Touche pas à mon pote mais laisse-moi brûler vive Sohane et lyncher Martin, Sofiane et Kévin

Note du 5.10.2012 / complétée le 24.09.2013 –
mise en avant le 13.12.2015 et le 11 novembre 2016

Parce que du PS (Parti Stupéfiant) à La République-en-marchearrière, rien ne change(ra), j’ai remis cette note en avant le 28 juillet 2018 et le 30 novembre 2020.

 

 Touche pas à mon pote mais laisse-moi battre mon ex-concubine à grands coups de pied dans le visage    !        

C’est le grand principe moral du président de SOS Racisme Flandre Côte d’Opale, Anthony Simati,  « membre du bureau national de cette structure [de la « diversité black blanc beur« ], fortement impliqué dans la prévention de la violence (sic)… lourdement condamné, avant-hier, en comparution immédiate, pour des violences commises sur son ex-concubine.»
Quand j’ai écrit la note « Touche pas à mon pote … » en octobre 2012 après le lynchage de Sofiane et de Kévin à Grenoble, je n’avais pas lu cet article de La Voix du Nord, signé A.C. du 10 août 2012.
On y apprend que « la victime, hôtesse d’accueil au casino de Dunkerque, âgée de 25 ans, a perdu quatre dents. Son visage a été recousu en plusieurs endroits et, lorsqu’elle a été admise aux urgences, dans la nuit de dimanche à lundi 6 août, elle était couverte de sang de la tête aux pieds. «Il est rare, même pour la justice, de voir une personne défigurée à ce point» a commenté le substitut du procureur.[ Le 14 février 2011, le même Anthony Simati l’avait déjà frappée d’un coup de pied au ventre.]»


(1) Photo de F. Hollande avec son « pote » A. Simati

Le « pote » de l’ex-secrétaire national du PS a été condamné à douze  mois de prison dont  quatre mois avec sursis. Il peut de nouveau arborer un sourire éclatant et retrouver les « potes » du PS pour envisager un brillant avenir politique, à Dunkerque  – sa jeune victime, elle, est défigurée à vie… Quant au président Hollande, il est toujours aussi ravi d’avoir pris la place de son «pote » D. Strauss-Kahn, bien connu des services de police de Lille.
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… On voit sur la photo suivante, Lilian Thuram, qui a touché des millions pour jouer au ballon avec le pied, et qui a aussi la main leste pour sa concubine,  décoré par M. Hollande, ravi de saluer  « son engagement en faveur de la diversité et contre le racisme. » ( Le Parisien.fr 18.09.13   © Etienne Laurent / AFP Sipa Media)

♠ Mon conseil aux jolies jeunes femmes de la « diversité black blanc beur » : Faites attention aux « potes » qui ne veulent  pas qu’on touche à leur pote ! Vous risquez  l’adversité de leurs décorations indélébiles ; et vous n’aurez pas l’accolade chaleureuse du président des « potes » .

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5 octobre 2012

Dans notre bonne ville de Grenoble, dans notre quartier de la Villeneuve – utopie de Cité radieuse (2), dans un magnifique parc de 13 hectares, au bord d’un lac, avec piscine et terrains de jeux, où l’on pensait bien vivre avec ses enfants, avoir une retraite paisible …- ; dans notre douce France, trois jeunes gens ont été lynchés par « une bande de  potes ».

Martin, en avril 2010, Kévin et Sofiane, le 28 septembre 2012,  n’ont  pas plu aux « potes »

                   Ils étaient trop corrects, trop calmes, trop instruits, trop sages, trop  citoyens,  pour accepter leur loi du plus fort, leur loi du  plus dangereux, leur loi du plus haineux.

L’idéologie dite « black blanc beur » du « Touche pas à mon pote » est à la dérive, emportée par la haine de l’autre. Cette idéologie est devenue, à l’opposé du vivre ensemble dans la diversité,  une démarche de  discrimination entre « le pote » et  l’autre -celui qui ne l’est pas, l’autre ( fille ou garçon) qui doit baisser son regard par soumission… sinon…

Et en ce XXIème siècle, l’idéologie s’est constituée en véritable machine de guerre ; elle devient même une menace envers notre société, car elle signifie  de plus en plus « Touche pas aux délinquants de ma bande (3) ».
Désormais, elle nous cible tous – « black blanc beur », si nous n’obéissons pas à leur loi de barbares ;  les  premiers, dans la ligne de mire de leurs armes de mafieux, étant nos si courageux policiers et  gendarmes qui eux, obéissent aux lois de notre République.

