M. Peillon et son double langage sur la morale et le haschisch

Note du 15 octobre 2012  – revue le 15 février 2013

En janvier 2015, le président Hollande avec son gouvernement, ne supportant plus que l’on dise la vérité aux adolescents, a supprimé l’excellente et réaliste vidéo « Et si ton dealer te disait la vérité ?» 

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  M. Peillon,  ministre de l’Éducation nationale qui se voit aussi grand ministre que Jules Ferry, fait un jour un discours sur « la morale laïque » et le lendemain, veut  dépénaliser le haschisch ♦, la pire drogue pour les collégiens et les lycéens, qu’elle abrutit et entraîne vers l’échec scolaire.

Ce double langage qui voudrait nous  faire croire que la dépénalisation serait une bonne réponse face à la monstruosité des trafics, équivaut dans son incohérence, à  une véritable trahison du droit à la santé de notre  jeunesse,  condamnée ainsi à rester complice des trafiquants criminels.
Il est aussi caractéristique de  l’ignorance du ministre sur la mondialisation criminelle des filières ou pire encore, de son déni des études médicales sur le sujet.

                       

M. Peillon feint d’ignorer tout de l’impact du haschisch sur le développement cognitif, comme il semble ignorer tout des effets irréversibles  du tabagisme et de l’alcoolisme précoces.
♦ Il serait pourtant utile qu’un  ministre de la République puisse concevoir  les ravages que peuvent faire les trois drogues cumulées chez nos adolescents.

On sait combien « le mot Morale » ( jugé « Hyper réac (sic)»  depuis des décennies ), déplaît aux intellectuels «  rive gauche »,  aux professeurs, aux juristes, aux magistrats, aux énarques, aux cadres supérieurs privés et publics, aux politiciens Parti Socialiste et Europe Écologie Les Verts,  au petit peuple stupéfiant des médias, des arts et des spectacles que relaient en boucle les « réseaux sociaux» etc.
On sait qu’ils vont tous plébisciter la libération  des trafiquants multirécidivistes par Mme la ministre de la Justice et l’on savait qu’ avant M. Peillon, une autre ministre EELV,  Mme Duflot, était  favorable à la dépénalisation du haschisch.

♦  Il serait temps que le mot Morale, dans notre société aux médias de milliardaires  (Bouygues-Dassault- Lagardère- Bergé etc.), qui ont tant banalisé la drogue,  dans notre société qui laisse sa jeunesse sous l’emprise des trafiquants .  .  .  ♦ Il serait temps que le mot Morale reprenne tout son sens de protection des plus fragiles , car il semblerait, que face à la déferlante des offres de produits toxiques, les parents, les professeurs et les politiciens aient perdu toute lucidité et tout sens de leurs responsabilités.  

♠♠♠   À croire qu’ils ont tous été et/ou  seraient encore tous drogués ?

♦ La première leçon de Morale est donc à faire aux professeurs, aux parents, aux politiciens et au ministre, pour leur rappeler leurs Devoirs envers la jeunesse :

Parents, professeurs, politiciens, ministres, vous avez le devoir de dire toute la vérité sur les drogues aux adolescents.
Vous devez  faire confiance à leur intelligence en éveil.
Vous devez leur donner toutes les explications scientifiques et médicales. 

Vous devez comprendre et leur faire comprendre que la Morale est d’abord conscience et respect de soi, de son intégrité physique.

C’est une recherche de vérité, sur la vie, sur soi, sur les conséquences de ses actes ; une recherche  qui donne ou redonne le goût de vivre, le goût des apprentissages,  le bel entrain , l’esprit  (à nouveau vif) dans un corps sain. Bref, la Morale, c’est se donner, et donner aux autres, la liberté de choisir intelligemment sa vie.

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Cf. par L’ingénue 27 août 2012 – 19 mai 2021
 Notre précieuse jeunesse est en danger            


♠♠♠ Il est vrai qu’il faudrait commencer, pour les ministres – et leurs cabinets-, pour le Président de la République -et ses proches –  à veiller à ce que leurs fils et leurs filles ne soient pas les premiers à fumer du haschisch sur le trottoir, devant leur lycée du XVI ème arrondissement de Paris (comme le fils de « l’amie » de M. Hollande et comme son propre fils à la Lanterne) .
Si on ajoute que le haschisch marocain est fourni par les bons soins de  la filière parisienne d’élu(e)s d’EELV … je ne laisse pas de m’interroger sur le caractère opportuniste de la déclaration du ministre de l’Éducation nationale. / à noter que pour le ministre,  le mot Éducation s’écrit éducation en minuscules/.
 
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En rappel à M. Peillon et aux candidats à la présidentielle de 2017

Note du 8 juillet 2012 mise en avant le 16 .12 2016 et précisée (!) le 21.12.2016

Ou quand M. Peillon,
[
candidat in extremis à la Primaire du PS « hollandais » 
pour être élu président de la République en 2017 , mais plus sûrement pour affaiblir (toujours selon la méthode « hollandaise »)  M. Valls], 
était ministre refondateur de l’Éducation nationale, en 2012.

