L’incivilité est de l’anti-citoyenneté

mardi 4 octobre 2016  note revue le 23  octobre 2016

L’incivilité vue par l’œil perçant de Jean de La Bruyère (1) sous Louis XIV, et cela vaut aussi pour la France de 2016.

 » L’incivilité n’est pas un vice de l’âme ; elle est l’effet de plusieurs vices, de la sotte vanité, de l’ignorance de ses devoirs, de la stupidité, de la distraction, du mépris des autres, de la jalousie. Pour ne se répandre que sur les dehors, elle n’en est que plus haïssable, parce que c’est toujours un défaut visible et manifeste ; (…)

Le commun des hommes va de la colère à l’injure ; quelques-uns en usent autrement : ils offensent, et puis ils se fâchent. (…)

Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d’esprit en est le père.

Il est difficile qu’un fort malhonnête homme ait assez d’esprit ; un génie qui est droit et perçant conduit enfin à la règle, à la probité, à la vertu. Il manque du sens et de la pénétration à celui qui s’opiniâtre dans le mauvais comme dans le faux : l’on cherche en vain à le corriger par des traits de satire qui le désignent aux autres, et où il ne se reconnaît pas lui-même ; ce sont des injures dites à un sourd. (…)

À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité, de fermeté : et la fourberie, d’esprit.
Les fourbes croient aisément que les autres le sont : ils ne peuvent guère être trompés, et ils ne trompent pas longtemps.
(…)    On ne trompe point en bien ; la fourberie ajoute la malice au mensonge. « 
  ……………………………………………………………


Retour sur
l’expression  « vivre-ensemble » qui, dans la phraséologie du  PS, occulte le mot  » citoyenneté ».

Qu’est-ce-que ce « vivre ensemble«  magique de MM. Hollande, Valls, Cazeneuve, de Mme Vallaud-Belkacem …    ?

Comment « vivre ensemble«  quand  les chefs religieux du soi-disant « islam de France », MM. Boubakeur, Ramadan et Lasfar restent spectateurs inertes, sourds, figés, passifs, alors que de toute part,  leurs coreligionnaires assassins appellent au djihad en France, et nous massacrent au nom de leur dieu ?

À moins que  ce « vivre ensemble«  ne soit, après chacun des massacres, que cette  pitoyable mise en scène de cérémonie  religieuse, rassemblant trois catégories d’ hommes, dans leur grand apparat de robes et de bonnets  et  « priant ensemble »  leurs trois dieux ?

…  En attendant bien sûr, le prochain « mourir ensemble »…  des futures victimes innocentes …

  ♦  L‘incivilité est de l’anti -citoyenneté, de l’anti-respect des  autres et des lois, et depuis la montée de l’islamisme salafiste, de la subversion terroriste contre notre  laïcité fraternelle et citoyenne …

_________________________________________

1  Les Caractères  – Chapitre X –  De l’homme -1688
_________________

               Apostille  sur l’école et l’incivilité

  Avec la radicalisation islamique, l’ignoble incivilité sanglante est présente partout ; elle vise – depuis 2012  et les massacres de Mohamed Merah- les élèves, les professeurs, les directeurs, les principaux de collège, les proviseurs,  tout comme ceux qui les protègent, les policiers et les gendarmes.
À la rentrée 2016, l’Éducation nationale évoquait aussi « 600 élèves considérés comme dangereux*«  sachant que pour la ministre Najat Vallaud-Belkacem, cela ne voulait pas dire « que chacun de ces élèves est dangereux ». … Jusqu’où ira son déni d’une réalité tragique ?

 ♦♦  Et  c’est peu dire que le plus difficile reste à faire pour combattre l’incivilité faite d’ignorance de ses devoirs, de stupidité et de mépris des autres !  
 Le projet présidentiel de M. Hollande en 2012,  modestement nommé  « Refondation de l’école de la République« ,-  et dont « le socle »,  bricolé pendant deux ans par MM. Peillon et Hamon,  a fini bâclé par Mme Vallaud-Belkacem-, n’aura aucun effet bénéfique, ni sur la qualité des apprentissages du CP à la Troisième, ni sur l’éducation à la citoyenneté.


♦♦♦ Quand 
redonnera-t-on  du temps au temps scolaire ?  Ni les familles ni le secteur du  tourisme ne devraient être donneurs  d’ordre.
Quand les professeurs, porteurs de nos valeurs humanistes, auront-ils à nouveau le temps et la formation nécessaires pour  mener à bien les apprentissages, pour l’éveil des intelligences, pour dire et faire découvrir le vrai, le bon, le juste et aussi le beau ?

