A Verdun, la fausse gloire de Monsieur Hollande

Monsieur Hollande a pris sa décision.  Et ce n’est pas la courbe du chômage qui  lui fera renoncer à  sa candidature pour un second quinquennat.
N’a-t-il pas lancé le 14 avril 2016, sur France 2, son célèbre : « Ça va mieux ! » et  depuis  n’a-t-il pas déclaré  « Ça va mieux ! même si ce n’est pas vrai pour vous » ?  Il parlait avec cynisme de ceux qu’il avait rayés de la liste de ses interlocuteurs ce soir-là.

Bien stimulé semble-t-il (?) par ses escales de février à Tahiti, à Lima et à Buenos-Aires (1) Monsieur Hollande  est vraiment en grande forme. Un « proche » le disait aux journalistes dans l’avion  : « Ce qu’il veut, c’est laisser une trace, entrer dans l’Histoire. »
Ce qu’il veut, c’est la gloire ! Depuis 2012… il ne pense qu’à  cela :  Avoir la gloire du président réélu.

Alors ! Quoi de mieux pour « entrer dans l’Histoire » que d’approcher la vraie gloire de nos vrais héros de Verdun ?  Lui, qui n’a d’autre médaille militaire que le bon souvenir de son passage au 71 ème régiment du génie d’Oissel.
Lui, ancien lycéen de Neuilly qui affirmait :  » j’ai été très heureux de cette période. J’ai beaucoup appris (sic), et pas simplement pour savoir ce qu’était l’armée mais ce qu’étaient les hommes, en l’occurrence qui étaient sous mes ordres et qui étaient des gens très modestes. (sic) » (2 )

 Quoi de mieux pour laisser une trace que mettre ses pas dans ceux de F. Mitterrand, le président de la Gauche aux deux septennats ?

C’est pourquoi Monsieur Hollande veut profiter du centenaire de l’horreur de Verdun en 1916 pour imiter « le geste fort de François Mitterrand »(3) tenant la main d’Helmut Kohl, un 22 septembre 1984…
… Il est convaincu que tenir la main de Madame Merkel devant l’Ossuaire de Douaumont, le 29 mai 2016, scellera sa Gloire du 2ème tour de 2017.

J’ignore quelle sera la trace de ce président dans notre Histoire de France………………….

Mais je sais que la mémoire des  130 000 jeunes soldats de l’Ossuaire de Douaumont, la mémoire de nos si jeunes et si beaux grands- pères tués et blessés par millions, sur tous les fronts, pendant quatre sanglantes années, brillera toujours à des années-lumière de l’ambition politique de l’énarque.

Aussi, retrouvons-nous à Verdun – cent ans avant Monsieur Hollande – entre février et juin 1916, en lisant le carnet de notes de Jean-Ernest Tucoo-Chala 23 ans (Hautes-Pyrénées) (4), né à Pau en 1893, ouvrier dans l’industrie automobile. En avril 1914, il a fait son service militaire dans l’artillerie, à Tarbes.

18 février 1916 : « Les Boches attaquent au bois des Buttes, sur tout le front et jusqu’à Verdun ; il y en a marre, marre, marre. Tout est noir en moi, seule l’idée de rentrer un jour, de revenir vite retrouver ma chérie et mes parents me  soutient encore mais que c’est long ! Interminable cette attente ! »
– 28 mai 1916 :   à Verdun, pris dans une attaque : « Il y a de quoi perdre la tête dans ce chaos (…) nous prenons en main les trois canons restants : ordre de tirer sans discontinuer hausse 2375 mètres à droite du fort de Douaumont. (…) c’est une véritable fournaise (…). Je ne suis plus comme les copains qu’un paquet de boue gluante. On ne vit plus, on est en sursis, des morts vivants et l’énergie ne peut rien contre la fatigue et la soif. »
– 30 mai 1916 : « à 5 heures, départ pour la position, nous devons faire ainsi : un jour de repos, un jour de ligne. On ne tiendra pas le coup longtemps car vraiment l’atmosphère devient irrespirable, une puanteur et cette saloperie de boue argileuse. La journée ressemble terriblement à la première ; ça tome sans discontinuer et toujours les mêmes ordres : « Tirez, tirez ! (…) 120 en 10 minutes ce n’est plus possible, la pièce nous brûle, elle va rougir, il faut la laisser se reposer. »
– 7 juin 1916 : « Nous tirons comme des dératés 1200 coups par pièce. Les attaques se succèdent, c’est une procession de blessés et de brancardiers qu’on évacue comme l’on peut et de petits groupes de fantassins qui montent pour les remplacer.
Pauvres bougres ! Combien reviendront-ils ? Nous, les artilleurs, nous avons de la veine malgré tout si on se compare à eux. »

