Vacances d’hiver sanglantes dans l’Outre-République

Note écrite à la fin des vacances d’hiver de la zone C du 13/02 au 1/03  [Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles] – et publiée le 22 – 24 mars 2021.

 

L’Île-de-France (1) aura connu pendant « les vacances d’hiver 2021 », de la pandémie covid-19, la pire illustration de la non-intégration d’une partie de sa population.

La pandémie aurait-elle décuplé en France, la violence et la haine de cette population adulte « séparatiste- islamiste« , entraînant les plus jeunes, aux  violations des lois républicaines, dans une guérilla urbaine quotidienne ?

Qui sont ces parents  qui lâchent toutes les nuits, en plein couvre-feu, leurs fils de 14 à 18 ans, en sachant que c’est « pour attaquer la police française », en sachant qu’ils vont brûler des voitures, en sachant qu’ils vont lancer des projectiles, pour blesser ou pour tuer, comme aux Mureaux (Yvelines), à Sarcelles (Val d’Oise), à Montereau (Seine-et-Marne) le 25 février 2021 ? ♦ ♦ ♦

 Mais le pouvoir exécutif du quinquennat Macron-Castex-Darmanin-Dupont-Moretti, qui ne travaille qu’à  la préparation de la réélection triomphale du banquier Macron, avait ordonné à ses médias, un traitement a minima (presse, radios et télévisions) sur « l’essentiel », c’est-à-dire, sur « toutes les atteintes à notre paix civile ».

 

Et ce n’est que par bribes, et sans insister, que les rédactions ont cité ce qu’elles appellent  « des faits divers » :

  ♦ 
Le 22 février 2021, à Saint-Chéron ( Essonne ), devant le collège du Pont-de-Bois,  une adolescente de 14 ans a été tuée par un coup de couteau à l’abdomen, en voulant s’interposer. Six suspects mineurs avaient été mis en garde à vue.

Le 23 février 2021, un adolescent de 13 ans a été poignardé à mort devant la piscine, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne).
Le syndicat Alliance police nationale de l’Essonne réclame des renforts. « Deux adolescents décédés en 48 heures dans des rixes entre bandes de l’Essonne.
Quand aurons-nous les 200 effectifs manquants ? » (… sur Facebook).

  ♦ Le 24 février 2021, un adolescent de 15 ans a été blessé par balles en pleine rue à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Les collèges et les lycées ont rouvert leurs portes ce lundi 1er mars 2021, et les professeurs ont retrouvé ces mêmes élèves affichant, haut et fort, qu’ils ne sont pas Français, qu’ils veulent rester illettrés et avoir le pouvoir de nuire jour après jour, au calme de la classe, si important pour développer les savoirs et les intelligences ; et qu’ils peuvent même aller jusqu’au meurtre d’un ou d’une élève, ou de plusieurs d’entre-eux, mais aussi de leur(s) professeur(s) , comme ils l’ont fait à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour  Samuel Paty.


 ♦
Et c’est à Bondy (Seine-Saint-Denis), que  le 26 février 2021,  deux frères de 17 et 27 ans sont arrivés en scooter, devant la maison de quartier Nelson-Mandela ;  l’aîné est descendu  pour tuer d’une balle dans le thorax, Aymen Kaïd, un adolescent de 15 ans. 
(2)
Cette année, le programme des vacances d’hiver 2021, en Île-de France,  était sanglant :  tuer ou s’entretuer, au couteau ou à l’arme à feu, que les élèves savent manier mieux que le stylo, grâce aux cours du soir « des grands -frères-multirécidivistes- bien connus- des- services- de- police, mais toujours graciés par le ou la juge.

Ce programme semble être ignoré du parquet de Bobigny, qui a indiqué n’avoir « aucun élément sur le contexte ».

« Quel contexte » ?  Peut-être celui qui fabrique  des bandes d’adolescents   armés de couteaux et détenant illégalement des armes à feu, pour assurer la relève de « l’hydre islamiste »  de Mohamed Merah, des frères Kouachi  et de Mickaël Harpon (3) ?

