L’articulite, la main et la fleur

  12 décembre 2012  mis en avant le 9 septembre 2016

Pour le plaisir de remarquer que la grammaire s’applique de mieux en mieux,  mais aussi de me moquer une nouvelle fois  des « restes de frilosités » de notre belle langue française. Ce n’est pas  dramatique, juste « grammatical » pour « le genre féminin« .
Ce serait grand merci à notre Académie française si elle se penchait enfin avec grand courage sur le sujet.

………….

C’était en 2008, une réponse au commentaire d’un abonné énervé, Daniel M. sur le Monde.fr,  car je n’avais pas su résister au plaisir de lui écrire ces quelques mots :

« Cher Daniel M.
Il semble que vous souffriez de l’articulite ; c’est une irritation douloureuse de l’humeur, causée par l’emploi de l’article défini féminin singulier la, et de l’article indéfini féminin singulier une. Cela fait très mal au début ; mais lorsque l’on sait que notre belle langue française accorde le genre féminin à la table et à la chaise**, on se calme grammaticalement et l’on met l’article la devant le mot ministre… quand c’est réellement une femme ! »

Comme ce sujet est toujours intéressant à débattre, j’avoue que je préfèrerais pour l’élégance, conserver la forme primitive du mot masculin quand il existe déjà un nom au féminin avec la même terminaison – exemples   la mainune écrivain.

De même comme on dit et écrit , la fleurune soeur, pourquoi ne pas dire et écrire, la professeur –  une procureurla proviseurune docteurune auteurune ingénieur etc. ? Des puristes surajoutent la terminaison e –tellement féminine que je ne citerai pas ici tous les noms masculins qui se terminent par e-  terminaison qui m’apparaît comme superfétatoire, et surtout muette dans le deuxième cas. 

Il s’agit là de professions et de fonctions nouvellement assurées par des femmes, d’où le malaise linguistique de Daniel M.
La parité peu à peu cisèle et polit notre langage. Elle lui donnera le bel éclat de l’égalité.

NB
Pour l’exemple d’un mot féminin se terminant par ain, il y a  le mot «  putain », juron favori des Français  qui désigne sans aucun doute une entité féminine ; ne dit-on pas une putain ?
On pourrait faire encore plus féminin en proposant une putaine ?
En toute simplesse, j’ avais oublié  le très gracieux mot féminin, pute ! 

 ♦ On pourra d’ailleurs interroger l’Académie française et Mme Carrère d’Encausse qui revendique le titre masculin attaché à sa fonction de « secrétaire perpétuel »  sur le fait que notre belle langue française accorde plus facilement le genre féminin au mot putain qu’au mot écrivain.
…Sachant que, « le dit secrétaire perpétuel», dans un entretien radiophonique, proposait volontiers pour le dictionnaire de l’Académie, le mot «  meuf  » ,  femme «en argot vache (meuh !» des mufles , « rappeurs» et  truands.

♦ ♦  et jusqu’à l’absurde : lu dans Le Monde du 3 août 2010   (AFP.) :
« Le président pakistanais [Asif Ali Zardari] veuf de l’ancien premier ministre Benazir Bhutto, assassinée en décembre 2007… »
Pour le ou la journaliste de l’AFP,  écrire « l’ancienne première ministre » eût été un crime de lèse- grammaticalité politique, alors que Benazir Buttho avait bien le droit d’ être assassinée (au féminin).

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Enfin, comme l’a remarqué finement Jacques Prévert  dans  Spectacle :
  « Pourquoi dites-vous la virilité ? »
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12 décembre 2012 

Le juron favori

 Note du 27 octobre 2012 / revue le 30 octobre 2015   

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La nouvelle série policière Caïn de France 2 m’était apparue intéressante dans ses premiers épisodes avec des scénarios ne nous infligeant ni trop d’autopsies ni trop de sévices, et des dialogues ne manquant ni d’esprit ni d’humour. Elle renouvelait le genre, nous changeait  de la balourdise ordinaire qui nous est servie à longueur de fictions, dont l’interminable « Plus belle la vie » est devenue l’archétype commercial pour les producteurs.

