Paris 1944 : libéré des nazis – Paris 2014 : occupé par les djihadistes

18 août 2014

Les mots « minorité » et « communauté »  sont portés depuis les années 80 par la pensée gauchiste de 1968 ; celle qui, en alliée soumise et complice du conservatisme social, ne veut plus désormais du mot citoyenneté   qui  a donné tant de force au peuple français révolutionnaire de 1789. Les mots « minorité » et « communauté »  se déclinent à chaque fois que l’on veut  affaiblir  la volonté d’un peuple à promouvoir la justice et l’égalité des droits et des devoirs.

Dans notre pays à l’avant-garde des droits sociaux, des congés payés, du droit à la retraite, l’on sait que ce sont les luttes sociales et politiques de tout un peuple – en 1789-1830-1848- 1871-1936 et avec la CGT en 1968 – qui ont fait de la France, un pays exemplaire.

Les années ont passé et désormais,  il y a une minorité, une communauté arrogante, celle des intégristes terroristes, contre laquelle il faudrait redoubler de vigilance. Ils ensanglantent la planète au nom de leur dieu et de leur califat islamique. Ils ont développé en France un communautarisme criminel qui prône le djihad c’est-à-dire la guerre islamique, contre notre pays et ses institutions laïques,  contre tous ses citoyens non islamistes.

On les voit dans cette vidéo filmée* le 15 septembre 2012, à Paris. Elle illustre ce que j’avais alors appelé  Un «printemps djihadiste » en France, après les sept assassinats – dont ceux de deux enfants-  par le terroriste Mohamed Merah.

Les années passent et ils arborent toujours les insupportables drapeaux noirs du djihad, même message  de haine que la croix gammée des nazis, les femmes portant toujours la burqa (interdite) ; on entend toujours hurler le slogan nazi « égorgez les juifs » et on assiste toujours à la prière (interdite) des hommes en juillet 2014.

La République française attend encore une déclaration officielle indignée du président Hollande et du PS.

Les citoyens français attendent toujours une condamnation de telles incitations au crime de la part de M. Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et de M. Amar Lasfar, président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF).

…. et je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a 70 ans, sur ces mêmes Champs-Élysées, avaient défilé les chars de la 2ème DB de Leclerc qui libéraient Paris des nazis, – grâce à nos glorieux soldats de l’armée d’Afrique, aux Forces françaises libres, et aux volontaires, parmi lesquels de nombreux républicains espagnols,- le 25 août 1944…

Pour mémoire cet extrait ** :
« Le 25 août, Paris est libéré par l’action conjuguée de la police parisienne, des forces de l’intérieur levées dans la capitale et de la division blindée du général Leclerc qui a brisé les positions allemandes dans la banlieue sud et les derniers centres de résistance de l’ennemi au Majestic, au Luxembourg, au Palais-Bourbon, rue Royale, etc.
Le général de Gaulle fait son entrée dans la ville à 4 heures du soir par la porte d’Orléans. Il va d’abord à la gare Montparnasse, où le général Leclerc reçoit la capitulation du Commandant des forces allemandes de Paris, et donne ses ordres pour assurer la couverture de la capitale vers le nord. Il s’installe ensuite au ministère de la Guerre, rue Saint-Dominique, et y établit le siège de la Présidence du gouvernement.
Après une visite à la Préfecture de police, où ont commencé les combats pour la libération de Paris, le général de Gaulle se rend à l’Hôtel de Ville où l’attendent la Municipalité provisoire (Comité parisien de la Libération), le Comité national de la Résistance, des détachements de combattants ainsi qu’une foule immense.
Après les discours que lui adressent M. Marrane, au nom du Comité parisien de la Libération, et M. G. Bidault, président du Comité national de la Résistance, il prononce l’allocution improvisée que voici :
 Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l’émotion qui nous étreint tous, hommes et femmes, qui sommes ici, chez nous, dans Paris debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains.
Non ! nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies.
 Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.(…)
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* par Guy Sauvage pour Riposte Laïque
** Charles de Gaulle.org

Pour Barack Obama, la Liberté devrait éclairer le monde « en burqa »

1er mai 2013

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La Liberté éclairant le monde – Œuvre de l’architecte E. Viollet-le-Duc,
du
sculpteur A. Bartholdi, et de l’ingénieur G. Eiffel. La statue fut offerte par la France aux États-Unis d’Amérique en 1886.  (Liberty Enlightening the World)

Pour la Commission américaine des « libertés religieuses internationales »* nommée par le Président Obama et le Congrès, la liberté pour les femmes musulmanes se réduirait à « la liberté religieuse» du port du voile, du niqab et de la burqa.

♠ Elle consisterait pour les femmes, à vivre sous le joug d’une loi vieille de 1 400 ans, dite révélée par un dieu à un homme loi qui  les condamnerait éternellement  à la liberté d’être inférieure et soumise aux salafistes, aux frères musulmans, au père, au frère, au mari (polygame) et autres ayatollahs ;  loi de la liberté de choisir entre l’enfermement chez elle et l’enfermement sous le niqab et la burqa.

