités à L’Élysée le 4 janvier 2022, qu’il avait «très envie d’emmerder (?)» les non-vaccinés, après avoir cessé de payer « sa promesse (!) » du 12 juillet 2021–  les personnels soignants non- vaccinés, le 15 septembre 2021.
⇒  Alors que dans Le Parisien  du 31.12.2021,  la constatation que  « La virulence des variants du Covid et la pénurie de personnel, en particulier infirmier, met encore plus à mal l’hôpital. Le bateau va tanguer en janvier 2022, prévient Martin Hirsch, le patron de l’AP-HP. Pour les soignants, il coule déjà » [Carole Sterlé].
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 Pour mémoire, en 2017, M. Macron avait été élu au 1er tour par 18,19 % soit 8 657 326 sur  47 582 183 de Français inscrits ;  et au second tour -par l’addition des abstentions et des votes blancs et nuls-, il était élu par 43,61% ,  sans la vraie majorité des Français inscrits.

Où est alors le pouvoir démocratique du peuple ?  La France est-elle encore une démocratie  ?

Il faudra  s’interroger  sur cette Constitution de 1958 qui a  introduit non seulement, un nouveau mode d’élection au suffrage universel du président, avec en plus  « huit pouvoirs propres », dont celui de dissoudre l’Assemblée nationale (article 12) – mais aussi le recours à  l‘article 16 pour mettre en  oeuvre ses pouvoirs exceptionnels  et celui de signer des ordonnances (article 38) et des décrets délibérés en Conseil des ministres (article 13). 

Et il faut se représenter, en ce mois d’avril 2022,  la force républicaine que constituerait le véritable pouvoir de 48 747 876 millions de vrais votes : ni abstention, ni refus de se prononcer [vote blanc ou nul], c’est-à-dire avoir le véritable pourcentage de voix pour le candidat « vainqueur » [avec la majorité des électeurs inscrits]

♦ Ainsi, cette élection ne doit pas être un déni de notre démocratie.
Notre grand devoir citoyen est de voter, tous, au 1er tour, en ayant la vue la plus juste possible sur l
es candidat(e)s, sur leurs qualités, leurs compétences, et leur bonne expérience concrète et réussie en politique – en tant qu’élu(e)-, sur le plan social et humain, comme sur le plan des grands enjeux agricoles et industriels .

♦ Notre République indivisible, laïque, démocratique et sociale,
ne doit pas devenir une chimère, avec un président Macron qui,
possédant ces pouvoirs exceptionnels, se prépare à gouverner,
dans son second mandat, à contresens de tous nos fondamentaux,
au risque de provoquer le pire pour l’avenir de la France.
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     Cf. Élection présidentielle 10 avril 2022 1er tour       

  Voix pour M. Macron  au 1er tour :
  9 783 058  soit  20,07%  des 48 747 876 électeurs inscrits.
  ⇒  38 964 818 Français n’ont pas voté pour lui.
 L’élection présidentielle, au suffrage universel,
  est devenue un véritable leurre, une imposture de démocratie.

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2 avril 1871 : Décret de la séparation de l’Eglise et de l’Etat

  1er août 2011 –  22 octobre 2020  –        2 – 24 – 26- 29 avril 2021


Cette page a été mise en avant le 22 octobre 2020 :
En hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, décapité au nom du dieu de l’islam
[VII ème siècle de notre ère], devant son collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le vendredi 16 octobre 2020.
En hommage à
tous les enseignants qui  luttent, depuis des années, jour après jour, dans leur établissement scolaire, contre la subversion islamique dont la violence atteint désormais l’insoutenable.
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Et cette page est encore mise en avant, ce 2 avril 2021, pour rendre hommage 150 ans plus tard,  à l’extraordinaire lucidité  du Conseil de la Commune, qui décréta, le 2 avril 1871 la séparation de l’Église et de l’État.

