11 novembre 1940 : la jeunesse citoyenne donnait l’exemple

11 novembre 2015

C’était il y a 75 ans dans un pays appelé « État français » gouverné depuis le 16 juin 1940 par le maréchal Pétain (1) qui s’était « engagé dans la voie de la collaboration » avec le caporal Hitler pour en finir avec la République française, bâillonner et affamer son peuple, le livrer à la barbarie nazie et à ses nervis de la Milice.

Les armées hollandaise, belge, luxembourgeoise, britannique et française n’avaient pu s’opposer  à l’offensive allemande. La « Bataille de France »  dura 45 jours, du 10 mai au 14 juin 1940, jour mémorable où les soldats de la Wehrmacht et leurs blindés défilèrent dans Paris, ville ouverte.

Le 17 juin,  Pétain décréta le cessez-le-feu et demanda l’armistice tandis que le même jour, le général de Gaulle (2) s’envola pour l’Angleterre où le lendemain 18 juin 1940, il devait par son Appel à tous les Français fonder le premier acte de Résistance.  Le 22 juin, l’armistice était signé à Rethondes et le 10 juillet, dans le casino de Vichy,  sur les 666 présents, 569 députés et sénateurs votèrent les pleins pouvoirs à Pétain , 80 (SFIO- radicaux  et divers) votèrent contre et 17 s’abstinrent. (les  députés communistes ayant été déchus de leurs mandats).
Après cette séance parlementaire inaugurale de la collaboration , Pierre Laval pouvait dire à de la Pommeraye : « Et voilà, mon cher, comment on renverse une République ! », et Jacques Doriot, crier en pleine rue de Vichy, à Marx Dormoy (3) :  » Nous aurons ta peau , ça ne tardera pas ! »

Le 24 octobre 1940, Pétain fut si réjoui de sa poignée de main au bourreau nazi à Montoire qu’il la conta ainsi le 30 octobre à Radio Paris :  » Français, j’ai rencontré jeudi dernier le chancelier du Reich. C’est librement (sic) que je me suis rendu [dans le Loir-et-Cher !] à l’invitation du Führer ».
La terrible collaboration était scellée.

L’arrestation par la gestapo le 30 octobre 1940 des professeurs Langevin et Rivet à l’École supérieure de physique et de chimie, relevés de leurs fonctions et emprisonnés, fut dans le milieu enseignant et étudiant l’autre signal fort pour entrer en Résistance.

Et quand Pétain  supprima  le jour férié  du 11 novembre et interdit toutes cérémonies commémoratives  « pour ne pas offenser la Wehrmacht »,  les étudiants, toutes tendances confondues, rédigèrent un tract exemplaire de lucidité, de courage et de citoyenneté :
Étudiant de France
Le 11 novembre est resté pour toi jour de
         Fête nationale
Malgré l’ordre des autorités opprimantes
           il sera
         Jour de Recueillement
Tu n’assisteras à aucun cours
Tu iras honorer le Soldat Inconnu
Le 11 novembre 1918 fut le jour
        d’une grande victoire
Le 11 novembre 1940 sera le signal
          d’une plus grande encore (…)

Le 11 novembre 1940  fut une journée historique pour la France ; une journée de « la Montée à l’Étoile » où les 3000 enseignants, lycéens et étudiants furent rejoints par des milliers de personnes en fin d’après-midi et entonnèrent tous ensemble, sous l’Arc de Triomphe, une formidable Marseillaise ; une journée qui augurait par son enthousiasme, sa ferveur et sa jeunesse, tout ce que notre peuple allait entreprendre et souffrir, pour se libérer, pour vaincre, pour retrouver sa dignité et sa République.

__________________________

1  Président du conseil nommé par Albert Lebrun, dernier Président de la Troisième République.
2  Secrétaire d’État à la Défense.
3 Ancien ministre de l’Intérieur – proche de Léon Blum. Il sera assassiné à Montélimar dans l’explosion d’une bombe, le 25 juillet 1941.
_____________________________

 

Sources
La Résistance Chronique illustrée 1930-1950 Tome 2 et Tome 3 Alain Guérin Livre Club Diderot 1973
Documentaire  Les Rebelles du 11 novembre 1940  G.-M. Benamou

Vive le Collectif des femmes sans voile …. et les Algériennes en bikini !

  Note du 15 juillet 2015  mise en avant le 2 août 2017

2-3 août 2017

Vive « les opérations bikini » sur les plages en Algérie !

Résultat de recherche d'images pour "les Algériennes en bikini" geopolis.francetvinfo.fr

Vive la magnifique détermination et le beau courage de  milliers de femmes algériennes qui disent NON à l’esclavage de la loi islamique qui génère en plus  le harcèlement sexuel !