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1  Avec l’aimable autorisation de © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

À un  journaliste de France Culture, en septembre 2010,  R……  -« poteau » de Karim Boudouda, le braqueur du casino d’Uriage qui, en fuite avait tiré sur la police le 16 juillet 2010 – disait : « Ici, on a tout pour être heureux ».

3 Dans le journal Le Monde / B. Pavan/ du  6.10.12,  nous apprenons d’un policier qu’une « dizaine de caïds» – parmi lesquels on trouve  des potes de Karim Boudouda –  « sont toujours en place dans la cité. » 

               

Les dix commandements   « respect  à mon pote »  selon  le « petit caïdat
(salafiste) du quartier »   :

             Touche pas à mon pote         mais

1- Laisse-moi violer les filles  qu’elles soient black blanc ou beur avec mes potes.
2- Laisse-moi poignarder mon/ma professeur
qu’elles ou ils soient black blanc ou beur pendant que mon pote prend la photo.
3- Laisse-moi brûler mon quartier et massacrer qui je veux
  black blanc ou beur avec mes potes.
4- Laisse-moi vendre de la drogue aux  mineur(e)s 
qu’elles ou ils soient black blanc ou beur avec mes potes.
5- Laisse-moi tirer sur les policiers
qu’elles ou ils soient black blanc ou beur 
avec mes potes.
6- Laisse-moi brûler l’école publique
de mon quartier que les élèves soient black blanc ou beur  avec mes potes.
7- Laisse-moi brûler vives et lapider les filles
qu’elles soient black blanc ou beur avec mes potes.
8- Laisse-moi taper sur les chauffeurs de bus et les passagers
black blanc ou beur avec mes potes.
9- Laisse-moi casser les ascenseurs des immeubles pour habitants 
black blanc ou beur avec mes potes.
10- Laisse-moi faire «
le djihad » en France pour te tuer, toi, le ou la black blanc beur avec mes potes,  avec nos armes de guerre payées avec l’argent sale de la drogue immonde.

 

       Questions :        

            Jusqu’à quand ces dix commandements sanglants et criminels  seront-ils tolérés au sein du quartier de la Villeneuve, comme partout ailleurs en France,  par la Justice, par l’Assemblée nationale, le Sénat et par le Président de la République  ?
Quand
le ministère de la Justice, sera-t-il «sensibilisé»  au désastre annoncé des trafics de drogues et d’armes d’une jeunesse délinquante multirécidiviste ,  au désastre annoncé pour l’avenir de notre pays ?

 ♦ Pourquoi  toute cette indulgence et cette pusillanimité des politiciens et des juges envers  les « potes » mafieux, leur loi anti-républicaine, leur charia islamiste ? ? ? ?
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Sur les murs, la délinquance et l’ignorance

           Note  complétée  le  14  juillet  2012                 

               Sur les murs des  villes et des gares, sur les murs des villages et des plages, sur les murs des écoles publiques, de la Sécurité sociale et des Allocations familiales, sur les murs en granite et les murs en tuffeau, sur les  murs en briques et les murs en ciment, sur les murs vénérables, sur les murs à pans de bois et sur les murs décrépis, sur les murs tout neufs ou repeints de la veille … 

           … les vandales illettrés reproduisent sans fin leurs signatures d’ignorants et leurs barbouillages de barbares. 

  Leurs seuls mots  lisibles  tracés façon nouilles ou boyaux  sont les obscénités de leurs 500 mots de  vocabulaire. Leurs doigts sur le poussoir font gicler la laideur, et  sont autant de doigts d’honneur qui  nous insultent en salissant les murs.

Comme tous les violents, ils cherchent à imposer leur pouvoir, à dominer en cultivant la malveillance. Pour nuire à la collectivité, ils s’abaissent en non-citoyens qu’ils sont,  à donner un aspect sordide et repoussant à notre (leur) environnement, à nos (leurs) métros*, à  nos (leurs) trains **♦, à nos (leurs) immeubles, à nos (leurs) bureaux de poste etc.  Ils besognent la nuit, au milieu des trafics  interlopes de drogues … et ils se lèvent tard comme des fainéants ou des vauriens … 

                     

Quand ouvriront-ils leurs cahiers et leurs livres d’écoliers pour commencer leur apprentissage du français ? Quand pourront-ils, citoyens libres,  lire et écrire le poème Liberté de Paul Éluard
Quand ouvriront-ils un carnet de croquis pour en faire l’illustration dans un  cours d’Arts Plastiques  ? 

