De l’horrible danger de la lecture (1765)

7 mai 2016 – 18- 21 février 2019 

 

À Ferney, entre 1761 et 1778,  dans la dernière et lumineuse période de sa vie, Voltaire écrivit L’Ingénu (1767) qui nous  est cher, mais aussi, en se consacrant toujours à la défense de la Justice et à la philosophie,  le Traité sur la Tolérance (1763)  et le Dictionnaire philosophique (1764).

On verra dans cet extrait,  comment il sut communiquer ses idées sous la forme spirituelle du pamphlet ou du libelle,  pour mieux défendre la liberté de penser et de lire :

« Nous, Joussouf-Chéribi (1),par la grâce de Dieu mouphti du Saint-Empire ottoman, lumière des lumières, élu entre les élus, à tous les fidèles qui les présentes verront, sottise et bénédiction.

Comme ainsi soit que Saïd-Efffendi, ci-devant ambassadeur de la sublime Porte (2), vers un petit État nommé Frankrom, situé entre l’Espagne et l’Italie, a rapporté parmi nous le pernicieux usage de l’imprimerie, ayant consulté sur cette nouveauté nos vénérables frères les cadis et imans (3) de la ville impériale de Stamboul, et surtout les fakirs connus par leur zèle contre l’esprit, il a semblé bon à Mahomet et à nous de condamner, proscrire, anathématiser ladite infernale invention de l’imprimerie, pour les causes ci-dessous énoncées :

1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l’ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des états bien policés.
(…)
4° Il se pourrait, dans la suite des temps, que de misérables philosophes, sous le prétexte spécieux, mais punissable, d’éclairer les hommes, et de les rendre meilleurs, viendraient nous enseigner des vertus dangereuses dont le peuple ne doit jamais avoir connaissance.
(…)
6° Il arriverait, sans doute,  qu’à force de lire les auteurs occidentaux qui ont traité des maladies contagieuses, et de la manière de les prévenir, nous serions assez malheureux pour nous garantir de la peste, ce qui serait un attentat énorme contre les ordres de la Providence.

À ces causes et aux autres, pour l’édification des fidèles, et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de ne jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle. Et, de peur que la tentation diabolique ne leur prenne de s’instruire, nous défendons aux pères et aux mères d’enseigner à lire à leurs enfants.
Et, pour prévenir toute contravention à notre ordonnance, nous leur défendons expressément de penser sous les mêmes peines ; enjoignons à tous les vrais croyants de dénoncer à notre officialité quiconque aurait prononcé     quatre phrases liées ensemble, desquelles on pourrait inférer un sens clair et net.
Ordonnons que dans toutes les conversations on ait à se servir de termes qui ne signifient rien, selon l’usage de la sublime Porte.

Et pour empêcher qu’il n’entre quelque pensée en contrebande dans la sacrée ville impériale, commettons spécialement le premier médecin de sa hautesse (…) lui donnons pouvoir, par ces présentes, de faire saisir toute idée qui se présenterait par écrit ou de bouche aux portes de la ville, et nous amener ladite idée pieds et poings liés, pour lui être infligé par nous tel châtiment qu’il nous plaira.

Donné dans notre palais de la stupidité, le 7 de la lune de Muharem, l’an 1143 de l’hégire. »
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1 Avec « Nous, Joussouf-Chéribi, par la grâce de Dieu (…) » on croirait entendre Ahmet Ogras, turc (proche du président Erdogan)et vice-président du CFCM  [président 2017-2019]- Conseil français de culte musulman dans « Il n’y a pas d’islam radical », le 15 janvier 2015 [8 jours après le massacre de Charlie Hebdo].

Cf. par L’ingénue « Le président Macron, l’islam radical et la loi de 1905 » 9 janvier 2019.

2 L’Empire ottoman / la Turquie actuelle.

3 Les cadis sont des juges, les iman(m)s, des prêtres.

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   De l’horrible danger de l’islamisme antisémite pour la jeunesse…  à la nuit tombée, en bas des immeubles, dans les mosquées, sous les ponts, dans les prisons (1)…………………..