On lit dans Le Parisien.fr du 3 août 2017 :
« Plage de Sidi-Fredj, près d’Alger (Algérie). Porter un bikini sur la plage n’est pas interdit dans le pays. Mais c’est mal vu (sic) et la pression sociale (sic) s’intensifie. »

Le même harcèlement ou « loi du mâle »  sévit dans tous nos quartiers islamisés – en Seine-Saint-Denis, dans les quartiers nord de Paris ou de Marseille … dans toute la France.

Vive le Collectif des femmes sans voile  et son Comité Laïcité République !

___________________

Cf. En Algérie, les femmes organisent « la révolte du bikini » BFMTV  Clothilde Bru 26.07.2017
Sur les plages algériennes, le bikini pourrait faire évoluer les mentalités   La Croix  Salomé Parent 19.07.2017
 Des « opérations bikini » contre le harcèlement sexuel en Algérie  Le Figaro Mylène Bertaux  20.07.2017

________________________
15 juillet 2015

Et si les vraies citoyennes « féministes » françaises du XXI ème siècle étaient dans le Collectif des femmes sans voile d’Aubervilliers  ?

Par leur volonté, leur ténacité, leur persévérance, leur courage quand elles affrontent seules les intégristes, frères musulmans ou salafistes de Seine-Saint-Denis, elles sont exemplaires.

Alors qu’elles sont ignorées par les médias nationaux, presse- radios -télévisions privées ou publiques – régentés par des godillots  PS,

Alors qu’elles sont indignement lâchées  par un gouvernement Valls qui a fait « l’erreur 404 » d’effacer  de son site la belle présentation de  La  République se vit à visage découvert  : « Pour plus d’informations, un site internet est à votre disposition : www.visagedecouvert.gouv.fr. »
 

Alors que dans son rapport remis au Premier ministre en juin 2015, M. Malek Boutih écrit, p. 35 que
« le djihadisme est la partie la plus avancée de la radicalité politico-religieuse de l’islamisme« , que
« les islamistes ont élaboré une méthode pour s’implanter, élargir leur sphère d’influence et recruter sur tout le territoire » et p. 36 que
« la première étape du mécanisme de la radicalisation islamiste est de commencer par planter un drapeau, autrement dit afficher ouvertement l’existence d’individus radicalisés. C’est là le rôle du voile puis de la burqa ou des barbes non taillées et des vêtements traditionnels, voire de codes comme le port permanent de pantalons courts laissant voir les chevilles. » (…)

Aussi, le député de l’Essonne comme l’ancien maire d’Évry * savent-ils  depuis longtemps qu’autour de chaque femme en voile ou en burqa gravite une sphère d’influence islamiste et qu’une bonne application de la loi aurait mis au jour, dès les massacres de Merah en 2012, les réseaux de radicalisation.

Mais on le voit, le double langage des organisations islamiques de France a déteint sévèrement sur le député et le Premier ministre ; le premier ne tire aucun enseignement pour conseiller la plus grande fermeté vis à vis du respect des lois sur le voile et la burqa  qu’il nomme cependant  « drapeaux de l’islamisme », le second rejette la loi hors de son site parce qu’il a donné l’ordre de ne  pas l’appliquer.

Reniant la Déclaration des droits de l’homme et de la femme et les lois de la République, complice des frères musulmans et des salafistes de l’UOIF et du CFCM, le gouvernement laisse libre cours à l’islamisation ciblant les femmes, alors qu’il sait, comme nous, comment arrivés au pouvoir,  les talibans, Al-Qaïda, l’État islamique ou Boko Haram  les  traitent : après la burqa, les viols, la séquestration, le mariage forcé, l’esclavage sexuel, le vitriol pour celles qui veulent étudier, la lapidation, la pendaison… la mort.

Ce gouvernement depuis 2012, trahit les femmes laïques, libres, égales et fraternelles, qui défendent les lois républicaines et se battent contre ces « drapeaux de l’islamisme » en France.
Elles sont la fierté de la République française !
  _______________________________

*  Cf. « L’une à Kandahar, l’autre à Évry / 27.12.2009

Enfin,  l’on a retrouvé notre belle Marianne  illustrant la loi du 11 octobre 2010 entrée en vigueur le 11 avril 2011.