 Le dossier  adressé  à M. Peillon et au « comité de pilotage »  ♦ n’a  reçu aucune réponse ni par courrier,  ni a fortiori, par le vote d’une loi  juste … M. Peillon  n’ayant retenu dans sa refondation factice de l’école primaire, que le péri-scolaire sous le  nom de « rythmes scolaires (sic) » à la charge des municipalités,   Mme Vallaud-Belkacem  s’étant chargée  de ruiner les contenus des programmes du collège. 

« Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale,

En ce temps de « Refondation de l’École de la République », exercice obligé à chaque nouveau gouvernement depuis la première consultation nationale organisée par M. Savary – premier ministre de l’Éducation nationale de M. Mitterrand en 1981 et après les passages au ministère de MM. Lang et Jospin, on souhaite que cette énième concertation soit utile pour en finir avec le « toujours moins d’école »,  pour en finir avec une formation où un professeur frais émoulu de l’IUFM de Créteil, ne déclarerait  plus «hyper réac la morale !» quand la violence est partout.
Il est temps de retrouver  le sens fondamental de la  mission d’enseignant et suivant l’exemple de nos admirables instituteurs de la laïque  depuis la fin du XIX ème siècle : donner les moyens de  la langue française et des sciences à l’éveil de l’intelligence  de tou(te)s les futur(e)s citoyen(ne)s.

Sous la III ème République, l’école primaire publique était ouverte cinq jours par semaine et 223 jours par an, elle n’ouvre plus que quatre jours par semaine et 140 jours par an [soit l’équivalent d’une année scolaire en moins]-  laissant les élèves devant la télévision, les jeux vidéo, les sites glauques de la toile, les publicités incessantes etcC’est cette carence d’école qui constitue désormais le véritable « handicap socio-culturel ».

Il y a cinq ans,  j’ai écrit une lettre au président Sarkozy. Comme elle me semble toujours d’actualité, je la verse au dossier des membres du « comité de pilotage » qui se chargeront du rapport « Refondons l’École »  à remettre en octobre 2012.
     L’Histoire de l’école publique et laïque s’écrit, mais sa plume est  paresseuse quand il s’agit de  faire progresser du  XX ème au  XXI ème siècle, les droits au savoir du peuple. »
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         Extraits d’une lettre* adressée à M. Sarkozy, Président de la République, lundi 1er octobre 2007

« Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous écrire avec une totale liberté de ton, hors langue de bois (…)

 Comme il faut parler franc  « l’avenir de nos enfants  » n’est pas seulement entre les mains de chacun d’entre nous, éducateurs , il est aussi et surtout … entre les mains des décideurs politiques, représentants de la Nation tout entière.

Ce qui me fait dire que tous les dysfonctionnements observés actuellement sont les effets d’une volonté politique aveugle aux problèmes de démocratisation, délibérément laxiste et se dotant d’incompétences multiformes à tous les niveaux de l’institution.

Comme je suppose que les enfants de ministres et de présidents sont accueillis, la plupart du temps dans l’enseignement privé catholique, tel M. Luc Ferry qui s’en était expliqué un jour, d’un ton badin, sur une chaîne de télévision publique, on comprend aisément que le signal d’alarme ne s’allume jamais dans leurs bureaux. Et pourtant…

Votre belle définition de notre mission :  « Aider l’intelligence, la sensibilité à s’épanouir, à trouver leur chemin, quoi de plus grand et de plus beau en effet ? Mais quoi de plus difficile aussi ? » fera l’unanimité. La nuance que j’apporterai sera pour   « Eduquer c’est chercher à concilier deux mouvements contraires  » car je ne vois rien de contradictoire entre  « celui qui porte à aider chaque enfant à trouver sa propre voie et celui qui pousse à lui inculquer ce que soi-même on croit juste, beau et vrai.

D’autant plus qu’il s’agit là, pour notre société d’un véritable enjeu vital de transmission de valeurs universelles, pour aider les jeunes à se construire, et à construire leur propre vie  hors du champ exclusif de la tyrannie de la culture commerciale (1).

Lorsque vous abordez  « notre modèle d’école républicaine  qui brasse toutes les origines, toutes les classes sociales, toutes les croyances », il me semble que vous embellissez le tableau, car les classes moyennes et moyennes supérieures ont depuis ces dernières décennies largement opté pour l’enseignement privé.

Sachant que les classes aisées n’avaient bien évidemment pas attendu Jules Ferry pour doter leurs enfants d’une éducation aussi soignée que possible,  « notre modèle d’école républicaine »   fut créé  pour les enfants du peuple, les fils de paysans, d’ouvriers et d’employés, afin de les sortir d’un analphabétisme incompatible avec l’essor du développement industriel et commercial de l’époque. Il s’agissait de fournir au patronat une main d’œuvre qualifiée, plus performante.

Ainsi  « notre modèle d’école républicaine …s’est affaibli », je dirais même qu’ il est bel et bien en panne, on se demande même s’il faut parler de  « modèle ».
♦ Comment notre école qui avait réussi une si belle ébauche d’accès aux savoirs fondamentaux pour tous, a-t-elle pu ensuite faillir à sa mission d’approfondissement des savoirs au collège ? … Q
uand on sait combien pour les couches privilégiées, ce parcours d’études jusqu’à 16 ans est simple et banal depuis des siècles.

