Le « Pouvoir Mou » de France Culture

C’était un  dimanche, et le hasard a voulu que j’essaie d’écouter  l’émission le Pouvoir Mou de M. Frédéric Martel, producteur de notre chère radio publique culturelle.
Enfin, le vrai titre bobu de l’émission : Soft Power*  avait quelque peu aiguisé ma curiosité.

Auparavant, sur les mêmes ondes, M. Martel avait produit en 2006, une première émission, Masse critique ; mais après son« Enquête sur cette culture Mainstream (sic) qui plaît à tout le monde»**, ayant sûrement atteint le seuil ;-), il décida de la renommer en 2010, Soft Power.
Et tant pis, pour la traduction française de «soft power» parue au Journal officiel du 16/09/06, qui est «pouvoir de convaincre» ; elle ne l’a pas convaincu car le J.O. n’est pas une référence assez solide pour le Pouvoir mou.

Dans la présentation de son émission sur France Culture.fril use déjà  de son  Pouvoir mou pour nous convaincre : « Soft Power est le magazine global et bi-média  des industries créatives et des médias de France Culture. Le magazine des industries créatives, pour prendre au sérieux la culture commerciale «dite de divertissement», en présenter les acteurs, en décrypter les enjeux, en mesurer le poids économique (!) et en comprendre les mutations.»

Et comme illustration de la chose, ce jour-là, il fait l’éloge du groupe Fauve qu’il prononce Fove – pour annoncer « #kané» (les initiés de la communauté du Pouvoir Mou mettent le dièse du « hashtag (sic) » devant). On entend un chanteur susurrer  « j’t’ai dans la peau».  Le divertissement est relatif !  Il sent la resucée de  Mon Homme d’Édith Piaf «Je l’ai tellement dans la peau …».
De l’avis de son collègue expert de l’Express.fr,  Gilles Medioni, le chanteur serait un «crooner, entre électro blues, existensialo-bluesy et bluesy avec du bio (!) »
On est bien dans le Pouvoir Mou du bio des bobos parisiens !

Cependant, M. Martel complète  sa définition  de soft power : « c’est l’influence d’un pays par son cinéma, ses séries télévisées, ses jeux-vidéo (!), mais aussi à travers ses valeurs  (le contraire du « hard power », à savoir la force militaire et les pressions économiques classiques).».
il nous dit qu’il n’apprécie pas la force militaire, il pourrait nous dire s’il apprécie les trafics d’armes des mafias, des terroristes d’al-qaida ou des talibans (?) ;  et s’il n’aime pas les pressions économiques classiques,  pourquoi compter à la radio,  les milliards du capitalisme mondial classique des médias du divertissement ? Les valeurs du Pouvoir Mou du cinéma, des séries télévisées et des jeux vidéo ne seraient-elles pas celles du décervelage universel -dès l’enfance- pour mieux gouverner les peuples ?  

L’invitée du jour***  présente son livre Empowerment. Elle déclare que c’est intraduisible pour rester  dans l’amphigouri du Pouvoir Mou de l’élite bobue des médias s’adressant à la valetaille. Or,  la décision de publier un livre avec ce titre, dénie à l’éventuel lecteur, le premier acte d’un pouvoir penser un concept, ce qui lui donnerait ensuite toute liberté d’en discuter les fondements, la valeur, les domaines d’application etc.

Mais on l’a compris, ce ne sera pas avec l’émission Soft Power que l’on sortira du  Pouvoir Mou qui a pris  le Pouvoir (empowerment) dans certaines émissions de France Culture, comme dans la jungle de Canal Plus et de toutes les télévisions et de toutes les radios privées.
On n’y songe qu’à rentabiliser son capital et à refaire son petit monde sociétal, – ainsi la lutte finale pour leur mariage homosexuel avec le remboursement intégral par la Sécurité sociale de toutes leurs «procréations assistées»  etc.  – par le truchement du
Pouvoir Mou de milliardaires comme M. Pierre Bergé, pour faire une petite révolution molle de communautés de nantis …  

Tout un programme !
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♠ Illustration ♠

France Culture à l’avant-garde, a appris à ses auditeurs, le 5 février 2013, la création de la première salle d’injection d’héroïne ♠ à Paris.  Le Pouvoir Mou du Parti Stupéfiant et sa nouvelle directrice Mme Danièle Jourdain Menninger de la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicicomanies) ,  luttent désormais ensemble pour «le droit à la drogue dure».