Que penser de notre Justice, quand le parquet de Bobigny [une procureur médaillée, Fabienne Klein-Donati, et un nouveau président Peimane Ghaleh-Marzban] , est  à ce point indifférent  au  « contexte », alors que tous les commissariats de police du département leur communiquent les listes des noms des multirécidivistes, et les lieux de recel  de la pègre des trafiquants de stupéfiants et d’armes de guerre  pour « l’hydre islamiste » ?

Au parquet de Bobigny, on attend la rénovation du bâtiment.
« Le contexte
inconnu (?) » attendra encore des années, dans la poussière des archives du tribunal. 

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1 L’Île-de-France si joliment nommée comprend sept départements :  Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d’Oise.


2        27.02.2021 francetvinfo.fr 
Les informations suivantes sont issues de ce lien francetvinfo.fr, qui ne correspond plus maintenant à ce que j’avais noté, à savoir :
« L’adolescent tué fréquentait les points de vente de « stups » des quartiers nord de Bondy.
( … )  Selon nos informations, il s’agit de deux demi-frères âgés de 17 et 27 ans », précise le journaliste Thomas Cuny, en direct du commissariat.
Les deux jeunes sont « tous les deux connus des services de police, le plus jeune, notamment pour des menaces de mort, le second pour de nombreux faits allant de l’extorsion au trafic de drogues, en passant par la possession d’armes », indique Thomas Cuny.  »

Extraits du discours du 8 octobre 2019 du président Macron, à la Préfecture de police de Paris, en hommage aux quatre victimes :

 
« (…) Vos collègues sont tombés sous les coups d’un islam dévoyé et porteur de mort qu’il nous revient d’éradiquer. (?) (…)
Face au terrorisme islamiste nous mènerons le combat sans relâche. (?) (…)

L’administration seule et tous les services de l’État (?) ne sauraient venir à bout de l’hydre islamiste (?).
Non (?) c’est la Nation tout entière qui doit s’unir, se mobiliser, agir.
Nous ne l’emporterons que si notre pays  qui est venu à bout de tant et tant d’épreuves dans l’histoire se lève pour lutter contre cet islamisme souterrain qui corrompt les enfants de France. (?) (…)

  Il nous revient de retrouver la force des vertus républicaines (?) (…) »

 L’ (?) :
M. Macron,  « chef du renseignement français », celui qui prenait le contrôle de la lutte antiterroriste en 2017, ne retrouvant plus « la
force des vertus républicaines »  …  nous demanderait-il – à nous, la Nation,  de « venir à bout de l’hydre islamiste »?  

 « L’hydre islamiste » qui depuis trop  longtemps nous égorge,

                           est  bien notre prochaine Bastille !

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 L’  Pour tous les « faits divers tragiques » des vacances scolaires en Île-de-France, ainsi que toutes les attaques de commissariats : Source : Actu 17. fr  YC [ février 2021].

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Jetons un coup d’œil sur le climat du XVIIIème siècle !

12 août 2020 note revue le 16 août 2021 [6  Pour l’histoire  contemporaine]


Ce que j’ai appelé dans la note précédente  « la Grande Peur climatique » pour ce XXIème siècle, n’a  aucune concordance avec ce que les contemporains des journées révolutionnaires avaient appelé « la Grande Peur » en 1789.

Cette Grande Peur  révolutionnaire avait eu  « six paniques  originelles : en Franche-Comté, à la suite de la révolte agraire, en Champagne, dans le Beauvaisis, dans le Maine, dans la région de Nantes, dans celle de Ruffec,  (donnant) naissance à des courants de peur qui se propagèrent rapidement et touchèrent la plus grande partie de la France, du 20 juillet au 6 août 1789. »(1)

