J’écris ton nom : République

27 avril – 1er mai 2016

Sur le lien du document officiel, à savoir l’Arrêté daté du 6 janvier 2016, émanant du Cabinet du Préfet de police de Paris, on voit écrit  :

  Arrêté   n° 2016-00023   interdisant l’occupation de la place de la  République

Doit-on à l’absence d’un Français lors de la discussion internationale sur les lettres avec accents, le A avec un tilde à et un copyright © pour faire le é de République ?

OU le doit-on au si grand désintérêt des pouvoirs exécutif et législatif, qu’ils négligent la mise en conformité de l’informatique et acceptent le déni de la langue française ?

Ainsi,  il y a le mot mais qu’en est-il de l’esprit de la République ?
L’heure est grave, et si nous a
vons perdu l’accent aigu, nous pouvons garder l’esprit vif,  le président, le premier ministre et le ministre de l’intérieur aussi.

Et de même que le gouvernement avait demandé au Préfet de police d’interdire l’occupation de la place de la République par les migrants, pour des raisons de sécurité liées à l’état d’urgence, du 7 au 21 janvier 2016 ; mais aussi  pour que le peuple citoyen vienne rendre hommage aux  500 victimes des attentats djihadistes de 2015  et réaffirmer ses valeurs laïques, fraternelles et républicaines ;

On attend  que l’esprit de la République l’ éclairant,

Le gouvernement

vu la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 26 mai 2016,
vu l’urgence
Considérant les troubles à l’ordre public
Arrête :
L’occupation illégale de la place de la République par le groupe « Nuit debout »  est interdite durant  la durée de l’état d’urgence.
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Mais pour cela, il faudrait un courage politique que F. Hollande n’a pas, car non seulement, depuis le 31 mars, il ignore les riverains et les policiers qui sont les premières victimes, mais pire encore, il joue sa dernière carte en laissant  le groupe « nuit debout » allumer la mèche toutes les nuits,  convaincu (?) que mettre en danger la  paix sociale lui apportera des voix  !

Et dans la nuit … La République écoute
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Qui laisse sortir les lycéens pour qu’ils fument sur les trottoirs ?

23 avril 2016

Note mise en avant le 1er septembre 2017  …. alors que le terrorisme islamique s’aggrave et que le président Macron  a déclaré à Versailles qu’il lèverait l’état d’urgence « à l’automne » …

Note du 1er mars 2011 – complétée le 29 décembre 2011 / actualisée le 23 avril 2016  –  lors de l’état d’urgence face au terrorisme islamique – quand les proviseurs, à la demande des lycéens (et de leurs parents ?),  semblent (s’ ) être « autorisés »  à recréer « un lieu de tabagie » dans la cour de leur établissement – ce qui est formellement interdit par la loi….
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Revenons à notre interrogation :

Qui laisse sortir les lycéen(ne)s pour qu’ils et elles  fument sur les trottoirs pendant les interclasses ?
Qui laisse enfreindre les lois de santé publique sur l’interdiction du tabagisme dans les établissements d’enseignement : «lieux d’exemplarité, de prévention et d’éducation à la santé» * ?

L’Assemblée nationale ? Le Sénat ? Le Président de la République ? Le Premier ministre ? Le ministre de  l’Éducation nationale ? Le ministre de la Santé ? Le Conseil constitutionnel ? Le Conseil d’État ? Les proviseurs ?  Le rectorat ?  Les conseils d’administration des lycées  ? Les représentants élus des  associations de parents d’élèves ? …? …?

Serait-ce cela la théorie du « vivre-ensemble »
(?)  en commençant par condamner la jeunesse à « mourir-ensemble à petit feu » … pour engraisser les monopoles  et ruiner notre sécurité sociale  ?…

Pourquoi laisse-t-on perdurer depuis 1991 et depuis 2006, un tel détournement de  l’esprit des lois  interdisant  de fumer dans un établissement scolaire  ?
Quelle est cette tartufferie qui voudrait que fumer sur le trottoir ne soit pas aussi nocif que fumer dans la cour ?
Quels sont ces cyniques qui laissent s’installer chez  les lycéens une redoutable  dépendance,  à laquelle s’accrocheront facilement d’autres dépendances [cannabis, alcool, cocaïne etc.],  sans jamais s’interroger sur  leur part de responsabilité ?

Est-ce un aveu d’impuissance et de soumission face aux actionnaires milliardaires de l’internationale capitaliste tobacco et cie ?

Est-ce par indifférence ?  par négligence ?  par lâcheté ?  par démagogie ?  par penchant libertaire ?  par malveillance ?