                                       ♦______________________________________♦

Quand l’Agence fait visiter son Petit Maghreb du XVIIIème arrondisement de Paris

1er septembre 2015

Sur le site du Comité départemental du tourisme de Seine-Saint-Denis (sis à Pantin), était annoncée pour le samedi 22 août 2015, par l’Agence de Promotion des Cultures et du Voyage (APCV), une Balade-repas dans le Petit Maghreb Barbès-Goutte d’Or (1) du XVIIIème arrondissement de Paris
Dans sa notice l’Agence évoquait une véritable « découverte de la communauté maghrébine qui fait vivre le quartier» dans des ruelles embaumées des senteurs d’épices, tissus, bazars et narguilés…aux couleurs orientales et méditerranéennes.»

On pouvait deviner que pour les habitants du premier département musulman de France par sa population, comme pour ceux de Saint-Denis- La -Mecque de l’islam de France (2) »,  l’effet « découverte » d’une « communauté maghrébine » serait quelque peu … atténué.

Et on devinait aussi que cette balade ne serait pas une visite-conférence sur l’histoire de l’ancien village de La Chapelle-Saint-Denis, ses croix de pierre ou Montjoies, ses moulins de la Butte des Couronnes et ses vignes dont «  l’appellation Goutte d’Or existait déjà en 1474 ; elle venait soit d’un lieu-dit où l’on cultivait la vigne, soit de l’enseigne d’un cabaret débitant un vin blanc cultivé à cet endroit. La Ville de Paris eut coutume au Moyen Âge d’offrir au roi de France, au jour anniversaire de son couronnement, quatre muids du vin réputé de la Goutte d’Or (3)».

Néanmoins, la notice de l’Agence promettait  « une ambiance Médina sur Seine  (…)  pour percer les mystères de ce quartier bouillonnant ».

Tiens ! Des mystères ? Cela méritait l’attention avant le rendez-vous de 10 h au métro Château Rouge (4), à deux pas de la rue Dejean, pour notre « voyage au cœur du Maghreb ».

Très vite, un premier « mystère » est éclairci car « le Petit Maghreb » du marché Dejean (et non pas Saint-Jean comme sur la notice), est plutôt connu sous le nom de « la Petite Afrique ». C’est même ce que les ethno-sociologues appellent « une centralité africaine ». Il s’agit de « commerces spécifiques pour les populations d’Afrique subsaharienne de toute l’Île-de-France et dont l’implantation est grandissante depuis les années 90. Ce furent d’abord la rue Dejean avec la rue Poulet et la rue des Poissonniers, puis les rues de Panama et Suez, puis les rues Labat et Marcadet puis la rue Doudeauville qui perdirent tous leurs commerces traditionnels au profit de commerces communautaires de gros et demi-gros. (…)
La foule des consommateurs a généré le phénomène des ventes à la sauvette de produits exotiques et de produits de contrefaçon [ou volés]. (5)»

Là où l’Agence annonce une balade dans des « ruelles embaumées des senteurs d’épices », les riverains de la rue Dejean qui ont créé, en 2013 leur association la Vie Dejean, sont exaspérés par le marché illégal qui rend leur rue invivable, les encombrements permanents de véhicules, de cartons et de détritus, les nuisances sonores, la saleté innommable avec des odeurs d’urine et d’immondices, et en prime un climat d’agressivité croissante.
Eux souhaiteraient pouvoir simplement vivre dans une ambiance paisible qui serait un heureux retour à l’atmosphère chaleureuse mais respectueuse des droits et devoirs de chaque citoyen en France, un retour à cette citoyenneté fraternelle que les enfants de toutes nationalités vivent et apprennent à l’école primaire Doudeauville comme dans les huit autres écoles du quartier.

L’année 2014 a vu aussi le Collectif Château rouge Goutte d’or – créé il y a une quinzaine d’années- constituer la liste Pari citoyen pour Paris 18 aux élections municipales avec un Programme – Manifeste pour les quartiers populaires du 18ème arrondissement , bel exemple de sérieux, d’esprit citoyen et de lucidité.

Si l’Agence évoque la communauté maghrébine et la douceur de vivre dans une «  ambiance Médina sur Seine », c’est pour mieux dérober à notre vue le deuxième « mystère de ce quartier vraiment chaud bouillonnant ».
En effet, le quartier «Petit Maghreb Barbès-Château-Rouge Goutte d’Or » est classé par le gouvernement et M. Valls, depuis septembre 2012 (dans la première vague et le premier pour Paris) en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP).
Ce qui signifie que le pouvoir politique sait que « ce quartier est touché par la dégradation de l’ordre et de la tranquillité publics : cambriolages, vols avec violence, installation durable de vendeurs à la sauvette dans des secteurs touristiques, implantation de trafics de stupéfiants dans des halls d’immeubles ou dans les squares publics (6) etc. ».
Cet etc. est lourd de silence hypocrite car il  masque la présence des réseaux criminels de prostitution de mineures, le spectacle des héroïnomanes et autres drogués dans leurs pratiques, les incendies de voitures et d’immeubles, les émeutes, l’encerclement de policiers…

En cette rentrée des classes, il faut souligner le beau courage des enseignants pour accomplir leur mission, et comprendre que pour les enfants et les adolescents de la Goutte d’or, le spectacle permanent et sordide des noirceurs, des délires, des bassesses et des violences inouïes des adultes, dès la petite enfance, met en péril leur équilibre, leur développement, leur sens moral, leur devenir.