Jean-Ernest Tucoo-Chala Verdin 1916

Jean-Ernest Tucoo-Chala Verdun 1916

  Je sais que les vraies traces de ces soldats  (que Monsieur Hollande  qualifierait  de « très modestes » comme ils l’étaient pour le général Pétain, au commandement à Verdun de février à octobre 1916)-,  sont depuis 100 ans dans notre Histoire de France par les témoignages et les livres des survivants, par les millions de pages de carnets et de lettres qu’ils écrivirent à celles et ceux qu’ils aimaient. Dans la boue des tranchées, épuisés, gelés, brûlés par les gaz, dévorés par la vermine, dans des situations atroces, ils  subissaient l’innommable.

Je sais que leur courage n’avait pas de limite et que tant qu’ils seraient vivants, ils continueraient à défendre une parcelle de terre française…

 

…. Alors à côté d’eux,  Monsieur Hollande     ? ………………….. ?

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1 Les coulisses du voyage de Hollande au bout du monde  Solenn de Royer Le Figaro.fr  26 février 2016

2 François Hollande  interrogé en avril 2012  par Jean-Jacques Bourdin, sur BFMTV,

3 Jean-Marc Todeschini , secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire France 3 Lorraine

4 Source : TUCOO-CHALA Jean-Ernest, 1914-1919. Carnets de route d’un artilleur, Biarritz, J.et D. Deucalion, 1996, 116 p.

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20  -28 – 31 mai  2016

Les « nuit debout » ou les qui nuiront ?

Note du 10 avril 2016     Actualisée le 18 avril 2016

 suite à l’émission spéciale « Dialogues citoyens », avec M. Hollande, sur France 2, jeudi 14 avril 2016.

Je m’interroge sur la situation actuelle :

– un président de la République qui n’obéit pas aux lois républicaines, en particulier à  la loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public / son décret d’application   circulaire du 2 mars 2011

– un président de la République qui n’interdit pas des attroupements nocturnes, avec trafics de drogues et incitations à la haine et à la violence  (comme ces voix pâteuses qui traitent Alain Finkielkraut de « fasciste »…)

– un président de la République qui  tolère ainsi que des centaines d’hommes cagoulés  sèment la peur et la casse dans les quartiers de Paris, la nuit du 14 avril 2016, blessant des policiers,

– un président de la République qui laisse beugler le fameux slogan éculé  : « CRS  SS »  chers aux  petits bourgeois  trotskistes menés par Cohn-Bendit en 1968,

                               ALORS  que la France  de 2016 est en État d’urgence,  et que le devoir du président est de veiller  à la sauvegarde de sa population, dont la sécurité est assurée par nos courageux militaires,  gendarmes et  policiers, qui luttent quotidiennement contre le terrorisme islamique.

Un tel président de la République n’est-il pas passible  de destitution ?
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Ils sont arrivés… Ils sont là (1)…  Mais qui sont-ils  les « nuit debout » ?
Des « qui n’ont pas besoin de se lever tôt » ? ou  des  « qui nuiront », qui  lanceront des émeutes, attendues avec impatience par les islamistes ? Avec encore plus de saccages,  plus d’incendies dans nos villes, plus de victimes, avec encore plus de policiers et de gendarmes blessés  et cela pendant un état d’urgence ?

Qui sont ces noctambules qui veulent nous faire croire qu’ils changeront la société, la nuit, en s’égosillant et en fumant un joint ?   La nuit ?  quand seuls déambulent des fêtards alcoolisés, des proxénètes et des trafiquants ?
Mais « l’opération » fonctionne grâce à « la collaboration » des rédactions des médias, presse, radios et télés qui  envoient chaque nuit des journalistes, qui nous « informeront » au petit matin … La ficelle est un peu grosse !

