Défilé militaire, Marseillaise, et ciseaux affûtés de M.Bergé

            

 Les anecdotes toutes plus piquantes les unes que les autres seraient nombreuses à raconter. L’ Anastasie dumonde.fr a  le regard aiguisé et les ciseaux tranchants, dès que l’abonné(e) ne suit pas le droit fil de la toile de M. Bergé.

  Après le démarrage en fanfare d’un présumé candidat PS  à la magistrature suprême qui l’avait conduit tout droit devant un tribunal de New York et qui m’avait valu quelques coupures ; voilà qu’à peine désignée, la candidate verte à l’élection présidentielle trouve utile pour sa campagne de critiquer vertement notre fête nationale. Le défilé militaire lui fait aimablement comparer la France à la Corée du Nord.  On peut légitimement penser qu’elle nous en réserve d’autres  aussi vertes que  pas mûres !  Mécontent

  Sur ce sujet d’actualité, lemonde.fr du 15 juillet 2011 intitula  son article : « 14 – Juillet : Tollé politique après la proposition d’Eva Joly » et fit un joli score parmi les abonnés avec 210 réactions (publiées)

  Un abonné, M….  L….  prolongeant le même discours, émit l’autre proposition non encore formulée par Mme Joly*, à savoir qu’il faudrait aussi supprimer La  Marseillaise. 

Comme je me pique  de défendre  les Marseillais qui, les premiers la chantèrent bravement en 1792,  j’envoie une réponse brodée de points et de virgules  à  M….  L…. :

              Du XVIII ème  au  XX ème siècle, de l’armée révolutionnaire de Dumouriez et de Kellermann, victorieuse à Valmy, le 20 septembre 1792, contre les troupes monarchistes de Brunswick, aux Résistants chantant la Marseillaise en 1941 avant d’être fusillés par les nazis, notre hymne national représente, toujours haut et fort, au XXI ème siècle, notre volonté citoyenne de lutter contre les terroristes sanglants aux lois infâmes, qui mènent  l’assaut contre nos démocraties.

Devinez ce qu’il advint ?
les ciseaux affûtés de M. Bergé coupèrent le sifflet de M…. L…. contre La Marseillaise,  avec mon petit couplet  !    

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*   Eva Joly en remplacement de La Marseillaise, pourrait choisir  Il pleut Bergère, chansonnette  qui réhabiliterait du même coup,  Marie-Antoinette et les armées prussienne et autrichienne  – et rêver de restaurer en France la royauté comme     …                 en Norvège.

Victor Hugo et Garibaldi – Mars -Avril 1871

Note publiée le 23 mars 2011 pour le 140 ème anniversaire de la Commune


   Bordeaux ASSEMBLÉE  NATIONALE – séance du 1er mars 1871

Présidence de M. Jules Grévy.
M. Le Président. La parole est à M. Victor Hugo (1).

 M. Victor Hugo.  « L’empire a commis deux parricides, le meurtre de la République en 1851, le meurtre de la France en 1871. Pendant dix-neuf ans, nous avons subi – pas en silence – l’éloge officiel et public de l’affreux régime tombé ; mais, au milieu des douleurs de cette discussion poignante, une stupeur nous était réservée, c’était d’entendre ici, dans cette assemblée, bégayer la défense de l’empire, devant le corps agonisant de la France assassinée. (…)

Messieurs, Paris en ce moment est sous le canon prussien ; rien n’est terminé et Paris attend ; et nous, ses représentants, qui avons pendant cinq mois vécu de la même vie que lui, nous avons le devoir de vous apporter sa pensée.

Depuis cinq mois, Paris combattant fait l’étonnement du monde ; Paris en cinq mois de République, a conquis plus d’honneur qu’il n’en avait perdu en dix-neuf ans d’empire.

Ces cinq mois de République ont été cinq mois d’héroïsme. Paris a fait face à toute l’Allemagne ; une ville a tenu en échec une invasion ; dix peuples coalisés, ce flot des hommes du nord qui, plusieurs fois déjà, a submergé la civilisation, Paris a combattu cela. Trois cent mille pères de familles se sont improvisés soldats. Ce grand peuple parisien a créé des bataillons, fondu des canons, élevé des barricades, creusé des mines, multiplié ses forteresses, gardé son rempart : et il a eu faim, et il a eu froid ; en même temps que tous les courages, il a eu toutes les souffrances. Les énumérer n’est pas inutile, l’histoire écoute.

