OGM comme OGre Monsanto ou les humains comme cobayes

Il faut avoir vu le documentaire de Marie-Monique Robin « Le Monde selon Monsanto« * pour pouvoir évaluer la voracité de la multinationale américaine.

L’ogre Monsanto veut  tous nous dévorer à sa sauce et elle est décidément peu ragoûtante. Ses ingrédients  sont bien connus pour aboutir à l’anesthésie de nos systèmes d’alerte préventive et à la déréglementation sanitaire : pressions  permanentes sur les pouvoirs politiques, corruptions innombrables,  falsifications de rapports et autres malhonnêtetés scientifiques tel le “principe d’équivalence en substance”.

Monsanto, qui produit 90% des organismes génétiquement modifiés (OGM) destinés à l’alimentation a conquis cette position dominante en mettant dans sa poche des hommes politiques, et en subvertissant les instances nationales de contrôle scientifique.

L’autorité Européenne de Sécurité des Aliments serait-elle aussi  » approchée » ( mot pudique et terme consacré) ou « actionnée » par Monsanto ? A en croire  Renate  Sommer**, la logique utilisée pour imposer la commercialisation des OGM Monsanto en Europe est simplissime : les OGM étant partout,  il n’y a donc aucune raison de s’y opposer ; aussi simpliste que cela,  mais cela semble satisfaire Renate Sommer (chrétienne-démocrate allemande).

L’ogre Monsanto traîne derrière lui quelques gamelles retentissantes, parmi lesquelles   l’hormone de croissance bovine ( RBGH Posilac 1994). Dans le documentaire, Samuel Epstein explique comment de sérieuses études vétérinaires avaient démontré sa dangerosité  pour les animaux et pour la qualité du lait consommé ( pus- antibiotiques – insuline de croissance IGF1 précurseur de cancers du sein, du colon , de la prostate…).

En ce qui concerne les OGM, Monsanto sait parfaitement  éliminer les chercheurs scientifiques « dérangeants » , tel Arpad Pusztaï d’Aberdeen, qui avait constaté des proliférations cellulaires dans les estomacs des rats nourris de leurs pommes de terre transgéniques, et qui fut licencié le lendemain de son témoignage télévisé.

Le doccumentaire nous donne à voir pour commencer, la situation sanitaire catastrophique des habitants d’Anniston ( Alabama), où l’usine Monsanto produisit le si dangereux PCB (pyralène).

L’on y voit aussi des paysans indiens, proies faciles pour l’ogre. Ils accumulent  des milliers de roupies de dettes et ils se suicident par centaines. – détail horrible, certains en buvant un litre de pesticide Monsanto.

Parmi les dernières images, celles des paysans mexicains et de leur magnifique maïs violet. Mais des paysans pauvres qui mangent paisiblement leurs propres cultures, saines et abondantes, sans engrais ni pesticides, sont insupportables pour Monsanto. Alors leur beau maïs est peu à peu menacé par la contamination d’OGM Monsanto, avec l’apparition de floraisons aberrantes.

L’ogre Monsanto a séduit la commission européenne 1, les ministres européens, les député(e)s européens… Va-t-il séduire les député(e)s français2 après les sénateurs(trices) ?

Il ne fera  alors qu’une bouchée de l’agriculture française.  A moins que …

***

1 « La directive européenne proscrit en effet l’interdiction des OGM sur des zones géographiques, au nom du libre choix des agriculteurs. » le Monde 09.04.08 | Gaëlle Dupont.  c’est-à-dire :  l’OGre Monsanto a interdit d’interdire…. Voir le « Face à nous » de Public Sénat avec Nathalie Kosciusko-Morizet du 23.04.08. Elle y explique très clairement la soumission de la Commission européenne au groupe Monsanto. 

