Les talibans et l’enfance sacrifiée

25 août 2009

Les objectifs politiques des talibans sont clairs :  instaurer avec l’argent des trafics d’héroïne et des réseaux criminels, dans le sang, par les armes, leur régime de terreur islamique  en Afghanistan et au Pakistan.
Déjà, ils occupent toute la région frontalière côté Pakistan.
Ces   » zones tribales  »  servent de base arrière aux talibans du mollah Omar comme aux terroristes d’Al-Qaida parmi lesquels leur chef  Oussama Ben Laden, commanditaire des attentats de New-york du 11 septembre 2001, jouit d’une totale liberté  (grâce à quelle complicité politique internationale ?). C’est là qu’ils cachent leur arsenal d’armes et de munitions .

Le programme scolaire voulu par les talibans pour les enfants pakistanais, comme pour les jeunes afghans est conforme à leurs principes et fonctionne comme une mécanique monstrueuse pour atteindre leurs objectifs politiques :

         Pour les filles ( les jugeraient-ils trop promptes à devenir plus savantes et plus intelligentes qu’eux ?), la charia – loi divine qui sert de droit pour les talibans-  programme  la destruction systématique de leurs écoles, puis leur enfermement à la maison ou sous la burqa.

Avec  la journaliste pakistanaise  Sharmeen Obaid-Chinoy * nous rencontrons deux fillettes devant leur école en ruines** ; autrefois 400 jeunes filles y étaient scolarisées. Elles ont courageusement accepté de témoigner. Z… dit en pesant chaque mot :  » Je suis un peu en colère. Je me fais du souci, notre école a été détruite.  » R… ajoute :  » Ce n’est pas juste.  » Z… reprend :  » L’enseignement, c’est un rayon de soleil. J’ai envie de bénéficier de ce rayon de soleil !  »

         Pour les garçons, et tout particulièrement  les plus pauvres, les talibans ouvrent des écoles coraniques où ils sont nourris et logés. Les garçons  y apprennent à réciter par coeur le coran – en arabe, langue sémitique qu’ils ignorent -, à considérer les filles et les femmes comme des êtres inférieurs à soumettre par la violence,  à  » utiliser un fusil mitrailleur, des roquettes, des grenades anti-chars, des bombes, et  à préparer des attentats-suicides  » ***.

Cependant à entendre un   » professeur taliban  » de Karachi  «  les écoles coraniques jouent un rôle positif ; il n’y a ni haine ni terrorisme, mais amour, paix et harmonie.  » C’est ce que pourrait faire croire une vidéo de propagande où l’on voit des garçons de 12-14 ans psalmodier le coran en se balançant. La vérité est tout autre et hors caméra le mufti se dévoile : «  Nous avons le combat dans le sang. Les musulmans voient cette guerre comme le moyen de devenir martyrs. Quand on voit la mort comme une bénédiction, on devient invincible. »
Comme il faut que ces garçons perdent vite  le goût de la vie, les talibans leur suppriment les jeux. Ainsi dans un camp de Peschawar, un garçon de 14 ans qui a grandi dans une ferme de la région tribale de Bajaur raconte à la journaliste :  » Notre village était très beau. J’avais plein de copains avec qui je jouais au foot et au cricket, et puis les talibans sont arrivés et ils ont interdit les jeux. On a continué en cachette. Les talibans nous ont repérés et ils nous ont tiré dessus, ils nous ont interdit de jouer, et là  on a arrêté.  »

Quand Sharmeen montre la vidéo à K. Abdullah  » formateur taliban  » il dit :  » Les miens sont plus jeunes, ils ont  5, 6 ou 7 ans. Ils viennent à nous car nos armes leur plaisent. Il sont encore très petits. Les enfants sont les instruments qui permettent d’accomplir la volonté d’Allah. Il faut être prêt à des sacrifices. Cela est juste.  »

           Il serait temps que les bombardements des armées américaine et pakistanaise ne prennent plus pour cibles les villages en semant le désespoir  parmi les populations pauvres déjà victimes des crimes des islamistes radicaux. Ces bombardements aveugles et injustes renforcent  la cause terroriste des talibans et leur doctrine de haine.