Plus de bois, plus de charbon, plus de gaz, plus de feu, plus de pain ! Un hiver horrible, la Seine charriant quinze degrés de glace, la famine, le typhus, les épidémies, la dévastation, la mitraille, le bombardement. Paris, à l’heure qu’il est, est cloué sur sa croix et saigne aux quatre membres….»

 

           BordeauxASSEMBLÉE  NATIONALE – séance du 8 mars 1871 (1)

M. Le Président.   M. Victor Hugo a la parole.

M. Victor Hugo. « Je ne dirai qu’un mot.  La France vient de traverser une épreuve terrible, d’où elle est sortie sanglante et vaincue. On peut être vaincu et rester grand ; la France le prouve. (…)

De toutes les puissances européennes, aucune ne s’est levée pour défendre cette France qui, tant de fois, avait pris en main la cause de l’Europe… pas un roi, pas un état, personne ! un seul homme excepté (2).

Ah ! les puissances, comme on dit, n’intervenaient pas ; eh bien, un homme est intervenu, et cet homme est une puissance. Cet homme, messieurs, qu’avait-il ? son épée, et cette épée avait déjà délivré un peuple… et cette épée pouvait en sauver  un autre. Il l’a pensé ; il est venu, il a combattu. (…)

Je ne veux blesser personne dans cette assemblée, mais je dirai qu’il est le seul des généraux qui ont lutté pour la France, le seul qui n’ait pas été vaincu.» ~~~~M. le vicomte de Lorgeril,  M. de Jouvenel, M. le général Ducrot, M. Richier l’interrompent,
et encore M. de Lorgeril :
« L’Assemblée refuse la parole à M. Victor Hugo, parce qu’il ne parle pas français. » ~~~~(?)~~~~~~

M. Victor Hugo. « Je vais vous satisfaire, messieurs et aller plus loin que vous. Il y a trois semaines, vous avez refusé d’entendre Garibaldi. ~~~ une voix. il avait donné sa démission !  Aujourd’hui, vous refusez de m’entendre. Cela me suffit. Je donne ma démission. »

 

          Caprera – 11 avril 1871

« Mon cher Victor Hugo, 

J’aurais dû plus tôt vous donner un signe de gratitude pour l’honneur immense dont vous m’avez décoré à l’Assemblée de Bordeaux.
Sans manifestation écrite, nos âmes se sont cependant bien entendues, la vôtre par le bienfait, et la mienne par l’amitié et la reconnaissance que je vous consacre depuis longtemps.
Le brevet que vous m’avez signé à Bordeaux suffit à toute une existence dévouée à la cause sainte de l’humanité, dont vous êtes le premier apôtre.
Je suis pour la vie,
Votre dévoué
 GARIBALDI. »

____________________                        

1 Élections à l’Assemblée Nationale – Scrutin du 8 février 1871. SEINE.
Victor Hugo est élu avec 214 169 suffrages ; il est deuxième après Louis Blanc /216 471 et juste avant Garibaldi / 200 065.
2  Garibaldi

33          Sur le manuscrit du 8 mars 1871, Victor Hugo, sous le titre : LA  LUTTE  ( autre titre  A. G[Garibaldi ], reprend cette séance parlementaire :