____________________________

27 juillet 2015     Apostille
————————————————–
♠ C’est l’été, pensez ! un 22 juillet 2015,  dans le beau parc Léo Lagrange de Reims !
Comment imaginer qu’une jeune femme en maillot de bain interpellée aux cris de « Allez vous rhabiller, c’est pas l’été (sic) »  ait été agressée si brutalement par cinq filles,  qu’elle se retrouve au CHU souffrant de blessures justifiant quatre jours d’incapacité totale de travail  ?
Banale affaire pour la commissaire de permanence qui a précisé  à l’AFP que  c’est parce que « la femme ainsi interpellée ne s’est pas laissée faire [que] cela a dégénéré en violences.» Ben voyons ! quand on vous tape dessus, il faut se laisser faire !
Et le parquet de Reims affirme à la presse locale qu’il n’y a eu « ni mobile religieux [ni] mobile moral qui aurait déclenché l’altercation», donc pas de  bonne raison (sic). (Sources Le Figaro.fr 27.07 et Libération.fr 26.07.2015)

J’en conclus  simplement que cinq filles (musulmanes mais tolérantes – nous dit-on(!) qui voient une fille en maillot de bain ont une vraie mauvaise raison pour pratiquer un lynchage en règle de cette dernière : c’est pour la punir.
Et à Reims comme à Téhéran, le juge et la commissaire donnent raison aux matrones de la police des mœurs.

Et une fois de plus, un journaliste de Libération.fr épingle  la « fachosphère »- c’est-à-dire nous CHARLIE, citoyens fraternels –  qui pensons que faire mal pour faire peur et soumettre est une pratique criminelle de la terreur islamique.
Elle se met en place à Reims comme à Aubervilliers.

♠___________________________________

♠  2.08.2017 Ajout de la note du  31 décembre 2016 dans  « La Seine-Saint-Denis, c’est comme au bled. »

Je ne pouvais finir l’année 2016
sans évoquer le naufrage de l’égalité des droits des femmes en Seine-Saint-Denis, et partout où s’est imposée par la menace de mort, la loi islamique de la soumission des femmes.

♠♠ Au moment où l’on apprend qu’en Afghanistan – à Latti, dans la province de Sar-e-Pul, au nord du pays, sous contrôle taliban- une  femme de 30 ans a été décapitée par une bande armée, « au motif qu’elle se promenait, seule, dans un magasin« (1) ; deux femmes avaient filmé à Sevran ♦(en caméra cachée) l’interdit qui leur était opposé  de s’asseoir dans un café.
Et pour qu’elles comprennent qu’elles n’étaient plus en France (sic) et n’avaient pas le droit d’être dans un lieu public,  le patron leur avait asséné la formule :  » Dans le 93, c’est comme au bled. »
À Sevran donc, un patron de café pour hommes musulmans, obéit exactement et en même temps,  à la même logique barbare que les talibans de Latti : aucune femme dans un lieu public.

Ainsi, à la question que je posais, le 19 novembre 2013 : « La Seine-Saint-Denis est-elle déjà un territoire d’Outre-République laïque? »(2), le patron (3) et ses clients avaient répondu OUI.
À Sevran, la loi républicaine ne s’applique plus,  c’est l’islam intégriste, c’est la loi du bled qui l’ont supplantée, et malheur à celles qui n’obéiront pas !

Ce soir,  F. Hollande  nous présentera  pour la cinquième et dernière fois, ses vœux de président,  on constatera une fois de plus, combien il excelle dans l’art de la tartufferie.
C’était déjà le cas, dans  ses confessions de coquefredouille sur sa pratique du pouvoir (4),  avec sa sentence sur  » la femme voilée d’aujourd’hui [qui] sera la Marianne de demain ».
Mais il a fait tout le contraire ; par l’absence de volonté républicaine assumée, et sur le détestable modèle de l’Arabie saoudite,  il les a laissées se soumettre à l’obligation du port du voile, quand ce n’est pas à celui de la burqa, alors que les menaces salafiste et frériste devenaient de plus en plus violentes.

Il faut bien constater l’impuissance de cette majorité de gouvernement PS depuis 2012, et se tourner vers l’exécutif du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, exclusivement PS-PC-EELV sous la présidence de M. Troussel PS, avec ses sept vice-présidents PS, et ses quatre vice-présidents PC-Front de gauche pour une transformation sociale et écologique.

Il y a bien une vice-présidente chargée de la jeunesse et de la lutte contre les discriminations et une conseillère départementale déléguée chargée de l’égalité femmes-hommes et de l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes, mais nulle part, n’ont été défendues  l’idée que la citoyenneté des femmes est menacée, l’idée d’une « transformation sociale » vers  plus de liberté et d’égalité pour les femmes. L’exécutif en Seine-Saint-Denis a été et demeure totalement impuissant face au pouvoir des intégristes.