Quand sauront-ils que la liberté est un droit parce que nous avons tous des devoirs les uns envers les autres, des devoirs de respect citoyen qui est respect de la liberté des autres et respect de l’espace public, patrimoine de la collectivité nationale ? 

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* La RATP a créé un site en 2006 www.objectif-respect.org .
Après l’excellente communication : ligne 0  Âge de pierre Terminus  Respect ,   «Restons civils sur toute la ligne » :
«Le terme « incivilités » est clairement identifié comme le non-respect de l’ensemble des règles du savoir- voyager ensemble :
• le manque de propreté  /les nuisances sonores /la bousculade /l’absence de courtoisie, /la fraude. Le ton choisi est volontairement décalé et humoristique, autour de slogans formulés sur le mode de maximes. Cette communication veut souligner l’absurdité du comportement de celles et ceux qui commettent des incivilités dans les transports…»

• ♦ J’ajouterai qu’il s’agit là du flagrant non-respect du savoir -vivre ensemble .
Ce « vivre ensemble »  que nous les citoyens paisibles et honnêtes ne  saurions  faire !  Nous serions sales ! Nous ferions du bruit ! Nous bousculerions ! Nous serions impolis ! Nous arracherions les sacs et les bijoux ! Nous ne paierions pas nos billets etc. ! 
Vivre ensemble : c’était le titre dont nous gratifiait l’éditorialiste- donneur- de -leçons, Erik Israelewicz
(Le Monde- 5 mai 2012)  la veille du premier tour des présidentielles ! ♦

**♦   Et pour nettoyer leurs dégradations répugnantes,  la SNCF dépense pour le seul réseau transilien plus de 2 millions d’euros par an. Il n’y a qu’à multiplier cela par 10, 15, 20 … pour tout le réseau français…

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L’école primaire, les parents, et le programme du soir

11 février 2011

Pour l’immense majorité d’entre nous, l’école primaire de la République, l’école pour tous, date d’un peu plus d’un siècle.
Pour les familles nobles, puissantes et riches, cet enseignement a une histoire pluri-millénaire, tant il était évident pour elles, que l’éducation dès le plus jeune âge, assurait la pérennité de leur pouvoir sur le peuple illettré.

Ainsi apparaît dans toute sa vérité l’importance capitale que revêt pour les 3-11 ans la première école. Les parents d’aujourd’hui savent-ils que dans ce domaine précis leur rôle et leur sens de la responsabilité sont  irremplaçables ? Et surtout savent-ils, que contrairement à ce que l’on distille depuis une quarantaine d’années, point n’est besoin d’être gosse de riche pour réussir les apprentissages fondamentaux et surtout apprendre, comprendre et aimer lire ?

J’en veux pour preuve l’obtention du Certificat de fin d’études primaires  pour les enfants de paysans, d’ouvriers et d’employés, dès la fin du XIX ème siècle. Si l’arrêt brutal de la scolarité gratuite à 12 ans laissait tant de jeunes sur leur faim de culture et de savoirs – [car c’est là que surgissait l’inégalité socio-économique face  à la poursuite des études payantes au collège et au lycée – et à la nécessité impérieuse d’apporter un salaire de plus à la famille] –  ils avaient déjà  un capital solide de connaissances que beaucoup firent fructifier.
J’en veux pour preuve aussi mes petites élèves algériennes du bidonville de Nanterre qui, à l’école toute neuve des Pâquerettes, avaient un aussi bon niveau en lecture et en rédaction que celles de l’école annexe des Batignolles.

Depuis les premiers écoliers en sarrau noir jusqu’aux petites élèves de Nanterre ;  de la III ème  République (223 jours d’école) au début de la V ème République (188 jours d’école), l’école était ouverte cinq jours par semaine soit 30 heures. On avait alors tout  le temps nécessaire pour bien  apprendre 😉    … et du départ de la maison à 7 h30, au retour à 19 h, je n’ai pas le souvenir d’avoir été fatiguée.

Depuis 1969, le nombre de jours d’école n’a cessé de diminuer, du fait du pouvoir politique qu’il soit de droite ou de gauche. L’école primaire n’ouvre désormais que 140 jours  par an,  et  l’on pleure des larmes de crocodile sur la fatigue des enfants,  et sur la mauvaise répartition de leurs  225 jours de vacances. Si l’on ajoute que 25 % des élèves de collège ne comprennent pas ce qu’ils lisent, je pense que la France a  tellement malmené son école primaire qu’elle  mérite le bonnet d’âne.