 

                                                                   24 –  26 avril 2021

Qu’attend  « la République-en-marche »  de M. Macron pour décréter  à son tour, en 2021, la séparation de la « Mosquée des terroristes » et de notre État laïc ?
Jusqu’à quand la République française sera-t-elle livrée
AUX TUEURS  ISLAMISTES des DÉFENSEURS  de la LAÏCITÉ ?
Mais  Jupiter- Macron ne songe qu’à sa gloire, et plutôt que de se battre pour notre laïcité, il veut donner son nom à un futur « musée du terrorisme »  dans lequel, jour après jour, s’allongera la liste des victimes innocentes.        
l’Histoire en marche ne retiendra de lui que la lâcheté d’un incapable.
Le vendredi 23 avril 2021, Stéphanie Monfermé, la dernière victime innocente, a été sauvagement assassinée au couteau et au cri d’allah akbar, par Jamel Gorchene, dans le commissariat de Rambouillet (Yvelines).
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                  Qui furent ceux qui composèrent le gouvernement de la Commune de Paris, gouvernement  qui dura à peine le temps du Printemps 1871, du 28 mars au 28 mai  ?

Edmond de Goncourt écrivait dans son  « Journal »  qu’il n’en connaissait  aucun, et les méprisait tous, avec le dédain de l’aristocrate. En effet, dans quels salons de la « bonne société » du Faubourg Saint-Germain, aurait-il pu rencontrer ces élus républicains ?

              Eugène Varlin – ouvrier relieur-,  Charles Gérardin – comptable -,
Louis Chalain – tourneur en bronze-,  ou Benoît Malon – ouvrier teinturier- élus du 17ème arrondissement ( Batignolles-Monceau) ?
Auguste Blanqui  – fils de sous-préfet mais ayant surtout fréquenté  les prisons du royaume et de l’empire pendant 33 ans – ,  Albert Theisz – ouvrier ciseleur sur bronze-,
Simon Dereure – cordonnier-, Jean-Baptiste Clément – poète et chansonnier-
Théophile Ferré – clerc d’avoué -, ou  Auguste Vermorel – homme de lettres, journaliste- élus du 18ème arrondissement ( Butte-Montmartre) ?
ou encore Jules Bergeret – correcteur d’imprimerie -, Gabriel Ranvier – ouvrier décorateur -,
et Gustave Flourens – biologiste, Professeur au Collège de France  -élus du 20ème arrondissement ( Ménilmontant)  ? … etc…

Comment en effet, M. de Goncourt aurait-il pu croiser Eugène Varlin ou Benoît Malon « au fond de la courette du 44 rue des Gravilliers dans le 3ème arrondissement, au cœur du vieux Paris des artisans, dans un atelier de quatre mètres de long sur trois mètres de large », dans ce qui fut le premier bureau de la  Commission parisienne de l’Association Internationale des Travailleurs  appelée la Première Internationale ?

 

Mais revenons au  28 mars 1871,  jour de la proclamation de la Commune,  jour de fête,  où l’on pensa que la guerre civile venait d’être évitée grâce au verdict du suffrage universel.


Jules Vallès
(élu du 15ème arrondissement -Vaugirard) l’a décrit  avec  fougue et  lyrisme :
« Quelle journée ! Ce soleil tiède qui dore la gueule des canons, cette odeur de bouquets, le frisson des drapeaux ! Le murmure de cette Révolution qui passe tranquille et belle comme une rivière bleue, ces tressaillements, ces lueurs, ces fanfares de cuivre, ces reflets de bronze, ces flambées d’espoirs, ce parfum d’honneur, il y a là de quoi griser d’orgueil et de joie l’armée victorieuse des Républicains ! »

Pendant ce temps-là,  Adolphe Thiers et son gouvernement dit de«  Défense nationale » n’avaient d’autre intention que de livrer Paris aux Prussiens. Nommé commandant en chef de l’armée versaillaise, Mac-Mahon réorganisait une armée de 170 000 hommes, aidé en cela par Bismarck qui libérait les prisonniers.