En cette période si difficile pour des millions de familles de chômeurs, de salariés précaires, de retraités pauvres …

En cette période si douloureuse où les émirats islamistes financent le groupe état islamique, pour qu’avec sa haine anti- française, anti-laïque et anti- républicaine, une jeunesse aux ordres des mosquées salafistes, vienne nous assassiner, à Charlie Hebdo, dans nos rues, nos cafés, nos stades…

Mais, l’autre jour (1), dans l’émission C’est dans l’air, M. Revault d’Allonnes, « chargé de l’Élysée (sic) » au journal Le Monde, nous expliquait comment le président Hollande avait été dans une excellente position – après le massacre aux 480 victimes du 13 novembre 2015 – pour envisager sa réélection.

Faut-il  encore du sang et des larmes pour faire réélire M. Hollande ?

Qui a intérêt à créer encore plus de chaos en France ? À qui obéissent-ils, les « nuit debout » ? Seraient-ils les alliés objectifs des islamistes, qui selon l’expert, seraient les meilleurs alliés de M. Hollande ?

Il se pourrait que les « nuit debout » (mais aussi les groupes violents qui nuisent au bon déroulement des manifestations revendicatives des syndicats), soient comme les islamistes, des oiseaux de mauvais augure et qu’ils nuisent gravement à notre paix civile , à notre liberté citoyenne…


Réveillons-nous !

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1 Ils ont joué à « Jacques Facebook a dit ». Mais qui est donc ce « Jacques » qui mène le jeu ?
Serait-ce encore la CIA comme en 1968  avec M. Cohn-Bendit, dont les médias français  assurent à nouveau la promotion ?

2  30 mars 2016   France 5

 

Quand Chateaubriand allait en Palestine

5 avril 2016

René de Chateaubriand a 38 ans quand en 1806, il entreprend « le voyage d’outre-mer » de Paris à Jérusalem. Le livre Itinéraire de Paris à Jérusalem  qu’il publia en 1811 est aussi riche d’admirables descriptions que de récits historiques et d’observations aiguisées sur l’état du monde en ce début du XIX ème siècle. Chaque page déborde d’une érudition  latine et grecque qui enrichit naturellement son analyse perçante des effets de la domination ottomane dans toute la région (1).

Il partit de Paris le 13 juillet 1806 et la Première Partie de l’Itinéraire est consacrée au Voyage de la Grèce (2) Pour la nouvelle édition de 1827, il compléta sa préface par une Note sur la Grèce qui luttait alors pour son Indépendance /1821-1829/(3).

De ce livre dense qui est aussi sa propre documentation pour son ouvrage les Martyrs , j’ai extrait un passage (4) sur les croisades en Palestine précédé d’une chronologie du passé proche  :

« En 636, le calife Omar, troisième successeur de Mahomet, s’empara de Jérusalem, après l’avoir assiégée pendant quatre mois ; la Palestine ainsi que l’Égypte, passa sous le joug des vainqueurs. Omar fut assassiné à Jérusalem en 643.
L’établissement de plusieurs califats en Arabie et en Syrie, la chute de la dynastie des Omniades et l’élévation de celle des Abassides, remplirent la Judée de troubles et de malheurs pendant plus de deux cents ans. (…) Les Fatimites en 968 conquirent plusieurs villes de Palestine (…)  Hakem, successeur d’Aziz, second calife fatimite, persécuta les chrétiens à Jérusalem en 996. (…) Meleschah, Turc Seljoucide, prit la sainte Cité en 1076 et fit ravager tout le pays. (…) Les Fatimites régnaient encore en 1076 (…) lorsque les croisés parurent sur les frontières de la Palestine.

Les écrivains du XVIII ème siècle se sont plu à représenter les croisades sous un jour odieux.
J’ai réclamé un des premiers contre cette ignorance ou cette injustice. (…)
Les chrétiens n’étaient point les agresseurs. Si les sujets d’Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l’Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l’Espagne, sur la France même où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France n’auraient-ils pas fait le tour de l’Asie pour se venger des descendants d’Omar jusque dans Jérusalem ? (…)  N’apercevoir dans les croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c’est montrer une vue très bornée en histoire.

