Chronique de Petiteville en France – épisode 3

1er mai 2009

                    Chronique de Petiteville en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ?

                                    Episode 3 (récidives)             Automne 2008

    Le profond silence feutré de la mairie avait-il été troublé par l’actualité  du 13 octobre 2008 avec sa nuit de récidives ? 

          J’en doutais si fort que j’adressais le 14 octobre 2008  une  nouvelle lettre au maire ; en voici quelques extraits :

 »  (…) Il se trouve qu’à échanger sur  » la vie en société   » à Petiteville, je m’aperçois que chaque personne concernée est volubile en petit comité, mais opte carrément pour le silence et ne souhaite pas témoigner. S’agit-il de peur ? et si oui, pourquoi ?

C’est en effet la question qu’il faut se poser. Et c’est pourquoi je regrette qu’à la dernière réunion du conseil municipal du 29 septembre 2008, ni la majorité ni la minorité n’ait fait inclure à l’ordre du jour, une déclaration concernant les actes de vandalisme de la fin août.

(…)  Pourquoi les unes et les autres avez-vous eu peur de dire ce qui s’était passé, la gêne causée aux usagers du bus qui se sont sentis méprisés par les casseurs ?
Pourquoi les unes et les autres n’avez-vous pas dit, écrit, où en était la recherche des auteurs des dégradations, le montant des réparations etc. ?
Pourquoi les unes et les autres n’avez-vous pas affirmé, dit, écrit, combien vous étiez vigilant(e)s et sensibles aussi à l’environnement  social* ?

Dire également que la consommation de drogues est en pleine expansion parmi les jeunes Petitevillais(es) aurait été une façon courageuse de signifier votre attention au problème.
Car enfin, je ne peux croire que ni les unes ni les autres, vous n’ayez entendu les vacarmes nocturnes de cet été, ou marchant **dans les rues et les chemins de Petiteville, vous n’ayez jamais surpris des petits groupes  » fumant « , se passant des doses, discutant des prix etc etc.

(…) En tant que maire, la loi relative à la prévention de la délinquance du 5 mars 2007 vous place au coeur du dispositif. Cette loi vous donne les moyens  » d’anticiper ou de détecter les évolutions de la délinquance « .

Vous disposez de l’aide des services de police, de gendarmerie, des services judiciaires, ainsi que des ressources de services sociaux. Les comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) des établissements scolaires***, les associations de parents d’élèves ( école, collège, lycée ) seraient aussi de bons leviers de prévention etc.
C’est maintenant qu’il faut en débattre en conseil municipal. C’est maintenant qu’il faut agir avec lucidité et responsabilité (…)  »

Lettre adressée en copie aux adjoint(e)s, et aux deux anciens maires, actuellement conseillers municipaux ( l’un est dans la minorité municipale et l’autre conseiller général)

* lu dans Petiteville Magazine n°20 septembre 2008 :  » Petiteville prend soin de son environnement.  »
**  Dois-je en conclure que les élus se déplacent exclusivement en voiture et ne se promènent jamais dans leur charmante Petiteville ?
*** le maire est membre de droit des conseils d’école et des conseils d’administration des établissements scolaires de sa commune.

Silence en guise de réponse….

Comme j’assistais à la cérémonie du 11 novembre 2008 – étant petite-fille d’un jeune homme mort dans la boue de la seconde bataille de  Champagne avec 135 000 autres , entre le 25 septembre et le 10 octobre 1915 -,  je tins à venir saluer M. le Maire.
–  « Ah ! dit-il,  je me demandais quelle tête avait Mme …  !  »
Il put ainsi vérifier que j’avais une tête …  a-t-il aussi deviné  ce que je pensais ?

à suivre……………..

                                                                                                  

Chronique de Petiteville en France – épisode 2

28 avril 2009

 

                    Chronique de Petiteville en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ?

                                    Episode 2               Automne 2008

           M.le maire et Mmes et MM. les conseillers municipaux lurent  peut-être ma lettre du 1er septembre 2008,  mais se tinrent cois …  muets comme des carpes… Point de réponse.

