On ne disait pas naziphobe mais antinazi

2 novembre 2011
Note à relire en 2015 avec attention. Elle décrit les prémisses de 2014 – l’an 1 de la terreur islamique en Syrie, en Irak, au Pakistan, en Afghanistan, en France.


note complétée le 20.11.11   / et revue le 13 février 2013       

…   C’était à Paris en 1941 ….

Mais  lemonde.fr, soixante-dix ans plus tard,  en 2011,  accepte  volontiers que  dans ses colonnes et autres « chats »*,  des chefs politiques  et des  imams de l’UOIF, du CFCM, des salafistes et des frères musulmans,  nous traitent haineusement d’islamophobes.  Avec le mot islamophobie, ils trament en France le tissu de leur loi islamique contre nous,  les non-musulmans, les républicains  laïques, nous les musulmans laïques, nous les Arabes athées,  nous les souchiens ** comme ils nous appellent dans leur langage si peu châtié.  Ce sont  des anti-démocrates, et leur dangerosité est permanente : l’incendie criminel du siège de CHARLIE HEBDO  en est une nouvelle illustration.

Qu’ils décrètent le voile et la burqa pour les femmes, les prêches incendiaires et les rituels exhibitionnistes  dans les rues de nos villes, qu’ils approuvent en ne condamnant pas la lapidation ou  l’immolation de jeunes femmes, les violences et dégradations contre les  personnels  et les services de santé, d’urgence,  de transport, d’éducation et de sécurité , et tant d’autres crimes et délits dont souffre notre population, les  islamistes  radicaux  poursuivent leurs visées obscurantistes,  à Tunis comme à Paris.

Les islamistes rejouent à Paris la pièce qu’ils viennent de jouer à Tunis contre la chaîne de télévision Nessma qui diffusait le  génial dessin animé PERSÉPOLIS de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. Là, on voit un dessin de vieillard représentant dieu, et ici, dans le  journal satirique CHARLIE HEBDO (daté du mercredi 2 novembre 2011)  le  dessin du prophète.
A Paris,  ils menaçaient, ils vociféraient en septembre,  ils brûlent en novembre.
CHARLIE HEBDO ayant gagné brillamment en 2007 son premier procès contre la Grande Mosquée de Paris , le CFCM et l’UOIF ;  ils se vengent de notre justice républicaine avec leur charia incendiaire.

              Le brasier de la nuit du 1er au 2 novembre 2011  dans les locaux de CHARLIE HEBDO,  annoncerait-il d’autres autodafés, comme Berlin en connut  durant la tragique et  résistible ascension ♦  d’un autre forcené nommé  Adolf Hitler ?
Les Résistants en 1941 n’étaient pas  naziphobes mais antinazis ;  nous ne sommes pas islamophobes – nous aurons le courage d’être  anti-islamistes.
♦ J’ai voulu l’écrire  ce matin  à la suite d’un article ***  mais ma plume a fait un nœud dans le  fil  prudent ou lâche  de la toile d’un journal qui avait déjà si peu et si mal défendu son confrère CHARLIE HEBDO en 2007 :
«  02/11/2011 11:57 Allons-nous nous satisfaire du sophisme d’un seul Mohammed Moussaoui qui condamne l’incendie mais pas la violation de la liberté d’expression ? Après l’attaque d’une chaîne de télévision à Tunis contre la diffusion de Persépolis, l’attentat criminel contre le siège de Charlie Hebdo à Paris, allons-nous en France, avoir peur des islamistes ? Ou comme les Résistants qui n’étaient pas naziphobes mais antinazis,  allons-nous être, pour la défense de nos valeurs, de courageux anti-islamistes ?  »  En rouge, la coupure – et vous ne trouverez aucune trace de ce commentaire sur ma page du monde.fr . / 13 février 2013 : Cette page n’existe plus car je ne suis plus abonnée.

M. Pierre Bergé et son Anastasie  ont mis leurs bésicles  pour cisailler trois fois mon modeste commentaire. Comme ils ne sont pas anti-islamistes, ils sont  islamophobes :  ils ont  peur 🙁  .

