L’effet « Larsen » sur les abrutis forcenés de Seine-Saint-Denis


23   juillet   2009   Du seum bien vicere 
note revue   12 et 18 mai 2013   et   le 13 mai 2019

  
23 juillet  2009

C’est, nous dit-on, un «  rappeur de proximité » (1). Il s’appelle Hacène Souadji alias Larsen. Il est né en Seine-Saint-Denis ; et selon le journal Le Monde il serait : « une des rares personnes à pouvoir rencontrer tous les gamins des cités de l’Ile-de-France. » Il serait donc quasiment le seul  à avoir  de l’influence sur « les gamins»  car il aurait « découvert  le pouvoir des mots. »

J’apprends ainsi que le terme « gamins »  désignerait  pour l’indulgent journaliste, les garçons  de 15  à … 17 ans  … voire plus ! 
Intéressons-nous  alors  aux mots de Larsen pour mieux connaître son pouvoir et ce qu’il cherche à transmettre  aux « gamins » dans son dernier disque          Du seum bien vicere (2) sorti en 2008, l’année où il a infligé  « des menaces de mort et des violences verbales » à son épouse ; pour donner l’exemple aux « gamins » ?

        Dans une courte vidéo – pour  nous convaincre d’acheter son disque – il se présente  en brandissant un pistolet :

On n’est pas des gangsters / on n’est pas des fous/ on n’est pas des pédés /
j’m’prends pour un homme qu’a des couilles
(3)  / la guerre, c’est la guerre /
faites pas les marioles / on sortira les kalachs 
(4)/ ce s’ra la vraie guerre. /”

Ainsi s’exprime, celui qui veut     « parler aux hommes politiques et aux médias des jeunes de banlieue. Et parler aux jeunes des politiques et des médias. »
  Quel programme politique, quel engagement social !

Et il faut de la patience pour saisir le texte qui donne son titre au disque , tellement l’homme coupe, recoupe,  » hasche / hache » et « rappe/râpe » son discours  :
 » tu rappes   / tu hasches  hasches mieux qu’un speed de hasch « /.
La drogue est omniprésente.

Le tout  est suffisamment confus, décousu, ambigu pour qu’il puisse apparaître comme un message codé pour initiés, pour ceux qui seraient ses   « frères  (comme les frères musulmans) » et qu’il  appelle   » les Algériens nés en France «  dans  Pour tous les quartiers de France .

Ainsi il peut dire que /  « l’argent ça rend méchant « / mais il assure que   « le pactole il est bien coffré / du seum bien camouflé au frais. » /
Il débite une litanie sur le respect  :  »
on est tous frères (salafistes ?) même en galère même en temps d’guerre (?)/ il faut respecter ta mère/ ton père/ tes sœurs et aussi tes frères «  mais/ » on nique leur mère à tous les commissaires « /

Et il  insiste   / « … / achète  l’alcool, la bombe  pour nos frères (djihadistes ?)/
et au milieu du rap  /tous à plat ventre / tire au kalach comme le Hamas » /

Il termine sur l’air de la victime d’une crise identitaire, qui gémit d’être un bouc émissaire et de vivre dans la misère ; alors que dans la famille Souadji, laborieuse et honnête comme l’immense majorité des familles des quartiers de France ,  sa sœur aînée est biochimiste,  son autre sœur, capitaine dans l’armée, formatrice à Saint- Cyr,  son frère aîné est conducteur de trains  et son autre frère,  directeur d’une antenne d’éducateurs.

Difficile de penser que l’homme  puisse devenir un partenaire politique,  à moins que l’on accorde désormais un bonus à celui qui  »  a baigné dans les trafics et flirté (sic)  avec le grand banditisme « …. un satisfecit à  celui qui a été  » jugé pour tentative d’assassinat. Pour des questions de fierté et de territoire  :  « Un type est venu nous provoquer sur notre terrain (?). Il nous a fait la misère. Je suis allé chercher un fusil. Je l’ai braqué et lui ai dit  » casse-toi « . Il a fait le chaud, j’ai tiré. »

L’homme a appliqué  une loi tribale qui bafoue la loi républicaine. Difficile de penser que l’homme, qui affecte la bonhomie en débitant des menaces,  puisse être le meilleur exemple et le meilleur conseiller d’éducation et d’orientation pour les gamins d’Ile-de-France qui écoutent son disque.