            Il serait temps que tous les grands stratèges militaires piègent véritablemnt les talibans et les terroristes d’Al-Qaida, leurs chefs ; ce sont eux les véritables criminels, les véritables assassins, ceux qui sacrifient les enfants.

                                                                                                                                                                      

* Dans son  très intéressant documentaire Pakistan, l’étau des talibans  diffusé sur Arte les 8 et 13.08.09

**  Dans la vallée de Swat, surnommée autrefois au XXème siècle,  » la Suisse pakistanaise « . C’était une région touristique dans les montagnes himalayennes,  autrefois,  avant l’arrivée des talibans. Les touristes ont fui, mais  aussi 500 000 habitants qui vivent leur misère et soignent leurs blessures dans les camps de Peshawar ( 1 500 000 Pakistanais  réfugiés : 30 000 personnes dans chaque camp dont 15 000 enfants).
Comme le gouvernement pakistanais,  en février 2009,  a accordé aux talibans, (par lâcheté ou par complicité (?),  le droit d’imposer  la charia à toute la population de la vallée de Swat , on ne trouve plus maintenant que ruines et désolation,  avec des   » places sanglantes  » pour les flagellations et  les exécutions publique. Les policiers – tous musulmans-  sont massacrés et plus de 200 écoles de filles ont été détruites. Pour les talibans, tuer des musulman(e)s est leur droit puisqu’ils sont leurs maîtres ; on devine le sort qu’ils entendent réserver aux » infidèles « .
*** Le garçon de 14 ans qui énumère ses  » apprentissages  »  est prêt à  devenir à son tour un martyr en   commettant  un attentat- suicide ;  il veut  » anéantir le mal pour la plus grande gloire de l’islam et rendre Allah heureux   » en faisant mieux que S… qui s’est fait sauter en tuant 6 personnes, mieux que S…. qui a tué 22 personnes, mieux que M… qui a entraîné 28 personnes dans la mort  » et il ajoute :  » Nous sommes des milliers. Beaucoup de combattants sont plus jeunes que moi.  »          Dans les 10 000 écoles coraniques, il y a 1 500 000 garçons…

NB Nous assistons aussi à une conférence de presse du nouveau représentant  du Ht Commandement des talibans devant (encore) les ruines d’une école de filles.          Hakimullah Mehsud commence ainsi :  » Qu’Allah protège Oussama ! Qu’Allah protège le mollah Omar ! Y-a-il des gens plus valeureux qu’eux ? »  Questionné sur Barack Obama, il répond : «  Chez nous, il y a un proverbe qui dit Le chien noir est le frère du chien blanc, Obama est un infidèle, si Allah le veut nous nous débarrasserons rapidement de lui. « 

 28.08.09 Retour en France   
La charia islamiste sur la burqa n’a aucune légalité dans notre pays républicain.
Les femmes qui portent la burqa en France savent-elles qu’elles ne font qu’obéir aveuglément aux talibans afghans, aux salafistes égyptiens ou algériens, aux criminels terroristes  ?
Savent-elles qu’avec les talibans elles n’auraient pas eu le droit d’aller à l’école,  de poursuivre leurs études à l’université, mais seulement le droit d’être vitriolées ou lapidées ?
Savent-elles que ces hommes qui les commandent les sacrifient, les mettent hors-la-loi comme eux, en font leurs complices ?
Savent-elles qu’elles trahissent ainsi la cause de millions de femmes qui, en terre islamique, veulent conquérir le droit au  » rayon de soleil de l’enseignement «  ( comme le dit si bien Z…), le droit à la liberté, à l’égalité,  à la citoyenneté ?
        Pour redonner force et courage aux plus faibles, la loi républicaine doit s’appliquer ; une pétition adressée au président de la République s’ouvre avec Riposte laïque.
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  NB         En   mémoire de  Gilles  JACQUIER   tué d’un tir d’obus de mortier de 81 mm venu d’un quartier sunnite rebelle  lors d’un reportage pour Envoyé spécial  à Homs (Syrie) le 11 janvier 2012).
3.09.09 Carnet de route en Afghanistan Ecoles, un tableau noir
          Reportage de Gilles Jacquier – France 2 Envoyé spécial dans la province de Kandahar, quand les talibans s’opposent par leur charia à la scolarisation des filles, vitriolant 16 jeunes filles qui allaient à l’école  sous la burqa, assassinant les femmes professeurs les unes après les autres, brûlant les écoles…  A l’hôpital, Shamsia 16 ans qui souffrait d’atroces brûlures au visage disait :  » Moi de toute façon je veux retourner à l’école, je veux reconstruire mon pays.  »
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L’effet « Larsen » sur les abrutis forcenés de Seine-Saint-Denis