LA  LUTTE

« Hélas ! c’est l’ignorance en colère. Il faut plaindre
Ceux que le grand rayon du vrai ne peut atteindre.
D’ailleurs, qu’importe, ami ! L’honneur est avec nous.
Oui, plains ces insulteurs acceptant à genoux
L’horrible paix qui prend la France en sa tenaille.
Que leur ingratitude imbécile s’en aille
Devant l’histoire, avec ton dédain et le mien.
(…) Leur œil myope a peur de l’aube. Ils sont ainsi.
Est-ce leur faute ? Non. A Naples, à Rome, ici,
Toujours, partout, il est tout simple que des êtres
Te jalousent soldats et te maudissent prêtres,
Etant, les uns vaincus, les autres démasqués.
Les glaçons que j’ai vus cet hiver, de nos quais,
Pêle-mêle passer, nous jetant un froid sombre,
Mais fuyant et fondant rapidement dans l’ombre,
N’étaient pas plus haineux et n’étaient pas plus vains.
Toi qui jadis, pareil aux combattants divins,
Venais seul, sans armée, et délivrais des villes,
Laisse hurler sur toi le flot des clameurs viles.
Qu’est-ce que cela fait ? Viens, donnons-nous la main.
Et moi le vieux français, toi l’antique romain,
Sortons. C’est un lieu triste où l’on est mal à l’aise.
Et regagnons chacun notre haute falaise
Où si l’on est hué, du moins c’est par la mer ;
Allons chercher l’insulte auguste de l’éclair,
La fureur jamais basse et la grande amertume,
Le vrai gouffre, et quittons la bave pour l’écume.»

             ANNEXE  

« Ce groupe dans son coin fait rage. On parle, il hue ;
Ils seraient le chaos s’ils n’étaient la cohue.
C’est l’injure, le bruit, l’ignorance ; un ramas
Des pires passions dans les moindres formats ;
C’est un abîme et c’est petit. Toute la haine
Possible à ceux en qui l’absurde se déchaîne,
Est là, montrant le poing, grinçant, injuriant ;
Des hiboux qu’on voudrait tourner vers l’orient
Ne pousseraient pas plus de cris ; au nom de l’ordre,
Cela patoise, braille et glapit, et veut mordre.
Que nous importe ami ? L’honneur est avec nous.
Honte à ces insulteurs adorant à genoux
L’infâme paix qui prend la France en sa tenaille ! »

                         L’ANNÉE  TERRIBLE . MARS 1871


__   Tome XV -XVI/1 V. HUGO  Œuvres complètes sous la direction de J. Massin      

Chers amis de Respect mag

Suite de « La petite tribu des haineux » du 10 octobre 2010 

12 octobre 2010  /   note mise en avant le 12 octobre 2019            

 

Chères amies, chers amis,

 

Le ton de votre tribune (1) intitulée « La cité du mâle  » Arte racole sur le dos des banlieues  » n’est pas des plus respectueux mais je pense que c’est votre mode habituel de communication -un peu rude, quand vous voulez marquer votre agacement.

 

En effet,  Arte vous a déjà forcément déplu avec son film  « La journée de la jupe » (2),  ses 2,2 millions de téléspectateurs,  sa meilleure audience en 2009. C’est ce que vous nommez un de ses « quelques sujets douteux « .

Quant à  Daniel Leconte, n’est-ce-pas lui, qui en 2008, a réalisé le film  » C’est dur d’être aimé par des cons  » sur le procès intenté  par La Mosquée de Paris, le Conseil français du culte musulman, l’Union des organisations islamiques de France et la Ligue islamique mondiale contre Philippe Val  et Charlie Hebdo ?  Vous dites d’ailleurs de lui avec finesse qu’il   » n’en est pas à sa première caricature  » !

 

Bref,  Daniel Leconte, Arte, un  Théma intitulé   » Pourquoi tant de haine ?  » , un documentaire  » La cité du mâle  » de Cathy Sanchez, sur  l’évolution  des  raisonnements et des comportements des jeunes gens  depuis la mort de Sohane en 2002 à Vitry, brûlée vive par Jamel,  ne vous ont  inspiré  que des jugements négatifs.

♠ Il  ne s’agirait là pour vous  que d’ «  une erreur de point de vue – une faute professionnelle – une manipulation de l’idéologue qui se veut journaliste d’investigation ».

 

Le film qui donne à voir et  à écouter Charhazad qui a survécu au même supplice que Sohane, elle fut brûlée vive par Amer en 2005 à Neuilly-sur-Marne, ne serait pour vous qu’une « arme de désinformation massive qui [peut] contribuer à détruire la société française (sic) «  ?
Et vous criez : «  Halte au feu
(sic)! Halte aux faiseurs de haine(re sic) !  » à  la réalisatrice et au producteur !