  Quand l’homme dit  :  » j’ai fini par comprendre qu’il fallait agir avec les mots « ,  il ne dit pas pour autant  qu’il s’en servira pour rappeler aux gamins leurs droits et leurs devoirs républicains. Il ne dit pas le fond de sa pensée ; il ne dit pas qu’il cherche plutôt à manipuler les consciences.
Car la  répétition quasiment hypnotique, saupoudrée d’islamisme,  des mêmes mots sur les  drogues et leurs juteux trafics ; la répétition des mêmes mots sur les armes  de guerre  (avec l’argent des drogues)  pointées sur des victimes désignées à l’avance, celles et ceux (en France ou ailleurs) qui n’obéissent pas à  » ses lois (?) « , celles  de  » sa communauté (?)  » ; tout cela ressemble à un dangereux décervelage.

         Il  tient volontairement -pour faire diversion-  un double, voire un triple langage,  surtout avec les journalistes ; sa pensée est trop  » haschée »,  trop  » rappée »,  trop frappée de  sous-entendus, pour ne pas dissimuler habilement des arrière-pensées …  très inquiétantes.

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Rappel du sens des mots en anglais – dictionnaire Robert & Collins (poche) :
rap   / verbe to rap  frapper
rape  / verbe to rape  violer   rapist / violeur               

1 Rappeur de proximité    Luc Bronner  citations en italiqueet en gras pour les propos de Larsen Le Monde du 10 juillet 2009 / pour la photo de Stéphane Lavoué,  le rappeur a posé le pistolet.  Pour la publicité de son dernier disque Du seum bien vicere, il avait choisi de montrer un large couteau  dont il chauffait  la lame. 

2 traduction  : « Du haschich bien servi » /   haschich ou seum  mélange dit  sum  de l’arabe  semm سم   qui signifie poison

                                       ♠  12 mai 2013

      Mais quelle mouche a donc piqué la Sécurité routière pour reprendre l’expression « avoir le seum «  dans sa campagne de prévention de la conduite en état d’ivresse pour les jeunes ?
À force de vouloir faire démagogique  » façon  jeune branché « , c’est le gouvernement lui-même  qui banalise l’argot  mi – arabe mi – verlan des trafiquants de haschich.

Expliquer la dangerosité des soûleries mortelles  avec le mot   » seum  » est une autre façon  dangereuse d’infantiliser les jeunes, en adoptant le  même vocabulaire tordu que ceux qui leur vendent ce «  poison  » dès le collège ou le lycée.
C’est lamentable !

 Nous l’appellerons donc :  l’homme

4   En 2008  « lorsqu’ils viennent l’interpeller, les policiers découvrent des armes. »

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NB    Le  nom du département de Seine-Saint-Denis a vite été  » hasché « et   « rappé  »  en  » 9- 3  » ou en   » 93  » ;   avait-il trop de lettres ?  Évoquait-il trop la chrétienté ?  Était-il trop chargé d’Histoire de France ?

             Justement, la veille du 14 juillet 2009, dans la bonne ville de Tremblay-en-France où habite Larsen, et où un programme de réjouissances avait été préparé par la municipalité pour la fête nationale (comme dans les 36 000 autres villes et villages de France),   « les tout-petits (sic) » c’est-à-dire les garçons de 10 à 14 ans,  ont  préféré  jouer-à-faire-exploser-des-fusées-et-à-incendier-des-voitures jusqu’à minuit, suivis par « les gamins » de 15 à 17 ans qui voulaient  jouer- à -la -guerre- avec- les- policiers.
L’homme Larsen, venu en voisin, a expliqué :  « Tout ça, c’est d’abord le signe d’un ennui profond. » Ben, voyons ! et si les « tout-petits » et les « gamins » étaient déjà sous influence ?    