23   juillet   2009   Du seum bien vicere 
note revue   12 et 18 mai 2013   et   le 13 mai 2019

  
23 juillet  2009

C’est, nous dit-on, un «  rappeur de proximité » (1). Il s’appelle Hacène Souadji alias Larsen. Il est né en Seine-Saint-Denis ; et selon le journal Le Monde il serait : « une des rares personnes à pouvoir rencontrer tous les gamins des cités de l’Ile-de-France. » Il serait donc quasiment le seul  à avoir  de l’influence sur « les gamins»  car il aurait « découvert  le pouvoir des mots. »

J’apprends ainsi que le terme « gamins »  désignerait  pour l’indulgent journaliste, les garçons  de 15  à … 17 ans  … voire plus ! 
Intéressons-nous  alors  aux mots de Larsen pour mieux connaître son pouvoir et ce qu’il cherche à transmettre  aux « gamins » dans son dernier disque          Du seum bien vicere (2) sorti en 2008, l’année où il a infligé  « des menaces de mort et des violences verbales » à son épouse ; pour donner l’exemple aux « gamins » ?

        Dans une courte vidéo – pour  nous convaincre d’acheter son disque – il se présente  en brandissant un pistolet :

On n’est pas des gangsters / on n’est pas des fous/ on n’est pas des pédés /
j’m’prends pour un homme qu’a des couilles
(3)  / la guerre, c’est la guerre /
faites pas les marioles / on sortira les kalachs 
(4)/ ce s’ra la vraie guerre. /”

Ainsi s’exprime, celui qui veut     « parler aux hommes politiques et aux médias des jeunes de banlieue. Et parler aux jeunes des politiques et des médias. »
  Quel programme politique, quel engagement social !

Et il faut de la patience pour saisir le texte qui donne son titre au disque , tellement l’homme coupe, recoupe,  » hasche / hache » et « rappe/râpe » son discours  :
 » tu rappes   / tu hasches  hasches mieux qu’un speed de hasch « /.
La drogue est omniprésente.

Le tout  est suffisamment confus, décousu, ambigu pour qu’il puisse apparaître comme un message codé pour initiés, pour ceux qui seraient ses   « frères  (comme les frères musulmans) » et qu’il  appelle   » les Algériens nés en France «  dans  Pour tous les quartiers de France .

Ainsi il peut dire que /  « l’argent ça rend méchant « / mais il assure que   « le pactole il est bien coffré / du seum bien camouflé au frais. » /
Il débite une litanie sur le respect  :  »
on est tous frères (salafistes ?) même en galère même en temps d’guerre (?)/ il faut respecter ta mère/ ton père/ tes sœurs et aussi tes frères «  mais/ » on nique leur mère à tous les commissaires « /

Et il  insiste   / « … / achète  l’alcool, la bombe  pour nos frères (djihadistes ?)/
et au milieu du rap  /tous à plat ventre / tire au kalach comme le Hamas » /

Il termine sur l’air de la victime d’une crise identitaire, qui gémit d’être un bouc émissaire et de vivre dans la misère ; alors que dans la famille Souadji, laborieuse et honnête comme l’immense majorité des familles des quartiers de France ,  sa sœur aînée est biochimiste,  son autre sœur, capitaine dans l’armée, formatrice à Saint- Cyr,  son frère aîné est conducteur de trains  et son autre frère,  directeur d’une antenne d’éducateurs.