La  conclusion que vous tirez de cet   « affaiblissement »  est  la suppression de la carte scolaire. Cela ne servira qu’à satisfaire les parents qui cherchent à fuir le   « modèle d’école républicaine » de leur quartier. C’est dire si dans certains quartiers ce modèle a perdu la cote ! Elle facilitera encore davantage la formation dans l’enseignement public de parcours scolaires d’excellence qui seraient l’apanage des seuls beaux et bons quartiers de centre ville. Ces   « bonnes écoles  » mériteraient le nom de  « zone où l’éducation est vraiment prioritaire – ZEVP « , car contrairement à leurs jumelles de banlieues et d’arrondissements  « modestes », elles correspondent parfaitement au  « modèle d’école républicaine », celui qui peut éduquer tous ses élèves jusqu’au meilleur niveau. C’est pourquoi je persiste à dire que cette mesure n’a aucun effet sur le fonctionnement pédagogique de l’école ni sur la réussite scolaire pour tous.

La réforme du collège – dit   « unique »(?)  ne devrait en aucun cas apparaître comme un   renoncement aux perspectives généreuses et démocratiques qu’avait ouvert le Plan Langevin – Wallon à la Libération.

 Ce serait désastreux car ce serait se suffire de fausses évidences pour en tirer de mauvaises conclusions. On retrouve là dans vos propos les trop fameuses   « différences de rythmes…de formes d’intelligence ».
De l’évidence qu’ aucun enfant n’est pareil à un autre, on a depuis ces quatre dernières décennies, voulu nous faire croire qu’en fait, certains étaient surtout  « moins doués », et d’étonnants psychosociologues ont voulu nous convaincre que c’était – toujours- les enfants des classes « modestes  » ; cette discrimination étant accompagnée de théorisations plus   « savantes »   les unes que les autre qui conditionnèrent toujours plus les esprits.

Ainsi c’était prouvé, l’échec des collégiens était bien dû à leur faible intelligence et/ou à la « classe socioculturelle » de leurs parents, non au collège et/ou à l’école primaire laquelle, de circulaires en décrets ministériels inadéquats avait été écartée stupidement de sa mission primordiale d’enseignement des savoirs fondamentaux.

On a vu poindre insidieusement l’ombre de la régression démocratique avec l’invention du nom dévalorisant de  « massification ». Parler d’enseignement secondaire en France revient depuis quelques années à gloser sans fin sur la   « massification » dans le collège -dit unique. Cela ferait rire s’il ne s’agissait de  « nos enfants  » et de l’avenir de notre société.

Faut-il donc continuer à instiller le doute sur  l’intelligence des élèves, en déclarant que tous nos collégiens ne peuvent suivre un cursus secondaire ? Que nous n’atteignions pas tous le niveau de savoirs d’un(e) astronome… ou d’un(e) biologiste, je le conçois aisément, mais dire que le niveau de 3ème de collège – à condition que l’on sache lire et que l’on ait envie d’apprendre – n’est pas accessible à tous, serait une véritable imposture éducative et morale.  

En tant que Président de la V ème République, vous avez là un véritable défi à relever : faire que l’enseignement secondaire public égale en qualité celui dispensé dans les collèges   « privilégiés « , dans ces lieux où   « la culture humaniste[ ne] s’étiole [pas] et où   « la culture scientifique [ne] régresse [pas] ».
 
Il s’agit bien pour ce « temps de la refondation  » de ne plus se tromper d’objectif et de donner la même vraie culture générale à tous les adolescents de notre pays, et non pas seulement au petit nombre. Il s’agit d’avancer dans la conquête citoyenne des droits à l’égalité, de faire enfin, plus et mieux que les pionniers de la III ème.

L’avenir de l’enseignement public ne saurait en effet se satisfaire du simple accueil  « charitable » ponctuel et forcément partial de quelques lycéens de banlieues à l’Institut des Sciences Politiques de Paris.

Ce  « temps de la refondation » devrait, il me semble, avoir pour base la formation des professeurs et l’excellence de leur travail … car enfin, jusqu’à quand voudra-t-on nous faire croire que pour faire un bon professeur, il suffirait d’un an avec des formateurs, éminents universitaires certes, mais qui n’ont jamais enseigné aux 3-16 ans, alors que pour faire un bon artisan, il faut de trois à cinq ans avec des maîtres qui excellent dans leurs métiers ?
Une vraie formation de l’apprenti-professeur devrait se faire sur une période d’au moins deux ans, en alternance théorie-pratique, sachant que le plus précieux savoir-faire sera acquis en présence des élèves, avec l’exemple et les conseils de l’enseignant-maître d’apprentissage, lequel donnera de plus en plus d’initiatives à l’apprenti durant la seconde année. On ne leur demandera pas de faire le Tour de France comme aux Compagnons, mais  le tour des écoles de la ville et/ou du canton sera des plus enrichissants.
C’est ainsi que celle ou celui qui a enseigné en centre ville enseignera de la même façon, avec la même attente exigeante, dans une école rurale ou une école de banlieue.
Les cinq premières années d’enseignement devraient permettre aux professeurs débutants de retrouver régulièrement leurs tuteurs pour se perfectionner, venir à bout de leurs difficultés et se cultiver encore et toujours.