* En Seine-Saint-Denis, les tirs de  » mortier  » s’invitent au 14-Juillet /reportage de Luc Bronner Le Monde 14.07.09

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       ET  DIX ANS  APRÈS               APOSTILLE

 

             13   mai   2019               

◊ ◊ J’avais remis cette note en avant le 12 mai 2013, tellement elle me semblait d’actualité par rapport à la place que ses imprécations haineuses ont prise dans l’esprit « des Algériens nés en France» , comme se désigne lui-même le « rappeur » Hacène Souadji (ou « Larsen »- né en Seine-Saint-Denis), excluant  de facto, toutes celles et tous ceux qui,  de parents algériens et né(e)s en France, vivent bien et respectent les valeurs de leur citoyenneté  française.

 Les assassinats,   les violences urbaines,    les drogues         

On avait vu en 2012, un forcené, Mohamed Merah,  mettre sa haine en actes, et assassiner 7 personnes à Toulouse et à Montauban.
Et 
le soir du 13 mai 2013 : on a vu d’autres abrutis forcenés, débarquant par centaines,   au milieu de la foule joyeuse de la place du Trocadéro.
Comme ils s’entraînent chaque jour, dans nos banlieues jadis paisibles, à violenter les personnes, à vandaliser l’espace public, à piller, à voler, à trafiquer, à attaquer la police etc.,
ils  nous ont montré  les seules choses qu’ils sachent faire :
brûler ! saccager  ! blesser ! gueuler leur haine ! injurier !

Leurs familles, leurs parents, leurs ami(e)s les ont-ils accueillis de retour à Saint-Denis ou à Saint-Ouen, comme des héros algériens  – puisqu’ils ne veulent pas de leur nationalité française ?  Bientôt, comme à Marseille, les mères pleureront-elles leurs fils assassinés par la mafia rivale et supplieront-elles d’abord le ministre de l’intérieur, pour finir par crier allah akbar ?

♠ PSG : la présentation du trophée annulée après les violences
Libération.fr Par AFP — 13 mai 2013

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En 2009, La MILDT : Mission  interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, avait financé des vidéos, Et si ton dealer te disait la vérité ?  pour la jeunes des collèges et des lycées , qui  pouvaient alors entendre des paroles vraies sur le cannabis et la cocaïne.

Ces vidéos ont été censurées dès 2012, sous le quinquennat fumeux et calamiteux du PS ou Parti Stupéfiant de  M. Hollande, la  ministre de l’Éducation nationale Vallaud-Belkacem ayant été uniquement chargée de « sensibiliser » les collégiens et aux lycéens au « concept de genre » tel que vu par la communauté homosexuelle et les écrivains « dits modernes parce que pornographiques.

Depuis mai 2017, le parti de la-République-en marche  -et -qui- fume, du président Macron  a même  bloqué toute information médiatisée sur la dangerosité de ces drogues.
Les Français ont la palme européenne de la consommations de produits stupéfiants ….. et sont donc les meilleurs sources d’enrichissement de la théocratie islamique du Maroc – dont le roi Mohamed VI,  contrevient aux lois internationales, sans aucune sanction.

….. APRÈS LE SILENCE  TOTAL des médias  sur l’excellent  Rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la politique nationale de lutte contre les drogues illicites  en mai 2003 …

…  et leur SILENCE  TOTAL  sur le dernier livre du Pr Jean COSTENTIN :

                 Le Désastre des toxicomanies en France  [paru en mars 2018]


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Quand on peut faire la fête mais pas l’enfant

29 juin 2009

         L’apparition du sida dans  la communauté gay  en Californie fut une triste histoire puisque la maladie fait désormais au XXI ème siècle des ravages dans les populations les plus pauvres en Afrique comme partout dans le monde ; elle s’acharne sur les femmes et les enfants ; c’est un désastre humanitaire à l’échelle de la planète.