C’est la lutte finale de M. Ayrault, premier ministre, et de sa ministre de la Santé, Mme Touraine ; avec 38 000 euros,  ils ouvrent un nouveau service hospitalier (sic) avec de l’héroïne afghane et des seringues,  qui ne guérira pas les malades drogués ; mais nos impôts paieront leur drogue, jusqu’à ce que mort s’en suive.

Les habitués du Pouvoir Mou  – pour ôter le vrai sens clair et fort des mots en  français  – disent en bobu mou : salle de shoot – traduction française  : antichambre légale de la mort.

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* 20 janvier 2013
** Flammarion 2010
*** Marie-Hélène Bacqué

« C’est du dernier bourgeois ! »

31 décembre 2012

Note relue le13 mai 2019

Du temps de Molière, les Précieuses ridicules (scène IV), en disant : c’est « du dernier bourgeois » nommaient le dernier degré de la vulgarité ; cela correspond bien au répertoire de M. Élie Yaffa, alias Booba,  «rappeur-en- bouillie -de -mots»,  frais médaillé de la Monnaie de Paris – chanteur préféré de Mme Aurélie Filipetti, ministre de la culture et de la communication.

Et des bourgeois aimant la vulgarité, il n’en manque pas dans le petit peuple de la culture et des médias !
De Laurent Ruquier qui l’invita  sur un plateau de France 2, aux membres du Conseil culturel  de la Monnaie de Paris, l’homme  a conquis la bourgeoisie ridicule,  la «bobofitude» toujours médusée par la grosseur d’un portefeuille.

Mme Véronique Cayla ,  Présidente de la chaîne de télévision franco-allemande Arte, siège dans ce Conseil culturel. On  savait déjà depuis Le mauvais goût du «Arte WebSlam» ,  combien la chaîne -par opportunisme- était perméable à la vulgarité des textes.
Pour la musique,  elle a pu compter sur son collègue, M. Jean-François Dubos,  Président du Directoire de Vivendi et administrateur de Canal Plus,  et néanmoins ami de Mozart, de la musique baroque et du  festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence. L’amateur éclairé a vite perçu tout l’intérêt qu’il aurait à flatter un tel génie de «l’art rappique» pour l’inscrire  dans son catalogue Universal.

Suivant leur conseil  avisé, la Monnaie de Paris a donc enrichi son  « programme culturel »  de la vente de médailles de l’encapuchonné, aux  bourgeois parisiens de la Nuit blanche 2012.
Puis, considérant qu’elle devait en faire plus pour, selon sa devise, « frapper les esprits  (sic) »,  elle a frappé très fort avec une médaille réalisée par Mohamed Bourouissa, portant l’effigie  de l’idole de Mme Filipetti et elle la vend au même prix que le Coffret du 70 ème anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940.

Ainsi, pour M. Christophe Beaux, PDG de la Monnaie de Paris,  c’est vraiment « du dernier bourgeois » que de donner autant de valeur à des criailleries immatures  qu’à un appel à la Résistance  des Français contre les nazis.

Quand on entend  M. Élie Yaffa alias Booba nous seriner à l’oreille  « Quinze dans le chargeur / six dans le barillet », dans Tombé pour elle , on devine que l’homme aime surtout la musique des armes à feu ; à  tel point que le favori de la ministre les fait figurer dans ses armoiries.

En guise de conclusion navrée, l’ambition culturelle du quinquennat de M. Hollande sera-t-elle de gaver la jeunesse de la culture vulgaire des ignorants de la langue française et autres haineux violents ?  … juste pour faire plaisir aux bourgeois de Paris ?