Suivrait la découverte d’autres « lieux symboliques ». Ainsi rue Dejean «   le café social , lieu convivial des Chibanis » , dédié aux seuls migrants âgés ; puis la rue Myrha où l’on pourrait « visiter les boutiques et  découvrir que l’une d’entre elles vend des poules. » !

Mais le troisième « mystère », c’est bien ce que cache la visite de « l’Institut des Cultures d’Islam de Paris » car il a été créé en violation réelle et non pas symbolique de la loi de 1905 (7) par une escobarderie de jésuite avec le « r » qui substitue culturel à cultuel (8).
De fait, la mairie de Paris de M. Delanoë a investi un budget de 13,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée sous la pression de l’UOIF et du CFCM qui faisaient venir des centaines de musulmans d’Île-de-France pour prier dans les rues Polonceau et Myrha.

Et dans le même temps que bien chauffées par T. Ramadan , les frères musulmans et autres salafistes de Saint-Denis, les organisations islamiques  orchestraient  la subversion anti-laïcité des hommes musulmans dans les rues, elles  infligeaient aux femmes musulmanes (comme le font les talibans, les ayatollahs iraniens, l’émir d’Arabie saoudite,  l’État islamique ou Boko Haram etc.) la punition des voiles et des burqas dans l’espace public – autre subversion  du prosélytisme islamiste.

La Société des Habous et lieux saints de l’islam (sous tutelle algérienne) propriétaire de la Grande Mosquée de Paris, aurait- nous dit-on– versé 2,2  millions d’euros et règne en despote en s’arrogeant  le droit cultuel  de régenter  le culturel. Les expositions seront sélectionnées à l’aune de la charia. Ainsi, après six semaines d’ouverture, « la photographie d’une danseuse du ventre relativement dénudée a été interdite (9)».
Évidemment, sous le camouflage du « culturel », les organisations islamiques prévoient déjà  de multiples interventions dans les établissements scolaires laïques de la Goutte d’Or.

♠ En ce temps de si grand danger djihadiste, en ce temps où 5000 individus « S » djihadistes potentiels  prient dans les mosquées, en ce temps où  « l’imam Larbi Kerchat, figure historique de l’islam de France, Algérien, de l’Association cultuelle islamique de la mosquée Adda’wa, dit ne pas se souvenir des frères Kouachi : « Ce n’est pas mon rôle de les détecter (sic)»(10), il est bon de savoir que l’Agence a prévu la visite un samedi car elle sait que le vendredi l’Institut culturel est encore plus une mosquée.
En conséquence, pas de visite de l’exposition du rez-de-chaussée le vendredi,  car les organisations islamiques ont obtenu de la mairie de Paris qu’elle serve de salle de prières supplémentaire pour les hommes – les femmes (elles ont moins de péchés) se contentant de la petite salle au 1er étage, séparée par un épais rideau de la grande salle des hommes.

Alors qu’en France, on peut entrer le dimanche dans l’église Saint-Denis de La Chapelle, même pendant la messe, sans se faire jeter, dans  « le Petit Maghreb du 18 ème », les visiteurs repérés non- musulmans (!) sont forcément refoulés le vendredi, même si leurs impôts locaux ont financé ledit Institut culturel de la mosquée.

Le Petit Maghreb de Barbès – Goutte d’Or  – comme la Seine-Saint-Denis- sombre, depuis vingt-cinq ans en Outre-République – hors du champ de la citoyenneté, de la fraternité  et de la laïcité.

___________________________

Les extraits de la notice sont en italique. Il est bon de savoir que pour cette Agence, les recherches associées sur Google dirigent vers : l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) / l’Association des projets de bienfaisance islamique de France / le Centre socio-culturel Tawhid (orientation politique : Frères musulmans Qardhawi- T. Ramadan- AKP- Ennahda) / l’Institut européen des sciences humaines (IESH) rattaché à l’UOIF / l’Association cultuelle islamique de la mosquée Adda’wa (Paris 19 ème – C’est la mosquée et l’imam des frères Kouachi).  

2 Cf. Gilles Kepel Quatre-vingt-treize Chapitre 1, p. 37 (Gallimard 2012)

3 Un muid ou la futaille qui contient la mesure d’un muid (environ 270 litres). Connaissance du Vieux Paris Rive droite Rive gauche & les Îles – Les Villages. J. Hillairet.