Est-ce par l’incapacité d’anticiper le devenir de ces jeunes ?  par ignorance  ? par déni des acquis de la recherche médicale et des chiffres de la mortalité ? (10%  de malades atteints d’un cancer du poumon à métastases survivent)

Ne savent-ils pas qu’au bout de 25 ans de tabagisme, [ prix : 50 000 à 100 000  eurosles lycéen(ne)s de la loi Evin (environ 40 ans en 2016), commenceront à avoir  la voix rauque, une toux persistante, l’organisme asphyxié par le monoxyde de carbone, le souffle court,  les problèmes cardiaques, et  à bas bruit, le cancer – annoncé sur le paquet ?                 

 Celles et ceux qui laissent sortir les lycéens pour qu’ils  fument sur les trottoirs devant les lycées, pendant les interclasses, se contentent-elles et se contentent-ils, de dire tranquillement :  

             « Il faut bien mourir de quelque chose »  ? 
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Le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006 (publié au JO du 16 novembre 2006), fixant les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, modifie les dispositions réglementaires du code de la santé publique prises pour l’application de la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme. L’interdiction, à partir du 1er février 2007, de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif concerne tout particulièrement les établissements d’enseignement et de formation.
En effet, ceux-ci, de par leur vocation même, se doivent d’être des lieux d’exemplarité, de prévention et d’éducation à la santé.»
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Apostille

♥ Pour la protection des futures mamans et des futurs bébés des futurs parents

« Dans les maternités, il faut compléter systématiquement l’interrogatoire des futures mères sur leur tabagisme par un dosage du monoxyde de carbone (CO) dans l’air expiré, car ce dosage objective le niveau de tabagisme auquel la femme enceinte a été exposée.
Le taux de CO dans l’air expiré est fortement corrélé au poids à la naissance, à la durée de la gestation, donc à la vulnérabilité du nouveau-né, au périmètre crânien qui est un indicateur du développement cérébral et aux troubles du rythme cardiaque du fœtus.
Il accroît les risques au moment de l’accouchement, période où le fœtus à particulièrement besoin d’être correctement oxygéné pour supporter son passage de l’utérus maternel à la vie aérienne extra-utérine. Ultérieurement, chez le nourrisson qui a été intoxiqué in utero, on observe une augmentation  du risque d’infection respiratoire. »
(Rapport sur le tabagisme coordonné par Maurice Tubiana mai 2009  Académie Nationale de Médecine)

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 23 avril 2016
INFO supplémentaire  pour la ministre de la Santé, la ministre de l’Éducation nationale, pour le Premier ministre et le Président de la République   :

Hors état d’urgence, puisqu’ils laissent alors les lycéens sortir « fumer » sur le trottoir,  il serait judicieux que ces décideurs politiques se demandent s’ils (les lycéens) ne « fument » pas aussi le joint de cannabis qui les abrutira immanquablement, au cours suivant.

Un joint de cannabis  jusqu’à 5 fois plus nocif qu’une cigarette : … »La consommation de cannabis est associée à une dégradation du fonctionnement des bronches, avec obstruction respiratoire, ce qui sollicite davantage les poumons. Les fumeurs de joint souffrent de respiration sifflante, de toux, d’oppression de la poitrine, d’expectorations.  Cette étude [de l’Institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande], publiée dans la revue spécialisée Thorax, a été réalisée sur 339 patients adultes répartis en quatre groupes : les fumeurs de cannabis, les fumeurs de tabac, les fumeurs de tabac et de cannabis, et les non-fumeurs. Chaque participant a été soumis à des examens de tomodensitométrie des poumons (scanner à rayons X assisté par ordinateur) et à des tests respiratoires. L’équivalence entre un joint et « 2,5 à 5 cigarettes » est cohérente avec les niveaux de goudron et de carboxyhémoglobine qui sont de trois à cinq fois plus élevés pour un joint que pour une cigarette. La carboxyhémoglobine est une forme d’hémoglobine associée au monoxyde de carbone qui est un gaz très toxique.  (Lemonde.fr avec Reuters 31.07.2007)

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1.03.2011- 29.12.2011 / 23-25 avril 2016 /  1er septembre 2017

Les « nuit debout » ou les qui nuiront ?

Note du 10 avril 2016     Actualisée le 18 avril 2016

 suite à l’émission spéciale « Dialogues citoyens », avec M. Hollande, sur France 2, jeudi 14 avril 2016.