Et de s’offusquer, de  ce qu’ils appellent   la très agressive (sic)  laïcité française** qui laisse les religions aux seuls lieux de cultesans humilier, accabler, supplicier les femmes jusqu’à leur mort !

Le Président Obama et la Présidente de la Commission, Katrina Lantos Swett, tireraient grand profit de réviser nos philosophies des Lumières, l’histoire de nos révolutions sociales et humanistes,  afin de s’interroger sur l’archaïsme d’un dogme religieux islamiste aussi agressif  pour les femmes, et  que par déni ou lâcheté, ils appellent « la liberté des musulmanes« .

Ils se disent choqués par l’agressivité de notre loi centenaire de séparation de l’église et de l’État, choqués par l’agressivité de notre école laïque dans laquelle on n’accroche pas aux murs tous les dieux de la planète !

Mais M. Obama et Mme Lantos Swett  oseront-ils mettre en parallèle notre paisible laïcité avec l’interdiction agressive de toute religion autre que l’islam, sous peine de mort, en Arabie Saoudite, avec la terreur sanglante que les islamistes font subir aux chrétiens partout dans le monde, de l’Afrique au Pakistan, de l’Égypte au Liban, en Irak (sous les yeux de l’armée américaine), en Syrie, en Jordanie etc. … ?

Et auront-ils une pensée émue pour la population civile musulmane bombardée sauvagement par l’armée américaine en Irak ? Ou  nous expliqueront-ils cyniquement que ce n’était pas de l’agressivité, mais juste le meilleur moyen  de faire main basse sur leur pétrole ?

Si je résume, pour M. Obama, c’est  «la liberté religieuse» qui devrait éclairer le monde en burqa, avec une torche de pétrole irakien trempé dans le sang de milliers de morts d’une guerre de religion chiite contre sunnite, sous le régime de son vassal,  le chiite Nouri al Maliki ; une torche sanglante brandie par les assassins d’Al Qaïda.  

Les États-Unis d’Amérique ont leurs Tartuffes bien armés et bien agressifs qui voudraient nous donner des leçons d’humanisme comme leur groupe de pression  (lobby) qu’est le NRA /National Rifle Association – grâce auquel chaque mineur doit avoir le droit d’apporter un fusil d’assaut à l’école … pour avoir le droit au plaisir de tuer tous les élèves et tous les professeurs.

Cher Barack et Chère Katrina , votre vision agressive de notre laïcité française ressemble à une insupportable trahison du respect de la vie d’autrui et de la liberté des femmes, avec un satisfecit aux criminels de guerre, aux tueurs patentés et autres massacreurs religieux.

 ♠ Portrait de « femme libre »  selon la charia islamiste de son époux, l’imam égyptien, Abou Omar (de son vrai nom Oussama  Moustafa Hassan Nasr), selon les valeurs morales du Président américain Barack Obama.

CONCLUSION avec Bertolt Brecht et Yadh Ben Achour

 lire et/ou voir  la pièce de théâtre   La Résistible Ascension d’Arturo Ui   de  Bertolt Brecht  (1941) dont voici l’Épilogue :

 ÉPILOGUE
Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester
Les yeux ronds. Agissez au lieu de bavarder.
Voilà  ce qui aurait pour un peu dominé le monde !
Les peuples en ont eu raison, mais il ne faut
Pas nous chanter victoire, il est encore trop tôt :
Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde
.

… et rapprochons cet épilogue de ce qu’écrit, soixante-dix ans plus tard, Yadh Ben Achour en 2011  : « La burqa est une croix gammée, une lapidation potentielle. Toutes deux sont porteuses d’un message clair : « Donne-moi la liberté que je la tue. » A moins d’accepter cette sentence de mort, un [une] démocrate doit se défendre. » 

 La Deuxième Fâtiha L’islam et la pensée des droits de l’homme p. 24  PUF 2011Yadh Ben Achour est Tunisien, professeur de droit public et philosophie du droit, membre de l’institut de droit international.

             ♦♦♦ Il est venu le temps de choisir entre la démocratie éclairée par la laïcité qui est  l’expression de la véritable Liberté de conscience et l’obscurantisme totalitaire, fascisant, «bête immonde» des terroristes d’al-qaida, des frères musulmans***, des salafistes, des talibans. et autres forcenés, à l’œuvre sur toute la planète.
 
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* Le Monde.fr avec AFP 1er mai 2013
** Mme Lantos Swett déclare que notre laïcité française « place les personnes religieuses dans des positions inconfortables et difficiles.»
C’est justement celle d’ une femme embronchée d’une burqa  : en effet, ce n’est pas la laïcité qui met la conductrice dans une position inconfortable et difficile ; c’est la burqa.
*** Frères musulmans des origines à nos jours  Amr Elshourabi, Égyptien docteur en sciences politiques Sorbonne, Khartala, 2009.
Le politique et le religieux dans le champ islamique Mohammed-Chérif Ferjani , ancien prisonnier politique en Tunisie, professeur à l’université Lyon-II, Fayard, 2005. [références : Le Point.fr 25.05.2013]
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