 

Alors vous, vous  qui vous   proclamez seuls  » acteurs médiatiques et sociaux des quartiers populaires (sic) »  et qui dites  »  » Place au dialogue «  (re sic) :

Avez-vous  donné dans vos magazines et vos radios la parole aux jeunes filles maltraitées et à leurs mères ?

Avez-vous suivi la marche silencieuse de soutien à Charhazad souffrant le martyre, en novembre 2005, comme des centaines de personnes accompagnant sa famille ? Avez-vous entendu le frère, la mère et le père de Charhazad demandant que les violences faites aux jeunes filles cessent ?

Avez-vous  suivi les procès de leurs bourreaux pour vos lecteurs et vos auditeurs ?

Leur avez-vous parlé de la stèle à la mémoire de Sohane, cité Balzac à Vitry-sur-Seine ?

Avez-vous recueilli les propos des professionnels, médecins, assistants sociaux,
enseignants, éducateurs, qui travaillent dans ce secteur  ?

Conseillez-vous aux jeunes filles et aux femmes victimes de violences le site http://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/  ?

Allez-vous donner la parole dans vos médias à Malika Sorel, elle est membre du Haut conseil à l’intégration, ingénieur de l’Ecole polytechnique d’Alger et diplômée de Sciences-politiques ?  Elle a publié « Le puzzle de l’intégration – les pièces qui vous manquent » Ed. Mille et une nuits. Une lecture intéressante pour tous.

 

                

 

Et pour finir, laissez-moi m’interroger sur ce que signifie le mot respect pour vous.

♠ Nul n’a dit
dans le documentaire ni dans votre tribune :
Sohane total respect !
Charhazad
total respect !
J’en conclus que les victimes ne les intéressent pas, ne vous intéressent pas, ne méritent  ni leur respect,  ni votre respect : ces jeunes filles  ayant «  péché  » et  ayant été  « punies  » par  leur « ami » (sic)  au nom de la justice  d’un code ancestral fondé sur un dogme islamique.

 Alors votre mot respect qui ne respecte pas les victimes n’est pas le même mot pour moi que le respect citoyen, celui qui reconnaît à toutes les jeunes filles la même liberté,  la même égalité des droits à la vie et à l’épanouissement, la même dignité, le même droit à la justice qu’aux   « mâles » qui ont eux,  le même devoir civique de  devenir à leur tour des citoyens  respectueux de la loi républicaine. 

 

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1 Respect Mag   Urbain, social et métissé  Citations  Rue89 6.10.10 / tribune  rédigée à l’initiative de l’association Presse & Cité avec Charly Carré, coordinatrice du Marseille Bondy Blog ; Marc Cheb Sun ♠, directeur de la rédaction de Respect Mag ; Rokhaya Diallo, présidente des Indivisibles ; Moïse Gomis, directeur de Radio HDR ; Bruno Laforestrie, directeur de Radio Générations 88,2 FM ; Farid Mebarki, président de Presse & Cité ; Erwan Ruty, directeur de Ressources Urbaines, l’agence de presse des quartiers ; Raphaël Yem, rédacteur en chef de Fumigène magazine.

2 La Journée de la jupe  / film de Jean-Paul Lilienfeld / 2009.

par L’ingénue Revoir « la journée de la jupe », l’excellent film de J.P. Lilienfeld
note du 25.03.2009 / complétée le 3.06.2014.

par L’ingénue  C’est dur d’être aimé par des cons
23.09.2008.

 » Pourquoi tant de haine ? «  , un documentaire  » La cité du mâle  » de Cathy Sanchez

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Tremblay-en-France la courageuse

         

Saluons avec fraternité, les habitant(e)s et  la municipalité de TremblayenFrance  (Seine-Saint-Denis) qui ont réagi courageusement face à l’image désastreuse que leur infligent les trafiquants de  drogue, face aux caillassages et incendies de bus qui se succèdent, comme autant de représailles et d’intimidations que leur font subir les bandes inféodées  aux chefs mafieux arrêtés.

Une lettre ouverte au Président de la République pour dire NON à la violence est proposée à la signature des habitants citoyens de Tremblay.

