Le discours du général P. de Villiers à méditer par le « chef » Macron

20.07.2017

E. Macron – qui se disait notre humble serviteur durant sa campagne électorale- et qui déclare sept mois plus tard aux armées et au général d’armée P. de Villiers : « Je suis votre chef » serait bien inspiré d’apprendre que « La force des armes ne peut se concevoir sans un esprit qui la vivifie » (…) que « toute autorité est un service » et que le premier service du président de la République- chef des armées-  est « la protection des Français, avec un seul but : le succès des armes de la France » pour avoir « une paix d’avance »!

 

… Nous attendons « l’esprit qui vivifie » la politique du « chef »notre humble serviteur (1)…  alors que nous sommes en guerre contre le fascisme islamique, dans et hors de nos frontières.

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Paris, le 13 décembre 2016

Général d’armée P. de Villiers
aux Officiers de la 24e promotion de l’Ecole de guerre, promotion général Gallois,

Officiers, sous-officiers, officiers mariniers des écoles de formation,

Vous les chefs militaires, d’aujourd’hui et de demain,

Il n’existe pas de service plus noble ni plus exigeant que celui de commander les hommes et les femmes qui vous sont confiés. Jour après jour, pour vous guider dans l’exercice de vos responsabilités, il vous faudra cultiver notre trésor, c’est-à-dire notre style de commandement, notre état d’esprit.

La force des armes ne peut se concevoir sans un esprit qui la vivifie. C’est là l’exorbitante responsabilité du chef. Donner l’élan, donner du souffle, donner du sens, donner la flamme. S’arracher à soi-même pour se donner, sans compter, au bien commun. Cultiver l’obéissance d’amitié, là où l’adhésion l’emporte sur l’autorité.

Il y a cent ans, précipités dans « l’enfer de Verdun » et son effroyable logique de destruction, les « Poilus » semblaient condamnés à s’éteindre dans cette obscurité. Et pourtant, contre toute attente, ils ont illuminé cette nuit noire d’un « feu sacré ».

Nous, les chefs d’aujourd’hui, et vous, les chefs de demain, ne craignons jamais de rappeler ce que ce « feu » doit aux chefs d’alors. Rendons hommage à ceux, qui par leurs attentions fraternelles, ont su réchauffer les cœurs transis de froid et de peur. Rendons les honneurs à ces hommes dont l’exemplarité du comportement a su créer un élan qui a conduit à la victoire.

Derrière cette reconnaissance, point d’idéalisation du passé ! Les chefs de 1916 ont connu les tourments de l’hésitation et du doute ; leurs certitudes se sont effondrées, leurs convictions ont vacillé, mais l’écrasante majorité d’entre eux a tenu bon, obéissant à une règle de vie simple que tout chef militaire doit faire sienne : « penser et agir comme l’honneur le commande » ; l’honneur est la poésie du devoir.

Cette exigence vaut aussi pour tous les chefs d’aujourd’hui, quels que soient leur grade et leur armée. Officiers-généraux, officiers, sous-officiers, officiers mariniers, nous sommes réunis par la proximité de nos obligations. Nos subordonnés, quels qu’ils soient, sont d’abord nos frères d’armes. Nous sommes unis à eux par la fraternité qui relie ceux qui partagent le même engagement et ont accepté l’éventualité d’un même sacrifice.

De nos hommes, nous sommes en droit d’attendre la loyauté. En regard, nous leur devons la vérité et la vision. Car, c’est bien au chef qu’il appartient d’ouvrir des perspectives, d’explorer le champ des possibles, d’organiser l’innovation et d’orienter l’action.

Le général de brigade aérienne Pierre-Marie Gallois offre un parfait exemple de la figure du chef : courageux, précurseur, loyal et visionnaire. A vous, les officiers de la 24e promotion de l’Ecole de guerre, je veux dire combien judicieux est votre choix de le prendre pour parrain.