Il s’agissait non seulement de la délivrance de ce tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l’emporter sur la terre, ou d’un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l’ignorance, au despotisme, à l’esclavage, ou d’un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et abolit la servitude. (…)
L’esprit du mahométisme est la persécution et la conquête ; l’évangile, au contraire, ne prêche que la tolérance et la paix.
Aussi les chrétiens supportèrent-ils, pendant sept cent soixante-quatre ans, tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir ; ils tâchèrent seulement d’intéresser en leur faveur Charlemagne : mais ni les Espagnes soumises, ni la France envahie, ni la Grèce et les Deux-Siciles ravagées, ni l’Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer pendant plus de huit siècles, les chrétiens à prendre les armes.

Si enfin les cris des victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares, déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des guerres sacrées fut injuste ?

Où en serions-nous, si nos pères n’eussent repoussé la force par la force ?
Que l’on contemple la Grèce, et l’on apprendra ce que devient un peuple sous les joug des musulmans.

Ceux qui s’applaudissent tant aujourd’hui du progrès des lumières auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d’Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

Les croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes au centre même de l’Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. »
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1 Itinéraire de Paris à Jérusalem suivi du Voyage en Amérique par le vicomte de Chateaubriand  Tome premier, Paris Siège de l’administration des frères-réunis  27, rue du Faubourg-Poissonnière  1851, Paris.- Imprimerie de E. de Soye et Cie, 36,rue de Seine.

2 Cf. L’arrivée dans le port de Chio fin août 1806   dans le volume de la BNF numérisé dans  Gallica : Itinéraire de Paris à Jérusalem  Tours Alfred Mame et Fils,  Éditeurs  1871

La seconde édition de 1827 résonne de la fureur de la guerre d’Indépendance grecque, du massacre de Chio perpétré par les Ottomans en avril 1822 ♦, de la résistance héroïque de Missolonghi jusqu’en 1826 ♦ ♦,  aux milliers de têtes tranchées et aux trafics d’esclaves qui s’ensuivirent.

Chateaubriand, dans sa préface de la troisième édition de la Note sur la Grèce joint le texte de son discours à la Chambre des  Pairs, le 13 mars 1826, avec sa proposition d’un amendement « sur le projet de loi relatif à la répression des délits commis dans les Échelles du Levant ».

P.31-33 « (…)
Mais l’habitant du Péloponèse et de l’Archipel, arraché aux flammes et aux ruines de sa patrie ; la femme enlevée à son mari égorgé, l’enfant ravi à la mère dans les bras de laquelle il a été baptisé,
toute cette race est civilisée et chrétienne. À qui a-t-elle été vendue ? à la barbarie et au mahométisme ! Ici le crime religieux vient se joindre au crime civil et politique (…). »
Dans son amendement, Chateaubriand déclare qu’il est justice de condamner cette « traite des blancs » comme la « traite des noirs » par  le terme générique de trafic d’esclaves.

♦ Résonance aussi dans  les peintures de Delacroix /26-28 ans :
 
Scène des massacres de Scio ; familles grecques attendant la mort ou l’esclavage  (1824)  
et
♦ ♦  La Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826)

et dans les poèmes de V. Hugo/ 24 – 26 ans/ (Les Orientales) : Les Têtes du sérail 1826  Enthousiasme 1827 – Navarin  1827 –  Canaris (héros de l’indépendance grecque) 1828 

4  pp. 361, 362,363.

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Résonance du 19 mars 1962 dans la France sous menace islamique en 2016

Note du 23 mars 2016, revue et mise en avant le 10 mars 2021,
en hommage à nos 25 000 jeunes Français et aux Harkis Franco-Algériens,
morts en Algérie, pour y maintenir la paix,
ainsi qu’au million de nos Français d’Algérie, dépouillés de tous leurs biens,
massacrés et/ou expulsés, manu militari, en juillet 1962
.