On en trouve la source dans la grande misère paysanne
après tant d’années de famines
, celle qui fut si bien décrite dans Les Cahiers du Tiers État, que Jean Jaurès jugeait  « admirables d’ampleur, de vie,  de netteté et d’unité. (…) Des rochers brûlés de Provence où les pauvres habitants des campagnes travaillent à des travaux de sparterie maigrement payés, aux côtes de Bretagne, où les pauvres laboureurs disputent à l’avidité seigneuriale les goémons apportés par la tempête et laissés par le reflux ; (…) aux serfs de Saint-Claude, qui ne peuvent se marier sans le consentement de l’abbaye ; (…), toutes les variétés de la vie sociale éclatent dans les Cahiers : mais surtout, c’est l’unité du mouvement qui est admirable. Partout les mêmes problèmes sont posés et partout ils reçoivent les mêmes solutions. » (2)
… Pour ajouter « De même qu’à Paris dans les journées de péril qui précédèrent le 14 juillet, la bourgeoisie révolutionnaire sut armer ses milices contre les régiments de la cour et désarmer les hommes qui lui paraissaient menaçants pour la propriété, de même dans la campagne, le Tiers État rural s’organise à la fois pour protéger contre toute agression la propriété paysanne et pour abattre la féodalité. » (3)

 

C’est pourquoi il m’a semblé utile pour notre réflexion citoyenne, au sujet de l’autre « Grande Peur climatique du XXIème siècle », de consulter  le tableau des  Épidémies et famines en France (4), fruit de patientes recherches dans les archives, et figurant dans le Cercle Généalogique Lorrain d’ Île-de-France.  

S’il apparaît, que  ces deux « Grandes Peurs » ont des causes différentes, le tableau climatique nous décrit un climat en France, du  XVIème au XIXème siècle, avec de nombreux épisodes d’hivers rudes, d’inondations,  d’étés caniculaires et les longues sécheresses,  tout cela ayant, en plus des servitudes et des conditions de vie si précaires, des conséquences  catastrophiques de famines et d’épidémies sur la population rurale. 

Parmi eux, le bulletin météorologique du XVIIIème siècle de 1740 à 1800 est l’un des plus sombres.

Sous Louis XV :
« Le 26 décembre 1740, grave inondation à Paris, l’hiver fut très froid avec deux mois de fortes gelées ;  famine, grande misère pain d’orge et d’avoine pour seule nourriture.
L’été fut caniculaire en 1741,   1742,  1743, 1748 , 1749 [grande famine en 1750], idem en 1751 et 1752, 1757, 1759, 1760, 1761, 1762, 1764, 1765 [le 26 août 40° à Paris] [grande famine en 1769 et 1770] 1772, 1773.

Sous Louis XVI (5) et sous le Directoire :

L’été fut encore caniculaire en 1776, 1778, très chaud de 1778 à 1782 [grande famine],   caniculaire en 1783 [avec hiver glacial ], en 1784 et 1785 [ grande sécheresse dans toute la France et en 1787 aussi], en 1788 -1789  [hiver très rigoureux et graves disettes dans la plupart des régions],  caniculaire en 1790- 1791 [grande sécheresse] et en 1793 [très sec – 40° à Valence (Drôme), en 1798 et 1799. »
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    Il apparaît ainsi qu’au XVIIIème siècle, la perturbation du climat était supérieure à celle que nous connaissons  en ce début de XXIème siècle, mais l’on sait déjà  que les Assemblées révolutionnaires (la Constituante, la Législative et la Convention) ont œuvré plus largement au XVIIIème siècle pour la Nation  et « la  justice sociale » que ne le fera  la « Convention citoyenne pour le climat du Père Ubu- Macron «  avatar du grand débat national,  lors des manifestations populaires dites « des Gilets jaunes », auxquelles s’étaient joints les anarchistes fous furieux des Black Bloc (6 ).

Cette  « Convention de 150 membres  « sélectionnés  » dans « la diversité française (sic)« , « tirés au sort » (?) et régentés  par un « Comité de gouvernance », les uns comme les autres ayant été désignés  par le Père Ubu-Macron lui-même,  qui ose encore nous dire, que c’est une « expérience démocratique inédite en France » !