Difficile de penser que l’homme  puisse devenir un partenaire politique,  à moins que l’on accorde désormais un bonus à celui qui  »  a baigné dans les trafics et flirté (sic)  avec le grand banditisme « …. un satisfecit à  celui qui a été  » jugé pour tentative d’assassinat. Pour des questions de fierté et de territoire  :  « Un type est venu nous provoquer sur notre terrain (?). Il nous a fait la misère. Je suis allé chercher un fusil. Je l’ai braqué et lui ai dit  » casse-toi « . Il a fait le chaud, j’ai tiré. »

L’homme a appliqué  une loi tribale qui bafoue la loi républicaine. Difficile de penser que l’homme, qui affecte la bonhomie en débitant des menaces,  puisse être le meilleur exemple et le meilleur conseiller d’éducation et d’orientation pour les gamins d’Ile-de-France qui écoutent son disque.


  Quand l’homme dit  :  » j’ai fini par comprendre qu’il fallait agir avec les mots « ,  il ne dit pas pour autant  qu’il s’en servira pour rappeler aux gamins leurs droits et leurs devoirs républicains. Il ne dit pas le fond de sa pensée ; il ne dit pas qu’il cherche plutôt à manipuler les consciences.
Car la  répétition quasiment hypnotique, saupoudrée d’islamisme,  des mêmes mots sur les  drogues et leurs juteux trafics ; la répétition des mêmes mots sur les armes  de guerre  (avec l’argent des drogues)  pointées sur des victimes désignées à l’avance, celles et ceux (en France ou ailleurs) qui n’obéissent pas à  » ses lois (?) « , celles  de  » sa communauté (?)  » ; tout cela ressemble à un dangereux décervelage.

         Il  tient volontairement -pour faire diversion-  un double, voire un triple langage,  surtout avec les journalistes ; sa pensée est trop  » haschée »,  trop  » rappée »,  trop frappée de  sous-entendus, pour ne pas dissimuler habilement des arrière-pensées …  très inquiétantes.

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Rappel du sens des mots en anglais – dictionnaire Robert & Collins (poche) :
rap   / verbe to rap  frapper
rape  / verbe to rape  violer   rapist / violeur               

1 Rappeur de proximité    Luc Bronner  citations en italiqueet en gras pour les propos de Larsen Le Monde du 10 juillet 2009 / pour la photo de Stéphane Lavoué,  le rappeur a posé le pistolet.  Pour la publicité de son dernier disque Du seum bien vicere, il avait choisi de montrer un large couteau  dont il chauffait  la lame. 

2 traduction  : « Du haschich bien servi » /   haschich ou seum  mélange dit  sum  de l’arabe  semm سم   qui signifie poison

                                       ♠  12 mai 2013

      Mais quelle mouche a donc piqué la Sécurité routière pour reprendre l’expression « avoir le seum «  dans sa campagne de prévention de la conduite en état d’ivresse pour les jeunes ?
À force de vouloir faire démagogique  » façon  jeune branché « , c’est le gouvernement lui-même  qui banalise l’argot  mi – arabe mi – verlan des trafiquants de haschich.

Expliquer la dangerosité des soûleries mortelles  avec le mot   » seum  » est une autre façon  dangereuse d’infantiliser les jeunes, en adoptant le  même vocabulaire tordu que ceux qui leur vendent ce «  poison  » dès le collège ou le lycée.
C’est lamentable !

 Nous l’appellerons donc :  l’homme

4   En 2008  « lorsqu’ils viennent l’interpeller, les policiers découvrent des armes. »

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NB    Le  nom du département de Seine-Saint-Denis a vite été  » hasché « et   « rappé  »  en  » 9- 3  » ou en   » 93  » ;   avait-il trop de lettres ?  Évoquait-il trop la chrétienté ?  Était-il trop chargé d’Histoire de France ?