Jeune officier de l’armée de l’air, il rejoint la Grande-Bretagne, en 1943, et participe aux bombardements stratégiques sur l’Allemagne, jusqu’à la fin de la guerre. Affecté, aussitôt après, en état-major, il ne cède pas à la sinistrose et s’impose, au contraire, comme le principal artisan du plan aéronautique de 1950, qui réorganise en profondeur une aviation militaire au plus mal. Bel exemple d’optimisme de volonté qui incline à ne pas subir.

Ce n’était là que le prélude d’une œuvre, ô combien déterminante, pour la paix et la souveraineté de la France. Alors que beaucoup pensaient la guerre sur le modèle de celle qui venait de s’achever, il affirme que l’atome militarisé crée une nouvelle hiérarchie des puissances entre celles qui « s’autoprotègent  nucléairement » et les autres. Pour défendre sa vision et parvenir à la faire triompher, il combine intelligence, finesse et agilité. C’est un succès. Par la force de son travail et la compréhension de son environnement, le chef militaire Pierre-Marie Gallois a pesé sur le destin de son pays et sur celui du monde, en prônant une paix d’avance.

Vous, les officiers, les sous-officiers, les officiers-mariniers, cultivez ces mêmes valeurs dans la discrétion et le désintéressement de vos missions du quotidien. Aujourd’hui, en cette cour d’honneur des Invalides, haut lieu chargé d’histoire militaire, pas de parole inutile : soyez tout simplement des chefs, à l’image de ceux d’il y a cent ans et dans le sillage du général Gallois. Avec modestie et humilité, mais aussi, avec audace et ténacité, soyez d’abord convaincus que « toute autorité est un service ». Là où vous serez, fédérez toutes les énergies pour accomplir votre mission, au service de la protection des Français, avec un seul but : le succès des armes de la France !

Général d’armée P. de Villiers   Paris, le 13 décembre 2016.

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Sources : État-major des armées Droits : Ministère de la Défense

1  Cf. la note de L’ingénue  13-14 mai 2017 avec la transcription du discours d’E. Macron le soir du 7 mai 2017 au Louvre : Macaron Ier était en campagne devant la pyramide

Fin – Extrait :
(…)  « je vous servirai avec humilité avec force
je vous servirai au nom de notre devise liberté égalité fraternité
je vous servirai dans la fidélité de la confiance que vous m’avez donnée

je vous servirai avec amour vive la République vive la France »
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Macron prend la pose entre de Gaulle et Gide

Note du 2.07.2017
complétée le 4, le 21, le 23  juillet et le 12 août 2017

Si  Macron prend la pose entre de Gaulle et Gide…… ce n’est pas le général de la France libre, et victorieuse des nazis qui l’inspire le plus.

Alors que le 3 juillet 2017 , dans notre France pacifique et fraternelle,
15 000 hommes djihadistes en armes, soldats de l’État islamique sont fichés S (Sécurité intérieure),  et menacent journellement notre paix publique,

Alors que 17 393 individus ( ils étaient 11 000 en 2015)  sont inscrits (mars  2017)  sur le fichier de traitement des signalements pour la prévention  de la radicalisation à caractère terroriste ((FSPRT),
Cf. le rapport du Sénat.

Alors que cette armée ennemie dévastatrice en Afrique, en Syrie et en Irak, est en lutte dans notre pays contre nous et notre Constitution démocratique et laïque,  le président Macron – chef des armées-  a déclaré que bien au contraire, c’était l’état d’urgence qui mettait en péril nos libertés (1).