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Source historique :
Histoire socialiste de la Révolution française   Jean Jaurès
Édition revue et annotée par Albert Soboul  Éditions sociales  M . CM . LXVIII .
Tome I . La Constituante 

  1   Chapitre III . Journées révolutionnaires. La Grande Peur .
               Note d’Albert Soboul  d’après Georges Lefebvre  p.437
  2    Chapitre II .  Les élections et les cahiers. Les cahiers du Tiers État  p. 282

  3   Chapitre III .  p.440   Journées révolutionnaires. La Grande Peur .

  4         Cf.  Épidémies et famines en France du XVIII au XIXème siècle
Cercle Généalogique Lorrain d’Île-de-France

5    Source historique :
Cf. Les articles  d’ Emmanuel Le Roy Ladurie sur le site de  Météo France
(
6 mars 2020) :

         “ Une période météorologique hors norme : Le 13 juillet 1788 : un orage prérévolutionnaire »  ; d’après son livre :  Le Roy Ladurie E., 2006 : Histoire humaine et comparée du climat – Disettes et révolutions 1740-1860. Fayard, 145-180.

 et  Le grand hiver 1709  
d’après son livre , 2005 : Histoire humaine et comparée du climat – Canicules et glaciers XIII°-XVIII°. Paris, Fayard, p. 509-518.

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 6  Pour l’histoire  contemporaine 

La Convention Citoyenne pour le Climat, c’est quoi ?

♦    Elle a été accueillie au Conseil économique, social et environnemental d’octobre 2019 à juin 2020 ; et chaleureusement reçue par le Père Ubu -Macron dans la verdure de son parc de l’Élysée le 29 juin 2020.

♦    En 2019, le Père Ubu- Macron  a  prélevé  2 millions d’euros  sur le trésor national [dont un million pour les Américains qui se moquent du GIEC,  comme le Père Ubu se moque  du budget de l’AP-HP ! ] pour subventionner le  « Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

⇒  Paris le 10 août 2021
Déclaration de CLINTEL (
(Climate Intelligence) est une fondation indépendante européenne fondée en 2019 par le professeur émérite de géophysique néerlandais  Guus Berkhout et le journaliste scientifique Marcel Crok. Elle comprend 97 scientifiques français. Benoit Rittaud, président de l’Association des Climato-Réalistes, en est l’ambassadeur français : ⇒  Le nouveau rapport du GIEC ne fournit pas d’éléments objectifs utiles aux décideurs politiques.

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♦     Sachant que depuis 2001, la République dispose  également :
d’un  Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC)  en liaison avec le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
auprès duquel  Nicolas Hulot, alors  ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, avait installé en octobre 2017 : une nouvelle commission spécialisée au sein du Conseil national de la transition écologique (CNTE)
lequel est 
« l’autre instance de dialogue social environnemental en matière de transition écologique et de développement durable ». .  .  ! La commission Hulot ayant vocation à orienter les actions du premier, c’est-à-dire de l’ONERC !

 

♦       Il ne faudrait pas  oublier non plus que le Père Ubu -Macron a aussi, par sa Cornegidouille, un Conseil Présidentiel de Défense Écologique 
qu’il a réuni le 27 juillet 2020, pour étudier les  propositions qu’il  avait dictées  avec Thierry Pech à ses apprentis conventionnels.

         « Que peut-on attendre du Conseil de défense écologique qui se réunit lundi 27 juillet ? » demande  FranceTVinfo qui  nous donne la réponse :
       « Le Conseil doit valider, entre autres, la création d’un comité à l’environnement et au développement durable dans les établissements scolaires. »
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  Alors, demande L’ingénue :

Le Père Ubu -Macron et son Conseil de défense écologique savent-ils qu’en ce moment, partout en France, brûlent des bâtiments scolaires ?

Serait-il  aussi venu le temps  de « civiliser » durablement  l’environnement  autour des établissements scolaires, comme dans les écoles, les collèges, les lycées, afin que  revienne le développement durable d’un climat paisible si nécessaire pour les professeurs et si fructueux  pour  les élèves  ?