             Justement, la veille du 14 juillet 2009, dans la bonne ville de Tremblay-en-France où habite Larsen, et où un programme de réjouissances avait été préparé par la municipalité pour la fête nationale (comme dans les 36 000 autres villes et villages de France),   « les tout-petits (sic) » c’est-à-dire les garçons de 10 à 14 ans,  ont  préféré  jouer-à-faire-exploser-des-fusées-et-à-incendier-des-voitures jusqu’à minuit, suivis par « les gamins » de 15 à 17 ans qui voulaient  jouer- à -la -guerre- avec- les- policiers.
L’homme Larsen, venu en voisin, a expliqué :  « Tout ça, c’est d’abord le signe d’un ennui profond. » Ben, voyons ! et si les « tout-petits » et les « gamins » étaient déjà sous influence ?    

* En Seine-Saint-Denis, les tirs de  » mortier  » s’invitent au 14-Juillet /reportage de Luc Bronner Le Monde 14.07.09

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       ET  DIX ANS  APRÈS               APOSTILLE

 

             13   mai   2019               

◊ ◊ J’avais remis cette note en avant le 12 mai 2013, tellement elle me semblait d’actualité par rapport à la place que ses imprécations haineuses ont prise dans l’esprit « des Algériens nés en France» , comme se désigne lui-même le « rappeur » Hacène Souadji (ou « Larsen »- né en Seine-Saint-Denis), excluant  de facto, toutes celles et tous ceux qui,  de parents algériens et né(e)s en France, vivent bien et respectent les valeurs de leur citoyenneté  française.

 Les assassinats,   les violences urbaines,    les drogues         

On avait vu en 2012, un forcené, Mohamed Merah,  mettre sa haine en actes, et assassiner 7 personnes à Toulouse et à Montauban.
Et 
le soir du 13 mai 2013 : on a vu d’autres abrutis forcenés, débarquant par centaines,   au milieu de la foule joyeuse de la place du Trocadéro.
Comme ils s’entraînent chaque jour, dans nos banlieues jadis paisibles, à violenter les personnes, à vandaliser l’espace public, à piller, à voler, à trafiquer, à attaquer la police etc.,
ils  nous ont montré  les seules choses qu’ils sachent faire :
brûler ! saccager  ! blesser ! gueuler leur haine ! injurier !

Leurs familles, leurs parents, leurs ami(e)s les ont-ils accueillis de retour à Saint-Denis ou à Saint-Ouen, comme des héros algériens  – puisqu’ils ne veulent pas de leur nationalité française ?  Bientôt, comme à Marseille, les mères pleureront-elles leurs fils assassinés par la mafia rivale et supplieront-elles d’abord le ministre de l’intérieur, pour finir par crier allah akbar ?

♠ PSG : la présentation du trophée annulée après les violences
Libération.fr Par AFP — 13 mai 2013

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En 2009, La MILDT : Mission  interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, avait financé des vidéos, Et si ton dealer te disait la vérité ?  pour la jeunes des collèges et des lycées , qui  pouvaient alors entendre des paroles vraies sur le cannabis et la cocaïne.

Ces vidéos ont été censurées dès 2012, sous le quinquennat fumeux et calamiteux du PS ou Parti Stupéfiant de  M. Hollande, la  ministre de l’Éducation nationale Vallaud-Belkacem ayant été uniquement chargée de « sensibiliser » les collégiens et aux lycéens au « concept de genre » tel que vu par la communauté homosexuelle et les écrivains « dits modernes parce que pornographiques.

Depuis mai 2017, le parti de la-République-en marche  -et -qui- fume, du président Macron  a même  bloqué toute information médiatisée sur la dangerosité de ces drogues.
Les Français ont la palme européenne de la consommations de produits stupéfiants ….. et sont donc les meilleurs sources d’enrichissement de la théocratie islamique du Maroc – dont le roi Mohamed VI,  contrevient aux lois internationales, sans aucune sanction.

….. APRÈS LE SILENCE  TOTAL des médias  sur l’excellent  Rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la politique nationale de lutte contre les drogues illicites  en mai 2003 …

…  et leur SILENCE  TOTAL  sur le dernier livre du Pr Jean COSTENTIN :

                 Le Désastre des toxicomanies en France  [paru en mars 2018]


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Gaza, un temps de plomb

17 janvier 2009

         Soixante ans après la création de l’État d’Israël, en décembre 2008, le territoire palestinien de Gaza est sous les bombes de « Plomb durci ».  La couleur du temps me fait relire  Chant de saison de Paul Eluard et Chant d’automne de Charles Baudelaire.  