Cependant la souffrance  de millions de personnes ne semble pas être pour les dirigeants  de  la communauté gay   parisienne une raison suffisante pour se priver du  carnaval de la gay pride*.  Un peu de silence et de recueillement me paraîtrait l’attitude humaniste qui conviendrait davantage.

Mais il faut croire que «  la fête  » – de jour comme de nuit- est la spécialité gay ; la parade, les paillettes et les décibels sont désormais ses rituels annuels pour exiger de la société française une  reconnaissance   dans le  » no man’s land (sic) juridique  » **.

         Faire la fête est un jeu d’enfant mais faire un enfant est une  histoire beaucoup plus sérieuse.

Si l’on n’accepte pas la stérilité naturelle de son couple homosexuel, il faut appeler à l’aide l’autre sexe.  Les progrès de la procréation médicalement assistée permettent de se passer de l’acte sexuel. Mais en attendant l’utérus artificiel***, il faudra pour les hommes trouver un ventre de femme.

C’est ainsi que l’on entend  dans les coulisses de la gay pride  »  Nous cherchons une mère porteuse  »    – un peu lourd- , alors  qu’un homme dira que sa compagne est la mère de son enfant.
Un peu lourd aussi quand Valérie  dit :    » Finalement, nous avons opté pour une insémination artificielle avec donneur en Belgique « , ce qui n’ est pas choisir par amour le père de son enfant.

Pour les unes comme pour les autres, l’enfant est  commandé, comme un  banal article le serait sur internet,  délibérément  privé,  dès sa conception, de la vérité et  de la fierté de ses origines.

MM. J.W et U.B  sont mariés (?) et s’ils ont adopté Stassa en Californie, cela ne  fait pas deux pères et une fille****, cela fait une petite fille vivant avec deux hommes, deux faux grands-pères, deux vieux messieurs en voyage de noces à Venise.

La fête donc pour J.W. et U.B. ; mais pour Stassa, pour une fillette de cinq ans ?

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* expression adoptée par les  bobus  / traduction :  » marche des fiertés homosexuelles  »
** titre de l’ article d’ Ariane Chemin /**** portfolio Parents et gays – photographies de Mattia Insolera /  le monde 2  27 juin 2009 /
*** cf. ma note La maternité selon J. Attali / 6 mars 2008

 NB         La recherche de la vérité de ses origines biologiques, de l’identité de celui et de celle qui nous ont créé(e)s, de celle qui nous a porté(e)s est devenue une véritable raison de vivre pour celles et ceux qui furent  abandonné(e)s, adopté(e)s, ou qui sont né(e)s sous X -( mère et père inconnus), ou encore né(e)s de donneurs inconnus.
La nouvelle procédure de légalisation de  mères  » porteuses « , réclamée par les couples stériles,  est aussi lourde de secrets et de mensonges vis-à-vis des enfants. Hypocritement, taira-t-on que l’allaitement est  » porteur  »  d’un lien supplémentaire entre ces deux êtres ? Privera-t-on le bébé du lait de sa mère  » porteuse  » ?   Le contrat indiquera-t-il qu’elle doive faire tarir son lait ou bien qu’elle doive  l’envoyer par la poste ? …

Black Blanc Beur, ou tous citoyens ?

2 novembre 2008 – 28-29 mai – 16 juin 2018  
note remise en avant le 26 juillet 2020le 29 novembre 2020

Note remise en avant pour le premier match  de l’équipe de France de football pour la Coupe du monde 2018 … Je gage que M. Macron se réjouira « du pognon de dingue » que cela rapporte aux riches qui savent s’enrichir, comme il s’est indigné « du pognon de dingue » que l’on donne aux pauvres qui ne savent que rester pauvres. (en direct du salon vert de l’Élysée le 12 juin 2018).