Pour la Primaire de la gauche de janvier 2017, où se présentent ceux qui ont contribué à ce déni de la République fraternelle et laïque, on attendra qu’ils nous déclarent :
… si,  oui ou non, en Seine-Saint-Denis, mais aussi partout en France, avec un président PS,  ils veulent pour notre avenir, que les femmes françaises, déjà exclues à Sevran,  subissent le même sort que cette jeune Afghane en décembre 2016, à Latti, chez les talibans …

♠______________

1   28.12.2016  Une Afghane décapitée  Baptiste Erondel   Le Figaro.fr

2 La Seine-Saint-Denis est-elle déjà un territoire d’Outre-République laïque?     19.11.2013

7 janvier – 7 juillet 2015

Note du 7 juillet 2015 – Six mois après le massacre de CHARLIE HEBDO
Mise en avant le 21 novembre 2015  – ♠ ajout du 31 juillet 2017

7 jours après les massacres  du 13 novembre 2015, à Paris et à Saint-Denis ( 130 morts – 350 blessés) commandités par l’État islamique (financé par le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie) et perpétrés par les haschischins  (assassins) djihadistes suivants :

Omar Ismaïl Mostefai  –  Salah Abdeslam  –  Ahmad Al-Mohammad  –  Brahim Abdeslam  –  Bilal Hadji  –  Sami Aminour  –  Abdelhamid Abaaoud  – Hasna Aït-Boulhacen   –   Fabien Clain (complice de Mohamed Merah dès 2012 et porte-parole de l’État islamique).

(source : Francetvinfo.fr)
…………………………………………………..

 

Le Journal des survivants "Tout est pardonné"

Le Journal des survivants
« Tout est pardonné »

Manuel Valls a ouvert la première réunion de l’instance de dialogue avec l’Islam de France le lundi 15 juin 2015. Elle aura pour objectif de mettre en mouvement et de construire l’Islam de France en réfléchissant, entre autres, à la formation des imams et au financement des mosquées.” ( discours hors sujet du Premier ministre dans la période que nous traversons depuis le 7 janvier 2015).

———————————————————-

Voilà ce qu’un ministre de la République aurait dû dire :

Au nom de l’esprit de liberté et de fraternité laïque du 11 janvier 2015,
Messieurs
de l’Union des organisations islamiques de France et du Conseil français
du culte musulman,

Qu’attendez-vous pour regarder en face l’inhumanité de la charia fondamentaliste, quand il s’agit de notre paix et de notre liberté à tous ?

Qu’attendez-vous pour condamner  vigoureusement dans vos prêches, vos sites et réseaux sociaux, vos conférences, vos congrès,  la folie meurtrière des intégristes et brandir contre les assassins la menace de l’enfer (au lieu du paradis aux 72 vierges)  de votre dieu  ?

Qu’attendez-vous
  depuis des décennies, pour interdire dans vos lieux de prières comme dans nos prisons – où ils représentent 65 % des prisonniers – le prosélytisme meurtrier des frères musulmans et de leur chef Tariq Ramadan ?

Qu’attendez-vous
 pour faire taire les vociférations des salafistes qui attisent la haine de la France dans l’esprit des jeunes et des plus faibles ?

Qu’attendez-vous
  pour comprendre que la France n’est ni le Maroc ni l’Arabie saoudite,  et pour
proclamer devant les millions de musulmans que vous devez être, toutes et tous, des musulman(e)s laïques obéissant à nos lois françaises ?

Qu’attendez-vous pour lutter contre la radicalisation qui se hurle dans les lieux de prières comme dans les prières de rue, depuis des années, jusqu’à ce que vos croyant(e)s défilent impunément le 13 juillet 2014, cagoulés ou en burqas, sur les Champs Élysées, en portant les drapeaux de l’État islamique, aux cris de « djihad résistance » et « égorgez les juifs ?

Qu’attendez-vous
  pour interdire
 à vos imams fondamentalistes  d’asséner à leurs publics d’hommes, des versets sur le devoir religieux de l’homme d’opprimer, de maltraiter, d’enfermer ou d’affubler de voiles, les femmes et les jeunes filles  en France, /comme partout dans le monde ?

Qu’attendez-vous pour vous dresser à nos côtés contre les criminels d’Al Qaïda et de l’État islamique, contre les djihadistes, afin de démanteler leurs réseaux criminels en France ?

Qu’attendez-vous Messieurs, pour diffuser auprès de vos jeunes un vrai message de paix, de fraternité et de respect des autres (qui ont le droit imprescriptible d’être athée, agnostique, ou d’une autre religion que la vôtre),  car,
Messieurs, puisque vous l’ignorez encore,  la France revendique la fraternité dans la laïcité.


Le temps est venu pour vous, MM. les représentants des organisations islamiquesde cesser de nous accuser d’ « islamophobie », alors que, comme des dizaines de pays musulmans,  la France est menacée de mort par un calife néo-hitlérien.

La République française et ses citoyens libres et laïques exigent que vous cessiez votre double langage, car votre  harcèlement idéologique contre nous et nos valeurs laïques,  révèle votre lâche complicité avec le calife de Bagdad, donc avec les futurs massacreurs qu’il commande.