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Mais parce que la poésie est lien fraternel – parce que le père d’ Élie Yaffa est un Sénégalais et sa mère une Française

parce que le «rappeur» encore jeune pourrait comprendre tout ce que l’on peut exprimer  de subtil, de bon, de fort et de généreux avec la langue française

– lisons ensemble ce poème du beaucoup plus grand que luiLéopold Sédar Senghor :

     Femmes de France                à Mademoiselle Jacqueline Cahour

Femmes de France, et vous filles de France

Laissez-moi vous chanter ! Que pour vous soient les
       notes claires du sorong*.

Acceptez-les bien que le rythme en soit barbare, les
accords dissonants

Comme le lait et le pain bis du paysan, purs dans ses
         mains si gauches et calleuses !

Ô vous, beaux arbres debout sous la canonnade
         et les bombes
Seuls bras aux jours d’accablement, aux jours de désespoir
          panique

Vous fières tours et fiers clochers sous l’arrogance du soleil de Juin
Vous clair écho au cri du Coq gaulois !
Vos lettres ont bercé leurs nuits de prisonniers de mots
      diaphanes et soyeux comme des ailes

De mots doux comme un sein de femme, chantants
       comme un soleil d’avril.
Petites bourgeoises et paysannes, pour eux seuls vous
       ne fûtes pas avares

Et leurs fronts durs pour vous seules s’ouvraient, et
      leurs mots simples pour vous seules
Étaient clairs comme leurs yeux noirs et la transparence
      de l’eau.

Seules vous entendiez ce battement de cœur semblable
     à un tam-tam lointain
Et il faut coller son oreille à terre et descendre de son
      cheval.

Pour eux vous fûtes mères, pour eux vous fûtes sœurs.
Flammes de France et fleurs  de France, soyez bénies !

(extrait du recueil Hosties noires 1948 / Œuvre poétique/ Gallimard)
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* mot employé chez les Peuls du Fouta Dyallong pour désigner une sorte de kôra

  Léopold Sédar SENGHOR  de l’Académie française

Grand-croix de la Légion d’honneur / Grand-croix de l’ordre national du Mérite / Commandeur des Arts et des Lettres
Commandeur des Palmes académiques / Grand-croix de l’ordre du Lion du Sénégal 
Chef d’État
Poète

NB   Pour commémorer en 2013, le cinquantième anniversaire de son Prix de la langue française (1963) et le trentième anniversaire de son entrée à l’Académie française (1983),

il reste au Conseil culturel à convaincre M. Beaux, PDG de la Monnaie de Paris, de rendre un bel hommage à Léopold Sédar Senghor, celui qui a tant aimé et tant magnifié la langue française – après le médiocre Élie Yaffa, alias Booba, honorer le grand maître.
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Arte, la chaîne bilingue : français – argot

16 novembre 2012

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Le mauvais goût *de la chaîne franco-allemande Arte est tenace.
On le retrouve dans l’émission : 28 minutes menée tambour battant par Élisabeth Quin qui a le style hautain d’une comtesse doublée d’une Oberführerin.
A l’heure où les enfants sages sont couchés, elle officie avec sa petite troupe qu’elle mène à la baguette, comme d’ailleurs ses invité(e)s  qu’elle interrompt à tout moment … parce que la vedette, c’est elle !

Ce 14  novembre 2012, son invitée était Mireille Ballestrazzi, nouvelle présidente d’Interpol, que Julien Dugast dans sa  rubrique « La une du jour » présenta à sa façon.
Dans son commentaire du défilé d’images, il claironna que Mme Ballestrazzi était « un grand flic »/on  échappa de justesse au grand keuf / puis il nous  interpella, ignorants que nous sommes :  » Mais vous allez m’ dire ques aco Interpol ? « , avant  de nous en présenter le site  : «  Attention, ça envoie ! » suivi d’un  » À Interpol, on s’la donne façon minority report  » avec un gros accent  de cow boy.
Ainsi le journaliste  manifestait  sa posture vis- à- vis de la répression des trafics internationaux de drogues et d’armes de guerre en minimisant, voire en ridiculisant son sujet.