La nouvelle fraîche de la suppression du samedi matin me conforte dans ce que j’avais repéré … comme étant la tendance lourde   « au toujours moins d’école ». Avec la mauvaise foi qui n’appartient qu’au discours officiel, on dit que cela améliore les rythmes scolaires des élèves alors que l’emploi du temps scolaire sur quatre jours est particulièrement bousculé.

La diminution du temps scolaire pour les élèves est lourde de conséquences et n’exonère en rien les présidents, les ministres et les enseignants de leurs responsabilités éducatives et culturelles pour le plus grand nombre – c’est-à-dire pour tous ceux qui remplaceront l’école par la télévision, les jeux vidéo et le grignotage, le mercredi et le samedi.
Pour ceux-là, au manque d’école s’ajoutera le manque de temps forts d’acquisition culturelle et artistique : fréquentation des bibliothèques, des médiathèques, des musées, des ateliers d’artisans, des entreprises aux techniques innovantes, des lieux de recherche scientifique, fréquentation des écoles de musique, d’arts plastiques, de théâtre et de danse,  rencontres avec les élus, les sorties au théâtre, au concert,  l’apprentissage   « vivant » de langues dans des activités ludiques (jeux de société – chansons), culturelles (théâtre), ou sportives, les échanges avec les jeunes européens etc.

Je suis en plein accord avec votre conclusion : « A nous de reprendre le fil qui court depuis l’humanisme de la Renaissance jusqu’à l’école de Jules Ferry en passant par le projet des Lumières. »
A cette nuance près que  « le fait religieux » , s’il est abordé en histoire des civilisations, a une place telle dans notre histoire nationale – la monarchie de Droit Divin, les guerres de religion, l’Inquisition et ses bûchers jusqu’aux privilèges du clergé avant la Révolution de 1789  etc.– que l’on ne peut dans une perspective laïque chèrement acquise, le survaloriser.
Si d’après vous,  « le spirituel, le sacré accompagnent de toute éternité l’aventure humaine. S’ils sont aux sources de toutes les civilisations », je pense que les dieux sont les fruits de l’imagination créatrice de mythes d’Homo sapiens, et que notre humanité aurait un bien plus bel avenir, si ces dieux n’empêchaient pas la fraternité… 

En vous remerciant de l’attention … je vous prie de croire, Monsieur le Président … »

Michèle Pacory-Poncet

 * en réponse à sa « lettre aux éducateurs » de septembre 2007
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  ♦   9 août 2012 /  Le service du courrier du Ministère de l’Éducation nationale n’a pas trouvé le cabinet de M. Peillon  et  son  «comité de pilotage de la  Refondation de l’École de la République».
Il a refusé mes lettres adressées à Mme  Mons
  sociologue et à M. Christian Forestier IGEN et me les a retournées copieusement chiffonnées comme sorties de la poubelle.
L’histoire ne  dit pas si le
 service  susdit a remis les lettres à Mme Colombani journaliste au magazine Elle  et à M. Bonneau président de la région Centre — ou si elles sont simplement passées à  la choucrouteuse… Je penche pour la deuxième solution

Voir la fine étude de Dominique PASQUIER : Cultures lycéennes. La tyrannie de la majorité Autrement février 2005  / Voir aussi l’excellent travail de Catherine ROBERT professeur de philosophie au lycée Le Corbusier d’Aubervilliers qui fait de la culture un vrai festin pour ses élèves…

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note du 8 juillet 2012

Vive le chocolat de Colombie !

11 décembre 2011

           

   Lu dans  La Lettre de la MILDT [ Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie]  de  décembre 2011 / n°53  ce très intéressant article de M. Aldo Lale-Demoz :

                Le Programme de développement alternatif en Colombie                 

Les stratégies de développement alternatif promues par le Gouvernement colombien, ont généré des innovations qui sont considérées aujourd’hui comme un exemple de « bonnes pratiques » digne d’être répliqué au niveau international. Plusieurs pays comme le Pérou et l’Indonésie ont déjà exprimé leur intérêt à connaître plus en détails l’expérience colombienne.

Entre ces bonnes pratiques qui suscitent un intérêt mondial, je souhaiterais mentionner les critères suivants :

L’application d’une politique de transfert économique temporaire et conditionnée, pour promouvoir la culture de la légalité ; la ferme exécution d´une politique de « zéro coca, zéro illicite », comme condition de bénéfice des programmes  ; l’implication de paysans dans des projets productifs et les efforts pour que les familles soient propriétaires de leurs terres ; la mise en œuvre de projets avec des résultats positifs en matières environnementales ; enfin, la mise en œuvre d’une approche différentielle pour des communautés particulières qui ont été affectées par les économies et les marchés illicites.