La mauvaise surprise m’attendait à l’épisode 7/8 Otages /26.10.12 pour lequel on nous avait concocté le sinistre meurtre d’un professeur de lycée des «  quartiers nord » de Marseille, achevé par sa collègue et amie, après avoir été furieusement battu par deux élèves, dont l’un – mineur- avait «fréquenté» la dite collègue … bref,  le réalisateur -scénariste pensait nous brosser un tableau  banal de notre jeunesse et de notre vie  en France.

Alors, comme le policier Fred Caïn était pris en otage par les deux garçons, nous avons eu droit pendant 52 minutes à un flot compulsif – une bonne cinquantaine de fois,  de  « putain – et casse-couilles » (1) – en alternance avec  » casse-couilles – et putain   »  pour exprimer toutes les nuances de leur réflexion ; la  variante   étant l’emploi subtil du verlan te-bé.  

Ce défoulement pathologique qui fait cracher sans répit le mot  « putain »  aux petits mâles (2),  en dit long  sur le niveau de respect qu’ils ont pour la gent féminine, considérée en permanence avec le mépris que l’on doit aux prostituées – dont pourtant la gent masculine – de l’ex -patron du FMI, ex- candidat favori des primaires PS, au petit peuple des  footballeurs, est si friande.

Nos « stars »,  millionnaires dans la catégorie « rap et  slam » – nouvelles « idoles » et références académiques de la langue française pour nos très savantes femmes ministres de l’Éducation nationale et de la Culture)-. répliqueront que « putain» rime bien avec « purin» et  «crottin». Je pense surtout que « putain  » rime avec « crétins » !

Mais enfin, s’il fallait jurer en crachant, comme des hommes, trafiquants, charretiers ou députés, on pourrait  prendre de la hauteur (sic)  dans les conversations, avec les bons vieux jurons d’antan qui, s’adressant à dieu, n’incriminaient point les femmes.

Bien sûr, les tenants des monothéismes triomphants  du XXIème siècle : évêques, rabbins ou imams crieraient au blasphème et menaceraient  à nouveau leurs ouailles du feu de l’enfer.
♠♠ J’entends déjà les imams islamistes du Val d’Oise enseigner à leurs frères, qu’avec le mot « putain » en français ou en arabe, ils ne risquent rien,  et que,  bien au contraire, jurer – comme on crache – sur un nom de femme est une  bonne façon, agréable pour eux, comme  pour dieu et son prophète, de les inférioriser à chaque fois, un peu plus … tout en gagnant son paradis.

                     Ah ! nom de dieu !

 

                                  Moralité

La politesse et le respect de l’autre voudraient que l’on s’abstienne de tout écart de langage et de toute imprécation. Mais puisqu’il faut se prononcer sur la vulgarité ambiante, j’ai donc, en cas d’émotion, un faible pour le  «sacré nom de dieu »  que l’on peut raccourcir de façon plaisante en « nom de dieu» ou en « bon dieu ».
… Comme dans quelques couplets de chanson de salle de garde (3)

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1  Pour nommer le défunt professeur.
2  Les filles, pour  être les égales des garçons dans la  vulgarité (?) ,  les imitent et en rajoutent.
En se cachant derrière les jurons sexistes et le verlan – version infantilisante se voulant subversive de l’argot des truands – filles et garçons manifestent leur fuite devant les vrais mots de la pensée rationnelle et humaniste. Cette vieille habitude (hébétude)   du « rap- slam– dans- les- écouteurs », qui bafoue (bafouille) la langue française, les enfonce jour après jour dans le crétinisme des auteurs.