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*  Dans son «chat»  Hamadi Jebali,  islamiste tunisien a écrit :  « Je ne sais pas ce que veut dire « laïque » » (lemonde.fr 18.10.11).
**  Être traité de « chien » par un islamiste est une in jure grave – a fortiori de  « sous-chien » ;  leur jeu de mots avec « Français de souche » est doublement haineux  🙁
*** Condamnation unanime de « l’attentat » contre les locaux de « Charlie Hebdo » (les guillemets inutiles sont de la rédaction du monde.fr /2.11.11
♦  lire  (ou voir)  la pièce de théâtre   La Résistible Ascension d’Arturo Ui   de  Bertolt Brecht  (1941) dont voici l’Épilogue :

 ÉPILOGUE
Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester
Les yeux ronds. Agissez au lieu de bavarder.
Voilà  ce qui aurait pour un peu dominé le monde !
Les peuples en ont eu raison, mais il ne faut
Pas nous chanter victoire, il est encore trop tôt :
Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde.

et rapprochons cet épilogue de ce qu’écrit Yadh Ben Achour en 2011  : « La burqa est une croix gammée, une lapidation potentielle. Toutes deux sont porteuses d’un message clair : « Donne-moi la liberté que je la tue. » A moins d’accepter cette sentence de mort, un [une] démocrate doit se défendre. ♦»   Yadh Ben Achour est Tunisien, professeur de droit public et philosophie du droit, membre de l’institut de droit international.

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Note remise en avant le samedi 3 janvier 2015 : mot -clé ajouté : guerre

Mercredi 7 janvier 2015, dans les locaux de CHARLIE HEBDO, deux assassins
ont exécuté – sur ordre de l’État islamique en Irak –  12 personnes dont 10 assistaient à la conférence de rédaction et 2 policiers :

les dessinateurs CHARB  CABU  WOLINSKI  TIGNOUS  HONORÉ
 les collaborateurs  Mustapha OURRAD, Elsa CAYAT, Frédéric BOISSEAU,
le journaliste Bernard MARIS, un invité Michel RENAUD

et les policiers Franck BRINSOLARO, Ahmed MERABET.

                                      Je suis CHARLIE

_______________________L’ingénue__________

 

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2 avril 1871 : Décret de la séparation de l’Eglise et de l’Etat

1er mai 2011 / 23 mai 2016

              

Qui furent ceux qui composèrent le gouvernement de la Commune de Paris, gouvernement  qui dura à peine  le temps du Printemps 1871, du 28 mars au 28 mai  ?

Edmond de Goncourt écrivait dans son  « Journal »  qu’il n’en connaissait  aucun, et les méprisait tous, avec le dédain de l’aristocrate. En effet, dans quels salons de la « bonne société » du Faubourg Saint-Germain, aurait-il pu rencontrer ces élus républicains  ?

              Eugène Varlin – ouvrier relieur-,  Charles Gérardin – comptable -, Louis Chalain – tourneur en bronze-,  ou Benoît Malon – ouvrier teinturier- élus du 17ème arrondissement ( Batignolles-Monceau) ?
Auguste Blanqui  – fils de sous-préfet mais ayant surtout fréquenté  les prisons du royaume et de l’empire pendant 33 ans – ,  Albert Theisz – ouvrier ciseleur sur bronze-, Simon Dereure – cordonnier-, Jean-Baptiste Clément – poète et chansonnier- Théophile Ferré – clerc d’avoué -, ou  Auguste Vermorel – homme de lettres, journaliste- élus du 18ème arrondissement ( Butte-Montmartre) ?
ou encore Jules Bergeret – correcteur d’imprimerie -, Gabriel Ranvier – ouvrier décorateur -, et Gustave Flourens – biologiste, Professeur au Collège de France  -élus du 20ème arrondissement ( Ménilmontant)  ? … etc…

Comment en effet, M. de Goncourt aurait-il pu croiser Eugène Varlin ou Benoît Malon « au fond de la courette du 44 rue des Gravilliers dans le 3ème arrondissement, au cœur du vieux Paris des artisans, dans un atelier de quatre mètres de long sur trois mètres de large **», dans ce qui fut le premier bureau de la  Commission parisienne de l’Association Internationale des Travailleurs  appelée la Première Internationale ?

Mais revenons au  28 mars 1871,  jour de la proclamation de la Commune,  jour de fête,  où l’on pensa que la guerre civile venait d’être évitée grâce au verdict du suffrage universel*.