                  Chant de saison

Aux plateaux cernés de nuages
Comme aux derniers sentiers du jour
Les apparences se dispersent
Mains de peines et mains de joies
Sous l’ancien ciel ce faux bijou
Se ferment pour se réchauffer

Glaciers et brumes redoutables
Miroirs brouillés de l’inhumain
Les yeux qui furent l’équilibre
Regardent à travers leurs larmes
Le soleil vêtu de haillons
Comme un oiseau dans des chardons
……………
Sur la terre désenchantée
Plus rien à vaincre que le temps.
Paul Eluard

                  Chant d’automne

Bientôt 
 nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours. 

Tout l’hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé.
(…) Charles Baudelaire

Lire aussi le poète Mahmoud Darwich 

                                                Mars 2009

Coup de cœur pour le livre Les Palestiniens d’Elias Sanbar
La photographie d’une terre et de son peuple de 1839 à nos jours   2004  Editions  Hazan. L’introduction d’Elias Sanbar, Hors du lieu, hors du  temps, est un hommage rendu à sa terre natale, un hommage comme ceux qui vous nouent la gorge et vous font monter les larmes aux yeux.

                 Photos de Gaza, la ville nouvelle p.56  et de Gaza, la vieille ville p.96 faites par Francis Frith en 1857.    A quand  les prochaines photos de paix dans l’Etat palestinien ?

                  » Closed zone «   Le blocus de Gaza par l’armée israélienne en animation  
 

 film  produit par l’ONG israélienne Gisha/   L’animation  est  de Yoni Goodman, directeur de l’animation de  » Valse avec Bachir « . Le personnage du film est  » un peu enfant, un peu adulte, un peu arabe et un peu juif  » explique-t-il dans le making of de Closed zone.                                                              

                        Récits du temps de plomb   par des conscrits israéliens

 

Le « plomb durci » de soixante [-dix] ans de guerre

Article publié le 13 janvier 2009 – mis en avant le 8 décembre 2017
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En nommant  Plomb durci  la guerre dans Gaza, l’état-major israélien n’a fait que poursuivre  l’implacable  durcissement du conflit depuis soixante ans sous l’égide des États-Unis et de  l’ONU.

La paix n’étant pas au programme des futures élections israéliennes, l’opération Plomb durci rendra plus complexe l’ouverture d’un dialogue de paix, tant elle aura infligé  de souffrances, d’humiliations et de deuils aux Palestiniens les plus démunis ; tant elle aura  parachevé  la rupture politique entre Gaza et la Cisjordanie,  fragilisant toujours plus l’Autorité palestinienne. Mais n’était-ce pas le but recherché ? *

Depuis soixante ans, le  » plomb durci  »  de la guerre de partage de la Palestine n’a cessé de foudroyer  les corps et les esprits. La colombe de la paix et son rameau d’olivier sont ensevelis sous les  ruines et les cendres. Il y aura un après  » Plomb durci « , et  les peuples palestinien et israélien contempleront avec horreur  l’abomination de la désolation  dans ce minuscule fragment de terre palestinienne.

On ne sait pas encore quand les  » bâtisseurs de ruines  » s’arrêteront, mais la diplomatie française se grandirait si  grâce à  elle et à l’Europe,  le peuple palestinien bénéficiait enfin d’une aide politique loyale des États-Unis et de  l’ONU. Ce peuple magnifique pourrait alors  construire un État totalement libéré de l’occupation israélienne,  et devenir, avec une aide internationale – non volatilisée en permanence par les bombardements –   aussi prospère que l’État israélien.

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        *cf  M. Abbas : Israël cherche à anéantir le peuple palestinien  /Lemonde.fr avec AFP 13.01.09

         L’Union juive française pour la paix  a une analyse particulièrement lucide et courageuse de la guerre : Pourquoi y a-t-il la guerre à Gaza ? A cause du sionisme Pierre Stambul ( Bureau national de l’UJFP) .