Quelques instants plus tard, j’ai retrouvé Élisabeth Quin, en entretien avec Gustave Kervern, co-réalisateur avec Benoît Delépine, de  Mammuth (2009) co-produit par Arte France Cinéma  … et au programme de la soirée…

…. De telle façon que Mammuth et  Gérard Depardieu,  accompagnés d’une avalanche d’argot infligée par la si distinguée journaliste, n’en parurent guère  ragoûtants. Nous eûmes droit  à la touche far west du  » road trip  » et  » du road movie « , puis   » aux paperasses « ,  «  aux  picaillons « ,  » au  pajot « ,  » au  boss  » , pour finir par l’annonce alléchante, et tellement française,  «  il chat’ra  » .

                   De fait, Arte serait même trilingue, français-argot-bobu.

         Arte  a toujours le mauvais goût de penser que la culture pour le Grand Public doit être vulgaire, banale et bête. Le « petit peuple des médias » ne pensant égoïstement qu’à ses droits en espèces sonnantes et trébuchantes, oublie le respect de ses  devoirs envers le Peuple citoyen,  pour lequel il a le même mépris que Louis XVI et Marie-Antoinette !

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* Le mauvais goût du «Arte Webslam»

Le juron favori

 Note du 27 octobre 2012 / revue le 30 octobre 2015   

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La nouvelle série policière Caïn de France 2 m’était apparue intéressante dans ses premiers épisodes avec des scénarios ne nous infligeant ni trop d’autopsies ni trop de sévices, et des dialogues ne manquant ni d’esprit ni d’humour. Elle renouvelait le genre, nous changeait  de la balourdise ordinaire qui nous est servie à longueur de fictions, dont l’interminable « Plus belle la vie » est devenue l’archétype commercial pour les producteurs.

La mauvaise surprise m’attendait à l’épisode 7/8 Otages /26.10.12 pour lequel on nous avait concocté le sinistre meurtre d’un professeur de lycée des «  quartiers nord » de Marseille, achevé par sa collègue et amie, après avoir été furieusement battu par deux élèves, dont l’un – mineur- avait «fréquenté» la dite collègue … bref,  le réalisateur -scénariste pensait nous brosser un tableau  banal de notre jeunesse et de notre vie  en France.

Alors, comme le policier Fred Caïn était pris en otage par les deux garçons, nous avons eu droit pendant 52 minutes à un flot compulsif – une bonne cinquantaine de fois,  de  « putain – et casse-couilles » (1) – en alternance avec  » casse-couilles – et putain   »  pour exprimer toutes les nuances de leur réflexion ; la  variante   étant l’emploi subtil du verlan te-bé.  

Ce défoulement pathologique qui fait cracher sans répit le mot  « putain »  aux petits mâles (2),  en dit long  sur le niveau de respect qu’ils ont pour la gent féminine, considérée en permanence avec le mépris que l’on doit aux prostituées – dont pourtant la gent masculine – de l’ex -patron du FMI, ex- candidat favori des primaires PS, au petit peuple des  footballeurs, est si friande.

Nos « stars »,  millionnaires dans la catégorie « rap et  slam » – nouvelles « idoles » et références académiques de la langue française pour nos très savantes femmes ministres de l’Éducation nationale et de la Culture)-. répliqueront que « putain» rime bien avec « purin» et  «crottin». Je pense surtout que « putain  » rime avec « crétins » !

Mais enfin, s’il fallait jurer en crachant, comme des hommes, trafiquants, charretiers ou députés, on pourrait  prendre de la hauteur (sic)  dans les conversations, avec les bons vieux jurons d’antan qui, s’adressant à dieu, n’incriminaient point les femmes.

Bien sûr, les tenants des monothéismes triomphants  du XXIème siècle : évêques, rabbins ou imams crieraient au blasphème et menaceraient  à nouveau leurs ouailles du feu de l’enfer.
♠♠ J’entends déjà les imams islamistes du Val d’Oise enseigner à leurs frères, qu’avec le mot « putain » en français ou en arabe, ils ne risquent rien,  et que,  bien au contraire, jurer – comme on crache – sur un nom de femme est une  bonne façon, agréable pour eux, comme  pour dieu et son prophète, de les inférioriser à chaque fois, un peu plus … tout en gagnant son paradis.

                     Ah ! nom de dieu !