          Jules Vallès ( élu du 15ème arrondissement -Vaugirard) l’a décrit  avec  fougue et  lyrisme : « Quelle journée ! Ce soleil tiède qui dore la gueule des canons, cette odeur de bouquets, le frisson des drapeaux ! Le murmure de cette Révolution qui passe tranquille et belle comme une rivière bleue, ces tressaillements, ces lueurs, ces fanfares de cuivre, ces reflets de bronze, ces flambées d’espoirs, ce parfum d’honneur, il y a là de quoi griser d’orgueil et de joie l’armée victorieuse des Républicains !*** »

Pendant ce temps-là,  Adolphe Thiers et son gouvernement dit de«  Défense nationale » n’avaient d’autre intention que de livrer Paris aux Prussiens. Nommé commandant en chef de l’armée versaillaise, Mac-Mahon réorganisait une armée de 100 000 hommes, aidé en cela par Bismarck qui libérait les prisonniers.
La bourgeoisie d’affaires  avait alors un leitmotiv qui rappelle lugubrement celui  de 1936 : « Plutôt Hitler que le front populaire »  ; celle de 1871 proclamait : « Plutôt les Prussiens et perdre l’Alsace et la Lorraine, que les communards ! »
De chaque crise, de chaque guerre qui anéantit  les pauvres, l’internationale capitaliste sort toujours victorieuse et féconde.
 

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C’est pourquoi, dans la confusion du  débat actuel sur la défense de la laïcité,  pour retrouver les fondamentaux de notre République si chèrement acquis dans le sang des Républicains de 1789, de1830, de 1848 et de 1871,   il faut se souvenir du 2 avril 1871,  – alors que commençait le second siège de Paris ordonné par  Thiers, quand retentissaient « les premiers coups de canon tirés par Vinoy sur les banlieues et quartiers périphériques*».

      
   
Il faut se souvenir de ce jour où « le Conseil de la Commune
présidé par Gustave Lefrançais ( instituteur-  élu du 4ème arrondissement – Hôtel de Ville), vota  à l’unanimité, un décret séparant l’Église et l’État. Il comportait quatre « considérants ».
Deux sur quatre de ces considérants se référaient à la notion de liberté. Ils stipulaient que le premier des principes est la liberté et que la liberté de conscience est la première des libertés. Le troisième considérant s’attaquait au budget des cultes, qualifié de contraire au principe, puisqu’il impose les citoyens contre leur propre foi. Le quatrième accusait le clergé d’avoir été le complice de la monarchie contre la liberté. A chacun de ces considérants correspondait dans le corps du décret un article.

          Ces quatre articles se lisaient comme suit :

Article premier. –  L’Église est séparée de l’État.
Art. 2. –  le budget des cultes est supprimé.
Art. 3. – Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, meubles et immeubles, sont déclarés propriété nationale.
Art. 4.-  Une enquête sera faite immédiatement sur ces biens pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation.

Ce faisant, les élus de la Commune n’innovaient pas : ils revenaient aux sources de la Révolution française.»*

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Grande histoire de la Commune  Georges Soria  (Introduction de Henri Guillemin) éditions Robert Laffont pour le Livre Club Diderot  1970
**
Eugène Varlin Militant ouvrier, révolutionnaire et Communard Jean Bruhat Éditeurs Français Réunis 1975
***
Jules Vallès  Le Cri du Peuple Mardi 28 mars 1871 /  Œuvres complètes tome III Livre Club Diderot 1969

Cardinaux et imams -même credo-même surate- anti-laïque

 
                         Dixit le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon :

«  La loi [de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État] n’est pas un dogme (sic)  elle peut être modifiée ou abrogée.

               (…)   La République se prend parfois pour le « grand prêtre» (resic) de la nation française.»

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Extraits de son entretien avec S. Le Bars / Le Monde  5 mars 2011.11

 

  Cardinaux et imams,   même combat anti-laïque et anti- républicain !           

 

La Goutte-d’Or, perle de l’islamisme ?

  4 avril 2011

                

Et pour faire bonne mesure, et montrer que son sujet sera parfait pour le vernissage à l’Institut des cultures d’islam, Martin Parr, le photographe,  a  trouvé  à la Goutte d’Or « des musulmanes en foulard »  !  Etonnant, non ?

En effet, comment la culture d’islam se concevrait-elle  autrement en France ?
Et… pour longtemps encore –  à en croire (sic) les prêches des imams du XVIII ème arrondissement  de Paris (1) –  les femmes resteront  affublées du  foulard et de la burqa, les esclaves de leurs maris, et  prieront « dans les endroits réservés aux femmes ».