Lire aussi la lettre de Rima Tarazi   de l’Union générale des femmes palestiniennes  au sénateur Mitchell (26.02.09)
Extrait : » (…)  L’Union générale des femmes palestiniennes représente des milliers de femmes en Palestine et à l’étranger. Fortement engagées pour l’établissement d’un monde harmonieux et juste où nos enfants pourraient connaître la paix et la sécurité aux côtés des autres enfants du monde, nous sommes très inquiètes pour l’avenir de l’humanité si la situation actuelle perdure. C’est pourquoi, nous comptons sur vous, M. Mitchell, pour comprendre la profondeur de la colère et du désespoir qui remplit les cœurs de notre peuple, surtout chez les jeunes.
Cela fait soixante ans que notre peuple se bat pour rétablir ses droits et pour faire régner la justice. Générations après générations, on s’est adressé aux Nations Unies pour honorer les résolutions. (…) »

          Point de vue très émouvant parce que profondément humaniste : Effacez le nom de mon grand-père à Yad Vashem de Jean-Moïse Braitberg  Écrivain  (Le Monde 29.01.09 )

«Monsieur le Président de l’État d’Israël*,

Je vous écris pour que vous interveniez auprès de qui de droit afin que l’on retire du Mémorial de Yad Vashem dédié à la mémoire des victimes juives du nazisme, le nom de mon grand-père, Moshe Brajtberg, gazé à Treblinka en 1943, ainsi que ceux des autres membres de ma famille morts en déportation dans différents camps nazis durant la seconde guerre mondiale. Je vous demande d’accéder à ma demande, monsieur le président, parce que ce qui s’est passé à Gaza, et plus généralement, le sort fait au peuple arabe de Palestine depuis soixante ans, disqualifie à mes yeux Israël comme centre de la mémoire du mal fait aux juifs, et donc à l’humanité tout entière.

Voyez-vous, depuis mon enfance, j’ai vécu dans l’entourage de survivants des camps de la mort. J’ai vu les numéros tatoués sur les bras, j’ai entendu le récit des tortures ; j’ai su les deuils impossibles et j’ai partagé leurs cauchemars.

Il fallait, m’a-t-on appris, que ces crimes plus jamais ne recommencent ; que plus jamais un homme, fort de son appartenance à une ethnie ou à une religion n’en méprise un autre, ne le bafoue dans ses droits les plus élémentaires qui sont une vie digne dans la sûreté, l’absence d’entraves, et la lumière, si lointaine soit-elle, d’un avenir de sérénité et de prospérité.

Or, monsieur le président, j’observe que malgré plusieurs dizaines de résolutions prises par la communauté internationale, malgré l’évidence criante de l’injustice faite au peuple palestinien depuis 1948, malgré les espoirs nés à Oslo et malgré la reconnaissance du droit des juifs israéliens à vivre dans la paix et la sécurité, maintes fois réaffirmés par l’Autorité palestinienne, les seules réponses apportées par les gouvernements successifs de votre pays ont été la violence, le sang versé, l’enfermement, les contrôles incessants, la colonisation, les spoliations.

Vous me direz, monsieur le président, qu’il est légitime, pour votre pays, de se défendre contre ceux qui lancent des roquettes sur Israël, ou contre les kamikazes qui emportent avec eux de nombreuses vies israéliennes innocentes. Ce à quoi je vous répondrai que mon sentiment d’humanité ne varie pas selon la citoyenneté des victimes.

Par contre, monsieur le président, vous dirigez les destinées d’un pays qui prétend, non seulement représenter les juifs dans leur ensemble, mais aussi la mémoire de ceux qui furent victimes du nazisme. C’est cela qui me concerne et m’est insupportable. En conservant au Mémorial de Yad Vashem, au cœur de l’Etat juif, le nom de mes proches, votre Etat retient prisonnière ma mémoire familiale derrière les barbelés du sionisme pour en faire l’otage d’une soi-disant autorité morale qui commet chaque jour l’abomination qu’est le déni de justice.

Alors, s’il vous plaît, retirez le nom de mon grand-père du sanctuaire dédié à la cruauté faite aux juifs afin qu’il ne justifie plus celle faite aux Palestiniens. Veuillez agréer, monsieur le président, l’assurance de ma respectueuse considération.