La bourgeoisie d’affaires  avait alors un leitmotiv qui rappelle lugubrement celui  de 1936 : « Plutôt Hitler que le front populaire »  ; celle de 1871 proclamait : « Plutôt les Prussiens et perdre l’Alsace et la Lorraine, que les Communards ! »  De chaque crise, de chaque guerre qui anéantit  les pauvres, l’internationale capitaliste sort toujours victorieuse et féconde.

 

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 ♣  C’est pourquoi, dans la confusion du  débat actuel sur la défense de la laïcité,  pour retrouver les fondamentaux de notre République si chèrement acquis dans le sang des Républicains de 1789, de1830, de 1848 et de 1871,   il faut se souvenir du 2 avril 1871 – alors que commençait le second siège de Paris ordonné par  Thiers, quand retentissaient « les premiers coups de canon tirés par Vinoy sur les banlieues et quartiers périphériques. » 

      

    ♣ Il faut se souvenir de ce jour où « le Conseil de la Commune
présidé par Gustave Lefrançais ( instituteur-  élu du 4ème arrondissement – Hôtel de Ville), vota  à l’unanimité, un décret séparant l’Église et l’État.

Il comportait quatre « considérants ».
Deux sur quatre de ces considérants se référaient à la notion de liberté. Ils stipulaient que le premier des principes est la liberté et que la liberté de conscience est la première des libertés.
Le troisième considérant s’attaquait au budget des cultes, qualifié de contraire au principe, puisqu’il impose les citoyens contre leur propre foi.
Le quatrième accusait le clergé d’avoir été le complice de la monarchie contre la liberté. A chacun de ces considérants correspondait dans le corps du décret un article
.

          Ces quatre articles se lisaient comme suit :

« Article premier. –  L’Église est séparée de l’État.

Art. 2. –  le budget des cultes est supprimé.

Art. 3. – Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles et immeubles, sont déclarés propriété nationale.

Art. 4.-  Une enquête sera faite immédiatement sur ces biens pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation.

Ce faisant, les élus de la Commune n’innovaient pas : ils revenaient aux sources de la Révolution française.» 

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 Sources :

Eugène Varlin Militant ouvrier, révolutionnaire et Communard
Jean Bruhat Éditeurs Français Réunis 1975

  Grande histoire de la Commune  Georges Soria  (Introduction de Henri Guillemin) éditions Robert Laffont pour le Livre Club Diderot  1970

  Jules Vallès  Le Cri du Peuple Mardi 28 mars 1871
Œuvres complètes tome III Livre Club Diderot 1969

Cf. par L’ingénue  :
Page publiée le 23 mars 2011 pour le 140 ème anniversaire de la Commune :
Victor Hugo et Garibaldi  Mars-Avril 1871

et aussi  par L’ingénue :
Page  1er août  2011 
et   21 mai 2021
Il y a 150 ans, le 21 mai 1871 commençait « La Semaine sanglante »  :
Du 2 avril au 28 mai 1871, la guerre civile sous les yeux des Prussiens

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 VOIR  (jusqu’au 19/08/2021) sur ARTE.fr Les damnés de la Commune 
  un film remarquable de Raphaël Meyssan  (2019).

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22 octobre 2020

      Mais la suite de  l’Histoire de France a donné raison aux Communards .  .  .

Le  30 août 1871, l’Assemblée qui s’est proclamée constituante nomme Thiers  président de la République. Il démissionnera  en mai 1873, pour laisser la place à Mac-Mahon.

Et le 30 janvier  1875, avec le vote de l’amendement Wallon, est créée la troisième République.

Mais début 1876, les élections législatives annoncent la victoire des républicains.
Mac-Mahon dissout l’Assemblée nationale en juin 1877, mais les nouvelles élections législatives redonnent la victoire aux républicains !