Au conseil municipal de rentrée du 29 septembre 2008, ce fut l’occasion pour le nouveau maire d’en découdre avec quelques fâcheux qui n’étaient pas de son avis ; c’était bien plus important pour lui que  de prévoir une communication sur  les débordements dûs à l’alcool et à la drogue dans les rues de Petiteville. Et puis, s’il ne prenait pas le bus, pourquoi aurait-il eu besoin d’abribus ?

M. le maire demanda cependant à deux élus de me recevoir le 2 octobre. Comme M. le maire, ni l’une ni l’autre n’ étaient à Petiteville cet été-là …Comme M. le maire, ils n’avaient rien entendu, rien vu, ne savaient rien, personne ne leur avait signalé la moindre broutille ;  ils  n’avaient donc aucune raison valable de m’écouter ; bref, c’était un entretien qui ne servait à rien.

J’en conclus que les trafics nocturnes tonitruants et autres vandalismes de l’été 2008 s’étaient déjà métamorphosés dans leurs bureaux en un profond silence feutré, et que la première réponse de l’institution  serait l’ indifférence polie.

 … la rubrique faits divers… 
La presse locale annonçait le 17 septembre 2008 qu’un gros trafic de drogue ( cocaïne, résine de cannabis, héroïne ) était démantelé à Châteauville. La probabilité de « contacts » entre Petiteville et Châteauville ne saurait être écartée.

Je pensais que le silence de la municipalité encouragerait les récidives.
Elles eurent lieu le 13 octobre 2008.
           .

…………à suivre

                  

Chronique de Petiteville en France – épisode 1

15  avril  2009

Chronique de Petiteville en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ?

Episode 1   été 2008

 » Les nuits de l’été 2008 n’ont pas été très calmes à Petiteville , et celles de la dernière semaine d’août ont ressemblé à une véritable provocation tant le tapage nocturne des scooters, de 23h à 4h du matin, du centre ville aux alentours a été insupportable nuit après nuit.
On avait depuis longtemps les barbouillages grossiers sur le mur du supermarché à deux pas du collège. On a eu droit au vandalisme débile durant les nuits du 29 au 30 et du 30 au 31 août.  »

Ainsi commençait une première lettre au maire et aux conseillers municipaux de Petiteville, le 1er septembre 2008…

 » Les propriétaires des scooters débridés, roulant toujours en excès de vitesse, avec leur échappement pétaradant les décibels, sont-ils les auteurs des saccages des abribus et des panneaux d’affichage ?  Je pense que si la municipalité porte plainte, les services de gendarmerie pourront facilement mener l’enquête.

L’autre question est : les propriétaires des scooters débridés roulant toujours en excès de vitesse, avec leur échappement pétaradant les décibels, sont-ils des revendeurs-livreurs de drogues, pourvoyeurs réguliers des jeunes de Petiteville ?
Je pense que si la municipalité demande une enquête aux services de gendarmerie ou au  service de police de Grandeville en charge  des stupéfiants, l’enquête sera rapide également ; les trafiquants grossistes de Grandeville et de la région, ainsi que les bandes de revendeurs-livreurs dans chaque commune sont forcément déjà connus.

On sait qu’en France un jeune sur deux entre 17 et 25 ans se drogue*, et à Petiteville comme partout ailleurs, si on ouvre les yeux, ce n’est pas difficile à voir. Alors, il faut prendre de vitesse les trafiquants que les mafias approvisionnent car les élèves des écoles primaires seront dès le collège, leurs prochaines cibles.

Le conseil municipal a suffisamment de pouvoir d’initiative pour veiller au respect de l’ordre et des biens publics, à la protection des mineurs, comme pour participer avec l’Education nationale à la prévention indispensable comtre l’alcool et les drogues, au collège et au lycée.  »

……………………………………….
Lettre adressée en copie au principal du collège et au proviseur du Lycée de Petiteville, à la correspondante du journal régional ** et au commandant de gendarmerie.