D’ailleurs, comme on n’arrête pas la sottise, les solutions affluent en 2011 : les uns, étonnés de voir les enfants bâiller à 9h, proposent de commencer l’école à 11h, ou  de  remplacer les cours de la matinée par « un sas anxiolytique » (sic),  et ceux de l’après-midi  par le sport, d’autres encore sont pour le tout  ludique afin d’éviter à  l’enfant l’effort de l’apprentissage etc.

L’école primaire tant aimée  a été tellement malmenée que les parents ne savent même plus qu’elle est décisive pour leur enfant.
Alors, ils  en oublient les principes simples qui doivent régler les rythmes de vie de leurs enfants à la maison,  et cèdent à tous leurs caprices. Depuis une vingtaine d’années, la télévision trône dans la chambre des petits. Les parents ne se soucient pas des effets à court, moyen et long terme de cette vilaine nounou sotte et braillarde qui abrutit leurs enfants jusqu’à ce qu’ils en perdent la capacité  intellectuelle de se concentrer sur une page de lecture, ou de fixer leur attention sur un exercice à faire.

Sans attendre qu’une énième commission propose les bonnes (ou les moins bonnes) solutions pour  la semaine à l’école primaire, les parents  seraient bien inspirés d’ôter prestement  la télévision de la chambre des petits,  de limiter l’usage des jeux vidéo et surtout, de veiller au précieux sommeil qui garantit  croissance, santé et  équilibre :  12 à 10 heures par nuit pour les 3-5 ans  – 10 à 9 heures pour les 6-12 ans … et le lendemain, de préparer le petit-déjeuner sans les faire passer par l’abominable case criarde de la télévision du matin.

Arrivés bien éveillés et  bien reposés à l’école, leurs chers enfants seraient ravis de retrouver  leur classe,  et les apprentissages s ‘effectueraient  facilement avec – en plus –  beaucoup de mémoire disponible … à condition bien sûr,  que leurs petits camarades aient eux aussi bien dormi, et  soient calmes, intéressés et attentifs aux multiples découvertes de la journée.

Comme quoi, ce sont aussi les parents qui peuvent montrer l’importance qu’ils accordent à  l’école primaire en changeant  le programme  du soir à la maison,  afin que les enfants puissent retrouver dans le temps d’école,  le plaisir d’apprendre et de cultiver la vivacité de leur intelligence …  au lieu de les laisser se rassoter et s’épuiser jusqu’à minuit, devant une télévision vulgaire et violente.

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L’école primaire selon les exigences des pouvoirs religieux

    Note complétée le 25 mai 2012     

En cette période où l’on reprend la réflexion sur la semaine de 4 jours, il faut rester lucide, et considérer l’impact des enjeux de  pouvoir  (religieux et communautariste – politique- médiatique – financier – économique et syndical) sur le fonctionnement de notre école publique et laïque. Il faut discerner l’étroitesse d’esprit, les égoïsmes et la démagogie  qui ont imposé, depuis une quarantaine d’années,  le rétrécissement de la semaine scolaire avec le rallongement ad libitum  des vacances,  jusqu’ à 225 jours par an pour les 3-11 ans.

Malgré l’optimisme que l’on voudrait afficher, il apparaît que cette lourdeur aux couleurs de l’indifférence (voire de la satisfaction devant la médiocrité culturelle qui nivelle par le bas) des classes dirigeantes privilégiées, s’interposera une nouvelle fois, et mettra son veto sur toute volonté de  redonner aux plus jeunes du temps pour les apprentissages scolaires,  l’étude de notre belle  langue française,  le goût de la lecture, de la culture littéraire et scientifique.

Commençons  par  les égoïsmes communautaristes des pouvoirs religieux.

La mission d’information créée par la Commission des affaires culturelles et de l’éducation  sur les rythmes de vie scolaire en avril 2010 a déposé son rapport en décembre 2010 à l’Assemblée nationale*.
Les député(e)s de la mission ont reçu pour une audition le 8 juin 2010, Monseigneur Antoine Hérouard, secrétaire général de la Conférence des évêques de France**, et organisé une table ronde le 10 juin 2010, avec les représentants des confessions juive, musulmane et protestante : M. Charles Sulman, vice-président du Consistoire central des Israélites de France ; M. Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, Madame Isabeau Beigbeder, membre du Conseil scolaire de la Fédération protestante de France.