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19 mars 2016 – Devant le mémorial national du Quai Branly (1)

 Levant baissant, levant baissant la tête, pendant vingt minutes,  le président Hollande de sa voix sans timbre, au débit haché tous les quatre à six mots, (ceux  qu’il aura mémorisés (!), avant de replonger dans la copie,  lit son discours.

En fait,  après avoir  promulgué en décembre 2012, « la loi qui proclame le 19 mars,  journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc », il veut en « donner une traduction  » (sic).
Mais il s’applique surtout à gommer dans son discours les responsabilités politiques et gouvernementales monarchiques, impériales et républicaines de la grande bourgeoisie d’affaires  de 1830  à 1962. Et, s’il dit que le Maroc et la Tunisie sont des pays amis, pour l’Algérie, il passe sous silence la guerre civile  de 1991-2002. Or, le feu du terrorisme islamiste algérien couve encore sous les braises ;  le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) rallié à Al-Qaïda à l’automne 2004,  recrute toujours des djihadistes dans les prisons françaises (2)…

Pour nous faire sa leçon de morale sur l’Histoire qui a meurtri  nos ancêtres depuis des siècles,  il  dit  « les peuples ».

Nous,  en quelque sorte, les familles d’appelés et de rappelés du contingent depuis Guy Mollet (SFIO) en 1956 qui vécurent les  drames  des 25 000 tués et des 65 000 blessés. Mais aussi les  Français d’Algérie ou bien encore les Harkis Franco-Algériens, toutes celles et tous ceux qui ont été broyés par le FLN et par l’OAS.

Le président de Gaulle, le gouvernement Pompidou et les ministres Joxe et Messmer, les ont  odieusement délaissés, en signant le 18 mars 1962,  le cessez-le-feu des Accords d’Évian sans aucune garantie de l’unique signataire algérien,  Krim Belkacem du GPRA (et encore moins du FLN), pour la sécurité de la population civile, que l’armée française ne protégerait plus, à partir de 12h, le 19 mars 1962.

Alors M. Hollande « a une pensée », mais ce n’est pas pour dire que le tribut de guerre du FLN fut considérable puisque le million de citoyens français menacés du cercueil laissèrent tout, leurs maisons et tous leurs biens, et n’emportèrent qu’une valise

Donc, M. Hollande « a une pensée ».
Mais les petites formules de style du service de communication de M. Hollande (3) sur « la guerre des mémoires ou sur  la paix des mémoires »  n’ont aucun sens.
Comme le monde de la finance et de la politique française l’exige,   l’heure est au déni  de la vérité historique, et en ce  19 mars 2016, ceux qui savent  ne veulent pas la « partager » comme on se plaît à dire ; ils refusent de dire qu’ils ont menti avec M. Louis Joxe déclarant après les Accords d’Évian  :   « Au centre de toutes nos préoccupations se sont trouvés les Français d’Algérie. »

La journée nationale du 19 mars n’est pas « un  message d’unité,  de paix et de rassemblement ».
Le 19 mars 2016 est le signal d’une monstrueuse lâcheté politique… Quand M. Hollande  ose dire : « Faire du souvenir douloureux de la guerre d’Algérie qui a divisé et meurtri, un facteur de réconciliation et de rassemblement », il retourne le couteau dans la plaie du 26 mars 1962, jour du massacre de la rue d’Isly à Alger, dans celle du 5 juillet 1962, signal des enlèvements et des massacres à Oran, dans celle du génocide des Harkis, dans celle de la grande douleur de l’exode des Français …

Et puis aussi, quelle résonance douloureuse que ce 19 mars 2016, quand la France est en état d’urgence après la sanglante année 2015  (4)!

Quand les messages de haine et de terreur islamique sont martelés
partout en France, à Saint-Denis, à Marseille, à Toulouse etc., dans les repaires des terroristes islamistes  (bien connus de la Justice et de MM. Valls et Cazeneuve) aux fusils mitrailleurs tout neufs, payés avec l’argent sale de leurs trafics de haschich et de coke, partout dans les prisons avec les imams salafistes algériens infiltrés comme ils le sont dans toutes les mosquées,  et tous nous promettant encore, comme le FLN… le cercueil (5) !  Quand cinq cents nouveaux djihadistes de l’État islamique viennent d’entrer en France, dans le flux des migrants ! …

Et vous pensez, M. Hollande, que votre discours mal préparé, de vingt minutes, nous apportera « la paix en France », à partir du 19 mars 2016 (6)? 
Ne serait-ce pas plutôt une billevesée (7) de plus de la « promotion Voltaire de l’ENA » ?
Encore une promotion politique qui n’aura rien compris, ni rien retenu, de l’Esprit des Lumières !