Je m’interroge sur la situation actuelle :

– un président de la République qui n’obéit pas aux lois républicaines, en particulier à  la loi n° 2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public / son décret d’application   circulaire du 2 mars 2011

– un président de la République qui n’interdit pas des attroupements nocturnes, avec trafics de drogues et incitations à la haine et à la violence  (comme ces voix pâteuses qui traitent Alain Finkielkraut de « fasciste »…)

– un président de la République qui  tolère ainsi que des centaines d’hommes cagoulés  sèment la peur et la casse dans les quartiers de Paris, la nuit du 14 avril 2016, blessant des policiers,

– un président de la République qui laisse beugler le fameux slogan éculé  : « CRS  SS »  chers aux  petits bourgeois  trotskistes menés par Cohn-Bendit en 1968,

                               ALORS  que la France  de 2016 est en État d’urgence,  et que le devoir du président est de veiller  à la sauvegarde de sa population, dont la sécurité est assurée par nos courageux militaires,  gendarmes et  policiers, qui luttent quotidiennement contre le terrorisme islamique.

Un tel président de la République n’est-il pas passible  de destitution ?
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Ils sont arrivés… Ils sont là (1)…  Mais qui sont-ils  les « nuit debout » ?
Des « qui n’ont pas besoin de se lever tôt » ? ou  des  « qui nuiront », qui  lanceront des émeutes, attendues avec impatience par les islamistes ? Avec encore plus de saccages,  plus d’incendies dans nos villes, plus de victimes, avec encore plus de policiers et de gendarmes blessés  et cela pendant un état d’urgence ?

Qui sont ces noctambules qui veulent nous faire croire qu’ils changeront la société, la nuit, en s’égosillant et en fumant un joint ?   La nuit ?  quand seuls déambulent des fêtards alcoolisés, des proxénètes et des trafiquants ?
Mais « l’opération » fonctionne grâce à « la collaboration » des rédactions des médias, presse, radios et télés qui  envoient chaque nuit des journalistes, qui nous « informeront » au petit matin … La ficelle est un peu grosse !

En cette période si difficile pour des millions de familles de chômeurs, de salariés précaires, de retraités pauvres …

En cette période si douloureuse où les émirats islamistes financent le groupe état islamique, pour qu’avec sa haine anti- française, anti-laïque et anti- républicaine, une jeunesse aux ordres des mosquées salafistes, vienne nous assassiner, à Charlie Hebdo, dans nos rues, nos cafés, nos stades…

Mais, l’autre jour (1), dans l’émission C’est dans l’air, M. Revault d’Allonnes, « chargé de l’Élysée (sic) » au journal Le Monde, nous expliquait comment le président Hollande avait été dans une excellente position – après le massacre aux 480 victimes du 13 novembre 2015 – pour envisager sa réélection.

Faut-il  encore du sang et des larmes pour faire réélire M. Hollande ?

Qui a intérêt à créer encore plus de chaos en France ? À qui obéissent-ils, les « nuit debout » ? Seraient-ils les alliés objectifs des islamistes, qui selon l’expert, seraient les meilleurs alliés de M. Hollande ?

Il se pourrait que les « nuit debout » (mais aussi les groupes violents qui nuisent au bon déroulement des manifestations revendicatives des syndicats), soient comme les islamistes, des oiseaux de mauvais augure et qu’ils nuisent gravement à notre paix civile , à notre liberté citoyenne…


Réveillons-nous !

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1 Ils ont joué à « Jacques Facebook a dit ». Mais qui est donc ce « Jacques » qui mène le jeu ?
Serait-ce encore la CIA comme en 1968  avec M. Cohn-Bendit, dont les médias français  assurent à nouveau la promotion ?

2  30 mars 2016   France 5

 

Quand Chateaubriand allait en Palestine

5 avril 2016

René de Chateaubriand a 38 ans quand en 1806, il entreprend « le voyage d’outre-mer » de Paris à Jérusalem. Le livre Itinéraire de Paris à Jérusalem  qu’il publia en 1811 est aussi riche d’admirables descriptions que de récits historiques et d’observations aiguisées sur l’état du monde en ce début du XIX ème siècle. Chaque page déborde d’une érudition  latine et grecque qui enrichit naturellement son analyse perçante des effets de la domination ottomane dans toute la région (1).

Il partit de Paris le 13 juillet 1806 et la Première Partie de l’Itinéraire est consacrée au Voyage de la Grèce (2) Pour la nouvelle édition de 1827, il compléta sa préface par une Note sur la Grèce qui luttait alors pour son Indépendance /1821-1829/(3).