Note revue le 28 mai 2018, alors que M. Macron, président de la République française se définit comme « un mâle blanc ».
Non seulement, le langage de M. Macron n’est qu’un radotage de – formule -raciste- éculée- de- couleur- de- peau, mais c’est encore un flagrant déni de la Déclaration des droits de l’homme et de la femme, et de notre Constitution républicaine.
Le peuple souverain   accordera-t-il  à M. Macron d’En- Marche, un « blanc-seing » pour concocter avec tous les  communautarismes des  castes et des  monothéismes, une nouvelle constitution bafouant les droits à la liberté, à l’égalité et à la fraternité laïque des citoyens de ce pays, pour glorifier leurs communautarismes, leurs dieux, leurs religieux et leurs riches ?
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Black  Blanc  Beur
  l’expression  « sonnait » bien ; on l’avait associée à la victoire de l’équipe de France de football en 1998.
C’était bien dans le tempo du rap avec une pointe d’anglais et une pointe de verlan ; SAUF que le choix de ces mots-là, plombait l’avenir et brouillait le sens du mot « égalité »  /en pointant des « différences » / dans l’esprit des plus jeunes.

Alors que nous sommes définitivement toutes et tous une seule humanitéune seule espèce humaine avec une origine commune, Black et Blanc exacerbaient encore entre nous avec la différence de couleur, la notion erronée et si tragiquement utilisée de race ; Beur, arabe (en argot verlan) nommant une langue (1).

Nous n’étions plus ni égaux  ni citoyen(ne)s d’une même nation, nos seules apparences physiques et/ou la langue de nos ancêtres prédominaient et nous (re)divisaient en  « ethnies ».

Black  Blanc  Beur nous classait à la manière d’une anthropologie pré-scientifique, avec un maximum de préjugés racistes.

De telle façon qu’en 2008, pour des collégiennes et des collégiens d’Epinay-sur-Seine (2) , né(e)s en France, l’idée d’être Français ou Française n’est acquise que pour quatre d’entre eux. Et que penser d’ailleurs de la présentation des élèves, par le journaliste du Monde, Mustapha K., assistant à leur cours d’instruction civique : « un seul Blanc, une Asiatique, les autres sont des Maghrébins et des Noirs » ?

C’est dire qu’il faudra encore beaucoup d’instruction civique et morale pour qu’enfin au collège et au lycée, on ne se traite plus de « sale Black – sale Blanc – sale Beur …etc.» ; pour que soient écartées toutes ces insultes automatiques, générées par l’habitude du « classement ethnique » et l’absence de respect réciproque ; pour qu’enfin les jeunes retiennent les idées d’égalité et de fraternité avec celle de citoyenneté française (droits et  devoirs).

Black  Blanc  Beur  plus qu’une erreur grave était une entrave au droit à l‘égalité citoyennedroit républicain qu’il convient de toujours proclamer pour le conquérir pleinement.

Notre société française du XXIème siècle :
le Parlement, le gouvernement et le président de la République,
l’Éducation nationale, la Justice,  les partis politiques,
toutes les assemblées élues
, tous les services publics,
toutes les entreprises publiques ou privées et leurs dirigeants,
tous les médias/ presse/radio/tv et autres réseaux sociaux.

TOUS et TOUTES, nous avons le devoir
 d’assurer cette (re)conquête politique et morale.

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1 Le mot arabe désigne la langue arabe qui est une langue sémitique (comme l’hébreu) – par extension celles et ceux qui parlent cette langue, et en aucun cas leur nationalité ou leur religion.

2  Ceux qui se sentent (sic) français, levez le doigt  citation en italique Article de Mustapha Kessous  – Le Monde 19/20.10.08

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Apostille

4 novembre 2008 :  Le peuple américain a élu le sénateur démocrate Barack Obama, président des Etats-Unis. Le peuple américain marque ainsi sa volonté de réagir avec celui qui aurait le meilleur programme : « yes we can »   face au désastre humanitaire sur la planète des années Bush.
Puisse cette maturité politique se concrétiser en message de paix et de respect pour les autres peuples ! Puisse cette élection signifier pour demain plus de fraternité sur notre planète !