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1   Discours de F. Hollande

2 La France sur le qui-vive    27.09.2005 Colette Thomas RFI.fr

 Service de communication au logo qui représente depuis mars 2015,  une hache à double tranchant / copie de la Francisque, l’insigne de Pétain, chef de l’État français de 1940 à 1944.
   Vu par Jean Effel,  l’insigne avait donné lieu  alors à un dessin intitulé « la Francisque… Göring demande à Pétain : Pourquoi deux tranchants ? » et Pétain répond : « Pour défendre la Patrie et, au besoin, pour la combattre… » [extrait du livre de Jean Effel et René Andrieu : En feuilletant l’histoire de France, du front populaire à nos jours, paru  en 1969 chez Albin Michel – source La Résistance Alain Guérin Tome 2 p. 90].

4  Cf.  pour le 13 novembre 2015   « Qui sont les huit assassins des attentats de Paris »  Par Par SudOuest.fr avec AFP

5  À suivre avec attention  l’impact  sur les djihadistes haineux de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme du 21 au 28 mars 2016 de M. Hollande et Mme Vallaud -Belkacem :
 Contre la haine, soyons tous unis. Agissons au quotidien !

……………… Cependant, pour le cabinet du ministre de l’Intérieur Cazeneuve, « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad » , puisque toujours selon le cabinet du ministre,  l’appel au djihad n’est pas un appel à la haine [ou] au terrorisme ! C’est sûrement l’effet « double tranchant » du service de communication de M. Cazeneuve.
On en appréciera la finesse avec  
Le vrai du faux   [A. Krempf] – le vendredi 20 novembre 2015, soit une semaine après les attentats de Paris.

6  Le 14 juillet 2016,  à Nice, sur la promenade des Anglais, un terroriste islamiste, avec un camion-bélier, a tué 86 personnes et fait 456 blessés.
L’attentat fut revendiqué le 16 juillet 2016, par l’État islamique.

7  Une billevesée : une baliverne, une faribole, une sornette, une sottise
      Une parole vide de sens, une idée creuse. Le grand Robert p. 1422

♥ Voir ou revoir  Les Pieds Noirs  Histoire d’une blessure   un remarquable film documentaire de Gilles Perez 2007 2DVD
(France Télévisions distribution France 3)

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Note du 23 mars 2016 – complétée le 30 mars 2016 – mise en avant le 10 mars 2021.

« Faut bien la préparer votre fête de mécréants »

Note du 9 décembre 2015 revue le 28 décembre 2015 
              ⇒   Note remise en avant le 5 janvier 2019 en pensant à l’année sanglante que fut 2015 en France

 Note mise en avant par L’ingénue le 29.12.2018, après les nuits de violences incendiaires et dévastatrices de « purge djihadiste » des forces de l’ordre, par des dizaines de cagoulés islamistes pour « fêter » Halloween en novembre 2018, à la veille de la Toussaint, et pour « fêter  Noël, la fête des mécréants » le 25 décembre 2018, à Joué -lès- Tours, « en hommage » au tueur Chérif Chekatt du marché de Noël, le 11 décembre 2018, à Strasbourg.
On remarquera que M. Castaner parle de Chérif Chekatt comme M. Cazeneuve parlait de Bertrand
(Bilal) Nzohabonayo.

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« …Faut bien la préparer votre fête de mécréants »avait écrit Bertrand (alias Bilal) Nzohabonayo sur sa page facebook, le matin du 18 décembre 2014 – deux jours avant de tenter d’égorger trois policiers – aux cris d’allah akbar  – dans le commissariat  de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) ;  et il avait mis,  à côté de sa photo, le drapeau salafiste de l’État islamique.