De ce livre dense qui est aussi sa propre documentation pour son ouvrage les Martyrs , j’ai extrait un passage (4) sur les croisades en Palestine précédé d’une chronologie du passé proche  :

« En 636, le calife Omar, troisième successeur de Mahomet, s’empara de Jérusalem, après l’avoir assiégée pendant quatre mois ; la Palestine ainsi que l’Égypte, passa sous le joug des vainqueurs. Omar fut assassiné à Jérusalem en 643.
L’établissement de plusieurs califats en Arabie et en Syrie, la chute de la dynastie des Omniades et l’élévation de celle des Abassides, remplirent la Judée de troubles et de malheurs pendant plus de deux cents ans. (…) Les Fatimites en 968 conquirent plusieurs villes de Palestine (…)  Hakem, successeur d’Aziz, second calife fatimite, persécuta les chrétiens à Jérusalem en 996. (…) Meleschah, Turc Seljoucide, prit la sainte Cité en 1076 et fit ravager tout le pays. (…) Les Fatimites régnaient encore en 1076 (…) lorsque les croisés parurent sur les frontières de la Palestine.

Les écrivains du XVIII ème siècle se sont plu à représenter les croisades sous un jour odieux.
J’ai réclamé un des premiers contre cette ignorance ou cette injustice. (…)
Les chrétiens n’étaient point les agresseurs. Si les sujets d’Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l’Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l’Espagne, sur la France même où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France n’auraient-ils pas fait le tour de l’Asie pour se venger des descendants d’Omar jusque dans Jérusalem ? (…)  N’apercevoir dans les croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c’est montrer une vue très bornée en histoire.

Il s’agissait non seulement de la délivrance de ce tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l’emporter sur la terre, ou d’un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l’ignorance, au despotisme, à l’esclavage, ou d’un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et abolit la servitude. (…)
L’esprit du mahométisme est la persécution et la conquête ; l’évangile, au contraire, ne prêche que la tolérance et la paix.
Aussi les chrétiens supportèrent-ils, pendant sept cent soixante-quatre ans, tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir ; ils tâchèrent seulement d’intéresser en leur faveur Charlemagne : mais ni les Espagnes soumises, ni la France envahie, ni la Grèce et les Deux-Siciles ravagées, ni l’Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer pendant plus de huit siècles, les chrétiens à prendre les armes.

Si enfin les cris des victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares, déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des guerres sacrées fut injuste ?

Où en serions-nous, si nos pères n’eussent repoussé la force par la force ?
Que l’on contemple la Grèce, et l’on apprendra ce que devient un peuple sous les joug des musulmans.

Ceux qui s’applaudissent tant aujourd’hui du progrès des lumières auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d’Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

Les croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes au centre même de l’Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. »
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1 Itinéraire de Paris à Jérusalem suivi du Voyage en Amérique par le vicomte de Chateaubriand  Tome premier, Paris Siège de l’administration des frères-réunis  27, rue du Faubourg-Poissonnière  1851, Paris.- Imprimerie de E. de Soye et Cie, 36,rue de Seine.

2 Cf. L’arrivée dans le port de Chio fin août 1806   dans le volume de la BNF numérisé dans  Gallica : Itinéraire de Paris à Jérusalem  Tours Alfred Mame et Fils,  Éditeurs  1871

La seconde édition de 1827 résonne de la fureur de la guerre d’Indépendance grecque, du massacre de Chio perpétré par les Ottomans en avril 1822 ♦, de la résistance héroïque de Missolonghi jusqu’en 1826 ♦ ♦,  aux milliers de têtes tranchées et aux trafics d’esclaves qui s’ensuivirent.

Chateaubriand, dans sa préface de la troisième édition de la Note sur la Grèce joint le texte de son discours à la Chambre des  Pairs, le 13 mars 1826, avec sa proposition d’un amendement « sur le projet de loi relatif à la répression des délits commis dans les Échelles du Levant ».

P.31-33 « (…)
Mais l’habitant du Péloponèse et de l’Archipel, arraché aux flammes et aux ruines de sa patrie ; la femme enlevée à son mari égorgé, l’enfant ravi à la mère dans les bras de laquelle il a été baptisé,
toute cette race est civilisée et chrétienne. À qui a-t-elle été vendue ? à la barbarie et au mahométisme ! Ici le crime religieux vient se joindre au crime civil et politique (…). »
Dans son amendement, Chateaubriand déclare qu’il est justice de condamner cette « traite des blancs » comme la « traite des noirs » par  le terme générique de trafic d’esclaves.

♦ Résonance aussi dans  les peintures de Delacroix /26-28 ans :
 
Scène des massacres de Scio ; familles grecques attendant la mort ou l’esclavage  (1824)  
et
♦ ♦  La Grèce sur les ruines de Missolonghi (1826)

et dans les poèmes de V. Hugo/ 24 – 26 ans/ (Les Orientales) : Les Têtes du sérail 1826  Enthousiasme 1827 – Navarin  1827 –  Canaris (héros de l’indépendance grecque) 1828 

4  pp. 361, 362,363.

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