 … Cependant, j’ai lu et entendu partout dans les médias français que M. Obama est le premier président noir ; avec un père noir et une mère blanche, il est aussi noir que blanc, aussi blanc que noir.
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Lisons et relisons  encore  Martin Luther King :   I have a dream

J’ai un rêve. C’est un rêve profondément enraciné dans le rêve américain. Je fais le rêve qu’un jour cette nation se lève et vive sous le véritable sens de son credo : « Nous considérons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes ont été créés égaux … Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd’hui !  »  (extrait de son discours du 28 août 1963 à Washington).
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« Hyper réac la morale… » ?

27 avril 2008 – 8 avril 2018 – 14 avril 2019

Dixit un professeur d’école en formation à l’IUFM de Livry-Gargan (1) (Seine-Saint-Denis) qui juge le lexique des nouveaux programmes « hyper réac ». Il y a lu les mots « morale », « instruction civique », « éducation à la citoyenneté  » qui sont, pour lui, de vilaines notions hyper régressives et hyper répressives, forcément désastreuses pour des enfants nés au XXI ème siècle.

Préfèrerait-il laisser aux seuls curés, imams, rabbins et autres pasteurs, l’apprentissage aux enfants de commandements et de lois  » dictés  » par des dieux, par des prophètes, ou par un seul mais pas le même, et qui nous font la « morale » depuis des millénaires en nous infligeant leur obscurantisme dogmatique, leurs pouvoirs de « droit divin », la stigmatisation des femmes, les anathèmes, les menaces de mort aux « mécréants », aux « incroyants », les guerres de religion, le terrorisme des communautarismes fondamentalistes ? (2) etc.

N’aurait-il pas une petite idée de ce qu’un professeur d’école peut apprendre à ses élèves par son propre exemple, sa tenue, son langage, son calme et sa fermeté ? Ne pense-t-il pas qu’il peut assurer par sa bonne autorité, leur attention et leur concentration ? Ne pense-t-il pas qu’il peut prévenir les violences pendant les récréations pour en faire – comme il se doit – des moments paisibles ?

Ne pourrait-il pas savoir que son devoir d’enseignant est  d’encourager les élèves  à fournir chaque jour des efforts pour respecter le règlement scolaire, mieux se contrôler,  respecter les camarades de classe et les professeurs,   respecter les locaux, simplement parce que d’autres enfants après eux en auront besoin ? etc.

En fait, cet apprentissage de la tenue, de la politesse et du bon comportement, avec la sévérité nécessaire pour imposer le respect, c’est bien ce que réclament les collégiens « sensibles » d’Aubervilliers ; et les 18-21 ans des centres Défense Deuxième Chance ne les contrediront pas, quand ils reconnaissent qu’ils viennent tout juste d’apprendre à dire « bonjour » et à se lever le matin pour travailler …

Alors, instruction civique et morale,  éducation à la citoyenneté … mais avant 18 ans, ce serait quand même mieux … et cela ferait des millions d’euros d’économie !

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1 Panorama vidéo Ce que les professeurs des écoles reprochent au ministère de l’éducation nationale   Le Monde.fr 15.04.08
En 2016   Site ESPE  Créteil
2 C’est dire si le professeur laïque d’école, de collège et/ou de lycée peut mieux faire que le curé, l’imam, le rabbin , le pasteur …et tous les gourous sectaires. N’en déplaise au président.

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La loi du talion, du silence et de la burqa à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise)

 

    Note du 30 novembre 2007 revue le 1er septembre 2009  et le 6 juillet 2010

Un tragique accident de moto  où deux adolescents ont trouvé la mort  a été le déclencheur de deux nuits d’émeute à Villiers-le-Bel .
Leur moto étant entrée en collision avec une voiture de police, il s’agissait pour « une centaine de garçons bien organisés ( 1)«  de se transformer en  justiciers, selon la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent ».

Il s’agissait dès lors de tuer (lyncher) deux policiers et/ou d’en blesser le plus grand nombre possible, « dès qu’un policier est touché, les garçons fêtent ça, les bras levés au ciel. (1)«    Et   pour faire bonne mesure on   incendiait,  on saccageait,  on pillait …

Inutile de se contrôler, inutile de réfléchir à la gravité et aux conséquences de ses actes pour la collectivité. On a hurlé que la cause était juste, la haine salutaire,  la vengeance  légitime … on savait que les armes et les munitions étaient prêtes dans les caves, et les projectiles sur les toits des immeubles.