Dans cette instance de dialogue,  manifestez votre respect de nos lois républicaines, signez notre Charte de la laïcité.

L’histoire écoute, disait Victor Hugo ; elle vous jugera.
____________________

28 juin 2015

Après
 
l’attentat djihadiste à Sousse (38 morts) de ce vendredi 26 juin du ramadan 2015, le gouvernement tunisien a décidé de fermer plus de 80 mosquées suspectées de radicalisation des croyants.

Et en France
, après l’attentat et l’égorgement d’un homme dont la tête a été accrochée au grillage de l’usine à Saint-Quentin (Isère) ce même vendredi 26 juin, que vont décider les organisations islamiques ?

Vont-elles toujours exiger les 2000 mosquées à  livrer aux  intégristes ou vont-elles commencer – avec la justice française- par exclure et expulser 2000  d’entre eux ?
____________________
  
23 mai 2015

De 2012 à 2014, avec M. Rachid Zouhhad, directeur du département- techniques de commercialisation de l’IUT de Saint-Denis, les six cents étudiant(e)s ont vu leur cursus universitaire se dégrader et leur avenir compromis. Quand il fut démis de ses fonctions, suite aux dysfonctionnements graves relevés dans le rapport de deux inspecteurs généraux de l’administration de l’Éducation nationale et de la recherche (IGAENR), se sont déchaînées depuis février 2014 des violences intolérables (menaces de mort – agression…) contre M. Samuel Mayol, actuel directeur. Ce sont désormais avec lui, depuis le 17 mai 2015, six autres personnes de l’IUT qui sont menacées de mort ; cinq d’entre elles ont fait valoir leur droit de retrait.

En attendant que les organisations islamiques signent la charte de la laïcité et du respect des personnes à l’IUT, Mme Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale et M. Valls, premier ministre,  vont-ils enfin assumer leur mission de   défense des personnels et des étudiant(e)s de l’IUT  afin que tous puissent travailler et étudier dans le calme et la sécurité que doit la République  à ses établissements scolaires ? Ou bien le département de Seine-Saint-Denis est-il déjà – depuis 2012- Outre- République laïque ?
—————————————
15 mai 2015

Le harcèlement djihadiste continue sa monstrueuse besogne. Les menaces de mort comme celles reçues depuis des années par les journalistes de CHARLIE HEBDO  persistent, s’amplifient, gagnent en cruauté et en sauvagerie.  Zineb El Rhazoui en témoigne sur BFMTV.
♠ M. Lasfar , M. Boubakeur,
combien de temps laisserez-vous terroriser cette jeune femme et sa famille ? Qu’attendez-vous pour les rassurer, les protéger ? Mais quelles valeurs morales sont les vôtres  ? Oserez-vous longtemps prétendre faussement respecter  nos principes de fraternité et de laïcité ?
____________________________________

À quand la signature de la Charte de la Laïcité, MM. Lasfar et Boubakeur de l’Union des Organisation islamiques de France et du Conseil français du culte musulman ? Ou bien l’envoyé spécial des frères musulmans, Tariq Ramadan, est-il  votre conseiller en djihad , votre unique maître à penser ?

Écoutez-le,  écoutez M. Ramadan chanter pour le djihad en France  / 31 juillet 2017 – compte You tube clôturé pour cette vidéo djihadiste de T. Ramadan/afin que « son dieu frappe les ennemis de sa religion» [nous, les laïques républicains et non islamistes] dans notre pays !  C’est pour cela qu’il était au rendez-vous du Bourget au congrès de l’UOIF du 3 au 6 avril 2015 avec vous, MM.Lasfar et Boubakeur.

Grand choix de burqas à la mode de Ryad. Voilà la future femme française rêvée par l’UOIF et Tariq Ramadan ! Ils sont à des années- lumière de notre République !

 Ryad-en Seine-Saint-Denis. Congrès de l'UOIF (Frères musulmans) 6 avril 2015

Le Bourget ou  Ryad-en -Seine-Saint-Denis ? Congrès de l’UOIF (Frères musulmans)  6 avril 2015 / photo C. Chanbraud  le Monde.fr

Et c’est encore M. Lasfar qui apporte, le 16 juin 2015,  le soutien de l’UOIF à Mohamed Morsi, président égyptien du parti islamique et conservateur des Frères musulmans, au nom  « des valeurs de la liberté et la démocratie (?) »,  alors que c’est le peuple égyptien et ses partis laïques qui s’est insurgé, dès le 30 juin 2012, contre l’islamisation du pouvoir par Morsi, usurpateur du Printemps arabe égyptien.

♠ Et l’appel au djihad en France contre les chrétiens et les juifs, ne serait-ce pas du racisme ? Il me semble MM. Hollande et Valls,  que vous avez déjà oublié les paroles des tueurs de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015,  et que vous êtes bien sourds quand Tariq Ramadan chante l’appel au djihad !