Car les imams en Goutte d’Or ont la bénédiction du maire PS, de Tariq Ramadan et des frères musulmans, de « Respect Mag » et des bobos (2)  qui, préparant leurs vacances au Maroc, y  font du tourisme culturel,  et s’émerveillent de ce petit peuple , qui  accepte,  depuis des siècles, l’insupportable injustice du dogme islamique, tant il est accablé de menaces et de terreurs.

Silence ! Dans le quartier de la Goutte d’Or !

                   Ici La religion fait son obscure et vieille besogne dans les esprits et dans les mœurs.

Silence !  Ceux qui veulent parler d’égalité, de citoyenneté et de  laïcité !

                   Ici  on ne veut entendre que  les prêches intégristes des Frères musulmans le vendredi.

Silence la République !

                  Ici on reste muet devant  le communautarisme islamiste qui a sa  loi anti-républicaine,  la « charia ». 

La Goutte d’Or fera-t-elle déborder le vase ?

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1« L’imam avait «briefé» (sic) ses fidèles à l’avance » : Martin Parr s’infiltre à la Goutte d’Or  / dixit Claire Guillot /Article du Monde 3-4 /04/2011
2   bobos qui en profitent d’ailleurs pour rapporter haschisch et cocaïne à  leurs bons amis et autres gogos parisiens.

Le banquet républicain et laïque

           

1er janvier 2011

Le banquet républicain qui réunit les citoyens, sans allégeance aucune, aux dogmes religieux et à leurs innombrables interdits alimentaires, le banquet républicain et laïque a-t-il encore de l’avenir ?
L’étau des notions de « péché »  et d’ «impur »  se refermerait-il à nouveau sur les consciences fragilisées par des discours d’imams intégristes ? Ceux-là  mêmes qui appellent à manifester pour le Hamas (1),  parti religieux terroriste au pouvoir à Gaza, et pour lequel tuer n’est jamais un péché.
J’en veux pour preuves tragiques les attentats terroristes 
perpétrés par les islamistes intégristes dans leurs propres pays, et contre les populations de religion  musulmane : Algérie, Pakistan, Afghanistan etc.

Un jeune militant politique déclarait fin 2010, que lorsqu’il serait élu député de Seine-Saint-Denis,  il fêterait l’événement au restaurant rapide halal, près de la Mairie de Saint-Ouen, en buvant un breuvage marron.
On savait ainsi qu’il excluait mentalement de sa  fête, les autres électeurs, citoyens « non-halal » et le Coq de la Maison blanche (2) !  Il était facile de deviner son futur programme de député anti-laïque de Seine-Saint-Denis.

Le communautarisme religieux est définitivement une entrave à la fraternité républicaine.

Notre Assemblée Nationale n’a plus de partis cléricaux représentant des dieux dans le gouvernement de la France, c’est ce qu’on appelle depuis 1905, la séparation de l’église et de l’état, et c’est aussi ce qu’on rappellera, en l’appelant la séparation de la mosquée et de l’état !

Bonne chance au jeune militant, qui  j’espère, aura compris qu’il lui faut mettre  de l’eau dans… sa boisson marron, et devenir  militant laïque, avant d’espérer devenir député de la République.

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1  Yasser Arafat (chrétien) s’est toujours opposé au Hamas, créé par la mouvance intégriste des Frères musulmans. Dès 1994, il a  condamné leurs attentats-suicides en Israël. C’est le Hamas qui a bloqué sine die le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, et « justifié »  la construction du mur.

 « Paris 18ème arrondissement- 25 décembre 2009 : Prière rue Myrha filmée par Maxime Lépante pour Riposte Laïque. Vous entendrez la voix de l’imam qui, en guise de prêche, appelle à manifester pour le Hamas. On ne pourra pas dire que l’on ne savait pas. La laïcité n’est pas « une difficile question »,  c’est une LOI. La République n’est plus soumise depuis 1905 aux pouvoirs religieux. La rue est un espace public (le vendredi aussi) et non un lieu de culte.»
/c’était mon commentaire de l’article  » Le PS prend position sur les prières de la rue de la Goutte d’or. /16.12.10  lemonde.fr/
 

2  Bon souvenir d’une fête de famille dans les années paisibles où je faisais le chemin du métro Mairie de Saint-Ouen à l’avenue Michelet, au bord d’un terrain vague avec L’étoile du Red Star qui brillait au loin !

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