Le drapeau des salafistes EST le drapeau de l'Etat islamique
Bertrand Nzohabonayo

Selon M. Cazeneuve, ministre de l’Intérieur qui s’était déplacé à Joué :  » Il était connu pour des actes de délinquance (3) ;  il n’était  pas connu pour son implication dans des actes terroristes et sa situation n’avait pas été judiciarisée ; il ne faisait pas l’objet d’un suivi particulier. »

Mais ce que M. Cazeneuve savait et qu’il tut :

– c’était  que son frère Brice Nzohabonayo était  fiché S par la DGSI, qu’ils se rendaient tous les deux souvent en Afrique. Le Service national de renseignement (SNR) du Burundi avait, dès 2013  « signalé  les deux frères – comme « suspects » à leurs homologues français, en raison de leur intégrisme religieux (3) ;
C’est d’ailleurs le SNR qui interpella le 20 décembre 2014, le jour même, Brice Nzohabonayo à Bujumbura. Il avait quitté la France avant le passage à l’acte de Bilal. Le SNR  et la police burundaise les surveillaient afin d’anticiper une préparation d’attentat sur leur sol.

– c’était que l’imam Mohamed François (4) de la mosquée de Joué, lieu de prières de la fratrie, était connu pour ses prêches haineux contre les mécréants, ses invitations d’imams radicaux, autant d’appels au djihad « local ».

Sur le moment,  l’enquête ouverte par le  procureur de la République de Tours, Jean-Luc Beck, s’était orientée  vers un attentat « motivé par l’islamisme radical (2), avec  la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire,  la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et  la direction interrégionale de la PJ d’Orléans pour « des chefs de tentative d’assassinat et d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste « …

 Et…  il y eut la semaine sanglante du 7 au 9 janvier  2015

Que fit la Justice de M. Hollande et de Mme Taubira ? Rien.
Elle n’instruisit pas le dossier Nzohabonayo avec les trois directions de sécurité intérieure.
La Justice voulut  passer sous silence le parcours de l’agresseur français de 20 ans, chrétien converti et radicalisé à Joué,  et la gravité de l’attaque de  trois policiers blessés dans leur commissariat.
Elle fit semblant d’ignorer l’existence  des milliers d’autres Merah- Kouachi et Nzohabonayo  convertis et/ou radicalisés dans les quartiers « sensibles » et dans les prisons.
Et  le jeudi 2 juillet 2015, le procureur de la République de Tours  annonça  qu’il classait  l’affaire sans suite.

Alors que tous les signaux d’alerte étaient allumés, la Justice de M. Hollande et de Mme Taubira n’était que non-assistance à citoyens en danger.

Mais aussi, quel bel encouragement pour les islamistes de Tours, après l’ordre de l’État islamique sur facebook  d’« exporter la guerre dans les rues en France ».
Cela ne tarda pas.
À l’approche de la fête nationale, dans la nuit du vendredi 10 juillet 2015, un  incendie  embrasa  des tas de vieilles traverses  sous le pont de chemin de fer de l’avenue de Grammont à Tours, supprimant toute circulation de trains, voitures, trams et bus et occasionnant des travaux qui durèrent jusqu’en septembre pour un montant en millions d’euros (5).

C’est ainsi que le même procureur de la République de Tours, neuf jours après avoir classé l’enquête  sur l’attaque islamique de Joué, ouvrit une nouvelle enquête.
On ne trouvera aucune occurrence de cette enquête, ni d’une quelconque recherche des incendiaires. Le procureur  dira tout comme Noémie G. dans son article de France bleu.fr « Le feu est parti des traverses de bois » (6). L’affaire sera classée sans suite….

….. Cependant nous connaissons la suite sanglante de cette guerre contre nous, les mécréants, dans la nuit du vendredi 13 novembre 2015  dans les rues de Paris, les cafés, les restaurants, les terrasses, au Bataclan  et à Saint-Denis,  et qui  fit  480 victimes.

Pour terminer sur l’incendie du pont, il faut savoir qu’il se trouve dans le quartier du Sanitas (sensible, comme classé S par la DGSI ) qui a connu des émeutes et des voitures brûlées fin 2012. On y trouve le même islam radical qu’à Joué, à La Riche, à Saint-Pierre-des-Corps etc. Les salafistes  et les prédicateurs du Tabligh y font partout du porte à porte (1). Les femmes en burqa et voiles noirs sont leurs étendards djihadistes ambulants.