En 1879, Mac-Mahon démissionne ;  Jules Grévy est élu président de la République.

        –   En juillet 1880 : amnistie pour les Communards

        –  En  1881 est formé le ministère Jules Ferry, qui institue la gratuité de l’enseignement primaire.
La loi Ferry est parachevée en 1882  en instituant l’école primaire obligatoire et laïque. 

Le 9 décembre 1905 est votée la loi de séparation de l’Église et de l’État. Fin du régime concordataire de 1801 voulu par Bonaparte et Pie VII.

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Cf. PROFS Les sacrifiés de la laïcité  –  Hors-Série de Charlie Hebdo
60 témoignages d’enseignants sur l’état de l’école républicaine.
avril-mai 2018
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Le Père Ubu-Macron entre mensonge et absurdité

13 avril 2020 –  note relue et réécrite le 15 avril 2020


Mise en avant le 21 avril 2021, pour présenter l’excellent et poignant film de Ilan Klipper : « Soigner à tout prix« , tourné  entre le 10 avril et le 10 mai 2020, au cœur des services d’urgences et de réanimation de l’hôpital Bichat AP-HP (Paris XVIII ème).

Au début du film, on écoute avec un soignant, pendant sa pause, un fragment du début de l’Adresse du Père Ubu-Macron aux Français, « ses chers compatriotes (?)« , le 13 avril 2020.

Puis on l’entend aussi dire l’exact contraire de son « Nous sommes prêts » au centre de crise du ministère des Solidarités et de la Santé, le 3 mars 2020 :

« Le moment, soyons honnêtes (sic), a révélé des failles, des insuffisances. »
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Après avoir claironné, le 3 mars 2020, «Nous sommes prêts » et qu’il avait « cette force de relever le défi», M. Macron put endosser le costume du Père Ubu. Certes, il oublia la canne enfoncée dans la poche droite et le chapeau melon, mais avec « la puissance de sa Cornegidouille », il pouvait le plus longtemps possible, nous  embobiner dans l’Ubusurdité * de ses discours.

Dans son Adresse du 12 mars 2020, le Père Ubu-Macron nous annonçait  que « plusieurs milliers de nos compatriotes, [avaient été] victimes de la plus grave crise sanitaire qu’ait connue la France depuis un siècle », mais ajoutait que : « le Covid-19 est sans danger dans l’immense majorité des cas » … sauf qu’il « [pouvait] avoir des conséquences très graves pour nos compatriotes âgés [et/ou] malades. »

Indubutablement*, nous pouvions déjà nous compter parmi les milliers de prochaines victimes, qu’il pourrait annoncer gravement  dans son prochain discours.

Cependant, le Père Ubu-Macron avait eu un éclair dans son hubutude *, car il s’était souvenu que, ministre des Finances de M. Hollande, puis président de « Nulle Part en France » [sans la majorité des électeurs inscrits], il n’avait jamais reconstitué la réserve d’État d’un milliard de masques nécessaires en cas de pandémie, jamais inclus dans le budget de la France, en nombre suffisant,  les vêtements protecteurs, les équipements et les appareils médicaux indispensables ; il avait toujours ignoré les justes revendications de nos personnels soignants,  sur leurs conditions de travail et leurs salaires,  dans nos hôpitaux publics.


« Par ma Cornegidouille », s’était-il exclamé, j’ai dans la poche gauche le remède ubuesque* qui ne coûtera rien, celui que j’ai concocté avec mon Ubuesque Conseil scientifique, la fameuse formule des « bons gestes barrières contre le Covid-19 ».

Dès lors, il avait clamé fièrement partout « [qu’il faisait] preuve d’esprit solidaire, et de sens des responsabilités » parce qu’il se lavait les mains, qu’il toussait et éternuait un jour, dans son coude gauche et le lendemain, dans son coude droit, qu’il ne se mouchait plus avec ses doigts mais dans un mouchoir qu’il jetait n’importe où, qu’il ne serrait ni mains ni coudes, et surtout évitait, voire même, arrêtait d’embrasser la Mère Ubu-Macron.