Mécontent M. le Maire de Petiteville ne daigna ni  me répondre ni m’accorder d’entretien. Il en délégua le désagrément (?) à son adjoint aux Affaires scolaires et à une conseillère municipale……….. à suivre ……

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* Pour être encore plus précis, le pourcentage est de 66% pour les garçons et de 52% pour les filles. Quel bilan pitoyable !   Est-ce là notre idéal citoyen ? est-ce pour cela que nos représentants ont été élus depuis vingt ans ?
** La correspondante du journal régional  joua aux abonnées absentes.

         Petiteville  – Grandeville – Châteauville,  sont des noms fictifs. Toute ressemblance avec des municipalités portant ces noms serait totalement involontaire et fortuite.

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Chronique d’en (Iles de) France

8 avril 2009

                    Chronique d’en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ?


                 Dans cette chronique, il  m’apparaît juste, de m’exprimer sur le  Comment faire,  face à la prolifération des « offres « de drogues illicites, s’ajoutant à  » l’offre ciblée « jeunes  » de drogues licites, aux mineur(e)s et aux jeunes majeur(e)s de nos 36 000 communes.   

               L’observation attentive, les enquêtes statistiques ou les études médicales permettent de SAVOIR quelle est l’ampleur de la menace *qui pèse sur notre jeunesse.

Cette menace est multiforme : de la dégradation précoce de la santé  physique de nos jeunes, avec des effets puissants sur leur lucidité, leurs capacités d’apprentissages, leur comportement en famille et en classe, l’augmentation des risques d’accident en scooter, moto ou voiture au glissement dans la délinquance par leur complicité (consciente ou non) avec les trafiquants.

 

                   Cette  chronique sera un aperçu de mes essais pour chercher dans les  administrations, les institutions, les associations etc. quels pourraient être les leviers qui permettraient d’agir.  

 

              En 2009, il m’apparaît juste de continuer à  chercher :
 –  celles et ceux qui sont (seront) les plus malins et les plus inventifs face aux trafiquants,
–   celles et ceux  qui prennent (prendront) les bonnes décisions,
–    celles et ceux  qui savent (sauront) comment faire auprès des collégien(ne)s et des lycéen(ne)s.

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* Tendances n°64 OFDT / INSERM : Alcool, tabac et cannabis à 16 ans

NB            Les parents doivent SAVOIR que,  tous  médias confondus (presse magazine, radio, tv, cinéma, internet, jeux vidéo etc.),   chacun(e) de leurs enfants a été, est ou sera confronté(e) à la violence , à la pornographie, à la pédophilie, aux publicités mensongères sur les drogues etc.  Ainsi dans LA VRAIE VIE  en   France, il n’y a plus aucun espace où l’enfance puisse se vivre paisiblement. Je sais, c’est terrible, c’est affligeant, mais le nier serait ajouter l’aveuglement à l’inacceptable..   
      

            Les parents doivent SAVOIR que  lorqu’ils LAISSENT leurs filles ou leurs fils de 13 à 18 ans, SORTIR le vendredi soir, le samedi soir et pendant les longues vacances scolaires jusqu’à 4 heures du matin, ils devraient être eux-aussi prêts pour la promenade,  ils découvriraient tout près de chez eux, la drôle de vie  noctambule de leurs enfants….

                                       à  suivre…….               

 

Lettre ouverte aux adolescentes et aux adolescents

 8 février 2009 / 25 mai et 6 juin 2015 – 11 mars 2020 
Déjà six ans  ! Déjà 11 ans ! 
Les collégiens et les lycéens d’alors  sont devenus des adultes !    


11 mars 2020 … 11 ans plus tard …

Pour vous, collégiens, collégiennes,
lycéennes et lycéens d’aujourd’hui,
adultes et parents de demain,


Pour  vous, ami(e), voilà trois questions à se poser.  On essaie ?