3 France culture Avec ou sans rendez-vous  17 juillet 2012 (rediffusion du 28 décembre 2010)   Histoire de la salle de garde
Olivier Lyon-Caen recevait Patrice Josset auteur de La salle de garde. Histoire et signification des rituels de salle de garde du Moyen Age à nos jours  (Le léopard d’Or, 2010)

           chanson  interprétée par Les Frères Jacques
Premier couplet
« Au fond de l’Hôtel-Dieu   Nom de Dieu
  Y avait une surveillante (bis)
Solo Qu’avait tant d’amoureux Nom de Dieu
         Qu’elle ne savait lequel prendre Ah Nom de Dieu
Refrain
Sacré Nom de Dieu
quelle allure Nom de Dieu
Sacré Nom de Dieu
quelle allure ! » (bis)

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Touche pas à mon pote mais laisse-moi brûler vive Sohane et lyncher Martin, Sofiane et Kévin

Note du 5.10.2012 / complétée le 24.09.2013 –
mise en avant le 13.12.2015 et le 11 novembre 2016

Parce que du PS (Parti Stupéfiant) à La République-en-marchearrière, rien ne change(ra), j’ai remis cette note en avant le 28 juillet 2018 et le 30 novembre 2020.

 

 Touche pas à mon pote mais laisse-moi battre mon ex-concubine à grands coups de pied dans le visage    !        

C’est le grand principe moral du président de SOS Racisme Flandre Côte d’Opale, Anthony Simati,  « membre du bureau national de cette structure [de la « diversité black blanc beur« ], fortement impliqué dans la prévention de la violence (sic)… lourdement condamné, avant-hier, en comparution immédiate, pour des violences commises sur son ex-concubine.»
Quand j’ai écrit la note « Touche pas à mon pote … » en octobre 2012 après le lynchage de Sofiane et de Kévin à Grenoble, je n’avais pas lu cet article de La Voix du Nord, signé A.C. du 10 août 2012.
On y apprend que « la victime, hôtesse d’accueil au casino de Dunkerque, âgée de 25 ans, a perdu quatre dents. Son visage a été recousu en plusieurs endroits et, lorsqu’elle a été admise aux urgences, dans la nuit de dimanche à lundi 6 août, elle était couverte de sang de la tête aux pieds. «Il est rare, même pour la justice, de voir une personne défigurée à ce point» a commenté le substitut du procureur.[ Le 14 février 2011, le même Anthony Simati l’avait déjà frappée d’un coup de pied au ventre.]»


(1) Photo de F. Hollande avec son « pote » A. Simati

Le « pote » de l’ex-secrétaire national du PS a été condamné à douze  mois de prison dont  quatre mois avec sursis. Il peut de nouveau arborer un sourire éclatant et retrouver les « potes » du PS pour envisager un brillant avenir politique, à Dunkerque  – sa jeune victime, elle, est défigurée à vie… Quant au président Hollande, il est toujours aussi ravi d’avoir pris la place de son «pote » D. Strauss-Kahn, bien connu des services de police de Lille.
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… On voit sur la photo suivante, Lilian Thuram, qui a touché des millions pour jouer au ballon avec le pied, et qui a aussi la main leste pour sa concubine,  décoré par M. Hollande, ravi de saluer  « son engagement en faveur de la diversité et contre le racisme. » ( Le Parisien.fr 18.09.13   © Etienne Laurent / AFP Sipa Media)

♠ Mon conseil aux jolies jeunes femmes de la « diversité black blanc beur » : Faites attention aux « potes » qui ne veulent  pas qu’on touche à leur pote ! Vous risquez  l’adversité de leurs décorations indélébiles ; et vous n’aurez pas l’accolade chaleureuse du président des « potes » .

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5 octobre 2012

Dans notre bonne ville de Grenoble, dans notre quartier de la Villeneuve – utopie de Cité radieuse (2), dans un magnifique parc de 13 hectares, au bord d’un lac, avec piscine et terrains de jeux, où l’on pensait bien vivre avec ses enfants, avoir une retraite paisible …- ; dans notre douce France, trois jeunes gens ont été lynchés par « une bande de  potes ».