4 Ce fut une belle demeure en brique et pierre édifié en 1780 au milieu d’un vaste parc ; puis le bal public et champêtre du Château Rouge, en vogue de 1848 à 1864. (Source Dictionnaire historique des rues de Paris J. Hillairet Tome 1)

5 Source : Collectif Château rouge Goutte d’or 

6 Voir sur Gouvernement.fr   2 septembre 2015  Les incendiaires  criminels multirécidivistes (dont un Algérien trafiquant de drogues)  de la rue Myrha qui ont brûlé vives huit innocentes victimes (dont deux enfants) et dont les cris, les appels au secours et la défenestration de deux d’entre elles, seront gravés pour longtemps dans la mémoire collective, prouvent le niveau de grande criminalité sauvage des mafias du « Petit Maghreb ».

7 «  La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, (…) seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. »

8 escobarderie : hypocrisie, fourberie avec des mots ambigus pour tromper. (du nom d’Escobar – célèbre casuiste jésuite espagnol XVIIème siècle).

9  L’ICI Goutte-d’Or, où le culturel avoisine le cultuel Léa Ducre Le Monde.fr 17.01.2014

10 [Source B. Zagdoun Francetv info 10.01.15]

_____________________________

1er septembre 2015 (revu le 3 septembre)

Je suis Charlie En  mémoire

Du massacre à Paris par les frères Kouachi, djihadistes de la mosquée Adda’wa (Paris 19 ème – imam :  Larbi Kerchat) 

le 7 janvier 2015

Des dessinateurs de CHARLIE HEBDO : CHARB  CABU  WOLINSKI  TIGNOUS  HONORÉ,  des collaborateurs  Mustapha OURRAD, Elsa CAYAT, Frédéric BOISSEAU, du journaliste Bernard MARIS, de l’invité Michel RENAUD, des policiers Franck BRINSOLARO  Ahmed MERABET.
______________________________________

Cf. par
L’ingénue
« La Seine-Saint-Denis, c’est comme au bled. »  31 décembre 2016
En passant devant l’université Paris VIII Saint-Denis  23 février 2017

 

 

Erasme et l’aimable Philautie

11 août 2015

On sait le  succès fou du suffixe « phobie » dans islamophobie et homophobie * à notre époque de montée en puissance de communautarismes revendicatifs, voire menaçants jusqu’à massacrer de paisibles citoyens depuis 2012.
Le sens premier, selon le radical grec,  phobos est crainte/ angoisse.

L’extension  créée – par- la-nouvelle- mode -islamiste- et -homosexuelle, vers un sens d’aversion / d’hostilité, leur donnerait-elle le droit de nous accuser ? Le droit de  faire du prosélytisme indigne avec des menaces  de procès ou de mort, déniant toute liberté d’expression, pour motif que nous n’appartiendrions pas à « la diversité de l’espèce humaine » ?

Certes, le suffixe « phil » quand il désigne un pédophile, exprime aussi un tragique contresens entre sa signification première, aimer et le crime du violeur d’enfants.

Enfin, on peut encore librement dire de nos compatriotes qu’ils sont philanthropes, francophiles, bibliophiles ou philosophes sans crainte d’être fustigé.
Quoique, il se pourrait bien qu’un francophobe portât plainte pour usage de langue française dans la « diversité de sa non-identité nationale d’islamophile » ! En Outre-République, la langue française est bannie.

_________________________________

 

Aussi, quel plaisir de lire sans crainte, sous la plume dÉrasme dans son Éloge de la Folie (1508), l’éloge de la Philautie ♥ !

[XLII].- « (…) Mais pourquoi citer tel ou tel exemple, alors qu’en tous lieux Philautie (l’Amour-Propre) répand merveilleusement le bonheur ?
Celui-ci, plus laid qu’un singe, se voit beau comme Nirée ♥ ; celui-là se juge un Euclide ♥ pour trois lignes qu’il trace au compas ; cet autre croit chanter comme Hermogène ♥, alors qu’il est l’âne devant la lyre et que sa voix sonne aussi faux que celle du coq mordant sa poule. (…)

Pour les artistes de profession, qu’est-il besoin d’en parler ? Chacun d’eux a sa Philautie particulière et cèderait plutôt son champ paternel que son talent.
C’est surtout le cas du Comédien, du Chanteur, de l’Orateur et du Poète. Moins il a de valeur et plus il a de prétention et d’impertinence, plus il se rengorge et plastronne.
Et tous trouvent à placer leur marchandise, car c’est toujours ce qu’il y a de plus inepte qui rencontre le plus d’admirateurs. Le pire plaît nécessairement au plus grand nombre, la majorité des hommes étant asservie à la Folie.
Puisqu’aussi bien le plus inhabile est aussi le plus satisfait de lui-même et le plus admiré, à quoi bon s’attacher au vrai savoir, qui est pénible à acquérir, rend ennuyeux et timide et n’est apprécié, en somme, que de si peu de gens ?