Que pensent-ils d’une réhabilitation de la semaine à 4 jours 1/2 ou à 5 jours – bref que pensent-ils de la semaine scolaire continue ?

♣ Monseigneur Hérouard pose, comme un coin immuable dans la semaine, la confiscation définitive du mercredi matin. C’est pour lui, le temps du catéchisme –  symbole pour l’église catholique de la liberté d’expression religieuse ; le catéchisme qui concerne 25% d’enfants du CE1 au CM2.
Et  dans un raisonnement en boucle, il ajoute que justement, le mercredi matin, les dames catéchistes « qui sont souvent des mères » ne travaillent pas. Pour Mgr Hérouard, « une organisation de la semaine scolaire sur quatre jours et demi serait susceptible de « reléguer » l’exercice de cette liberté dans le domaine privé, la réduisant à un choix personnel entre diverses formes d’occupation » ; car insiste-t-il « si le choix – évident pour des enfants – devait être fait entre le football et la catéchèse, cette liberté fondamentale deviendrait « illusoire ». 
♦♦♦ Exigence des évêques  : En clair, Mgr Hérouard prescrit la vacance du mercredi matin,  pour ne pas laisser le choix  aux garçons – afin de garantir les vocations de séminaristes et  la pérennité de sa catéchèse.                            

♣ M. Moussaoui présente un enseignement musulman concernant les 6-15 ans et durant de trois à cinq heures par semaine. « S’il dure plus de deux heures, il peut avoir lieu le mercredi et le samedi ou le dimanche. (…)  Ceci explique que les familles rigoristes tiennent beaucoup au mercredi, surtout dans le primaire » ; auxquelles on ajoutera « la majorité des familles musulmanes qui sont attachées au week-end de deux jours » Et M. Moussaoui rappelle aux députés «  quelques demandes de certains membres (sic) de la communauté musulmane pour que les élèves soient libérés pour la prière communautaire du vendredi 12h-13h30 l’hiver ; 13h-14h l’été. ***»

♣ Pour les protestants et les juifs, l’enseignement religieux n’interfère pas avec  la semaine continue, les premiers avec « l’école dominicale » pour les 7-15 ans,  et les seconds  avec « l’enseignement dit le « Talmud Torah »  le dimanche de 9h à 12h pour les 7-13 ans.»  ;  leurs deux religions ne mettent pas d’obstacle à une réflexion nationale.

Il reste que d’inquiétantes questions sont posées  :

♣ Combien les exigences de M. Moussaoui et de Mgr Hérouard, concernant l’école laïque,  pèseront-elles dans les délibérations des députés et dans les décisions gouvernementales ?

           Et sachant que le principe laïque est de tenir les élèves de  l’école primaire publique hors des communautarismes religieux, pour créer une égalité fraternelle entre eux :
♦ Pourquoi l’école laïque devrait-elle s’interdire de travailler le mercredi et/ou le samedi matin  ?
♦ Pourquoi devrait- elle se soumettre aux volontés des représentants de dieu(x) et de leurs dogmes ?
♦ Sommes-nous toujours dans l’Ancien Régime : «  au bon plaisir »  des  évêques, et de surcroît  « aux ordres » des imams ?

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* Rapport d’information présenté par MM. Xavier Breton et Yves Durand – députés. Les extraits du rapport sont « entre guillemets » et les mots des intervenants en italique .
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Direction nationale de l’Enseignement privé catholique aux frais de la République . Mgr Antoine Hérouard est «l’autre mininistre cultuel» de l’Éducation nationale,« l’Éminence grise » de l’actuel ministre, Vincent Peillon.
*** Exigence des imams :  suppression du mercredi matin plus suppression du samedi matin plus suppression du vendredi après-midi, ce qui équivaudrait à trois jours et demi d’école par semaine.  Décidément pour eux, il y aura  toujours trop de notre école laïque !

La petite tribu des haineux

7 octobre 2010 / note complétée  le 10.10.10

« Femmes : pourquoi tant de haine ? »

Ce documentaire « Femmes : pourquoi tant de haine ? » (1) de Cathy Sanchez, enfin programmé sur Arte,  nous a permis de voir en un plan rapproché, la petite tribu des haineux de la  bonne ville de Vitry- sur- Seine, en Île -de-France.