L’un des principaux objectifs du Programme de développement alternatif, est de couper les liens des familles qui dépendent ou sont en risques de dépendre de l’économie illicite. Le développement alternatif a permis l’éradication volontaire d’environ 15 000 hectares de cultures illicites. Plus de 30% des familles bénéficiaires ont arrêté de cultiver la coca. Ainsi notre Bureau a validé 4.3 millions d´hectares, libres de cultures illicites une superficie qui équivaut à celle d’un pays comme la Hollande.

Les projets productifs de développement alternatif (en 2009), ont bénéficié à près de 50 000 personnes et renforcé plus de 600 organisations et petites entreprises paysannes, indigènes et afro – descendantes. Et les ventes des produits de développement alternatif ont atteint 28 millions d´euros.

La Colombie est aujourd’hui le leader mondial de la lutte contre les drogues, la preuve en est la réduction de 61% de la superficie de cultures illicites durant la dernière décennie. Tout aussi convaincante est la réduction de 19% de la production potentielle de cocaïne entre les années 2009 et 2010.

L’une des réussites du Programme de développement alternatif en Colombie est d´avoir aussi créé des partenariats avec les acteurs locaux ainsi qu´avec la coopération internationale. Actuellement, l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime exécute le Projet de développement alternatif avec les gouvernements locaux dans les départements de l’Antioquia, Córdoba, Huila et Chocó, zones fortement affectées par les cultures illicites, la violence et dans certains cas par le sous-développement. Cette initiative est soutenue politiquement et économiquement par un groupe de pays « amis » tels que l´Autriche,  la Belgique,  la France (sur fonds de la MILDT et de la Fondation Veolia), l’Italie,  la Suisse et  les Etats-Unis.

Il s’agit d’un Projet innovant qui regroupe plus de 1 500 familles et qui vise à assurer la sécurité alimentaire de celles-ci, en semant 3 500 hectares de cultures de remplacement (à travers le cacao, le café, le caoutchouc, la canne à sucre et l’apiculture).  Actuellement, plus de 2 000 hectares ont déjà été plantées et il est prévu d’augmenter l’objectif initial en 2012. Dans le seul département de l’Antioquia les cultures de coca sont passées de 10 000 hectares en 2007 à 4 900 hectares en 2010.

L’originalité de ce Projet, c’est qu’il traite plus particulièrement du problème foncier. Plus de 80% de la population rurale ne détient pas son titre de propriété. Le Projet s’est doté d’une équipe d’avocats, d’ingénieurs du cadastre et  de topographes afin d’aider ces familles à obtenir leurs titres. Nous avons vite compris qu’un paysan propriétaire de sa parcelle se motive plus que les autres à développer un patrimoine productif et familial. Le premier objectif en cours est de remettre 2 000 titres aux familles du département de l’Antioquia.

La France a démontré un réel engagement politique et financier envers ce Projet depuis plus de deux ans. Lors de son déplacement en Colombie, M. Etienne Apaire, Président de la MILDT a eu l’opportunité de de se rendre compte directement de l’ampleur du problème. Les contributions de la MILDT ont été utilisées pour réactiver les économies agricoles licites et pour aider les paysans à devenir propriétaires de leurs terres et ainsi éviter le déplacement de ces populations. L’actuel ambassadeur de France en Colombie, S.E. M. Pierre-Jean Vandoorne, a participé à l’une des remises massives de titres dans la municipalité de Tarazá en Antioquia.

     L’un des autres défis du Projet est la commercialisation des produits de développement alternatif afin de garantir les revenus des paysans. Deux chaînes françaises de supermarchés (Carrefour et Casino) ont ouvert leurs portes en Colombie à ces produits comme par exemple aux tablettes de chocolat Anorí, ex municipalité « cocalera » et ultra violente, en phase de pacification. Une exportation massive de cacao commerce équitable et bio est en cours de préparation à destination de l’Autriche et je ne doute pas que les prochains containers partiront en direction de la France pour l’industrie gourmet.

                Aujourd’hui la Colombie est engagée dans un effort intégral et assume sa responsabilité en investissant d’importantes ressources tant pour le bénéfice de ses citoyens que celui de la communauté internationale.

Aldo Lale-Demoz,  

Représentant de l’Office des Nations Unies
Contre la Drogue et le Crime en Colombie (UNODC – Colombie)
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Qui laisse sortir les lycéens pour qu’ils fument sur les trottoirs ?

1er mars 2011

Note complétée le 29 décembre 2011  


Prologue ♥ pour les futures mamans et ♥ leurs futurs bébés

« Dans les maternités, il faut compléter systématiquement l’interrogatoire des futures mères sur leur tabagisme par un dosage du monoxyde de carbone (CO) dans l’air expiré, car ce dosage objective le niveau de tabagisme auquel la femme enceinte a été exposée.
Le taux de CO dans l’air expiré est fortement corrélé au poids à la naissance, à la durée de la gestation, donc à la vulnérabilité du nouveau-né, au périmètre crânien qui est un indicateur du développement cérébral et aux troubles du rythme cardiaque du fœtus.
Il accroît les risques au moment de l’accouchement, période où le fœtus à particulièrement besoin d’être correctement oxygéné pour supporter son passage de l’utérus maternel à la vie aérienne extra-utérine. Ultérieurement, chez le nourrisson qui a été intoxiqué in utero, on observe une augmentation  du risque d’infection respiratoire
. »(Rapport sur le tabagisme coordonné par Maurice Tubiana mai 2009  Académie Nationale de Médecine)

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Qui laisse sortir les lycéen(ne)s pour qu’ils et elles  fument sur les trottoirs pendant les interclasses ?
Qui laisse enfreindre les lois de santé publique sur l’interdiction du tabagisme dans les établissements d’enseignement : «lieux d’exemplarité, de prévention et d’éducation à la santé» * ?