[XLIII].- Si la nature fait naître chaque homme avec cette Philautie, qui est amour de soi, elle en a muni également chaque nation et chaque cité.
D’où suit que les Anglais revendiquent, entre autres dons, la beauté physique, le talent musical et celui des bons repas (…) ; les Français prennent pour eux l’urbanité ; les Parisiens s’arrogent presque le monopole de la science théologique ; les Italiens, celui des bonnes lettres et de l’éloquence (…).
Dans ce genre de félicité, les Romains l’emportent et s’enchantent encore du rêve de l’antique Rome. (…) Les Turcs, ce ramassis de barbares, prétendent à la meilleure religion et raillent les Chrétiens, qu’ils traitent de superstitieux. (…) Les Allemands sont fiers de leur haute taille et de leurs connaissances en magie.

[XLIV].- N’allons pas plus loin ; vous voyez, je pense combien Philautie procure de satisfaction à tous et à chacun. (…) »

__________________________

* Phobie : si ce mot est inconnu du Littré, le Grand Robert le signale vers 1880 : didact. Cour. Peur, crainte angoissante spécialement liée à certains objets, certains actes, certaines situations, certaines idées (…)

« Sur la question des peurs morbides, actuellement désignées sous le nom de phobies, il existe un très grand nombre d’observations, notes, mémoires, qui ne font que s’accroître chaque jour (…) J. Falret et Westphal (dans un traité sur l’agoraphobie, 1872) paraissent les premiers qui soient entrés dans cette voie. À la peur des espaces de Westphal et à la crainte du contact de Falret, s’en ajoutent bientôt d’autres et l’on traverse une première période, où se produit une véritable inondation de phobies, ayant chacune son nom spécial (…) Toute manifestation morbide de la crainte est aussitôt dénommée par un vocable grec ou réputé tel et nous avons (…) jusqu’à (…) la triakaidekaphobie (peur du nombre 13 !). Th. Ribot, Psychologie des sentiments, 1896, p.220.

 

♥ Philautie : Mot connu du seul Littré : Terme didactique,  Amour de soi-même, complaisance vicieuse de soi-même.
Nous ne nous faisons point justice,
Et la philautie est un vice
Dont le plus sage est entaché,
Fût-il sans tout autre péché. Scarron

♥ Nirée :« Le plus beau des Grecs devant Troie » Homère
♥  Euclide d’Alexandrie (323-283 av. notre ère), fondateur de l’école mathématique d’Alexandrie.
♥ Hermogène : M. Tigellius Hermogenes, chanteur célèbre protégé par Auguste, et qu’Horace appelle optimus cantator et modulator.

_________________________________

Vive le Collectif des femmes sans voile …. et les Algériennes en bikini !

  Note du 15 juillet 2015  mise en avant le 2 août 2017

2-3 août 2017

Vive « les opérations bikini » sur les plages en Algérie !

Résultat de recherche d'images pour "les Algériennes en bikini" geopolis.francetvinfo.fr

Vive la magnifique détermination et le beau courage de  milliers de femmes algériennes qui disent NON à l’esclavage de la loi islamique qui génère en plus  le harcèlement sexuel !

On lit dans Le Parisien.fr du 3 août 2017 :
« Plage de Sidi-Fredj, près d’Alger (Algérie). Porter un bikini sur la plage n’est pas interdit dans le pays. Mais c’est mal vu (sic) et la pression sociale (sic) s’intensifie. »

Le même harcèlement ou « loi du mâle »  sévit dans tous nos quartiers islamisés – en Seine-Saint-Denis, dans les quartiers nord de Paris ou de Marseille … dans toute la France.

Vive le Collectif des femmes sans voile  et son Comité Laïcité République !

___________________

Cf. En Algérie, les femmes organisent « la révolte du bikini » BFMTV  Clothilde Bru 26.07.2017
Sur les plages algériennes, le bikini pourrait faire évoluer les mentalités   La Croix  Salomé Parent 19.07.2017
 Des « opérations bikini » contre le harcèlement sexuel en Algérie  Le Figaro Mylène Bertaux  20.07.2017

________________________
15 juillet 2015

Et si les vraies citoyennes « féministes » françaises du XXI ème siècle étaient dans le Collectif des femmes sans voile d’Aubervilliers  ?

Par leur volonté, leur ténacité, leur persévérance, leur courage quand elles affrontent seules les intégristes, frères musulmans ou salafistes de Seine-Saint-Denis, elles sont exemplaires.