2 Ecoutons le sénateur UMP Jean-François Le Grand :  ” Certains ont fait main basse sur l’UMP afin de défendre des intérêts mercantiles, « ripolinés » pour les rendre sympathiques : on a parlé de l’avenir de la science, de celui de la recherche… La force de frappe de Monsanto et des autres semenciers est phénoménale. Il fallait voir la violence des réactions de Bernard Accoyer (président de l’Assemblée nationale) et d’autres au lendemain de l’avis rendu par le Comité de préfiguration. Il suffit de comparer les argumentaires des uns et des autres – identiques – pour comprendre l’origine de leur colère. Ils ont été actionnés. J’ai été approché par Monsanto, et j’ai refusé de leur parler. Je veux rester libre. » (Le Monde 01.04.08). Et lisons  (avec en prime un dessin de Cabu) l’article bien documenté de Jean-Michel Thénard : Des députés UMP ont suivi à la lettre les lobbies pro-OGM dans Le Canard enchaîné du 23 avril 2008.

* Le Monde selon Monsanto  ARTE 11/03/08       Marie-Monique Robin         

** Après le documentaire, « débat animé par Thomas Kausch auquel [ont participé] José Bové, altermondialiste et leader syndicaliste, cofondateur de la Confédération paysanne, connu pour ses prises de positions et ses actions contre les OGM, Christian Velot, chercheur en génétique à l’institut d’Orsay, ainsi que la Députée européenne Dr Renate Sommer, docteur en agronomie et membre de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement Européen« .

Théo, Bassma, Michal, Orly et les autres

24 mars 2008

Rarement aussi belle occasion aura été offerte à Israël et à son Président Shimon Pérès,  Prix Nobel de la paix avec Yasser Arafat et Itzhak  Rabin en 1994 : celle de faire du Salon du Livre de Paris 2008, en l’honneur d’Israël, une rencontre de paix entre écrivains israéliens de langue hébraïque et écrivains israéliens de langue arabe 1 – sachant que beaucoup d’entre nous les liront en traduction française chez les éditeurs présents au Salon 2008.

Mais, même avec son Centre Pérès pour la paix qu’il a ouvert en octobre 1997 à Tel Aviv, il ne semble  avoir pu donner l’impulsion nécessaire. Le quotidien tragique et les blocages politiques ont fait le reste.

Alors il y eut ce Salon et tous ces absents et cet après-midi du 14 mars – salle Eliezer Ben Yehuda- une table ronde avec Sayed Kashua*, Boris Zaidman** et Naim Araidi *** , sur le thème  » Je suis né dans une autre langue  » animée en hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech. Tous les trois ont expliqué comment, issus d’une minorité linguistique en Israël, ils écrivaient en hébreu pour se faire accepter, pour exister. Ils ont dit leur vie simplement. Et je ne pouvais m’empêcher de penser aux autres, à tous les autres qui, en langue arabe, en Israël et dans les Territoires d’une Palestine déchirée, écrivent et racontent aussi leur vie.

Le même jour, dans son émission Bibliothèque Médicis, Jean-Pierre Elkabbach recevait  Théo Klein *  disant pourquoi Israël devait sortir du ghetto où il s’était enfermé et  Bassma Kodmani ** demandant aux pays arabes du Proche-Orient d’ abattre les murs  » ceux qui font miroir au ghetto « .

Michal Govrin *** a parlé de ses lectures des auteurs palestiniens traduits en hébreu. Orly Castel-Bloom ****, sûre à la naissance de son fils en 1993 de la paix toute proche, voit arriver avec terreur le temps où il sera soldat…

Voilà… Shimon Pérès était reparti. Les murs avaient été si hauts que la colombe de la paix ne s’était posée sur aucun livre. Elle était restée absente… comme les autres. 