C’est dire si le livre des Mémoires de guerre de Ch. de Gaulle lui est étranger … resterait alors le livre Les Nourritures terrestres d’un A. Gide, jeune, riche, égoïste, pédophile, oisif et jouisseur… comme référence (?) …

♠ ajout du 21.07.2017 
… surtout qu’à le voir endosser l’uniforme de chaque armée, selon chacune de ses visites dans les bases militaires,  et pour lesquelles son costume de président◊ suffirait, on finit par se demander s’il ne préfère pas jouer à la poupée barbie plutôt qu’aux petits  soldats … pour ne pas  affronter la gravité des  vrais enjeux actuels …

◊ Cf. code pénal – Article 433-15  et la note de l’ingénue du 20.07.2017 Le discours du général de Villiers à méditer par le « chef » Macron

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2 juillet 2017

… une fois de plus…  E. Macron L’humble serviteur (2),  montre sa satisfaction avec un sourire figé de figurine de mode, mais son regard est fixe …  et sans expression.
Entre Ch. de Gaulle et Gide

Il s’est planté là, au milieu de son bureau vide, comme s’il voulait s’asseoir dessus (!),  écartant les bras pour poser les mains de chaque côté, et pour que l’on voit ses bagues (?).
Son veston tiraillé sur un bouton et ses manches étroites lui donnent une allure étriquée, plutôt ridicule.

Tournant le dos au parc aperçu par la fenêtre ouverte, « on nous dit » que c’est le signe de son ouverture d’esprit (!).

… Et puis, sur  le bureau, il y a trois livres dont « on nous dit » les titres  : l’un, Mémoires de guerre de Ch. de Gaulle  est ouvert – à la bonne page (!) –   les deux autres  étant  Le Rouge et le Noir de Stendhal et Les Nourritures terrestres de Gide.
Comme il nous avait dit : « notre tâche est immense », il nous montre aussi qu’il est à l’ouvrage avec ses deux téléphones (!), sa pendule et son coq doré.

Tel Nathanaël,  petit pâtre tunisien, E. Macron semble avoir retenu la leçon du jeune Gide en 1897 et trouvé  sa posture parmi  « mille postures possibles en face de la vie .(…) Ne t’attache en toi qu’à ce que tu sens qui est nulle part ailleurs qu’en toi-même, et crée de toi, impatiemment ou patiemment, ah ! le plus irremplaçable des êtres. »

Ah ! Sera-t-il « le plus irremplaçable » des présidents ? Sa photo officielle et les « décryptages » de son service de presse ne permettent pas de l’affirmer.

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1 Dans son discours devant le Congrès à Versailles le 3 juillet 2017 :
« Je rétablirai les libertés des Français en levant l’état d’urgence à l’automne (…) »

2 Cf. la note de L’ingénue  13-14 mai 2017 avec la transcription du discours d’E. Macron le soir du 7 mai 2017 au Louvre : Macaron Ier était en campagne devant la pyramide

Fin – Extrait :
(…)  « je vous servirai avec humilité avec force
je vous servirai au nom de notre devise liberté égalité fraternité
je vous servirai dans la fidélité de la confiance que vous m’avez donnée

je vous servirai avec amour vive la République vive la France »
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Macron et le « ça n’a pas voté » le 18 juin

20-21 juin 2017

… Du haut de son vélo,  ce soir-là au Touquet,  le président Macron l’humble serviteur,  parla de nous les citoyens, en ces termes :
« Si ça n’a pas voté (…) c’est aussi que beaucoup d’autres n’ont pas mobilisé (…) » tandis que   » Ceux qui avaient à voter pour nous ont voté pour celles et ceux qui défendaient la majorité présidentielle et les idées que je porte. » (1)

♦◊ Autrement dit « ça » c’est nous, le peuple, c’est-à-dire 27 125 535 citoyens français  ou encore 57,36%  du corps électoral, « ça » c’est l’affaire des autres (?)  et « ça » ne va pas  gâcher sa balade.

Cependant, et  quoi qu’il en dise, Macron l’humble serviteur n’a pas réussi à mobiliser avec son fugace ministre Bayrou l’incertain,  les électeurs qui avaient à  élire leurs 470 députés sur les 577  de l’Assemblée nationale.
C’était pourtant ce que leur avait promis, le 15 juin 2017, « le sondage hebdomadaire Légitrack d’Opinionway-ORPI pour « Les Echos » et « Radio classique » (2). 