Et l’on trouve avec Mohamed François, l’exemple d’un imam qui prêche pour  déchaîner cette fureur incendiaire, à l’approche d’une fête nationale, ou  d’un jour férié lié à nos traditions chrétiennes, ou simplement le 31 décembre et la nouvelle année fêtée partout dans le monde.
Ainsi dans sa vidéo « information culte musulman / ICM – avec le titre : « Qu’as-tu préparé pour ton réveillon ? » (4)
L’imam brandit la menace. Il rappelle la fatwa dans les pays musulmans : « Sachez que la célébration d’une fête qui n’est pas la nôtre (…) fait de nous des gens qui appartiennent à une autre communauté. (…) Comment peux-tu oser fêter une fête qui n’est pas la tienne et qui ne correspond en rien à tes références religieuses ?

Donc, mon frère, ma sœur, je te conseille (…) la crainte d’allah en ce 31 décembre, ne réveillonne pas, ne fais pas partie des gens qui célèbrent cette fête, par laquelle dieu n’a fait descendre aucun texte, ni aucune preuve. (…)     Sinon ?
Rappelle-toi qu’il y a trois fêtes : l’aïd-el-fitr (…) l’aïd oul afta (…) et l’aïd oul aouzbour (…)  aucune autre fête n’est légiférée en islam, ceci est un rappel pour toi mon frère et toi ma sœur. »    Sinon ?

Voilà un prêche explicite, illustré par la séquence au début de la vidéo, où l’on voit d’abord une voiture qui flambe, puis un mécréant (ou koufar), se servant un verre, ensuite de bons musulmans hurlant allah akbar, suivi d’un fondu enchaîné pour suggérer le lancement d’un cocktail Molotov sur une voiture qui s’enflamme !

L’imam ne l’a pas dit mais  il rappelle que le devoir du musulman est de brûler et tuer ce qui est d’une autre communauté – notre nation française donc chrétienne- alors qu’elle est laïque-  qu’il doit haïr et dévaster.

Voilà le message fort  des imams des mosquées, des rues, et des prisons.
Voilà ce que les chefs religieux des organisations islamiques de France nomment dans leur double langage  « leur bien vivre ensemble en France » mais sans nous.
 Se  pourrait-il  encore que les djihadistes « locaux et/ou envoyés »  nous préparent bien  Noël, et bien le 31 décembre 2015 ? …en attendant de nous souhaiter une bien bonne année 2016 mais  sans nous,  façon an 3 de la terreur islamique ?

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Sources :

1   À Tours, les renseignements surveillent une quinzaine d’extrémistes potentiellement dangereux  /Pierre-Alexandre Bouclay   22.12.2014 Valeurs actuelles

Portrait de Bilâl Nzohabonayo, l’auteur de l’attentat contre trois policiers de Joué-lès-Tours   /Jean-Patrick Grumberg  21.12.2014 Dreuz.info

3   Le frère de l’assaillant de Joué-lès-Tours arrêté au Burundi /  Libération AFP 22.12.2014
Nota  Les chefs d’inculpation de Bertrand Nzohabonayo étaient  : « Trafic de stupéfiants, extorsion, vol et recel »  –  comme les fils des ministres Fabius, Taubira, Touraine, et celui de l’ex-favorite Trierweiler.  Cela expliquerait aussi  les manquements graves d’une justice  aux ordres du pouvoir.

4   La grande mosquée de Joué-lès-Tours, où le terroriste Bilal Nzohabonayo s’est radicalisé   / Alain Léger  Dreuz.info  21.12.2014
« Qu’as-tu préparé pour ton réveillon ? »
demande l’imam Mohamed François.

5   L’incendie d’un pont isole Tours sur la route des vacances  /La Nouvelle République.fr Synthèse Denis Daumin, enquête François Bluteau   12.07.2015

6   La circulation va rester perturbée après l’incendie qui endommage le pont de Verdun  /France Bleu Touraine  Noémie Guillotin 11.07.2015

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