Pour jouer aux guerriers, les « garçons  » ont eu besoin des « petits » certains n’ont même pas dix ans » (1 ) .  Les   « garçons » ont pris le risque qu’ils soient blessés, traumatisés.
Mais c
omme les   « garçons »   ont toujours raison,  ils savent ce qui est bien pour les   « petits ».  Ils deviennent les  « grands frères » et plus besoin de l’école ou du collège !
Ils savent que pour  l’éducation des petits, il faut brûler leurs écoles laïques, leurs bibliothèques municipales, leurs gymnases.
Les  « grands frères »   ont de  » grands projets  »  pour l’avenir de la  » communauté  » de Villiers-le-Bel.
Pour le moment, les  « petits frères »   doivent apprendre à guetter, à repérer et  à jeter des cocktails Molotov.

Jusqu’à quand laisserons- nous aux seuls  « grands frères »   le monopole de l’éducation de la jeunesse, hors la loi républicaine ?  
 
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1  Citations extraites de l’article de Mustapha Kessous et Ariane Chemin
– Le Monde 28/11/07
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                    1er septembre 2009

La loi du talion, mais aussi pendant l’enquête judiciaire sur les émeutes, la loi du silence  (menaces et agressions de  témoins) et …

                la loi de la  burqa  ( » l’épouse d’un des accusés n’a pas pu être auditionnée par les policiers, celle-ci s’étant présentée  » vêtue entièrement d’une burqa dont elle refusait de dévoiler le haut pour permettre la vérification de son identité « .(2)  La loi du silence règne à Villiers-le-Bel article de Luc Bronner citation en italique Le Monde 10.07.09

La « communauté  des émeutiers  » de Villiers-le-Bel  oppose désormais à la justice française, la charia des talibans, en se cachant derrière la burqa de leurs épouses, de leurs sœurs et de leurs mères.
Jusqu’à quand la loi communautariste du talion, la loi mafieuse du silence et la loi islamiste de la burqa remplaceront-elles dans nos banlieues la loi républicaine ?

 

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6 juillet 2010

Des comptes-rendus du procès des accusés : Abdheramane Kamara, Adama Kamara, Ibrahima Sow, Maka Kante et Samuel Lambalamba, meneurs des émeutiers de Villiers-le-Bel qui ont blessé  » des dizaines de policiers « (1) en novembre 2007, on retiendra la peur des témoins des tirs.

Les témoins qui auront eu malgré tout le courage de venir dans la cour d’assises de Pontoise sont restés cachés, leurs voix étant déformées.  Ces preuves accablantes des menaces reçues n’empêchent pas le journaliste (2) de prendre le ton de la dérision et l’avocat d’un accusé, Me Konitz, de « rigoler « .

(3) Et pourtant, des témoins qui ont peur de parler, cela en dit long sur l’emprise qu’ont les accusés et leurs complices sur leurs voisins de quartier. Cela en dit long sur ce qui est imposé comme violences – encore maintenant– à toute une population par une centaine d’émeutiers qui  veulent toujours  faire régner  » leur loi  » à Villiers-le-Bel. Les peines de prison de 3 à 15 ans  rappellent à tous que la loi républicaine protège autant les victimes qu’elle punit les coupables.

 

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1 Lemonde.fr avec AFP et Reuters ne peuvent en  donner le nombre exact 4.07.10.

En 2017, des émeutes de Villiers-le-Bel, ces policiers n’ont rien oublié.
  En 2017, on savait que quatre-vingt-dix policiers avaient été blessés par arme à feu lors des violences urbaines qui éclatèrent après la mort de deux jeunes, en novembre 2007.  Le Parisien 24.11.2017 

2 Franck Johannès : «  Procès de Villiers-le-Bel : les témoins font faux bond, l’accusation est fragilisée  »  Le Monde 30.06.10

Mon commentaire a été censuré par Lemonde.fr le 5 juillet 2010

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