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La Grande Peur climatique et les excuses de l’écologiste

 7 août –  8 septembre 2020

 

Au nom des écologistes, je voudrais m’excuser pour avoir créé la peur climatique

  Ainsi s’exprime Michael Shellenberger, fondateur et président de l’association Environmental Progress, qui se réclame de l’écomodernisme. Il vient de publier, Apocalypse Never (Harper Collins 30 juin 2020), un livre dans lequel il dénonce les déclarations apocalyptiques sur le climat qui sont scientifiquement erronées et politiquement contre-productives. Dans un article, initialement publié dans Forbes qui l’a finalement censuré, Michael Shellenberger tient au nom des écologistes du monde entier, à présenter ses excuses pour avoir répandu la peur climatique. (1)

« Au nom des écologistes du monde entier, je voudrais m’excuser formellement pour la peur climatique que nous avons créée au cours des 30 dernières années.
Le changement climatique se produit. Ce n’est pas la fin du monde. Ce n’est même pas notre problème environnemental le plus grave. Il peut paraître étrange que je dise tout cela. J’ai milité pour le climat pendant 20 ans et été un écologiste pendant 30 ans.
Mais en tant qu’expert en énergie invité par le Congrès à fournir un témoignage objectif, et invité par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à être expert examinateur de son prochain rapport d’évaluation, je me sens une obligation de demander des excuses pour la façon dont nous les écologistes avons trompé le public.

  Voici quelques faits que peu de gens savent :

  • Les humains ne sont pas à la cause d’une « sixième extinction de masse » ;
  • L’Amazonie n’est pas « le poumon du monde » ;
  • Le changement climatique n’aggrave pas les catastrophes naturelles ;
  • Les incendies ont diminué de 25 % dans le monde depuis 2003 ;
  • La superficie des terres que nous utilisons pour la viande (l’élevage est la plus grande utilisatrice de terres) a diminué d’une superficie presque équivalente à celle de l’Alaska ;
  • Ce sont l’accumulation de bois et la proximité des habitations des forêts, et non le changement climatique, qui expliquent pourquoi il y a davantage d’incendies et de plus dangereux, en Australie et en Californie ;
  • Les émissions de carbone diminuent dans les pays riches depuis des décennies et ont atteint un pic en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France au milieu des années 1970 ;
  • En s’adaptant à la vie en dessous du niveau de la mer, les Pays-Bas sont devenus plus riches et non pas plus pauvres ;
  • Nous produisons 25 % de nourriture en plus de ce dont nous avons besoin et les excédents alimentaires continueront à augmenter à mesure que le monde deviendra plus chaud ;
  • La perte d’habitat et l’abattage direct d’animaux sauvages sont des menaces plus grandes pour les espèces que le changement climatique ;
  • Le bois est bien plus dangereux pour les gens et la faune que les combustibles fossiles ;
  • La prévention des futures pandémies nécessite plus d’agriculture « industrielle » et non pas l’inverse.

  Je sais que les faits ci-dessus paraîtront comme du « négationnisme climatique » à beaucoup de gens. Mais cela montre simplement la puissance de l’alarmisme climatique.
En réalité, les faits ci-dessus proviennent des meilleures études scientifiques disponibles, y compris celles conduites ou acceptées par le GIEC, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et d’autres organismes scientifiques de premier plan. 

Certaines personnes en lisant ceci imagineront que je suis une sorte d’anti-environnementaliste de droite. Je ne le suis pas. À 17 ans, j’ai vécu au Nicaragua pour montrer ma solidarité avec la révolution socialiste sandiniste. À 23 ans, j’ai recueilli des fonds destinés à des coopératives de femmes guatémaltèques. Dans les 1ères années de ma vingtaine, j’ai vécu dans la semi-Amazonie pour y faire des recherches avec de petits agriculteurs luttant contre l’invasion de leurs terres. À 26 ans, j’ai contribué à faire connaître les mauvaises conditions de travail dans les usines Nike en Asie.
Je suis devenu un écologiste à 16 ans quand j’ai lancé une collecte de fonds pour Rainforest Action Network. À 27 ans, j’ai aidé à sauver les derniers séquoias antiques non protégés en Californie. Dans ma trentaine, je me suis fait l’avocat des énergies renouvelables et contribué avec succès à persuader l’administration Obama d’investir 90 milliards de dollars dans celles-ci.
Au cours des dernières années, j’ai aidé à éviter le remplacement de centrales nucléaires par des centrales thermiques, évitant ainsi une forte augmentation des émissions.