La première est de savoir si vous cherchez à être lucide, à mieux approfondir votre réflexion sur vous-même, sur ce que vous aimez, sur ce qui vous semble bon et juste à faire, à entreprendre, sur vos faiblesses mais surtout sur vos forces.
Bref, comme le demandait Socrate, vous connaissez- vous vous-même ?

La deuxième est de savoir l’énergie dont vous disposez pour approfondir vos connaissances, vos savoir – faire, pour choisir vos loisirs sportifs et culturels, pour participer à des projets d’entraide, pour développer votre intuition sur l’adulte que vous voulez devenir, sur votre place et votre rôle dans la société de demain.

La troisième est de savoir si vous avez envie de vous sentir libre et responsable de votre vie pendant ce temps d’adolescence, face aux marchands  d’illusions de plaisirs : fabricants d’alcools sucrés et de cigarettes  » light », face aux revendeurs de cannabis et de cocaïne.
Depuis ces quarante dernières années, les réseaux de trafics de drogues se sont démultipliés sur tout le territoire, essaimant la délinquance, le décrochage scolaire et ses faibles niveaux  au collège, au lycée et dans les facultés.  Vous subissez leur emprise comme vous subissez les pressions publicitaires. Sachez-le : seul l’argent les intéresse, d’abord celui de vos parents, puis le vôtre, et le plus longtemps possible.

Mais n’ayez crainte, vous pourrez être plus fort(e) qu’eux !

Vous connaîtrez le plaisir d’être lucide en n’adhérant pas au  modèle stéréotypé de « la -culture-jeune -et- festive » dans tous les médias ( internet – radios publiques ou « libres » – chaînes publiques ou commerciales de télévision- journaux et magazines – littérature – chansons /raps etc. – théâtre et  mises en scène – et bien sûr, les films /cinéma/ télévision), le modèle que l’on cherche à vous imposer  pour vous faire glisser rapidement dans le moule du consommateur ou de la consommatrice docile puis dépendant(e) sans lucidité et sans énergie.

Vous connaîtrez le plaisir d’être libre sans goûter au « fantasme festif annoncé  » si éphémère  et si dérisoire,  et vous y gagnerez l’immense plaisir de renforcer l’estime de vous-même avec la  fierté  de leur dire NON.

Devant votre  refus, ils (ou elles) n’insisteront pas.

Et face à leur pouvoir d’influence et de nuisance, vous trouverez l’appui et le réconfort auprès de vos parents, de vos proches, de toutes celles et de tous ceux qui vous aiment vraiment.

Vous pouvez résister aux marchands d’illusions, aux revendeurs de cannabis, qui sont vos ennemis redoutables ; vous pouvez  aussi aider vos ami(e)s, vos frères et vos sœurs à résister.

Vous y serez gagnant(e) pour longtemps ! 

… …     

Et comme je vous sais curieux de savoir, avide d’apprendre et de comprendre je vous laisse regarder  Apprentis Chercheurs MAAD Saison 7  

« Le dispositif Apprentis Chercheurs est développé depuis 2004 par l’Arbre des Connaissances, association de chercheurs désireux d’éveiller l’esprit critique des jeunes à travers l’initiation à la démarche scientifique. « 

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♦ Cf. ma note   Ni le cannabis ni la cocaïne ne rendent intelligent ( 13 juin 2008 revue le 26 mai 2015)
ou la page L’INSERM et les jeunes   face au délire de Terra Nova (26 février 2015 revue le 6 juin 2015) ?
Ou bien encore celle de La bienfaisante méditation ou le souffle apaisant  ?
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♥ Cinq congrès Apprentis Chercheurs MAAD en juin 2015 dans toute la France pour valoriser les recherches des Apprentis Chercheurs :
À Marseille, le lundi 1er juin, 18h30, à Amiens le mardi 2 Juin à 18h, à Paris le mercredi 3 Juin 2013 à 18h, à Bordeaux le jeudi 4 Juin, 18h30, à Poitiers le mardi 9 juin à 18h.