         

La casquette des sauvageons

                 

A l’heure où tout choque, Nadine Morano* le 14 décembre 2009 a soulevé « un vent d’indignation »  chez  les moralistes, qui ont avalé de travers son allusion à  la casquette à l’envers et au verlan. 

C’ est officiel : appeler un chat un chat n’est plus politiquement correct ; et  pour accompagner « l’indignation » de M. Mohamed Moussaoui, président du  Conseil français du culte musulman et grand donneur de leçon de morale devant la République laïque,  il fallait celle de SOS racisme et du MRAP, celle de l’UNEF et celle de  l’Union des étudiants juifs de France, tous révulsés devant des propos aussi « abjects » et aussi « racistes » .

L’ effet  «  casquette à l’envers et verlan  »  rappelle celui que fit , dans le vieux XXème siècle, la très gentille expression les sauvageons de M. Chevènement, décrivant  une jeunesse mal éduquée et peu scolarisée alors que  SOS racisme utilisait en boucle les mots black, renoi, beur et rebeu – qui ont eux,  de vraies connotations racistes.
Croyait-on alors que le détour par l’argot serait la panacée ?  Au contraire,  cela n’a fait qu’attiser des formes insoupçonnées de haine entre les uns et les autres et envers les gaulois,  jambon beurre,  les porcs…  etc. (propos « abjects » ou « racistes » ?). 

Infantilisante  et éminemment  dangereuse, la haine  s’est imposée ainsi depuis une vingtaine d’années, avec une extrême violence dans certains textes  » rappés « **, comme seul et unique message à communiquer à la jeunesse. Et l’on  n’entend malheureusement pas les organisations moralisatrices ci-dessus nommées, se prononcer pour condamner de telles paroles. 
 
Alors la casquette ? racisme ou évocation d’un temps où les hommes soulevaient poliment leur casquette par la visière pour dire  bonjour… tout comme ils soulevaient leur chapeau ? Alors le verlan ?  je soutiens qu’appeler une femme une meuf est tout simplement de la muflerie… 

Mais  … se ralliant à la casquette à l’envers, la gauche unanime a vertueusement qualifié  « le débat [sur la casquette ?] de dangereux pour la cohésion nationale » et réclamé  son  arrêt.
A noter que la gauche échoue comme la droite,  dans les villes où les mots fête populaire du 14 juillet  et réjouissances de fin d’année  sont remplacés par les mots nique ta mère et voitures brûlées ; et qu’elle ferait bien aussi d’en débattre*** pour y voir clair derrière les querelles de vocabulaire.

L’élite intellectuelle (?) avec  M. Jean Rouaud**** nous assure par ailleurs sans barguigner que  » La nation a fait son temps !  »   car il a trouvé  » deux suspects  » :  »  la République et le citoyen  »  ainsi que la non moins  » suspecte  »  Marseillaise  des volontaires de Valmy.   
   
Personnellement, par grand beau temps, je préfère la visière devant …  alors le doute me vient, et si M. Moussaoui me trouvait raciste ?  Surtout  si comme en France tout se termine par des chansons, je venais à fredonner :  » As-tu vu la casquette, la casquette, as-tu vu la casquette des sauvageons ?  » 

 Allons  !  Il n’y avait  pas de quoi fouetter un chat  avec une visière de casquette !  

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*  d’après l’article de Sophie Landrin Le Monde 17.12.09
** Les auteurs se reconnaîtront. Larsen n’est qu’ un cas parmi beaucoup d’autres – Larsen, une pensée trop  » haschée « , trop  » rappée  »  
*** et mieux que ne sait le faire le député N. Mamère avec son lamentable  bras d’honneur devant l’Assemblée nationale.
**** écrivain  Le Monde  13/14.12.09

voir aussi sur le même sujet  Black, Blanc, Beur, une erreur ?    (novembre 2008)

Et revenons vers le poète  Victor Hugo en mai 1870

 » Je suis des bois l’hôte fidèle,
Le jardinier des sauvageons,
Quand l’automne vient, l’hirondelle
Me dit tout bas : Déménageons.

Après Frimaire, après Nivôse,
Je vais voir si les bourgeons frais
N’ont pas besoin de quelque chose
Et si rien ne manque aux forêts. « …

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