L’Assemblée nationale ? Le Sénat ? Le Président de la République ? Le Premier ministre ? Le ministre de  l’Éducation nationale ? Le ministre de la Santé ? Le Conseil constitutionnel ? Le Conseil d’État ? Les proviseurs ?  Le rectorat ?  Les conseils d’administration des lycées  ? Les représentants élus des  associations de parents d’élèves ? …? …?

Pourquoi laisse-t-on perdurer depuis 1991 et depuis 2006, un tel détournement de  l’esprit des lois  interdisant  de fumer dans un établissement scolaire  ?
Quelle est cette tartufferie qui voudrait que fumer sur le trottoir ne soit pas aussi nocif que fumer dans la cour ?
Quels sont ces cyniques qui laissent s’installer chez  les lycéens une redoutable  dépendance,  à laquelle s’accrocheront facilement d’autres dépendances [cannabis, alcool, cocaïne etc.],  sans jamais s’interroger sur  leur part de responsabilité ?

                 Est-ce un aveu d’impuissance et de soumission face aux actionnaires milliardaires de l’internationale capitaliste tobacco et cie ?
                 Est-ce par indifférence ?  par négligence ?  par lâcheté ?  par démagogie ?  par penchant libertaire ?  par malveillance ? Est-ce par l’incapacité d’anticiper le devenir de ces jeunes ?  par ignorance  ? par déni des acquis de la recherche médicale et des chiffres de la mortalité  [ 10%  de malades atteints d’un cancer du poumon à métastases survivent ] ?

Ne savent-ils pas qu’au bout de 25 ans de tabagisme, [ prix : 50 000 à 100 000  euros]  les lycéen(ne)s de la loi Evin et de la loi Bachelot, commenceront à avoir  la voix rauque, une toux persistante, l’organisme asphyxié par le monoxyde de carbone, le souffle court,  les problèmes cardiaques, et  à bas bruit, le cancer – annoncé sur le paquet ?

                          Disent-ils : «  Il faut bien mourir de quelque chose « ,  ceux qui laissent sortir les lycéens pour qu’ils  fument sur les trottoirs pendant les interclasses ?

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Le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006 (publié au JO du 16 novembre 2006), fixant les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, modifie les dispositions réglementaires du code de la santé publique prises pour l’application de la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme.
L’interdiction, à partir du 1er février 2007, de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif concerne tout particulièrement les établissements d’enseignement et de formation. En effet, ceux-ci, de par leur vocation même, se doivent d’être des lieux d’exemplarité, de prévention et d’éducation à la santé.»
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Info    Un joint de cannabis  jusqu’à 5 fois plus nocif qu’une cigarette :
… »La consommation de cannabis est associée à une dégradation du fonctionnement des bronches, avec obstruction respiratoire, ce qui sollicite davantage les poumons. Les fumeurs de joint souffrent de respiration sifflante, de toux, d’oppression de la poitrine, d’expectorations.
Cette étude [de l’Institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande], publiée dans la revue spécialisée Thorax, a été réalisée sur 339 patients adultes répartis en quatre groupes : les fumeurs de cannabis, les fumeurs de tabac, les fumeurs de tabac et de cannabis, et les non-fumeurs. Chaque participant a été soumis à des examens de tomodensitométrie des poumons (scanner à rayons X assisté par ordinateur) et à des tests respiratoires.
L’équivalence entre un joint et « 2,5 à 5 cigarettes » est cohérente avec les niveaux de goudron et de carboxyhémoglobine qui sont de trois à cinq fois plus élevés pour un joint que pour une cigarette. La carboxyhémoglobine est une forme d’hémoglobine associée au monoxyde de carbone qui est un gaz très toxique.  (Lemonde.fr avec Reuters 31.07.2007)

2011 Record des saisies de cannabis, de cocaïne et d’héroïne

1er mars 2011
  ♦ ♦    Note  modifiée  le  23  novembre   2011                    

Etudes récentes 
♣ Deux fois plus de problèmes mentaux chez les fumeurs de cannabis
Selon une étude de l’Office central néerlandais des statistiques (CBS) et rendue publique le lundi 4 octobre 2010, «  le pourcentage de personnes ayant une moins bonne santé mentale est deux fois plus élevé chez les consommateurs de cannabis que chez les non-consommateurs. »
  Le Monde.fr avec AFP   2.03.11 « L’ étude publiée à Londres par le British Medical Journal …  « ajoute un complément d’information à l’évidence déjà solidement établie, que la consommation continue de cannabis accroît les risques de symptômes et de maladies psychotiques » a affirmé Robin Murray, professeur à l’Institut de psychiatrie de Londres.»