Martin, en avril 2010, Kévin et Sofiane, le 28 septembre 2012,  n’ont  pas plu aux « potes »

                   Ils étaient trop corrects, trop calmes, trop instruits, trop sages, trop  citoyens,  pour accepter leur loi du plus fort, leur loi du  plus dangereux, leur loi du plus haineux.

L’idéologie dite « black blanc beur » du « Touche pas à mon pote » est à la dérive, emportée par la haine de l’autre. Cette idéologie est devenue, à l’opposé du vivre ensemble dans la diversité,  une démarche de  discrimination entre « le pote » et  l’autre -celui qui ne l’est pas, l’autre ( fille ou garçon) qui doit baisser son regard par soumission… sinon…

Et en ce XXIème siècle, l’idéologie s’est constituée en véritable machine de guerre ; elle devient même une menace envers notre société, car elle signifie  de plus en plus « Touche pas aux délinquants de ma bande (3) ».
Désormais, elle nous cible tous – « black blanc beur », si nous n’obéissons pas à leur loi de barbares ;  les  premiers, dans la ligne de mire de leurs armes de mafieux, étant nos si courageux policiers et  gendarmes qui eux, obéissent aux lois de notre République.

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1  Avec l’aimable autorisation de © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

À un  journaliste de France Culture, en septembre 2010,  R……  -« poteau » de Karim Boudouda, le braqueur du casino d’Uriage qui, en fuite avait tiré sur la police le 16 juillet 2010 – disait : « Ici, on a tout pour être heureux ».

3 Dans le journal Le Monde / B. Pavan/ du  6.10.12,  nous apprenons d’un policier qu’une « dizaine de caïds» – parmi lesquels on trouve  des potes de Karim Boudouda –  « sont toujours en place dans la cité. » 

               

Les dix commandements   « respect  à mon pote »  selon  le « petit caïdat
(salafiste) du quartier »   :

             Touche pas à mon pote         mais

1- Laisse-moi violer les filles  qu’elles soient black blanc ou beur avec mes potes.
2- Laisse-moi poignarder mon/ma professeur
qu’elles ou ils soient black blanc ou beur pendant que mon pote prend la photo.
3- Laisse-moi brûler mon quartier et massacrer qui je veux
  black blanc ou beur avec mes potes.
4- Laisse-moi vendre de la drogue aux  mineur(e)s 
qu’elles ou ils soient black blanc ou beur avec mes potes.
5- Laisse-moi tirer sur les policiers
qu’elles ou ils soient black blanc ou beur 
avec mes potes.
6- Laisse-moi brûler l’école publique
de mon quartier que les élèves soient black blanc ou beur  avec mes potes.
7- Laisse-moi brûler vives et lapider les filles
qu’elles soient black blanc ou beur avec mes potes.
8- Laisse-moi taper sur les chauffeurs de bus et les passagers
black blanc ou beur avec mes potes.
9- Laisse-moi casser les ascenseurs des immeubles pour habitants 
black blanc ou beur avec mes potes.
10- Laisse-moi faire «
le djihad » en France pour te tuer, toi, le ou la black blanc beur avec mes potes,  avec nos armes de guerre payées avec l’argent sale de la drogue immonde.

 

       Questions :        

            Jusqu’à quand ces dix commandements sanglants et criminels  seront-ils tolérés au sein du quartier de la Villeneuve, comme partout ailleurs en France,  par la Justice, par l’Assemblée nationale, le Sénat et par le Président de la République  ?
Quand
le ministère de la Justice, sera-t-il «sensibilisé»  au désastre annoncé des trafics de drogues et d’armes d’une jeunesse délinquante multirécidiviste ,  au désastre annoncé pour l’avenir de notre pays ?