Votre nouveau plan d’État a une grave lacune car il oublie  la haine des djihadistes et de l’État islamique envers la France.

Voyez Amar Lasfar, hilare,  le 6 avril 2015 ! Le recteur  des piscines pour femmes voilées et  de la mosquée de Lille fêtait le troisième mois de la semaine djihadiste sanglante du 7 au 9 janvier 2015, en commandant à la République française laïque, en chœur avec  Dalil Boubakeur « 2000 mosquées cathédrales» ! 
 ________________________________

Je suis Charlie

 En  mémoire

Du massacre à Paris par les frères Kouachi, djihadistes de la mosquée Adda’wa (Paris 19 ème – imam :  Larbi Kerchat)

le 7 janvier 2015

Des dessinateurs de CHARLIE HEBDO : CHARB  CABU  WOLINSKI  TIGNOUS  HONORÉ,  des collaborateurs  Mustapha OURRAD, Elsa CAYAT, Frédéric BOISSEAU, du journaliste Bernard MARIS, de l’invité Michel RENAUD, des policiers Franck BRINSOLARO  Ahmed MERABET. ______________________________________


Note mise en avant du bloc le 21 novembre 2015 

Le serment du Jeu de Paume – 20 juin 1789

20 juin 2015 – 21 octobre 2018


XVIIIème siècle
Château de Versailles 
juin 1789

Il avait fallu trouver un nom qui assurerait au Tiers État sa légitimité, « le caractère national des Communes » face aux privilégiés.

Lisons dans le tome 1 La Constituante  1789-1791  de Jean Jaurès (1) :

« Au fond, la motion de Sieyès proclamait le droit souverain du Tiers État : seul, malgré l’absence des autres ordres, il avait pu vérifier les mandats des députés, et, au contraire, la vérification à laquelle les autres ordres avaient procédé séparément était nulle.

Il y avait un ordre qui portait en lui la Nation, c’était le Tiers ; et les autres,  s’ils ne se rattachaient pas au Tiers, n’étaient que néant.

Les Communes hésitèrent encore pendant les séances du 15 et du 16 juin : mais dépassant en clairvoyance et en courage leurs chefs les plus renommés, elles comprirent qu’elles ne se sauveraient que par la netteté dans l’audace et, sur la motion de Legrand, député du Berry, elles décidèrent enfin, le 17 juin, que «la seule dénomination qui leur convenait était celle d’Assemblée nationale».

Le même jour, l’Assemblée, avec une décision admirable, fait acte de souveraineté. Elle déclare que tous les impôts existants sont illégalement perçus, mais qu’elle leur donne une légalité provisoire seulement « jusqu’au jour de la première séparation de cette Assemblée, de quelque cause qu’elle puisse provenir ».
Ainsi, tout acte de violence contre l’Assemblée faisait tomber du coup la légalité de l’impôt et constituait tous les citoyens à l’état de légitime résistance. (…)
Jamais plus admirable combinaison d’habileté et d’audace, de sagesse et d’héroïsme n’illustra l’action humaine. (…)
Soulevé au-dessus de ses craintes par l’audace du Tiers, le bas clergé, (par 149 voix contre 137) le 19 juin, décide de se réunir au Tiers pour la vérification commune.
(…) Bouleversés, le cardinal de la Rochefoucauld et l’archevêque de Paris courent à Marly où était le roi ; et là, le coup d’État royal est décidé.

Le lendemain 20 juin à 9 heures du matin, quand Bailly, président de l’Assemblée nationale, et les deux secrétaires se présentent à la porte de l’entrée principale (2), ils la trouvent gardée par des soldats ! L’officier de garde dit qu’il avait ordre d’empêcher l’entrée de la salle à cause des préparatifs qui s’y faisaient pour une séance royale.

Le président proteste et déclare « la séance tenante ». (…)
Les députés, sous la pluie battante cherchent une enceinte, où ils puissent délibérer. Un local assez vaste servait pour le jeu de paume : c’était une grande salle vitrée, dont les murs étaient coupés à mi-hauteur par des galeries en bois.

C’est là que s’installe la Nation, et c’est là que tous les députés, sauf un, Martin Dauch, font sur la proposition de Mounier, le serment de ne se séparer que quand la Constitution sera faite.

C’est le grand légiste Target qui a rédigé le texte : « L’Assemblée nationale, considérant qu’appelée à fixer la Constitution du royaume, opérer la régénération de l’ordre public et maintenir les vrais principes de la monarchie, rien ne peut empêcher qu’elle continue ses délibérations dans quelque lieu qu’elle soit forcée de s’établir, et qu’enfin, partout où ses membres sont réunis, là est l’Assemblée nationale.
« Arrête que tous les membres prêteront, à l’instant, serment solennel de ne jamais se séparer, et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides, et que ledit serment étant prêté, tous les membres et chacun d’eux en particulier confirmeront, par leur signature, cette résolution inébranlable ».