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1 N’avait-il pas répondu à Yasser Arafat qui avait dit son « espoir que la paix soit  » fondée sur la justice et le respect de l’autre « , n’avait-il pas dit à la tribune du palais des Congrès de Grenade, le jeudi 9 décembre 1993 :  » La paix réussira. Rien ne nous arrêtera. » [et cité] dans la langue de Mahomet un vieux proverbe arabe :  » Al Salam Yasbuq Al kalam » ( la paix précède les mots) avant d’ajouter :  » Maintenant, la paix a besoin de mots. » Extrait de l’article de Jean-Pierre Langellier « La paix le jour d’après » Le Monde 11.12.1993

* Et il y eut un matin (Points)  ** Hemingway et la pluie des oiseaux morts (Gallimard)

*** poète druze -non inscrit sur la liste officielle –   

 * Sortir du ghetto (Ed Liana Lévi) **  Abattre les murs (Ed Liana Lévi)

*** Sur le vif (Ed Sabine Wespieser) **** Textile (Actes Sud)

……………et entre tant d’autres : Poème (Ne t’excuse pas) de Mahmoud Darwich et Le Bien des Absents d’Elias Sanbar (Actes Sud )   

La paix en marge du Salon du Livre

Pourrait-on voir un manque absolu de savoir-faire et de maturité politique, au fait que les organisateurs du Salon du Livre de Paris (14-19 mars 2008) n’aient pas réussi à réunir, soixante ans après la création de l’Etat d’Israël – soixante ans de guerre, de drames humains et d’humiliations – les écrivains et poètes du Proche-Orient, afin qu’ils puissent ensemble et avec nous, parler de paix, de l’urgence de la paix ?

Mme de Mazières* s’explique :  » le SNE n’imaginait « absolument pas que cette invitation soit prise en otage dans une polémique qui dépasse totalement [les organisateurs]« . … C’est « la littérature israélienne » qui est invitée et non l’Etat d’Israël en tant que tel….Pour elle, il était naturel de braquer le projecteur sur les écrivains de la langue hébraïque, même si ce choix excluait la production littéraire israélienne en langue arabe (sic). » **

Laissons Sayed Kashua*** dire avec un humour (juif?) comment il voit son « boycott français » :

« Bonjour. Monsieur Kashua ? »* demande la voix lointaine.

« Lui-même », réponds-je, empli de joie. La France. J’adore la France. Ils accordent immédiatement le droit de séjour aux artistes, ils ne font aucune difficulté. Je me suis renseigné.

« Bonjour ». La voix passe à un anglais à fort accent français. « Je voulais vous demander si vous veniez au Salon du Livre de Paris cette année ? »

« Bien sûr », répondis-je joyeusement.  » J’ai été invité pour des lectures et des interviews. C’est pour moi une magnifique occasion de me faire mieux connaître en France, et je voudrais vraiment remercier mon éditeur en France, et le ministère français de la culture… » Je me lançai dans un discours, interrompu par une autre question.

« Saviez-vous que plusieurs écrivains boycottent le salon parce qu’Israël fait partie des pays invités ? »

« Non, je ne savais pas. » Je commençai à transpirer.

« Oui », dit le journaliste français. « Et je voulais vous demander : que pensez-vous du boycott ? »

« Le boycott est très bien. Pourvu qu’il y ait encore plus de boycotts de l’entité sioniste. En fait, je pense qu’on devrait enfermer tous les écrivains israéliens dans un hôtel, les mettre sous couvre-feu, boucler leurs œuvres… Mettez-les dans la pire aile de l’hôtel le plus miteux de Paris, empêchez-les de sortir de leur chambre. Et puis, coupez-leur l’électricité. Comme ça, ils auront une petite idée de ce qui se passe à Gaza. »

« Mais vous venez, non ? C’est ce que vous avez dit. »

« Sûrement pas. Je ne savais pas qu’il y avait un boycott. J’adore le boycott. Demandez à mes enfants. Je fonce dans ces cas-là. Si vous me dites qu’il y a un boycott, je m’associe immédiatement, peu importe sur quoi est le boycott, et si c’est un boycott littéraire, raison de plus. »

« Je vois, » dit le Français. « Donc, vous ne pensez pas qu’un événement comme celui-là pourrait représenter une bonne tribune pour parler des problèmes du Moyen-Orient, et que ces rencontres pourraient contribuer à promouvoir la coopération dans la région ? »