Shimon Peres – Président d’Israël depuis 2007 – Prix Nobel de la Paix 1994 avec Yasser Arafat et Yitzhak Rabin
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Cf.  Gaza, un temps de plomb 17.01. 2009

“L’Etat palestinien sera créé avant janvier 2009″

4 janvier 2009

Dixit M. Bush en visite au Proche-Orient (1)  en janvier 2008.

Quelle force, quelle puissance, quelle loyauté avec le discours présidentiel a eu la diplomatie américaine pour que cela se matérialise, après toute une année de blocus total du territoire palestinien de Gaza (2), par l’arrivée des chars israéliens  après des bombardements d’une semaine !

Il est vrai que la nouvelle présidence tchèque de l’union européenne y voit une opération militaire défensive ; certainement de la même sorte que la mise à feu et à sang de l’Irak par l’armée américaine depuis six ans.

C’est la diplomatie bien connue  de la canonnade : la paix pouvant attendre, ne rapportant rien à celui qui se croit le plus fort, et comme les milliers de morts, innocentes victimes, ne coûtent rien …  

La preuve :  
Dixit Ehoud Olmert le 23 janvier 2009 :  » Quand vous gagnez (une bataille), il est clair que vous avez fait plus de mal que vous en avez subi. Et nous ne voulions pas perdre cette campagne. Que vouliez-vous ? Que des centaines de nos soldats meurent ? » (3)  

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cf Selon G. Bush, l’Etat palestinien sera créé avant janvier 2009 Michel Bôle-Richard Le Monde 11.01.08

 2   ou quelle inertie totale des Etats-Unis et de l’ONU a été opposée à la demande humanitaire de  Mahmoud Abbas » Le président palestinien Mahmoud Abbas « a appelé le gouvernement israélien à lever immédiatement le bouclage (…) pour faciliter la vie des innocents et permettre aux hôpitaux, qui font face à une crise mettant des vies en danger, de fonctionner« , selon son porte-parole, Nabil Abou Roudeina, qui ajoute que M. Abbas a appelé à une « réunion spéciale » du Conseil des ministres de la Ligue arabe et pourrait saisir le Conseil de sécurité de l’ONU dans les prochaines heures.  » Le Monde d’après AFP et Reuters (20 janvier 2008)
 et quelle inertie totale et coupable des Etats-Unis et de l’ONU pour ne jamais avoir fait appliquer par Israël toutes les résolutions de l’ONU favorables aux Palestiniens.

3   23.01 2009 lemonde.fr avec AFP 

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   Témoignages d’un Israélien et d’un Palestinien         3 janvier 2009

Des habitants de Gaza et de Sderot appellent à une nouvelle trêve.
« Malgré les tirs continus de roquettes sur leur ville depuis Gaza, tirs qui durent depuis des années, quelque 500 habitants de Sderot ont récemment signé une pétition appelant à l’arrêt des opérations de l’armée israélienne dans la bande de Gaza et à une nouvelle trêve avec le Hamas.

Arik Yalin, 43 ans, habitant de Sderot, a déclaré que plus de 1 800 Israéliens et Palestiniens avaient déjà signé cette pétition : « Il y a environ un mois, nous nous sommes rendu compte que la situation allait se détériorer et mener à un chaos total.(…)  »

Hakim Hassona, propriétaire d’une société de grutage à Gaza, a salué cette initiative : « Pourquoi utiliser la violence quand il n’y a pas de vainqueur dans cette guerre ? Au fond, nous sommes cousins et voisins, et il n’y a aucune nécessité d’en arriver là. Ils disent qu’un assaut sera dissuasif. Mais quelle sorte de dissuasion ? Cela ne mènera qu’à davantage de haine. Il n’y a pas une seule famille à Gaza qui n’ait un proche touché par les opérations militaires (…) L’homme de la rue ne veut pas la guerre, il veut vivre en paix. »

           7 janvier 2009
Urgence sanitaire à Gaza   Appel des Médecins israéliens pour les droits de l’homme

Cf. par L’ingénue  La visite de l’Oncle Sam  12 janvier 2008

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