Voilà un libelle criant de vérité où le Nous, Joussouf-Chéribi  est devenu une menace réelle pour notre société française et ses idéaux humanistes et culturels.
Souvenons-nous, 75 ans après l’entrée dans Paris de la Wehrmacht nazie et de la Gestapo  d’Hitler,  le 14 juin 1940, et 250 ans après ce libelle de Voltaire :

  que le 7 janvier 2015, c’était encore l’INFÂME
(2)
, le retour des tortionnaires avec les djihadistes  Kouachi  qui s’acharnèrent sur les rédacteurs et les dessinateurs de CHARLIE HEBDO
  que les 8 et 9 janvier 2015, c’est Coulibaly, un comparse des Kouachi qui tue une policière, prend en otage des clients de la supérette casher de la porte de Vincennes et en tue quatre…
  pour venger Mahomet, 
  pour condamner, proscrire, anathématiser  notre liberté de penser, de penser pour lire, de penser pour écrire et de penser pour dessiner, selon notre esprit et notre humour (3)

…………………………………………………..

1 Voir la vidéo (La Chaîne Parlementaire) de la question de M. Falorni au ministre de la Justice, le 6 avril 2016, sur les « casinos » de salafistes dans la cour de la prison de Saint-Martin-de-Ré.

2 « L’infâme  » est le mot de Voltaire pour désigner le fanatisme religieux.

Pour  les gribouillis sur nos murs, des « nique les profs » « shit » et « fuck « ,  aux croix gammées, et autres barbouillages  antisémites et obscènes, sur nos murs et dans les cimetières juifs, point n’est besoin de penser… la bêtise et la haine suffisent.
Cf. 
par L’ingénue : Paris 1944 : libéré des nazis – Paris 2014 : occupé par les djihadistes
S’y ajoutent depuis vingt ans, des pillages, des incendies, des attentats  qui marquent la régression de ces milliers de personnes à l’état de barbares.

 

En toute impunité, les salafistes et les frères musulmans poursuivent leur infâme  décervelage antisémite de la jeunesse.
Avec
eux les gribouilleurs illettrés sont  devenus des brutes haineuses, soumises, entraînées au djihad à  Saint-Denis-la Mecque et,  à chaque incendie, chaque agression, chaque viol, chaque lapidation, chaque destruction de bien public, chaque émeute . . . ils hurlent  « allah akbar » !  »
C’est la guerre !
leur avait rabâché le « grand frère rappeur » Larsen.

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Quand Chateaubriand allait en Palestine

5 avril 2016

René de Chateaubriand a 38 ans quand en 1806, il entreprend « le voyage d’outre-mer » de Paris à Jérusalem. Le livre Itinéraire de Paris à Jérusalem  qu’il publia en 1811 est aussi riche d’admirables descriptions que de récits historiques et d’observations aiguisées sur l’état du monde en ce début du XIX ème siècle. Chaque page déborde d’une érudition  latine et grecque qui enrichit naturellement son analyse perçante des effets de la domination ottomane dans toute la région (1).

Il partit de Paris le 13 juillet 1806 et la Première Partie de l’Itinéraire est consacrée au Voyage de la Grèce (2) Pour la nouvelle édition de 1827, il compléta sa préface par une Note sur la Grèce qui luttait alors pour son Indépendance /1821-1829/(3).

De ce livre dense qui est aussi sa propre documentation pour son ouvrage les Martyrs , j’ai extrait un passage (4) sur les croisades en Palestine précédé d’une chronologie du passé proche  :

« En 636, le calife Omar, troisième successeur de Mahomet, s’empara de Jérusalem, après l’avoir assiégée pendant quatre mois ; la Palestine ainsi que l’Égypte, passa sous le joug des vainqueurs. Omar fut assassiné à Jérusalem en 643.
L’établissement de plusieurs califats en Arabie et en Syrie, la chute de la dynastie des Omniades et l’élévation de celle des Abassides, remplirent la Judée de troubles et de malheurs pendant plus de deux cents ans. (…) Les Fatimites en 968 conquirent plusieurs villes de Palestine (…)  Hakem, successeur d’Aziz, second calife fatimite, persécuta les chrétiens à Jérusalem en 996. (…) Meleschah, Turc Seljoucide, prit la sainte Cité en 1076 et fit ravager tout le pays. (…) Les Fatimites régnaient encore en 1076 (…) lorsque les croisés parurent sur les frontières de la Palestine.