« Si, si, vous avez absolument raison », dis-je avec un parfait accent français. « Surtout les auteurs et les écrivains des deux peuples, qui peuvent avoir une influence sur leurs citoyens et lecteurs, chez eux. Le dialogue entre écrivains vaut mieux que le dialogue entre politiciens. Bien sûr, là, j’essaie d’être optimiste, mais ces rencontres sont importantes, absolument. »

« Attendez, je ne suis pas certain de comprendre. » Je pouvais entendre le Français se gratter la tête. « Alors, vous venez ? »

« Bien sûr. »

« Mais vous me disiez il y a une minute que le boycott des écrivains était important ? »

« Oui. Boycotter ces tarés qui ne font que souffler sur les braises du racisme et du nationalisme dans leur pays. Le Salon du Livre en France est une occasion en or pour les intellectuels éclairés de montrer leur mépris pour l’apartheid israélien. »

« Merci, monsieur. »*

« De rien. »

* En français dans le texte.

* Déléguée générale du SNE ( Syndicat national de l’édition)

**  article de Raphaëlle Besse Desmoulières Le monde.fr 04.03.08  

***  Arabe citoyen israélien journaliste et écrivain (en hébreu) :  Mon boycott français

La maternité et la paternité selon J. Attali

 

6  mars  2008    3  septembre  2019           

 

Le futur est décidément ce que Jacques Attali connaît le mieux. Il hésite juste un peu entre le Meilleur des Mondes et Matrix, pour déclarer finalement que cela pourrait plutôt ressembler au Paradis terrestre, tel que les rédacteurs de la Bible nous l’ont concocté, il y a 2800 ans. C’est dire si pour M. Attali  tout est dans tout et si sa conversation d’avenir[s] (1) sur la maternité m’a laissée songeuse.

Il aura suffi à Stéphanie Bonvicini d’une donnée chiffrée, à savoir que 50,5% des enfants naissent hors mariage, pour que J. Attali puisse d’un ton magistral nous annoncer que  la maternité, l’allaitement et la famille ne seront bientôt plus qu’un (mauvais ?) souvenir. Et de citer pour preuve de modernité, les sociétés archaïques, où il n’y a pas de liens entre l’enfant et les parents.

D’après lui, on se marierait parce que l’on a un enfant (ce que vient contredire le nombre grandissant de familles monoparentales) , sachant que l’on se quitte aussi lorsque l’on a un enfant – et même plusieurs. Il me semble plutôt que la chance des enfants de voir leurs parents se marier est encore plus faible que celle  de voir leurs parents mariés ne pas divorcer.


    Le même qui défend la valeur de ses 300 décisions pour la libération de la croissance, les juge là si peu applicables et/ou efficaces qu’il avoue que  » ça coûtera de plus en plus cher d’avoir un enfant (sic). » Si bien qu’il prévoit que les parents seront de plus en plus  » tardifs « , l’enfant devenant leur signe extérieur de richesse. Il assure ainsi que l’avenir appartiendra  aux jeunes de vingt ans qui auront des pères octogénaires !

 

Mais l’avenir, tel que  M. Attali  nous le souhaite, se réalisera  lorsque  » la femme pourra mettre en réserve un ovule et créer les conditions de sa maternité artificielle en se débarrassant de la contrainte de cette maternité et ça, c’est une affaire de quelques décennies mais pas plus. »
A nous d’imaginer la silhouette solitaire du (de la)   « père-mère « «  qui se profilera devant la vitre de l’utérus artificiel, pendant la visite au foetus du week-end …

D’après J. Attali, l’affaire est tout bénéfice, pour la femme comme pour l’homme informés qu’ils sont de « la durabilité…précaire (sic) du couple », définitivement séparés mais égaux.  Surtout dans nos sociétés de consommation  » à l’américaine » où il suffira de payer un laboratoire pour avoir l’enfant artificiel de son choix.