Certes, Macron l’humble serviteur avec 7 826 432 suffrages soit 16,55% des inscrits et 43,06% des exprimés obtient 53% soit 308 sièges  et totalise  avec Bayrou l’incertain fugace  350 sièges.

Mais sur un total de  18 176 777 suffrages exprimés,  si 7 826 432  ont dit :  OUI à Macron, ce sont 10 350 345  électeurs qui n’ ont pas voté  pour lui.

Et si l’on regarde  les chiffres abstention (27 125 535) plus blancs (1 397 496)  plus nuls (593 159) …
Le « ça » représente aussi  29 116 190 Français ;
et
plus les 10 350 345  non-marcheurs,
le « ça »  devient  au total   39 466 535  Français – 80% du corps électoral – qui ont encore dit :  NON à Macron, au second tour des législatives.

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Macron l’humble serviteur  aura-t-il un jour  la lucidité  de le reconnaître ?

Le « ça », c’est nous, le peuple – en toute parité hommes-femmes – qui  ne l’avons  « plébiscité », ni le 23 avril 2017,  pour la présidentielle, ni le 18 juin  2017, pour les législatives.

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E. Macron commente l’abstention record lors d’une promenade à vélo  Lexpress.fr 20.06.2017

Sondage législatives  : vers un raz de marée En Marche au second tour Lesechos.fr Isabelle Ficek 15 juin 2017

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Le président pressé… sur son « raz de marée »

14 -16 juin 2017

Les « experts des multimédias » en France ont tous exprimé avec les mêmes mots  : (ils disent finement « éléments de langage ») le raz de marée (1)  En Marche » du 1er tour des législatives du 11 juin 2017.

On a lu [et entendu en boucle]  l’expression sur 20 minutes.fr – France info – Le parisien.fr – Huffingtonpost.fr – France bleu  – LCI  – Capital.fr – Business Insider – Les Echos.fr  etc …

…  Et Le Canard enchaîné en fait encore sa Une du 14 juin 2017 : « Raz de marée macroniste annoncé »
Quel esprit ! Quel humour ! Quelle originalité d’être « enchaîné » dans le concert des médias !

 Les « experts » des Echos sont dithyrambiques : « Le parti d’Emmanuel Macron se dirige vers une victoire écrasante aux  législatives … Déferlante Macron en vue à l’Assemblée nationale (…). »

Si l’on reprend le tableau du ministère de l’Intérieur , le raz de marée En Marche avec 6 390 797 suffrages correspond à 13,44% du corps électoral de 47 751 350 Français.
Ou bien encore 6 390 797  sur 22 654 564 suffrages exprimés, cela fait 16 263 767 suffrages contre « le raz de marée En Marche « .

♦  Les « experts des multimédias »  rectifieront-ils leur galéjade,  en qualifiant de « tsunami  » ces 16 millions de voix : « NON à Macron » ?  …    Hélas !  ils ont tous la macronite …

→Le petit plus des « experts  d’ Huffingtonpost »,  est la vidéo que l’on pourrait intituler « Le miracle du Touquet ou comment le président bénit les chauves »

Après « la déferlante Macron », ils nous annonceront bientôt que le président d’En Marche … marche aussi sur les flots !

                                                             ♦♦♦

1 Raz de marée : vague isolée et très haute, d’origine sismique ou volcanique,  qui  pénètre profondément dans les terres.
Fig. Bouleversement moral, social ou politique qui détruit l’équilibre existant.  (le Grand Robert p. 1664).

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7  juin 2017

… Le président pressé … qui marche … mais à Tours, c’est « en voiture » que j’ai vu samedi matin rouler la photo géante de Macron à côté de celle (plus petite (!) de son candidat aux législatives dans la 1ère circonscription d’Indre-et-Loire.