Et le bon Père Ubu-Macron nous félicita car « en adoptant les bons gestes [nous avions] ralenti la diffusion du virus et ainsi permis à nos hôpitaux et à nos soignants de mieux se préparer. C’est cela une grande nation. » … et comme l’orgueil le titillait, il pensait : c’est cela un grand Père Ubu-Macron.

Pour mieux nous prouver le ralentissement du virus, il nous assura que « [le principe qui le guidait] depuis le début pour anticiper cette crise et pour la gérer depuis plusieurs semaines et  continuer de le faire : [c’était] la confiance dans la science. »
C’est pourquoi il avait écouté avec son Premier ministre, son ministre de la santé, et son Ubuesque Conseil scientifique, les meilleurs spécialistes de « grand renom », qui leur avaient dit que « malgré nos efforts pour le freiner, le virus continue de se propager et est en train de s’accélérer.

Ainsi la théorie ubuesque des seuls « bons gestes barrières » avait juste permis l’accélération du virus depuis début février.
Mais le Conseil et le Père Ubu-Macron se figèrent dans l’Ubusurdité de leurs consignes minimalistes.

Et en même temps (son expression favorite), le Père Macron et ses ubuesques conseillers nous replongeaient au XVIIème siècle, au temps des médecins de Molière.

  – De quels parchemins avaient-ils extrait ces pratiques grossières d’éternuement et de toux dans son coude qui protégeraient les autres du virus, à condition de ne pas leur serrer la main ?

  – Ne savaient -ils pas que le virus se transmettait  par l’air expiré qui disperse de fines gouttelettes de salive ?

  – Et toujours dans sa dernière mise à jour du document info-coronavirus, le 12 avril 2020, le respect de la fameuse «distanciation sociale  d’un mètre » restait l’unique formule ubuesque « en l’absence de [vraies] mesures de protection » car le mot « masque(s) » était  tabou.
  ⇒ Alors que dans un communiqué, certes tardif,  du 2 avril 2020, l’Académie nationale de médecine expliquait « que des personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection. En France, dans ce contexte, le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur. » 

Mais c’est bien le 12 mars 2020 que, tambour battant, le Père Ubu-Macron fit sa plus grosse Ububourde*.

le Père Ubu-Macron répéta trois fois que « la maladie touchera d’abord les personnes les plus vulnérables » (…) « que dans ce contexte, l’urgence est de protéger nos compatriotes les plus vulnérables » (…) Protéger les plus vulnérables d’abord. C’est la priorité absolue » (…)
C’est pourquoi je demande ce soir [jeudi 12 mars 2020] à toutes les personnes âgées de plus de 70 ans, à celles qui souffrent de maladies chroniques ou de troubles respiratoires de rester autant que possible  à leur domicile.» 

  et Ubu-Macron en conclut   : « dans ce contexte, j’ai interrogé les scientifiques sur nos élections municipales [du dimanche 15 mars 2020].   Ils considèrent que rien ne s’oppose, à ce que les Français, même les plus vulnérables,  se rendent aux urnes  (…).»  !  !  !  !
__________ 

Puis, dans son adresse du 16 mars 2020, le Père Ubu-Macron rabâcha comment il faisait tout bien « avec ordre, préparation, sur la base de recommandations scientifiques avec un seul objectif : nous protéger face à la propagation du virus ».

Il remercia donc tous ces braves gens qui avaient tenu les bureaux de vote [avec ses bons gestes barrières à virus], et félicita les seuls candidats élus au premier tour …
Depuis nous savons tous les ravages du covid-19 causés dans les bureaux de vote.