Ils sont là, ces jeunes gens, assis sur une marche devant l’immeuble ; ils sont là,  en uniforme obligatoire, la casquette et les brillants rivés dans les oreilles comme des bourgeoises.
Ils ont 18 ans et plus. Qu’ont-ils retenu de leur scolarité jusqu’à 16 ans ?
Qu’ont-ils fait de tout ce temps si précieux d’apprentissages de savoirs que la loi républicaine  a octroyé  – après luttes et révolutions au XIX ème siècle – à eux, comme à nous, enfants de salariés, enfants du peuple ?

Ce que nous entendons de leur raisonnement, des actes qu’ils revendiquent et des crimes qu’ils justifient, laisse à penser que leur intelligence est restée en friche par l’absence de réflexion,  d’ouverture d’esprit,  et d’éducation civique ; que leur langage est réduit à une logorrhée pornographique  compulsive, quelques lamentables expressions ordurières qu’ils réservent – comme des crachats –  aux jeunes filles de leur âge.

La petite tribu des haineux se serre les coudes. Leur avis sur la mort de Sohane brûlée vive est unanime :   « Qu’elle crève, qu’elle aille en enfer ! » dit l’un,  en menaçant de gifler une dame qui a une pensée émue pour la jeune fille. Rachid, le meilleur ami de Jamel  l’assassin, dit« C’est pas un criminel, c’est une crème », puisque, dira  un autre :  « L’être humain, c’est l’homme, pas la femme. « ♠ 

Les haineux en sont convaincus :  l’assassin Jamel ira au paradis, la victime Sohane continuera de brûler en enfer.  Le dogme monothéiste du péché – pour les jeunes filles uniquement – est omniprésent, et la petite tribu des haineux veille à infliger les châtiments réglementaires.

Pour les haineux, tout est permis. Ils ont tous les droits de violence ordinaire sur leurs sœurs,  » leurs » meufs ; ils les giflent, les battent, les menottent, les  » saignent »,  les défigurent etc., c’est non seulement autorisé mais encouragé par le laxisme familial.

Ce qui est interdit concerne exclusivement  les jeunes filles : elles n’ont pas le droit de s’habiller normalement. Pour elles la mode obligatoire,  c’est la mode  des haineux :  » à la bonhomme  » (sic).

Ce qui est interdit aux  jeunes filles, c’est aussi de devenir  intelligentes,  cultivées, (sur)diplômées, valorisées par un travail passionnant. Alors les haineux, tout au long de la scolarité feront tout pour perturber les classes, les cours ; ils agresseront, insulteront les professeurs etc.  pour diminuer toujours plus les chances de réussites et décourager les meilleur(e)s, celles et ceux qui ont envie d’apprendre,  de comprendre, et sûrement de lutter pour échapper aux mécanismes tribaux.

 

En fait, les haineux ont tout simplement la rage de ne plus pouvoir asservir celles qui leur deviennent tellement supérieures. Et de cela les preuves affluent. Une de ces jeunes filles, Fadela Amara, est maintenant ministre , c’est pour les haineux une gifle, certes symbolique, mais cependant magistrale.
Ils apprendront à leurs dépens que les jeunes filles en France ont la loi républicaine avec elles, et qu’il serait temps qu’ils le comprennent.

Qu’ils oublient leurs pensées automatiques d’un autre âge sur leur toute- puissance sexiste. Elle n’est pas écrite sur leur casquette.  Elle n’est inscrite nulle part dans nos lois françaises.

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1  » La cité du mâle  »  Arte  / 29.09.10.  Théma : « Femmes : pourquoi tant de haine ? »

♦ Sur le vif ♦  Témoignage

Commentaire laissé sur Arte.tv, le 4.10.10 par dobby :

«  Professionnel dans le quartier où  Sohane a été brûlée vive, je n’ai pas vu ce reportage ;  mais tous les jours je vois sa stèle à côté du centre social Balzac, actuellement elle est fleurie.
J’aimerais que ce reportage soit rediffusé pour faire comprendre aux gens que les filles sont victimes et pouvoir échanger avec ces mères inquiètes pour leurs filles.
C’est important pour nous, travaillant là- bas, de se rendre compte de la dureté des dires et des propos tenus, afin de faire changer les choses. « 

 

Pour lutter contre les violences faites aux femmes, le site du secrétariat d’État à la famille  http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/ a été réaménagé pour permettre de repérer l’association d’aide la plus proche ; pour rassurer les victimes un logiciel permet en outre d’effacer toute trace de passage sur le site. /Le Monde 8.10.10.

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