 ♦ Pourquoi  toute cette indulgence et cette pusillanimité des politiciens et des juges envers  les « potes » mafieux, leur loi anti-républicaine, leur charia islamiste ? ? ? ?
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Le «Printemps arabe de 2011» et sa moisson islamiste

Note du 31 juillet 2012 / revue le 16 février 2013

M.Obama et sa secrétaire d’Etat [M. John Kerry a succédé à Mme Hillary Clinton en décembre 2012]  sont-ils les meilleurs amis des salafistes tunisiens ?

  et les pires ennemis de M. Habib Khazdaghli♦, doyen de la  faculté des lettres de la Manouba  de Tunis, et de ses collègues des facultés de  Sfax, de Sousse, de Kairouan  qui  s’opposent  au port du niqab ?    

Les États-Unis d’Amérique* qui ont fait périr un million d’Irakiens et d’Irakiennes musulmans entre 2003 et 2011, qui ont eu pour meilleur ennemi le terroriste islamiste Oussama Ben Laden, responsable de l’horreur du World Trade Center en 2001, sont-ils les mieux placés pour nous donner  une leçon de morale, sur les valeurs universelles de paix et de fraternité  qui seules  garantiront  à chaque homme et à chaque femme des droits et des devoirs égaux ?

          En fait, ils préfèrent pratiquer l’esquive et se cacher derrière la burqa des femmes, en proclamant qu’elle est la meilleure preuve de leur liberté ! 
 Faudrait-il croire alors que  son long compagnonnage avec Ben Laden a fait du gouvernement américain le  porte-parole  de l’islamisme fondamentaliste ?

Pour M. Obama et pour Mme Clinton :

la liberté religieuse consiste à faire obligatoirement tout ce que commandent les dieux, sachant que chacun est sorti du cerveau  d’un chef ou d’un prophète – grâce – on est prié de le croire – à l’inspiration  divine  – sinon….
A partir de ce moment, le seul droit à la liberté reconnu est le droit à l’obéissance au dogme religieux dit loi divine,  qui consiste en prières et incantations quotidiennes – sacrifices selon des rituels sanglants – mutilations des petits garçons et des petites filles – interdiction de nourritures – port obligatoire seulement pour les femmes de vêtements discriminatoires – sinon…
Sinon,
c’est la menace terrorisante de l’enfer et de ses démons, avec des coups, avec le couteau, avec des pierres ou la menace du bûcher couvant sous la cendre, au cas où …. elles et eux  n’auraient pas compris ce qu’était leur liberté religieuse.

                    Exemples :

Le droit à la liberté religieuse du petit garçon sera d’être circoncis – sinon…
le droit à la liberté religieuse de la petite fille sera d’être excisée – sinon…
Le droit à la liberté religieuse de la jeune mariée sera d’être vierge sinon … elle sera châtiée comme il se doit par le mari, qui lui a le droit religieux de ne pas être puceau.
Le droit à la liberté religieuse de la femme sera d’être ensevelie sous une burqa et exclue de la société des vivants  faite pour les seuls hommes – sinon..
Le droit à la liberté religieuse sera d’acheter la viande sacrifiée par le couteau du sacrificateur et de payer la taxe aux chefs religieux – sinon …. etc.
La liberté religieuse n’est en fait que l’obligation de souffrir l’humiliation et la servitude. Elle pèse  si lourdement sur les sociétés régies par la charia, quelle entrave en la bloquant au stade primitif de la soumissiontoute évolution culturelle et démocratique.
On le voit déjà  partout où le « Printemps arabe de 2011 »  a produit sa moisson islamiste : en Tunisie, en Égypte, en Libye etc.
La contagion fondamentaliste se répand e
n Afrique, où des hordes islamiques démentes font actuellement subir à une population pauvre, épuisée par la sécheresse, la terreur d’épouvantables guerres fratricides.

          Mais en France, pays dans lequel tout un peuple s’est dressé il y a  220 ans, contre la tyrannie d’une monarchie de droit divin, d’une aristocratie fainéante et bornée et d’un clergé  honteusement riche de la dîme extorquée aux paysans, pauvres parmi les  pauvres ;  pays où les Droits de l’homme et de la femme sont des concepts partagés depuis longtemps, nous ne laissons plus le droit politique, le droit social et  le droit juridique à la loi divine de l’ancien régime honni, ni à aucune autre.