 Pourquoi cette obstination ubuesque pour ce premier tour des municipales, alors qu’il savait, bien avant le 12 mars 2020, qu’il n’y aurait pas de second tour, le 22 mars,  puisque le confinement serait annoncé par le Premier ministre  le 14 mars, pour débuter le mardi 17 mars 2020  à midi ?

     Son Ubuesque colère froide du 16 mars 2020 fut pour ceux qui, bien qu’ayant bravé le virus le matin dans le bureau de vote, et qu’il avait « salués chaleureusement », auraient voulu se promener dans un parc, l’après-midi.
⇒   Ayant  « bravé les consignes [ils ont risqué, nous dit-il] de contaminer leurs amis, leurs parents, leurs grands-parents », l’après-midi mais pas le matin.
Lui, le colérique Père Ubu, n’aurait pu « braver les consignes » en se promenant au Touquet avec la Mère Ubu, ou à son retour, dans son parc de l’Élysée !

  Mais après s’être fâché contre les promeneurs du dimanche, le Père Ubu par la puissance de sa Cornegidouille, voulut mettre les « dieux » dans sa poche à dogmes, à la place de sa canne.
Dans son Avis du 23 mars 2020 – p. 7-  l’Ubuesque Conseil  scientifique préconisa « en termes de santé publique « le soin pastoral» (…) également essentiel dans toute réponse à une crise épidémique».
Il recommanda au bon Père Ubu-Macron et à son bon Premier ministre «de soutenir la permanence téléphonique des principaux [chefs ] des communautés religieuses. »

  Le père Ubu-Macron nous laisserait-il penser, que faute de choix rapide de traitement efficace, et faute de capacités de soins d’assistance respiratoire, nous devrions choisir la seule bénédiction du cantique, du psaume ou de la sourate ?

Alors, à quand la prière à saint Hurlubulu,  lors de chaque réunion du Conseil scientifique, à la place – par exemple – de la réflexion sur la proposition de traitement du Pr Didier Raoult (1) ?

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          Mise en valeur des grands faits et gestes
du Père Ubu-Macron et de son Conseil scientifique  

    Source : Ubu roi publié en avril-mai 1896, Alfred Jarry.
Cf. Tout Ubu Le livre de poche – La philosophie du Père Ubu pp. 22-23.
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Lexique de L’ingénue

ubusurdité   =  absurdité  /  le Père Ubu-Macron est un peu sourd.

indubutablement =   indubitablement :   le Père Ubu-Macron aurait dû rester banquier d’affaires chez Rothschild. Il manque de méthode.
Premier précepte de Descartes dans Le Discours de la méthode : « (…) ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle : c’est-à-dire d’éviter soigneusement  la précipitation et la prévention ; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n’eusse aucune occasion de le mettre en doute. »

hubutude = hébétude 

ubuesque  =  Dans le grand Robert p.1598 : « qui ressemble au personnage d’Ubu roi par un caractère comiquement cruel, cynique et couard avec outrance ».

 ububourde  =  1- mensonge fait pour abuser, pour tromper. 2- faute lourde

Hurlubulu =  1562  nom d’un saint imaginaire chez Rabelais

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Ajout du 23 août 2021

 1      France Bleu.fr   22 septembre 2020 Coronavirus : un journaliste raconte son traitement à l’hydroxychloroquine
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(3) La Résistible extension de la ligue des minorités sexuelles : 21 juin 2018 – Paris

24 juin 2018 – 8 juillet 2018  /  note revue le 20 septembre 2018

8 juillet 2018

En épilogue à la fête de la musique de genre électro à l’Élysée, et pour garder la gaieté de cette soirée,  il est plaisant d’imaginer un autre carnaval si l’équipe de France de football gagnait la coupe du monde 2018 –  le président Macron et sa première dame, se déguisant en footballeurs avec short et maillot (!), pour recevoir les joueurs en costume cravate ; un volontaire enlaçant la dame, et le tout immortalisé par le directeur de cabinet …
Quel succès dans les médias ! Quelle remontée dans les sondages !

