En cette fin d’année 1848 qui voit l’élection de Louis Bonaparte comme président de la République, Victor Hugo* est attentif et écoute avec intérêt le » peuple des faubourgs « , le » peuple de la banlieue « , les gamins de Paris et les hommes politiques. C’est ainsi qu’il note :
« Je suis entré l’autre jour, rue Saint-Antoine, près l’église Saint-Paul, dans le club socialiste des Acacias, au moment où l’orateur prononçait cette phrase au milieu d’applaudissements frénétiques :
» Il y a une vieille peau de lièvre mangée par les asticots. La peau de lièvre, c’est la société ; les asticots, c’est nous ! »
* Œuvres complètes Édition chronologique publiée sous la direction de Jean Massin Le Club français du livre Tome VII
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