Jusqu’à l’année dernière, j’ai évité de m’exprimer contre la peur climatique. C’est en partie parce que j’étais embarrassé. Après tout, je suis aussi coupable d’alarmisme que n’importe quel autre écologiste. Pendant des années, j’ai parlé du changement climatique comme d’une menace « existentielle » pour la civilisation humaine, et je le qualifiais de « crise ».
Mais surtout, j’avais peur. Je suis resté silencieux au sujet de la campagne de désinformation climatique parce que je craignais de perdre des amis et des crédits. Les rares fois où j’ai eu le courage de défendre la science du climat contre ceux qui la dénaturent, j’ai subi des conséquences sévères. Et donc je n’ai rien fait alors que mes collègues écologistes terrifiaient le public.

Je n’ai même pas réagi lorsque des gens à la Maison Blanche et beaucoup d’autres dans les médias ont essayé de détruire la réputation et la carrière d’un scientifique exceptionnel, un homme bien, et ami à moi, Roger Pielke, Jr., démocrate progressiste de longue date et un écologiste qui militait pour la réglementation du carbone. Pourquoi ont-ils fait ça ? Parce que ses recherches prouvaient que les catastrophes naturelles ne s’aggravaient pas.

     Mais l’année dernière, les choses ont basculé.

Alexandrie Ocasio-Cortez a déclaré : « Ce sera la fin du monde dans douze ans si  nous ne nous attaquons pas au changement climatique. » Le groupe environnemental le plus en vue de Grande-Bretagne a affirmé que « le changement climatique tue les enfants ».
Le journaliste vert le plus influent du monde, Bill McKibben, a qualifié le changement climatique de « plus grand défi auquel les humains aient jamais été confrontés » et a déclaré qu’il « anéantirait les civilisations ».
Les journalistes « mainstream » ont rapporté, à plusieurs reprises, que l’Amazonie était le « poumon du monde », et que la déforestation avait les mêmes effets que l’explosion d’une bombe nucléaire.
En conséquence, la moitié des personnes interrogées dans le monde l’année dernière ont déclaré qu’ils pensaient que le changement climatique ferait disparaître l’humanité. Et en janvier, un enfant britannique sur cinq disait aux sondeurs qu’il faisait des cauchemars à cause du changement climatique.

Que vous ayez ou non des enfants, vous devez voir à quel point cette situation est mauvaise. J’avoue que je devrais être sensibilisé à cette question étant le père d’une fille adolescente. Après que nous en ayons parlé de façon scientifique, elle s’est sentie rassurée. Mais ses amis sont profondément désinformés et donc, naturellement, effrayés.

J’ai donc décidé que je devais m’exprimer. Je savais que l’écriture de quelques articles ne suffiraient pas. Il fallait un livre pour exposer toutes les preuves.
Et ainsi mes excuses formelles pour avoir répandu la crainte ont pris la forme d’un nouveau livre, « Apocalypse Never (Apocalypse Jamais) pourquoi l’alarmisme environnemental nous fait du mal à tous »

Il est basé sur deux décennies de recherche et trois décennies d’activisme environnemental. Avec 400 pages, dont 100 de notes de fin, Apocalypse Never couvre le changement climatique, la déforestation, les déchets plastiques, l’extinction des espèces, l’industrialisation, la viande, l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables.

Quelques faits saillants du livre :

  • Les usines et l’agriculture moderne sont les clés pour la libération humaine et le progrès environnemental ;
  • Le plus important pour sauver l’environnement est de produire plus de nourriture, en particulier de la viande, sur moins de terres ;
  • Le plus important pour réduire la pollution atmosphérique et les émissions de carbone est de passer du bois au charbon, puis au pétrole et au gaz naturel et enfin à l’uranium ;
  • 100 % d’énergies renouvelables nécessiteraient d’augmenter le nombre de terres utilisées pour l’énergie de 0,5 % à 50 % ;
  • Nous devrions avoir des villes, des fermes et les centrales électriques plus denses en énergie, et non pas le contraire ;
  • Les végétariens réduisent leur trace carbone de moins de 4% ;
  • Greenpeace n’a pas sauvé les baleines ; passer de l’huile de baleine au pétrole et à l’huile de palme en sauve ;
  • Le bœuf « en liberté » aurait besoin de 20 fois plus de terres et produirait 300 % plus d’émissions en plus ;
  • Le dogmatisme de Greenpeace a aggravé la fragmentation forestière de l’Amazonie ;
  • L’approche colonialiste de la conservation des gorilles au Congo a produit un effet pervers qui a pu avoir comme conséquence le meurtre de 250 éléphants.