20 septembre  avec un clin d’œil de L’ingénue : Ils ont gagné … Il a perdu … 
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24 juin 2018

Sur cette photo prise par Pierre-Olivier Costa (1), le président Macron- sans cravate- mais avec  sa première dame à ses genoux, est serré de près par quelques-unes des vedettes de sa première fête de la musique électro à l’Elysée, le 21  juin 2018.

Fête de la musique électro à l'Elysée 21.06.2018

Fête que le couple présidentiel a « partagé » avec 1 500 spectateurs, dans la cour de l’Ėlysée, dans cette chaude ambiance gaie des boîtes de nuit parisiennes, qu’il aime.

Chaque intervenant a touché  1 500 euros, ainsi pour seulement ceux de la  photo, cela fait déjà 10 500 euros pris sur le Trésor public. Comme quoi, pour ses menus plaisirs nocturnes et musicaux, les locataires de l’Elysée savent où trouver  « un pognon de dingue ».

Et pour pimenter l’affaire, le DJ Pierre Hache alias « Kiddy Smile » arborait un maillot sur lequel on pouvait lire « fils d’immigré noir et pédé », maillot idéal pour « faire la morale » à tous ceux qui ne seraient pas comme lui, par exemple le locataire de l’Élysée, Emmanuel Macron ?

Je m’interroge :
l’ami Pierre reprocherait-il à la France d’avoir accueilli son père, qui lui a donné avec sa mère, un prénom français ?
l’ami Pierre reprocherait-il à ses parents de l’avoir procréé noir ?
l’ami Pierre reprocherait-il à la France d’être « pédé » donc stérile dans sa relation sexuelle avec un homme ?

Le DJ Pierre Hache alias « Kiddy Smile » dit aussi défendre la cause des immigrés en « mixant : Ce soir brûlons cette maison ! Ce soir brûlons-la complètement !» (2)  en anglais, pour que ces crétins ignorants de Français n’y voient que du feu !…….. Et bien sûr, tout en clamant en boucle -comme tous les autres DJ et « rappeurs »- son délire sur l’usage du « shit » etc.

Bref, on aura bien compris que la résistible extension des manœuvres communautaristes se jouait maintenant dans la cour de l’Ėlysée et … au plus près du président !
♦ Le communautarisme homosexuel s’ajoute avec agressivité au terrorisme des communautarismes anarchistes, djihadistes, tous  trafiquants d’armes et de drogues sur le sol national.
Ensemble, ils forment une ligue redoutable, un danger mortel pour la démocratie.

On aura compris que cette ligue  se dresse pour nous interdire de décliner fièrement et joyeusement notre appartenance libre et citoyenne à la République française.
–  qu’ils veulent nous interdire la belle fraternité laïque, qui assure notre paix civile.
– que leur langage n’est que haine et insulte de « l’autre », citoyen, vu comme « un ennemi », que l’on exclut de « la- diversité-des-communautarismes »(sic).
–  que c’est la fameuse idéologie du « multiculturalisme » qui redonne les pleins pouvoirs aux chefs religieux,  dans la tourmente sanglante du terrorisme islamique.

La première fête de la musique 2018 à l’Ėlysée-Macron  en donne un aperçu dans les échantillons musicaux.
Dès l’an 1 de son mandatM. Macron s’affirme comme président d’une République-en-marche-arrière. 

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1  Pierre-Olivier Costa est le directeur de cabinet de Mme Macron. C’était un collaborateur de l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë. Cette photo est sur l’album instagram@poc17

2 Source Valeurs actuelles
#Quotidien » 20:55 – 22 juin 2018
« Hier, il y avait une grosse soirée à l’Élysée pour la Fête de la Musique. Et on a adoré traduire certaines paroles qui ont résonné dans le palais présidentiel ».

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