Alors qu’elles sont ignorées par les médias nationaux, presse- radios -télévisions privées ou publiques – régentés par des godillots  PS,

Alors qu’elles sont indignement lâchées  par un gouvernement Valls qui a fait « l’erreur 404 » d’effacer  de son site la belle présentation de  La  République se vit à visage découvert  : « Pour plus d’informations, un site internet est à votre disposition : www.visagedecouvert.gouv.fr. »
 

Alors que dans son rapport remis au Premier ministre en juin 2015, M. Malek Boutih écrit, p. 35 que
« le djihadisme est la partie la plus avancée de la radicalité politico-religieuse de l’islamisme« , que
« les islamistes ont élaboré une méthode pour s’implanter, élargir leur sphère d’influence et recruter sur tout le territoire » et p. 36 que
« la première étape du mécanisme de la radicalisation islamiste est de commencer par planter un drapeau, autrement dit afficher ouvertement l’existence d’individus radicalisés. C’est là le rôle du voile puis de la burqa ou des barbes non taillées et des vêtements traditionnels, voire de codes comme le port permanent de pantalons courts laissant voir les chevilles. » (…)

Aussi, le député de l’Essonne comme l’ancien maire d’Évry * savent-ils  depuis longtemps qu’autour de chaque femme en voile ou en burqa gravite une sphère d’influence islamiste et qu’une bonne application de la loi aurait mis au jour, dès les massacres de Merah en 2012, les réseaux de radicalisation.

Mais on le voit, le double langage des organisations islamiques de France a déteint sévèrement sur le député et le Premier ministre ; le premier ne tire aucun enseignement pour conseiller la plus grande fermeté vis à vis du respect des lois sur le voile et la burqa  qu’il nomme cependant  « drapeaux de l’islamisme », le second rejette la loi hors de son site parce qu’il a donné l’ordre de ne  pas l’appliquer.

Reniant la Déclaration des droits de l’homme et de la femme et les lois de la République, complice des frères musulmans et des salafistes de l’UOIF et du CFCM, le gouvernement laisse libre cours à l’islamisation ciblant les femmes, alors qu’il sait, comme nous, comment arrivés au pouvoir,  les talibans, Al-Qaïda, l’État islamique ou Boko Haram  les  traitent : après la burqa, les viols, la séquestration, le mariage forcé, l’esclavage sexuel, le vitriol pour celles qui veulent étudier, la lapidation, la pendaison… la mort.

Ce gouvernement depuis 2012, trahit les femmes laïques, libres, égales et fraternelles, qui défendent les lois républicaines et se battent contre ces « drapeaux de l’islamisme » en France.
Elles sont la fierté de la République française !
  _______________________________

*  Cf. « L’une à Kandahar, l’autre à Évry / 27.12.2009

Enfin,  l’on a retrouvé notre belle Marianne  illustrant la loi du 11 octobre 2010 entrée en vigueur le 11 avril 2011.

____________________________

27 juillet 2015     Apostille
————————————————–
♠ C’est l’été, pensez ! un 22 juillet 2015,  dans le beau parc Léo Lagrange de Reims !
Comment imaginer qu’une jeune femme en maillot de bain interpellée aux cris de « Allez vous rhabiller, c’est pas l’été (sic) »  ait été agressée si brutalement par cinq filles,  qu’elle se retrouve au CHU souffrant de blessures justifiant quatre jours d’incapacité totale de travail  ?
Banale affaire pour la commissaire de permanence qui a précisé  à l’AFP que  c’est parce que « la femme ainsi interpellée ne s’est pas laissée faire [que] cela a dégénéré en violences.» Ben voyons ! quand on vous tape dessus, il faut se laisser faire !
Et le parquet de Reims affirme à la presse locale qu’il n’y a eu « ni mobile religieux [ni] mobile moral qui aurait déclenché l’altercation», donc pas de  bonne raison (sic). (Sources Le Figaro.fr 27.07 et Libération.fr 26.07.2015)

J’en conclus  simplement que cinq filles (musulmanes mais tolérantes – nous dit-on(!) qui voient une fille en maillot de bain ont une vraie mauvaise raison pour pratiquer un lynchage en règle de cette dernière : c’est pour la punir.
Et à Reims comme à Téhéran, le juge et la commissaire donnent raison aux matrones de la police des mœurs.

Et une fois de plus, un journaliste de Libération.fr épingle  la « fachosphère »- c’est-à-dire nous CHARLIE, citoyens fraternels –  qui pensons que faire mal pour faire peur et soumettre est une pratique criminelle de la terreur islamique.
Elle se met en place à Reims comme à Aubervilliers.