Les écrivains du XVIII ème siècle se sont plu à représenter les croisades sous un jour odieux.
J’ai réclamé un des premiers contre cette ignorance ou cette injustice. (…)
Les chrétiens n’étaient point les agresseurs. Si les sujets d’Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l’Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l’Espagne, sur la France même où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France n’auraient-ils pas fait le tour de l’Asie pour se venger des descendants d’Omar jusque dans Jérusalem ? (…)  N’apercevoir dans les croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c’est montrer une vue très bornée en histoire.

Il s’agissait non seulement de la délivrance de ce tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l’emporter sur la terre, ou d’un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l’ignorance, au despotisme, à l’esclavage, ou d’un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et abolit la servitude. (…)
L’esprit du mahométisme est la persécution et la conquête ; l’évangile, au contraire, ne prêche que la tolérance et la paix.
Aussi les chrétiens supportèrent-ils, pendant sept cent soixante-quatre ans, tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir ; ils tâchèrent seulement d’intéresser en leur faveur Charlemagne : mais ni les Espagnes soumises, ni la France envahie, ni la Grèce et les Deux-Siciles ravagées, ni l’Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer pendant plus de huit siècles, les chrétiens à prendre les armes.

Si enfin les cris des victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares, déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des guerres sacrées fut injuste ?

Où en serions-nous, si nos pères n’eussent repoussé la force par la force ?
Que l’on contemple la Grèce, et l’on apprendra ce que devient un peuple sous les joug des musulmans.

Ceux qui s’applaudissent tant aujourd’hui du progrès des lumières auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d’Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

Les croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes au centre même de l’Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. »
………………………………….

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1 Itinéraire de Paris à Jérusalem suivi du Voyage en Amérique par le vicomte de Chateaubriand  Tome premier, Paris Siège de l’administration des frères-réunis  27, rue du Faubourg-Poissonnière  1851, Paris.- Imprimerie de E. de Soye et Cie, 36,rue de Seine.

2 Cf. L’arrivée dans le port de Chio fin août 1806   dans le volume de la BNF numérisé dans  Gallica : Itinéraire de Paris à Jérusalem  Tours Alfred Mame et Fils,  Éditeurs  1871

La seconde édition de 1827 résonne de la fureur de la guerre d’Indépendance grecque, du massacre de Chio perpétré par les Ottomans en avril 1822 ♦, de la résistance héroïque de Missolonghi jusqu’en 1826 ♦ ♦,  aux milliers de têtes tranchées et aux trafics d’esclaves qui s’ensuivirent.

Chateaubriand, dans sa préface de la troisième édition de la Note sur la Grèce joint le texte de son discours à la Chambre des  Pairs, le 13 mars 1826, avec sa proposition d’un amendement « sur le projet de loi relatif à la répression des délits commis dans les Échelles du Levant ».

P.31-33 « (…)
Mais l’habitant du Péloponèse et de l’Archipel, arraché aux flammes et aux ruines de sa patrie ; la femme enlevée à son mari égorgé, l’enfant ravi à la mère dans les bras de laquelle il a été baptisé,
toute cette race est civilisée et chrétienne. À qui a-t-elle été vendue ? à la barbarie et au mahométisme ! Ici le crime religieux vient se joindre au crime civil et politique (…). »
Dans son amendement, Chateaubriand déclare qu’il est justice de condamner cette « traite des blancs » comme la « traite des noirs » par  le terme générique de trafic d’esclaves.

♦ Résonance aussi dans  les peintures de Delacroix /26-28 ans :
 
Scène des massacres de Scio ; familles grecques attendant la mort ou l’esclavage  (1824)  
et
♦ ♦  La Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826)

et dans les poèmes de V. Hugo/ 24 – 26 ans/ (Les Orientales) : Les Têtes du sérail 1826  Enthousiasme 1827 – Navarin  1827 –  Canaris (héros de l’indépendance grecque) 1828 

4  pp. 361, 362,363.

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L’incomparable président Hollande

9.09 – 19 .09 – 22.10 2015     En apostille – Le réfugié normal de l’Élysée.

 

C’était la sixième conférence de presse du président de la République depuis le 15 mai 2012.