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Dans ce bloc-notes je donne une large place  à l’éducation et à la santé de nos adolescent(e)s. Je poursuis donc en 2011  la série de  notes  2009 Record des saisies   et  2010 Records des saisies  pour donner toute sa place et toute sa valeur  dans l’actualité, à l’important  travail des douaniers, des policiers, des gendarmes et de la justice .

♦  Cela dans le but d’ encourager toutes celles et tous ceux qui subissent des menaces et des représailles à rompre la loi du silence.
♦ Cela dans le but d’attirer toute l’attention des parents, des associations de parents d’élèves, des enseignants, des chefs d’établissement, et des élus sur la nécessaire information-prévention  concernant l’usage des drogues, afin que nous  participions tous ensemble à cette décisive mission de protection de la jeunesse, inscrite dans la loi républicaine.
Voir les assises de la parentalité et de la prévention 6 et 7 mai 2010 MILDT
Voir Usages de drogues à 17 ans dans 21 régions françaises   OFDT ESCAPAD 2008

Et encore et toujours…
 dans le but d’encourager  chaque  adolescent(e),  à  dire  NON, NON et NON   au bon copain ou à la bonne copine du collège, du lycée, qui lui proposera  de fumer un premier joint.

Drogues : guette l’info ! traque l’intox ! / Et si ton dealer te disait la vérité /
Voir aussi les trois spots TV    Source  MILDT   Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie
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 BILAN 2010  point presse au Ministère de l’Intérieur /AFP 30.11.2010
« Des saisies de drogues d’une valeur de près de 500 millions d’euros ont été réalisées en 2010 par la police et la gendarmerie :
46 tonnes de cannabis d’une valeur de 253 millions d’euros – 3 tonnes de cocaïne d’une valeur de 212 millions d’euros – 900 kg d’héroïne d’une valeur de 34 millions d’euros. »
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    ◊   RAPPEL   ◊        / Saisie  record !           Samedi 27 novembre 2010
La brigade des stupéfiants a saisi 110 kg de cocaïne dans un appartement de Neuilly-sur-Seine.
Le chef du réseau est identifié comme étant  » Gilles Tépié déjà condamné à 8 ans de prison  pour une affaire de trafic international de cocaïne en 2000 avec  ses deux associés Farid M. et Abdallah T « .
Il louait alors pour « 4500 euros par mois un appartement avenue Kennedy (Paris) et faisait venir la drogue d’Amérique du Sud via les Antilles : 800 kg en deux ans. Furent saisis 530 000 euros en liquide, un pavillon, et une quinzaine de voitures de luxe dont une Ferrari « .
« Depuis sa libération, il avait été condamné en avril 2008 à 15 ans par contumace dans une affaire de meurtre survenue en 2000 sur fond de trafic. (d’après l’article de J. Pierrat Le Point.fr du 29.11.10).

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 2011                  Actualité / Saisie  record !

    JANVIER         

Saisie dans le port du Havre de 700 kilos de cocaïne à bord d’un cargo en provenance de Panama. (AFP)

   FÉVRIER           
Mercredi 2 février 2011
 « Douaniers et gendarmes du GIGN ont intercepté dans le département de l’Aveyron un convoi – dont une Mercedes Class R (prix : environ 70 000 euros )-  de trafiquants de drogues, et saisi 1,3 tonne de résine de cannabis destinée à la région parisienne …   dans des  « valises marocaines » … le convoi remontait d’Espagne vers les Yvelines – dans le secteur de Trappes d’où sont originaires les quatre suspects.»   ( AFP) Le Parisien.fr

                          Mardi 8 février 2011
♦ La marine française saisit 300 kilos de cocaïne au sud de Saint-Pierre (Martinique)

♦ «Les douaniers ont saisi 52 kg d’une nouvelle drogue de synthèse proche de l’ecstasy dans deux colis en provenance de Chine, à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, et lors des interpellations de cinq personnes, dont deux étudiants chinois dans la banlieue lyonnaise. ….  » Nous sommes certains que plus de 120 kilos ont transité par la France, en région lyonnaise mais aussi sur Bondy (Seine-Saint-Denis) et Pau (Pyrénées-Atlantiques), a ajouté le reponsable des douanes ».» (AFP) actu.orange.fr

Jeudi 17 février 2011
La marine française saisit 3,6 tonnes de cocaïne à bord d’un ravitailleur vénézuélien au large de la Colombie.

Vendredi 25 février 2011
Les agents des douanes et les gendarmes ont intercepté  une voiture et un camion immatriculés en Hollande, dans le département de l’Aveyron. Ils ont saisi 1,5 tonne de cannabis.» (AFP) Le Parisien.fr
28.02.11  «Les trois hommes interpellés ont été écroués à Marseille dans le cadre d’un trafic international de stupéfiants. Le trio se déplaçait avec une «voiture ouvreuse», une BMW, dans laquelle se trouvait le gérant d’une société installée dans la région de Rotterdam. Ses deux complices suivaient à bord d’un poids lourd dans lequel la drogue avait été dissimulée.»  /Associated Press 1.03.11 /
Dans les Pyrénées-Orientales, une cargaison de 75 kilos de cocaïne a été interceptée dans une voiture venant d’Espagne. (AFP)