Ainsi, tous les élus du Tiers, à cette heure de grand péril, se lient les uns envers les autres et tous ensemble à la Nation d’une chaîne sacrée. Ils peuvent affronter la séance royale annoncée pour le 22 juin et le coup d’État ; ils portent en eux la double majesté de la Nation et du serment.

Le lendemain, 21 juin étant un dimanche, l’Assemblée ne siégea point ce jour- là. »…
(…)
Le vent de la Révolution commençait à souffler en tempête quand le roi, mené par les princes et le haut clergé, tenta de lui opposer son coup d’État du 23″.

……………………… la Révolution était en marche…

C’était dans la salle du jeu de paume……………..

_____________

Pendant ce temps-là, le 15 juin 1789, le marquis de Ferrières (3), député de la noblesse, écrivait à sa femme pour lui dire … son ennui  !
« (…) dans le fond, c’est un triste métier que nous faisons. Il y a peu d’espoir que les Ordres se réunissent. On ne conçoit rien à la conduite de la Cour ; à celle de Necker. Plus je vais, et moins je connais même les membres qui composent notre chambre. Il y a trois brouillons qui mènent tout ; ce qui est certain, c’est qu’ils agissent d’après une impulsion étrangère (sic). (…)
Le Roi est à Marly : les uns disent pour quatre jours, les autres pour trois semaines. Cela rend Versailles encore plus ennuyeux. »(…)

__________________________

XXIème siècle
Château de Versailles 
juin 2015

Je suppose que c’est le même ennui que celui du marquis qui saisissait Catherine Pégard, présidente de Versailles depuis 2011, quand elle entrait dans la salle du jeu de paume.
Mais elle savait, en choisissant Anish Kapoor pour l’été 2015,  qu’en poussant la porte, il aurait une idée qui lui plairait (sic) : il eut celle de  reprendre son « Shooting into the corner » de 2009.
Et, parole de présidente, il paraît que cela « nous entraîne  dans une histoire cachée  » du 20 juin 1789 à Versailles.

C’est ainsi que « l’élite culturelle du ministère (sic) « , au temps des milliardaires Arnault, Pinault et leurs consorts, sous la mandature de F. Hollande, voudrait masquer la vérité historique de cette journée du serment de l’ Assemblée nationale.
… La Révolution de 1789 n’a plus la cote au « château » présidentiel.
Les pseudo génies de l’art contemporain hautement spéculatif, comme Anish Kapoor, sont leurs serviteurs zélés, avec leurs aberrations industrielles lourdingues, scatologiques et/ou pornographiques, que je nommerais Laids-Arts.

 

Salle du jeu de paume juin 2015 A. Kapoor

Photo Le Figaro.fr

______________

1 Jean Jaurès  Histoire socialiste de la Révolution française   Tome 1 La Constituante  1789-1791  pp.380-387    –  Éditions sociales

2 Salle des Menus Plaisirs du roi
Depuis 1987, l’Hôtel des Menus Plaisirs accueille  le Centre de Musique Baroque de Versailles (associé à l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles) qui a organisé, en 2014,  le fabuleux 250 ème anniversaire de Rameau (1683-1764).

3 Le marquis de Ferrières Correspondance inédite 1789, 1790, 1791  pp. 68-69 publiée et annotée par Henri Carré, Armand  Colin, 1932.  Les Classiques de la Révolution française sous la direction d’Albert Mathiez.
________________

par L’ingénue  21.10.2018
J’ai revu et réécrit les sept dernières lignes.

Il y a 130 ans, le 19 mai 1885, Victor Hugo écrivait la dernière ligne

19 mai 2015

Le mardi 19 mai 1885, Victor Hugo quoique très affaibli depuis quelques jours, par une congestion pulmonaire, eut encore la force  d’écrire  une dernière ligne : « Aimer, c’est agir. »*
Et nous avons à la toute fin de sa vie, comme témoignage de l’affection qu’il portait à ses petits-enfants, alors adolescents, Georges (17 ans) et Jeanne (16 ans), le récit émouvant de Georges. **  :
« – Mes enfants, mes bien-aimés ! Il sortit de sous le drap sa main déjà toute maigre ; son vieil anneau d’or brillait à son doigt sur sa peau mate. Il nous fit un signe imperceptible, et quand nous fûmes agenouillés : – Tout près de moi… plus près encore… Il nous baisa d’un lent baiser avec des larmes aux lèvres.
Ses yeux nous riaient sous son beau front tranquille.
Le grand soleil de mai entrait par la fenêtre ouverte : il se blottit dans ses couvertures comme s’il eût eu très froid. Sa voix devint plus câline que jamais, et plus tendre.