Une vingtaine de minutes avant la fin, un journaliste de Sud Ouest, se référant à l’ouvrage d’une consœur, l’interroge sur le possible inventaire de ses 3 ans 4 mois de mandature, qui le distinguerait de son prédécesseur.

Piqué au vif quand on ose le comparer à N. Sarkozy, le président répliqua qu'[il n’était] pas pour une distinction sur tous les sujets ; c’était pour dire surtout que la question le fâchait et  que pour lui le temps de penser à l’inventaire viendrait …  après le réveillon du jour de l’an 2017.
Enfin, comme il était là pour répondre, il  préféra égrener ses propres questions et tenter d’y répondre :

♦   – Est-ce que tout a été bien fait ?
On le verra à la fin du quinquennat parce que la cohérence doit /^^^/* en être le fruit.
Traduction :  il n’est ni sûr de la cohérence de sa ligne politico-socio-économique ni de ses bons résultats ;  mais  le président inch’allah croit au miracle en 2017.

♦ ♦  – Est-ce que le pays va se sentir plus fort ?
Pour l’instant, il n’en a pas encore conscience
(!). Je dois lui dire. Je dois le démontrer. Je dois surtout le faire (!)
Traduction : les Français stupides ne savent pas ce qu’ils lui doivent, dans ce qu’ il n’a pas encore fait mais qu’il va faire.

Il poursuivit :
– Est-ce que le pays a plus de capacités ?
– Et donc, je dois libérer toutes ses capacités jusqu’au bout ; 

et j’vais pas me regarder côté miroir : Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai  bien fait ? Qu’est-ce que j’vais faire ? Qu’est-ce que pensent les autres ?
–  Se comparer même, généralement, c’est rassurant.
(!)

Traduction :  Il va nous épater jusqu’au bout, il en a la capacité ; et s’il ne fait pas  son autocritique, ce n’est pas qu’il en est incapable, mais qu’elle est inutile. Sa jauge, c’est lui-même, et quand il se compare à « l’Autre », il est rassuré.

Quant aux réflexions  des journalistes  les mots,  les paroles, les livres, pardon, que vous écrivez et que je ne lis pas, tout cela glisse sur lui, président, comme la pluie du 15 mai 2012, sur les plumes du canard.

Et du côté des ministres,  Y’a d’la joie ! Mesdames Taubira et Vallaud-Belkacem sont hilares et pour un peu, elles applaudiraient.

Ainsi nous retrouvons, incarnée, la Philautie d’Érasme, cet homme s’adore !  Il ne veut être comparé à personne.  Lui, le président, n’a pas besoin de miroir. Il sait depuis son élection  par défaut, qu’il a vraiment de la chance, qu’il est le meilleur, le plus intelligent et qu’il a bien raison d’en jouir avec sa joyeuse bande de copains et de copines, toutes et tous aux commandes de L’État  avec de belles pensions à la clef- promotion Voltaire oblige.

Et nous, dans le miroir de la télévision, nous avions l’image de l’orgueil d’un homme,  le président Hollande rassuré d’être incomparable.

Devant ce niveau de perfection, il nous reste la définition de l’orateur selon Érasme   : « Moins il a de valeur et plus il a de prétention et d’impertinence, plus il se rengorge et plastronne ».

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NB 
Pendant ces deux minutes, l’incomparable président a dit 20 fois JE ( un toutes les six secondes) et une fois nous. Ses paroles sont en italique. [2′ 1h38-1h40]
*  ^^^
flottement dans l’expression
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vendredi 18 septembre 2015

Apostille sur un incroyable patrimoine

À propos d’une autre question posée au président Hollande, lors de sa conférence de presse du 7 septembre 2015

Le président Hollande, réfugié normal à l’Élysée

Où l’on découvre que le seul refuge du président Hollande est le palais de l’Élysée et quand un journaliste lui propose de suivre l’exemple du premier ministre finlandais, qui déclare vouloir accueillir des réfugiés dans sa maison secondaire, la réponse fuse, avec de petits hochements de tête : c’est ici, si je puis dire, je n’ai pas de résidence secondaire aujourd’hui disponible.