♠___________________________________

♠  2.08.2017 Ajout de la note du  31 décembre 2016 dans  « La Seine-Saint-Denis, c’est comme au bled. »

Je ne pouvais finir l’année 2016
sans évoquer le naufrage de l’égalité des droits des femmes en Seine-Saint-Denis, et partout où s’est imposée par la menace de mort, la loi islamique de la soumission des femmes.

♠♠ Au moment où l’on apprend qu’en Afghanistan – à Latti, dans la province de Sar-e-Pul, au nord du pays, sous contrôle taliban- une  femme de 30 ans a été décapitée par une bande armée, « au motif qu’elle se promenait, seule, dans un magasin« (1) ; deux femmes avaient filmé à Sevran ♦(en caméra cachée) l’interdit qui leur était opposé  de s’asseoir dans un café.
Et pour qu’elles comprennent qu’elles n’étaient plus en France (sic) et n’avaient pas le droit d’être dans un lieu public,  le patron leur avait asséné la formule :  » Dans le 93, c’est comme au bled. »
À Sevran donc, un patron de café pour hommes musulmans, obéit exactement et en même temps,  à la même logique barbare que les talibans de Latti : aucune femme dans un lieu public.

Ainsi, à la question que je posais, le 19 novembre 2013 : « La Seine-Saint-Denis est-elle déjà un territoire d’Outre-République laïque? »(2), le patron (3) et ses clients avaient répondu OUI.
À Sevran, la loi républicaine ne s’applique plus,  c’est l’islam intégriste, c’est la loi du bled qui l’ont supplantée, et malheur à celles qui n’obéiront pas !

Ce soir,  F. Hollande  nous présentera  pour la cinquième et dernière fois, ses vœux de président,  on constatera une fois de plus, combien il excelle dans l’art de la tartufferie.
C’était déjà le cas, dans  ses confessions de coquefredouille sur sa pratique du pouvoir (4),  avec sa sentence sur  » la femme voilée d’aujourd’hui [qui] sera la Marianne de demain ».
Mais il a fait tout le contraire ; par l’absence de volonté républicaine assumée, et sur le détestable modèle de l’Arabie saoudite,  il les a laissées se soumettre à l’obligation du port du voile, quand ce n’est pas à celui de la burqa, alors que les menaces salafiste et frériste devenaient de plus en plus violentes.

Il faut bien constater l’impuissance de cette majorité de gouvernement PS depuis 2012, et se tourner vers l’exécutif du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, exclusivement PS-PC-EELV sous la présidence de M. Troussel PS, avec ses sept vice-présidents PS, et ses quatre vice-présidents PC-Front de gauche pour une transformation sociale et écologique.

Il y a bien une vice-présidente chargée de la jeunesse et de la lutte contre les discriminations et une conseillère départementale déléguée chargée de l’égalité femmes-hommes et de l’Observatoire départemental des violences faites aux femmes, mais nulle part, n’ont été défendues  l’idée que la citoyenneté des femmes est menacée, l’idée d’une « transformation sociale » vers  plus de liberté et d’égalité pour les femmes. L’exécutif en Seine-Saint-Denis a été et demeure totalement impuissant face au pouvoir des intégristes.

Pour la Primaire de la gauche de janvier 2017, où se présentent ceux qui ont contribué à ce déni de la République fraternelle et laïque, on attendra qu’ils nous déclarent :
… si,  oui ou non, en Seine-Saint-Denis, mais aussi partout en France, avec un président PS,  ils veulent pour notre avenir, que les femmes françaises, déjà exclues à Sevran,  subissent le même sort que cette jeune Afghane en décembre 2016, à Latti, chez les talibans …

♠______________

1   28.12.2016  Une Afghane décapitée  Baptiste Erondel   Le Figaro.fr

2 La Seine-Saint-Denis est-elle déjà un territoire d’Outre-République laïque?     19.11.2013

Il y a 130 ans, le 19 mai 1885, Victor Hugo écrivait la dernière ligne

19 mai 2015

Le mardi 19 mai 1885, Victor Hugo quoique très affaibli depuis quelques jours, par une congestion pulmonaire, eut encore la force  d’écrire  une dernière ligne : « Aimer, c’est agir. »*
Et nous avons à la toute fin de sa vie, comme témoignage de l’affection qu’il portait à ses petits-enfants, alors adolescents, Georges (17 ans) et Jeanne (16 ans), le récit émouvant de Georges. **  :
« – Mes enfants, mes bien-aimés ! Il sortit de sous le drap sa main déjà toute maigre ; son vieil anneau d’or brillait à son doigt sur sa peau mate. Il nous fit un signe imperceptible, et quand nous fûmes agenouillés : – Tout près de moi… plus près encore… Il nous baisa d’un lent baiser avec des larmes aux lèvres.
Ses yeux nous riaient sous son beau front tranquille.
Le grand soleil de mai entrait par la fenêtre ouverte : il se blottit dans ses couvertures comme s’il eût eu très froid. Sa voix devint plus câline que jamais, et plus tendre.