– Soyez heureux… pensez à moi… aimez-moi… Ses yeux souriaient toujours. Encore une faible étreinte de ses mains lisses qui tremblent, un baiser de sa bouche brûlante.
– Mes chers petits ! Et le dernier regard de Papapa fut sa dernière bonté.  »
——————-

Victor Hugo mourut le vendredi 22 mai 1885.  Ses funérailles nationales eurent lieu pendant deux jours :
Le 31 mai, tout un peuple défila et veilla devant le catafalque dressé sous l’Arc de triomphe et le cercueil, « surélevé de douze marches (…). À la base un grand médaillon de la République »…
et le 1er juin 1885, le cortège  suivant « le corbillard des pauvres, le corbillard demandé par le poète dans son testament … avec  pour tout ornement, deux petites couronnes de roses blanches apportées par Georges et Jeanne« , rejoignit le Panthéon en passant par les Champs-Élysées, les boulevards St-Germain et St-Michel et la rue Soufflot.  ***

  Autin, Capelle. Victor Hugo et son petit-fils Georges Hugo, dernière photographie prise en 1885. Paris, Maison de Victor Hugo.
Victor Hugo et son petit-fils Georges Hugo, dernière photographie prise en 1885.
Autin,Capelle. Paris, Maison de Victor Hugo.

 ______________________________

*  p. 1079 Tome XV-XVI/2  1870-1885 /Victor Hugo Œuvres complètes Édition chronologique publiée sous la direction de Jean Massin
**  p. 939 id. Georges Hugo Mon grand-père / « Nous l’appelions Papapa… La légende veut, – il nous entourait de légendes !-  qu’un matin d’autrefois à Hauteville-House (…) petit Georges entrât et dit : – Bonjour, Papapa !… » 
Florence janvier 1902
*** pp. 953-960 ib.
__________________

Ouvrons L’Art d’être grand-père  (première édition 1877)
Dans la tourmente de l’exil à Guernesey  Jeanne fait son entrée Hauteville-House,
5 juillet 1870  
(Bibliothèque nationale de France /édition numérique)
____________________

Quinze ans plus tôt, le 5 septembre 1870 -(la République avait été proclamée le 4 septembre et les Prussiens victorieux marchaient sur Paris)- Victor Hugo -(exilé depuis dix-neuf ans)- arrivait à Paris par le train de Bruxelles à dix heures du soir. Il s’adressa ainsi à la foule qui l’attendait à la gare du Nord :

Les paroles me manquent pour dire à quel point m’émeut l’inexprimable accueil que me fait le généreux peuple de Paris.
Citoyens, j’avais dit : le jour où la République rentrera, je rentrerai. Me voici.
Deux grandes choses m’appellent. La  première, la République. La seconde, le danger.
Je viens ici faire mon devoir.
Quel est mon devoir ?
C’est le vôtre, c’est celui de tous.
Défendre Paris, garder Paris.
Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde.
Paris est le centre même de l’humanité. Paris est la ville sacrée.
Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain.
Paris est la capitale de la civilisation qui n’est ni un royaume, ni un empire, et qui est le genre humain tout entier dans son passé et dans son avenir. Et savez-vous pourquoi Paris est la ville de la civilisation ?
C’est parce que Paris est la ville de la révolution.
Qu’une telle ville, qu’un tel foyer de lumière, qu’un tel centre des esprits, des cœurs et des âmes, qu’un tel cerveau de la pensée universelle puisse être violé, brisé, pris d’assaut, par qui ? par une invasion sauvage ? cela ne se peut. Cela ne sera pas. Jamais, jamais, jamais !
Citoyens, Paris triomphera parce qu’il représente l’idée humaine et parce qu’il représente l’instinct populaire.
L’instinct du peuple est toujours d’accord avec l’idéal de la civilisation.
Paris triomphera, mais à une seule condition, c’est que vous, moi, nous tous qui sommes ici, nous ne serons qu’une seule âme ; c’est que nous ne serons qu’un seul soldat et un seul citoyen, un seul citoyen pour aimer Paris, un seul soldat pour le défendre.
À cette condition, d’une part la République une, d’autre part le peuple unanime, Paris triomphera.
Quant à moi, je vous remercie de vos acclamations, mais je les rapporte toutes à cette grande angoisse qui remue toutes les entrailles, la patrie en danger.
Je ne vous demande qu’une chose, l’union !
Par l’union, vous vaincrez.
Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.
Serrons-nous tous autour de la République en face de l’invasion, et soyons frères. Nous vaincrons.
C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté.

_______________________