Cette déclaration est franchement conforme à celle qu’il fit à Paris, le 15 mars 2012, en tant que député, président du conseil général de Corrèze, candidat normal à la présidence de la République.
Il n’avait en effet, déclaré aucune résidence principale à Paris, ni quelque pied- à- terre à Tulle, mais aussi, aucune valeur mobilière cotée (ou non) en bourse, aucun placement (SICAV, Fonds communs de placement, SCPI etc.)  ni collections, ou objets d’art, et autres bijoux, pierres précieuses ou or, ni véhicule à moteur, ni fonds de commerce ou clientèles, charges et offices, ni autres biens et/ ou biens immobiliers et comptes détenus à l’étranger.
La mention « Néant » donne la mesure de la déclaration du candidat Hollande.
De même, pour la maison de Mougins (Alpes-Maritimes) M. Hollande n’avait mentionné qu’un montant de 15 000 euros de meubles meublants, ce qui fait que dans l’éventuel F2 de Tulle, il lui aurait fallu mettre le matelas par terre !

Enfin devenu président, nous savons qu’il a pu acquérir avec ses 14 910 euros net mensuels, un scooter et un casque, pour ses chevauchées normales et nocturnes.
♦ Mais quelle période de vache maigre que celle qui s’étend pour M. Hollande de 1981 à 2011 ! Cela fait pitié ! Haut fonctionnaire, chargé de mission auprès du président Mitterrand, directeur de cabinet etc. puis député normal de 1988 à 1993 et de 1997 à 2011, il n’aura survécu en 2011 et 2012 que grâce à deux prêts de trésorerie de 30 000 euros (somme remboursée : 586,15€).

Alors que, pendant ces trente années de gros salaires, M. Hollande aurait pu – à l’instar de ses confrères de la Haute administration, avec lesquels il fait partie des 2 % de Français normaux les plus riches  – se constituer un patrimoine hors immobilier entre 700 000 et 1 000 000 d’euros ; mais que nenni ! Il n’aurait même pas une montre comme son camarade J. Dray.

Au-delà de l’accueil de réfugiés syriens, une question me taraude  :
Où se réfugiera M. Hollande, s’il ne garde pas sa maison de l’Élysée en 2017 ?

♦ À moins qu’il ne faille douter de la déclaration de patrimoine du candidat Hollande en 2012 ?
♦  De toute façon, s’il a enfin pu se constituer en 5 ans un patrimoine, il pourra acquérir un  F2 pour commencer en comptant 11 000 euros pour les meubles meublants ; mais le pourra-t-il ?
Sinon dans l’urgence, même sans avoir à payer le passeur, s’il n’a pas un sou,  il trouvera toujours refuge, n’en doutons-pas, chez une Française charitable.

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♣   Fin provisoire de ce compte (ou conte) de patrimoine 2012.
Les 19- 20 septembre 2015,  pendant les Journées de notre Patrimoine, le refuge du président normal se visite.
♣  Un dernier clin d’œil 😉
Les premières journées du Patrimoine de la présidence de M. Hollande, le samedi 15 et le dimanche 16 septembre 2012, avaient pour thème « patrimoines cachés ».

 

2012 Patrimoines cachés

source vidéo Borowic5  La vérité sur le patrimoine de F. Hollande


  Ajout du 22.10.2015  
Pour voir quelques bonnes astuces de Ces très riches qui échappent à L’ISF / 12.06.2014 Ivan Best / La Tribune  … sans oublier de compter les ultra-riches qui ont leurs paradis fiscaux et/ou leur domiciliation hors de nos frontières…
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La sage interdiction qui sauve

24 août 2015 / 3 septembre 2016

Oublions  le slogan paradoxal qui claquait comme le drapeau de « la révolution des étudiants gauchistes » en  mai 1968 :
« Il est interdit d’interdire  ! »
On l’a bêtement convoqué en éducation alors que c’était  leur aphorisme autour du « jouir ».
Et depuis, deux générations font semblant d’ignorer les bienfaits de la bonne autorité, et de son corollaire, la sage interdiction.
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La sage interdiction qui sauve à tout âge.

♥ Parce que notre corps est une vraie merveille  pour vivre, pour penser et pour aimer.
♥ Parce que notre cerveau et notre cœur ont  besoin de l’oxygène de nos poumons.
♥ Parce que notre corps est notre meilleur ami, pour nous garder en vie, jour après jour.
♥ Soyons enfin généreux, et veillons sur lui, comme il veille sur nous !