          La Commune de Paris en 1871 a inventé la laïcité qui nous affranchit de l’obéissance servile  aux ordres des pouvoirs  religieux.

Aucune loi religieuse, aucune CHARIA ne sera plus puissante en France que la loi républicaine laïque.

Et comme Paul Éluard, le poète** le proclame, par le pouvoir d’un motnous avons commencé à vivre et nous saurons résister. Nous sommes né(e)s pour te connaîtrepour te nommer :
Liberté
de conscience
 Liberté de pensée Liberté d’expression

Laïcité : respect de la Liberté de tous 

M. Obama, Mme Clinton, votre éloge  de la fausse liberté des femmes en burqa n’est que démagogie qui précipite le pire. Votre critique de la France républicaine est une autre façon d’ignorer son histoire. 

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♦ «M. Habib Khazdaghli encourt cinq ans de prison – jugement renvoyé au 25 octobre 2012». (Le Monde 7.07.12  p.4 article d’Isabelle Mandraud)
Le Temps -Quotidien tunisien indépendant /6 mars 2012 /article de Sana FARHAT  (...) les salafistes, supporters des étudiantes ayant saccagé le bureau du Doyen le 4 mars (…) se sont présentés hier matin, devant le portail de la faculté, brandissant des drapeaux noirs et scandant des slogans hostiles au Professeur Habib Khazdaghli, le Doyen. (…) , M. Kazdaghli annonce que les salafistes ont déchiré le drapeau national pour en brandir un autre noir à l’entrée de la faculté. « Il a fallu que les étudiants interviennent pour lever haut le drapeau de la Tunisie », se désole le Doyen tout en annonçant qu’il est ciblé directement et que le fameux slogan « Dégage » a été prononcé contre lui.(…)


* Les États-Unis critiquent la loi sur la burqa  (AFP)  Libération.fr 30.07.2012
**  D’après son magnifique poème et la joie de le savoir par cœur ♥  :  Liberté   
Je le dédie aux citoyens et citoyennes tunisien(ne)s en lutte pour leur droit à la liberté dans un état démocratique.

La seule liberté des musulmanes : obéir

 
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Londres 2012  :  Voyez comme nous sommes beaux et heureux, quand vous autres femmes, vous  disparaissez  du monde ! 
Les femmes musulmanes, de l’Afrique au Pakistan, du Maghreb à la Turquie, de l’Iran au Yémen  ont encore  combien de jours sombres devant elles ?
Combien de jours sans liberté autre que celle d’obéir à la
charia inique venue du fond de l’obscurantisme et qui les prive de tous leurs droits à la liberté de citoyenne et à la liberté de conscience ?

Obéissez -nous ! disent les hommes hilares de la photo et en récompense, vous ne serez (presque) pas  mutilées, battues, immolées, lapidées, égorgées, fusillées, emprisonnées, pendues…

Certes en Égypte, vous serez toujours harcelées dans les bus, mais ce n’est pas grave. Le dieu des fondamentalistes donne toujours raison aux mâles.
Nous avons tous les droits et vous aucun. Telle est la volonté du dieu des talibans, des émirs, des frères musulmans et des salafistes, devant lequel nous nous prosternons ; telle est notre volonté, puisque dieu nous commande de vous sacrifier et de  vous anéantir jusqu’à votre mort.

                   Vous n’êtes que des êtres impurs et inférieurs que l’on peut humilier, punir ou tuer – en Europe, comme dans le monde – sans qu’aucune loi  démocratique ne nous l’interdise, nous  continuerons de vous ensevelir pour mieux vous posséder et vous asservir.

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La burqa blanche Londres 2012

Au bonheur du dieu des  fondamentalistes islamistes
Que la fête est sinistre, quand seul le dieu qui a soif de sang et faim de cendres est rassasié !

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