♦ Les autres milliards d’hommes et de femmes – les pauvres !- gardant la fâcheuse habitude de la procréation à l’ancienne.

En fait, derrière cette fausse bonne idée qu’une maternité totalement artificielle serait  la  libération des femmes, la vision d’avenir de M. Attali se cale uniquement sur le succès commercial de la procréation artificielle. Son adultocentrisme  égoïste  d’homme d’affaires m’effraie.

Remplacer ainsi la maternité, la famille et son devoir d’éducation par un projet industriel rentable, correspond à un bouleversement du droit des jeunes enfants à la sécurité affective, au déni de la nécessité vitale pour chacun(e)  de s’enraciner dans sa vraie histoire, dans son humanité, tout simplement. Quelles seront les valeurs humanistes d’une société fascinée par le  « tout médical scientifique payant » ?

 

Enfin, écoutons-le encore dire la merveille des merveilles : le cerveau -des riches- pourra se développer à l’infini !

M. Attali se réjouit à l’avance de la facilité avec laquelle l’homme du futur – fabriqué dans un utérus artificiel – pourra  « porter un cerveau de 2 à 3 kilos « .
Il semble penser que
l’intelligence est proportionnelle au poids  du cerveau . . . mais cela lui fait dire une grosse bêtise  . . .   car ce n’est pas le poids du cerveau qui fait l’intelligence !

       
  1 Conversation d’avenirs la maternité Jacques Attali/ citations en italique – Stéphanie Bonvicini  Public Sénat 22/02/08

Cf. la facette du donneur de leçon du PS, à la page L’exemple du « think tank » de M.Attali ou la finance toxique des PDG

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Le bébé, la Halde et le partenaire

31 janvier 2008

Pour un bébé, qu’il soit adopté ou « fruit » de « l’homosexualité parentale »,  le choix préférentiel d’avoir son vrai papa et sa vraie maman étant exclu, les deux « papas » ou les deux « mamans »   sont désormais parvenu(e)s à imposer selon leur désir et sans aucun état d’âme, ce qui est « bien » pour cet(te)-enfant-à -naître-là.

Tout serait pour « le mieux  homosexuel dans leur meilleur des mondes » … sauf à penser à l’enfant,  devenu(e) adulte, qui s’efforcera désespérément de savoir la vérité sur sa naissance – comme beaucoup d’entre nous (exceptés peut-être,  les membres de la Halde (1),  sauf à ne plus  juger comme la  cour d’appel de Rennes (2) que  » l’autre maman  » ne pouvait obtenir « un congé  paternité ».

Qu’à cela ne tienne, la Halde ne « discriminant » pas la différence que fait un  petit garçon ou une petite fille entre son papa et sa maman, crie à la  discrimination  :  l’autre maman étant un papa comme les autres, selon les droits de l’homme sur « l’orientation sexuelle ».

La Halde crie haro sur la CPAM pour qui le terme  « paternité » restreint le droit au père en tant que personne sexuée masculin avec un lien de filiation avec l’enfant » ;  et la Halde dicte la nouvelle  formule ad hoc pour « substituer à la notion de congé paternité fondée sur le lien de filiation un congé d’accueil du jeune enfant »  qui serait ouvert au partenaire contribuant à l’éducation de l’enfant. »

Exit donc le congé  paternité, voilà le  congé  partenaire.
Ainsi grâce à la Halde, « deux papas » pourront aisément demander   « leur congé partenaire ». L’un -au choix-  à la place d’un congé maternité refusé pour cause de non-sens, l’autre à la place d’un congé paternité  de complaisance – / les deux mères : la « mère porteuse » et/ou la mère donneuse d’ovocytes restant  définitivement inconnues pour l’enfant et pour son état civil.

C’est ce que l’on appellera la Halde-garderie  ou l’illustration du déni total des droits des enfants.

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1 Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité 

2 La cour d’appel de Rennes refuse d’accorder un congé paternité à une femme homosexuelle
 30.01.08© Le Monde.fr