                                                          ♦ ♦♦ ♦ ♦♦ JANVIER -FÉVRIER 2011  ♦ ♦♦ ♦ ♦♦     
« 55  tonnes de cannabis, 5 tonnes de cocaïne, une tonne d’héroïne et près de 700.000 cachets d’ecstasy)
ont déjà été saisis durant les seuls mois de janvier et février pour une valeur de 110 millions d’euros.
                     Dans la seule région parisienne, la police a réalisé 702 affaires en lien avec des stupéfiants, dont plus des deux-tiers pour la Seine-Saint-Denis et Paris (247 et 246), interpellé 1.355 personnes et saisi 638.288 euros »  ♦ ♦♦ ♦ ♦♦   (AFP 18 mars 2011)

                        MARS        
                                              Vendredi 4 mars 2011

« Dissimulés dans un camion belge transportant un conteneur en provenance des Etats-Unis,  60 kg de cocaïne, estimés à plus de 2,5 millions d’euros à la revente, ont été saisis, vendredi 4 mars à Visan, dans le Vaucluse. La drogue, conditionnée en 60 000 doses, aurait transité par les Pays-Bas. Le conducteur du camion, âgé de 46 ans, a été présenté mardi à un juge d’instruction.» /Le Monde 8.03.11/

Actualité / Saisie  record !    la plus grosse prise jamais réalisée par la PJ

Jeudi  17 mars 2011

« Plus de sept tonnes de cannabis
pour une valeur de 35 millions d’euros ont été saisies jeudi sur l’autoroute A4 entre la Marne et la Seine-et-Marne par la police judiciaire. Quatre hommes (deux Français et deux Marocains) ont été placés en garde à vue… Le camion venait du Maroc via l’Espagne.»  (AFP 18.03.11)

Jeudi  24 mars 2011

Cinq individus d’environ 25 ans, originaires de l’Oise,  circulant  dans un «go fast» de trois BMW en provenance du Maghreb et transportant  420 kg de résine de cannabis, ont été interpellés. Ils devront « répondre d’importation de stupéfiants en bande organisée, de trafic de stupéfiants, d’importation, de transport, de détention de marchandise prohibée, d’association de malfaiteurs, de recel de malfaiteurs, de mise en danger de la vie d’autrui. » Le sixième individu a pris la  fuite ;  il s’agit de Zohire Zaafari, (31 ans), originaire de Beauvais, déjà connu pour trafic de cannabis, et qui est recherché désormais pour avoir commis au volant de sa BMW,  un  homicide volontaire sur la personne du motard des douanes ( 38 ans)  qui le poursuivait et qui a été projeté à 150 m.  Il s’est rendu à la police de Beauvais en avril. / D’après Associated Press et AFP 25.03.11 /

     AVRIL          

Lundi  4  avril 2011

Démantèlement d’un trafic de stupéfiants ( Loiret -Eure-et-Loir -Yvelines) du Maroc via l’Espagne, par la cellule de huit enquêteurs de la section de recherches d’Orléans et du groupement de gendarmerie d’Eure-et-Loir mise en place en janvier.  « Au cours des perquisitions, les enquêteurs ont saisi 225 kg de résine de cannabis  (valeur marchande estimée à 1.123.000 €), 1.000 € en espèces, une machine à compter des billets (sic) ainsi que neuf véhicules (deux volés) dont cinq de grosse cylindrée. Des saisies de biens immobiliers devraient également être effectuées en région Centre. » / NRCO 13.04.2011 /

    JUIN         

                                                 Dimanche  26 juin  2011

« Près d’une tonne de cocaïne ( 972 kg) a été saisie sur un voilier battant pavillon français au large de la Martinique (…) La valeur de la drogue interceptée est estimée à 30 millions d’euros. » / Associated Press 5.07.2011/

    JUILLET         

Les douanes ont saisi  175 kilos de cocaïne dans les Pyrénées-Orientales. (AFP)

    AOÛT         

1,3 tonne de cannabis a été saisie par les Douanes françaises au large de la Bretagne. La Juridiction interrégionale spécialisée (JRS) est chargée du dossier. / Associated Press 29.08.2011

    SEPTEMBRE         

                                                   Mardi  27 septembre  2011
Associated press 29.09.11.« Un voilier battant pavillon britannique, en provenance d’Espagne, a été arraisonné  au large de Port-Camargue (Gard) avec 1,2 tonne de cannabis dans des «valises marocaines» d’une valeur estimée à plus de

6 millions d’euros. L’opération a été menée par le groupe aéronaval de la direction générale des douanes (hélicoptère et vedette des gardes-côtes).»
 

 

 

    NOVEMBRE     Actualité / Saisie  record !    

                                                   Mardi  15  novembre  2011

          2,6 tonnes de cannabis en provenance du Maroc et d’Espagne  ont été saisies dans la banlieue de Rouen pour une valeur marchande de 13 millions d’euros par les policiers du Service régional de police judiciaire (SRPJ) avec le concours de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). L’enquête sur une filière normande de trafic international se poursuit avec l’interpellation de huit personnes.   AFP Le Parisien.fr 16.11.11

 


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