 

                                  Moralité

La politesse et le respect de l’autre voudraient que l’on s’abstienne de tout écart de langage et de toute imprécation. Mais puisqu’il faut se prononcer sur la vulgarité ambiante, j’ai donc, en cas d’émotion, un faible pour le  «sacré nom de dieu »  que l’on peut raccourcir de façon plaisante en « nom de dieu» ou en « bon dieu ».
… Comme dans quelques couplets de chanson de salle de garde (3)

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1  Pour nommer le défunt professeur.
2  Les filles, pour  être les égales des garçons dans la  vulgarité (?) ,  les imitent et en rajoutent.
En se cachant derrière les jurons sexistes et le verlan – version infantilisante se voulant subversive de l’argot des truands – filles et garçons manifestent leur fuite devant les vrais mots de la pensée rationnelle et humaniste. Cette vieille habitude (hébétude)   du « rap- slam– dans- les- écouteurs », qui bafoue (bafouille) la langue française, les enfonce jour après jour dans le crétinisme des auteurs.

3 France culture Avec ou sans rendez-vous  17 juillet 2012 (rediffusion du 28 décembre 2010)   Histoire de la salle de garde
Olivier Lyon-Caen recevait Patrice Josset auteur de La salle de garde. Histoire et signification des rituels de salle de garde du Moyen Age à nos jours  (Le léopard d’Or, 2010)

           chanson  interprétée par Les Frères Jacques
Premier couplet
« Au fond de l’Hôtel-Dieu   Nom de Dieu
  Y avait une surveillante (bis)
Solo Qu’avait tant d’amoureux Nom de Dieu
         Qu’elle ne savait lequel prendre Ah Nom de Dieu
Refrain
Sacré Nom de Dieu
quelle allure Nom de Dieu
Sacré Nom de Dieu
quelle allure ! » (bis)

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Le  » chat  » du 8 mars

   note complétée le 6 juillet 2012    

Il fallait un « chat »* sur lemonde.fr  pour fêter dignement le 8 mars, la journée internationale de la femme. 
Certes, l’on sait que le chat, contrairement à l’ange  a un sexe, et le débat avec la philosophe féministe **s’est donc intitulé  « Le sexe est avant tout une question politique ».
♦ J’aurais volontiers ajouté – et  une question religieuse,  mais il est apparu que la femme musulmane en foulard et en burqa  par soumission à la charia des  imams intégristes, était politiquement conforme à son « féminisme »*** 

Mon malaise grandit d’autant, que la surabondance de mots tous plus « savants »  les uns que les autres fit des nœuds dans la pelote du chat et lui hérissa le poil.  Ce furent des nœuds en tous genres (sic) : lesbophobetransphobe- hétéronormativité – socialisation et éducation genrées- éco-féminisme etc.
La question sur l’hominisme sembla  être un canular, façon poisson-chat du 1er avril. La philosophe avoua que si le masculinisme était  identifié, elle ne connaissait pas « les bases politiques »  de l’hominisme.

…Et pour finir le chat se retrouva dans la chaussette sale que personne ne voulait plus ramasser pour cause de féminisme et de masculinisme 

       

* La rédaction du journal fit un effort pour donner la langue française au « chat anglais  » en invitant à un débat en direct.
** Elsa Dorlin

 *** ♦ Ces  « féministes » qui dédaignent  les droits citoyens des femmes soumises aux dogmes de l’islamisme intégriste trahissent le principe  d’égalité sociale et de fraternité qu’assure  la laïcité. Mais il  semble que pour elles,  le simple et beau mot
[féminin] de fraternité soit encore … trop  masculin !!

Le « féminisme » et le « masculinisme » ne seraient-ils pas qu’un  gauchisme à œillère sexiste ?
Vivent les droits de l’homme et de la femme  et  Vive la laïcité  !

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Dame-perruche renseigne la demoiselle chatte sur sa grossesse...

Dame-perruche lit le Code civil et renseigne la demoiselle chatte sur sa grossesse. Cette illustration du XIX ème siècle fait allusion aux articles 340 et 341 sur l’interdiction de recherche en paternité et sur l’autorisation de recherche en maternité. » ( Source Grandville. Les métamorphoses du jour – éd. princeps. Paris 1829) 
 
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