Pour  nous protéger
Protéger nos proches
Soyons malins et courageux
  Interdisons-nous de fumer ! tabac et  cannabis
et comme on a vraiment tout compris
Interdisons-nous aussi  de renifler la cocaïne
Interdisons-nous enfin /avant qu’il ne soit trop tard/ les piqûres d’héroïne….

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♥ Et notre corps nous dira …

Merci !  Merci !
Enfin, je revis, je me sens mieux ! Je me sens jeune !
Enfin, je retrouve mon souffle !
Enfin, mon cœur retrouve l’oxygène  qui lui manquait !
Enfin, je retrouve toutes mes facultés mentales, mon attention aux autres  !
Enfin, je retrouve le goût ! Je retrouve l’odorat !
Enfin, je ne pollue plus l’air que respirent mes enfants !

Enfin, je commence ma seconde vie …


    Le bel été

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NB  
Cf. la page  Humour … et mort de rire avec le tabac et le haschich
  28.02. – 26 .08. 2014 /  8 janvier 2016

et la page  Qui laisse sortir les lycéens pour qu’ils fument sur les trottoirs ?  
… « … au bout de 25 ans de tabagisme, [ prix : 50 000 à 100 000  euros]  les lycéen(ne)s de la loi Evin (environ 40 ans en 2016), commenceront à avoir  la voix rauque, une toux persistante, l’organisme asphyxié par le monoxyde de carbone, le souffle court,  les problèmes cardiaques, et  à bas bruit, le cancer – annoncé sur le paquet…   
1er mars –  29 décembre 2011 /  23 avril 2016 /
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 Note mise à jour le 3 septembre 2016

M. Hollande, sa République, son vieux corset et … son changement

  Note du 2 juin 2015 – complétée le 18 décembre 2015  (mise en résonance de trois discours « socialistes »)

…  C’était le 27 mai 2015, l’heure était grave et devant le Panthéon, le président Hollande compara solennellement  la République à un vieux corset !

On le sait, le président a “des plumes” qui lui écrivent ses discours – admettons, mais devant le Panthéon, pour rendre hommage à quatre Résistants,  était-il obligé de dire une idiotie pareille ?

Certes, c’était la fin de son discours ; l’homme avait marché et il voulait aller souper – voire se divertir- promptement ; mais quand même, avant de quitter Geneviève de Gaulle Anthonioz, Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Jean Zay et de s’exclamer  » Vive la République et vive le France »,  devait-il nous dire que « La République n’est pas figée. Ce n’est pas un corset dont il faudrait régulièrement recoudre les boutons » ?

Était-ce vraiment une bonne idée ? Était-ce vraiment la bonne définition négative de surcroît de notre République ?

D’autant plus que chacun sait, hormis un président « dilettante et désinvolte » (1), que le corset se lace ou s’agrafe avec des crochets…

Qu’importe ! Lui président, tout ignorant  qu’il soit de la République, de la France… et des corsets, se croyait le meilleur…  et cela lui suffisait.
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     En 1848, au club socialiste des Acacias, un autre orateur se croyait aussi fin et  lyrique : « les asticots, c’est nous ! »            

En cette fin d’année 1848 qui voit l’élection de Louis Bonaparte comme président de la République, Victor Hugo* est attentif et écoute avec intérêt le  » peuple des faubourgs « , le  » peuple de la banlieue « , les gamins de Paris  et les hommes politiques. C’est ainsi qu’il note :

«  Je suis entré l’autre jour, rue Saint-Antoine, près l’église Saint-Paul, dans le club socialiste des Acacias, au moment où l’orateur prononçait cette phrase au milieu d’applaudissements frénétiques :
 » Il y a une vieille peau de lièvre mangée par les asticots. La peau de lièvre, c’est la société ; les asticots, c’est nous !  »
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1  Un peu de sociologie / Paris 4 mai 1968

* Œuvres complètes  Édition chronologique publiée sous la direction de Jean Massin Le Club français du livre Tome VII

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18 décembre 2015  /  Sur Boulevard Voltaire.fr  :

À propos du  discours électoral de M. Hollande – candidat à la présidence de la République en 2012 – intitulé :

Le changement, c’est maintenant !