« Ils » tournaient donc en ville ce 3 juin, autour du marché et des Halles en voiture sandwich, pour faire la promotion du  candidat du président.
Tant il est vrai que ces candidat(e)s député(e)s inconnu(e)s de ce parti encore inconnu  ne peuvent être (re)connu(e)s et élu(e)s que grâce (sic) à  la magnifique- photo- couleur- du -jeune -premier -président -aux dents blanches et longues !

Et toujours pour dire vrai, cela fait une bonne dizaine d’années qu’E. Macron ne  marche plus …  il « vole » de Paris à New York ou à Los Angeles ;  il « roule » en France de « think tank en think tank » (1) … ces chars d’assaut de l’idéologie made in USA  de la NED (1983 National Endowment for Democracy) soit en français, la Fondation nationale pour la démocratie (!) , autrement dit  l’idéologie néo-conservatrice.

Tous les discours de campagne présidentielle d’E. Macron en ont repris l’esprit et la lettre.

… la France est « en marche » … vers le nouvel ordre capitaliste mondial US   …  et  Mr Macron  a mis ses bottes de sept lieues … pardon ses bottes de 17 milles …

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Aspen Institute  de Lyon regroupant des think tank  français et européens « néo-cons »de gauche et de droite après le « NON »  à la constitution européenne en 2005 / Les Gracques 2007 avec Jouyet/La commission Attali (c’est par J. Attali qu’E. Macron entre à la banque Rothschild / La French-American Foundation /Le groupe de la Rotonde pour les programmes de Hollande 2012 et de Macron 2017…

On lit aussi sur le Vanity Fair de mai 2017 (groupe américain Condé Nast) « Macron raconté par ses femmes » :

« Brigitte s’amuse à qualifier son mari de « meuf » -mec extrêmement utile aux femmes » (!?)

et les bons conseils d’Anne Rubinstein, sa première chef de cabinet à Bercy qui  prépare ainsi  l’aspirant président sur son temps de ministre des Finances  : «  Trouve des  people pour lancer le truc sinon ça ne prendra pas ! »…

Cf. la page et « le truc » de l’aspirant président Macron   16 juin 2017

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La « main tendue » de Macron a des griffes

17 mai 2017

Le président Macron tente de débaucher un maximum de candidat(e)s-député(e)s des Républicains pour sa majorité hétéroclite de la future Assemblée nationale.

Il cible en priorité tous ceux qui ont voté Juppé à la Primaire de droite et qui -dès le 25 janvier 2017 – ont lâché F. Fillon. Ils avaient largement profité de l’air empoisonné de « l’accusation » d’un journal  pour gonfler leur plan B/ Juppé.
E. Macron, « Grippeminaud, le bon apôtre » de la fable ♦, leur tend le piège d’une éventuelle promesse de maroquin (1).

La majorité que  le nouveau président veut s’offrir ne sera qu’un artefact centriste de « godillots ».
Indispensable pour le président néophyte-en-marche, la majorité composée de vaincus des Primaires PS-LR n’aura plus qu’à enregistrer les lois Macron favorables au grand patronat et à la finance internationale.

… et le petit peuple salarié, paysan, artisan et retraité paiera l’addition … mais sans faire, comme E. Macron, la fête à la brasserie de la Rotonde, dans l’entre-soi du beau monde d’En-marche … dès le premier tour du 23 avril 2017.

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1 C’est comme cela qu’il a jeté ses griffes sur  É. Philippe, B. Le Maire, G. Darmanin (LR), J.Y. Le Drian, G. Collomb (PS), et F. Bayrou (le centriste recalé en 2012 par F. Hollande), pour son premier gouvernement de campagne.

Le Chat, la Belette et le petit Lapin         Jean de La Fontaine   Livre septième,  Fable XVII