– Soyez heureux… pensez à moi… aimez-moi… Ses yeux souriaient toujours. Encore une faible étreinte de ses mains lisses qui tremblent, un baiser de sa bouche brûlante.
– Mes chers petits ! Et le dernier regard de Papapa fut sa dernière bonté.  »
——————-

Victor Hugo mourut le vendredi 22 mai 1885.  Ses funérailles nationales eurent lieu pendant deux jours :
Le 31 mai, tout un peuple défila et veilla devant le catafalque dressé sous l’Arc de triomphe et le cercueil, « surélevé de douze marches (…). À la base un grand médaillon de la République »…
et le 1er juin 1885, le cortège  suivant « le corbillard des pauvres, le corbillard demandé par le poète dans son testament … avec  pour tout ornement, deux petites couronnes de roses blanches apportées par Georges et Jeanne« , rejoignit le Panthéon en passant par les Champs-Élysées, les boulevards St-Germain et St-Michel et la rue Soufflot.  ***

  Autin, Capelle. Victor Hugo et son petit-fils Georges Hugo, dernière photographie prise en 1885. Paris, Maison de Victor Hugo.
Victor Hugo et son petit-fils Georges Hugo, dernière photographie prise en 1885.
Autin,Capelle. Paris, Maison de Victor Hugo.

 ______________________________

*  p. 1079 Tome XV-XVI/2  1870-1885 /Victor Hugo Œuvres complètes Édition chronologique publiée sous la direction de Jean Massin
**  p. 939 id. Georges Hugo Mon grand-père / « Nous l’appelions Papapa… La légende veut, – il nous entourait de légendes !-  qu’un matin d’autrefois à Hauteville-House (…) petit Georges entrât et dit : – Bonjour, Papapa !… » 
Florence janvier 1902
*** pp. 953-960 ib.
__________________

Ouvrons L’Art d’être grand-père  (première édition 1877)
Dans la tourmente de l’exil à Guernesey  Jeanne fait son entrée Hauteville-House,
5 juillet 1870  
(Bibliothèque nationale de France /édition numérique)
____________________

Quinze ans plus tôt, le 5 septembre 1870 -(la République avait été proclamée le 4 septembre et les Prussiens victorieux marchaient sur Paris)- Victor Hugo -(exilé depuis dix-neuf ans)- arrivait à Paris par le train de Bruxelles à dix heures du soir. Il s’adressa ainsi à la foule qui l’attendait à la gare du Nord :

Les paroles me manquent pour dire à quel point m’émeut l’inexprimable accueil que me fait le généreux peuple de Paris.
Citoyens, j’avais dit : le jour où la République rentrera, je rentrerai. Me voici.
Deux grandes choses m’appellent. La  première, la République. La seconde, le danger.
Je viens ici faire mon devoir.
Quel est mon devoir ?
C’est le vôtre, c’est celui de tous.
Défendre Paris, garder Paris.
Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde.
Paris est le centre même de l’humanité. Paris est la ville sacrée.
Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain.
Paris est la capitale de la civilisation qui n’est ni un royaume, ni un empire, et qui est le genre humain tout entier dans son passé et dans son avenir. Et savez-vous pourquoi Paris est la ville de la civilisation ?
C’est parce que Paris est la ville de la révolution.
Qu’une telle ville, qu’un tel foyer de lumière, qu’un tel centre des esprits, des cœurs et des âmes, qu’un tel cerveau de la pensée universelle puisse être violé, brisé, pris d’assaut, par qui ? par une invasion sauvage ? cela ne se peut. Cela ne sera pas. Jamais, jamais, jamais !
Citoyens, Paris triomphera parce qu’il représente l’idée humaine et parce qu’il représente l’instinct populaire.
L’instinct du peuple est toujours d’accord avec l’idéal de la civilisation.
Paris triomphera, mais à une seule condition, c’est que vous, moi, nous tous qui sommes ici, nous ne serons qu’une seule âme ; c’est que nous ne serons qu’un seul soldat et un seul citoyen, un seul citoyen pour aimer Paris, un seul soldat pour le défendre.
À cette condition, d’une part la République une, d’autre part le peuple unanime, Paris triomphera.
Quant à moi, je vous remercie de vos acclamations, mais je les rapporte toutes à cette grande angoisse qui remue toutes les entrailles, la patrie en danger.
Je ne vous demande qu’une chose, l’union !
Par l’union, vous vaincrez.
Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.
Serrons-nous tous autour de la République en face de l’invasion, et soyons frères. Nous vaincrons.
C’est par la fraternité qu’on sauve la liberté.

_______________________