 Pourquoi avons-nous tous été autant induits en erreur ?

Dans les trois derniers chapitres d’Apocalypse Never j’expose les motivations financières, politiques et idéologiques.
Les mouvements environnementaux ont accepté des centaines de millions de dollars provenant de l’industrie des combustibles fossiles.
Des groupes motivés par des croyances antihumanistes ont forcé la Banque mondiale à cesser ses efforts pour mettre fin à la pauvreté en tentant de rendre la pauvreté « soutenable ».
Et l’anxiété, la dépression, et l’hostilité à la civilisation moderne sont largement à l’origine de l’alarmisme.

Lorsque que vous vous rendez compte à quel point nous avons été désinformés, souvent par des gens dont les motivations sont manifestement peu recommandables ou malsaines, il est difficile de ne pas se sentir dupé. 
Est-ce qu’Apocalypse Never changera quelque chose ? Il y a certainement des raisons d’en douter. 
Les médias d’information ont fait des déclarations apocalyptiques sur le changement climatique depuis la fin des années 1980, et ne semblent pas disposés à s’arrêter. L’idéologie qui est derrière l’alarmisme environnemental, à savoir le malthusianisme, bien que maintes fois dénoncée pendant ces 200 dernières années, est pourtant plus puissante que jamais.

Mais il y a aussi des raisons de croire que l’alarmisme environnemental, s’il ne sera pas éradiqué, perdra de son pouvoir d’influence culturelle. 
La pandémie de coronavirus est une crise réelle qui a permis de relativiser la « crise » climatique. Même s’il y a des raisons de penser que nous avons surréagi, la Covide-19 aura tué près de 500 000 personnes et brisé des économies dans le monde entier.

Les institutions scientifiques, dont l’OMS et le GIEC, ont sapé leur crédibilité en politisant la science de façon répétée. Leur future existence et leur utilité exigent un nouveau leadership et une réforme sérieuse.

Les faits importent encore, et les réseaux sociaux permettent à des voix nouvelles et indépendantes de s’opposer à celle des journalistes écologistes alarmistes écrivant dans les publications mainstream.

Les nations se réorientent vers l’intérêt national et s’éloignent du malthusianisme et du néolibéralisme, ce qui est bon pour le nucléaire et mauvais (?) pour les énergies renouvelables.
Il y a des preuves accablantes que notre civilisation à forte densité en énergie est meilleure pour les populations et la nature que la civilisation à faible énergie prônées par les alarmistes.

Et les invitations que j’ai reçues du GIEC et du Congrès à la fin de l’année dernière, après la publication d’une série de critiques sur l’alarmisme climatique, sont les signes d’une ouverture croissante à une nouvelle réflexion sur le changement climatique et l’environnement.
Un autre signe est la réponse à mon livre de la part de climatologues, écologistes et spécialistes de l’environnement. « Apocalypse Never est un livre extrêmement important » a écrit Richard Rhodes, l’auteur The Making of the Atomic Bomb, lauréat du prix Pulitzer.
« Cela pourrait être le livre le plus important jamais écrit sur l’environnement », a aussi dit Tom  Wrigley, l’un des pères de la science moderne du climat.
« Nous, les écologistes, condamnons ceux qui ont des opinions antithétiques, sont ignorants de la science et suspects de biais de confirmation », a déclaré Steve McCormick ancien directeur de The Nature Conservancy. « Mais trop souvent, nous prêtons le flanc aux mêmes critiques. Shellenberger offre « l’amour sans concession » : un défi aux orthodoxies rigides et enracinées, et aux mentalités autodestructrices. Apocalypse Never nous sert des points de vue occasionnellement dérangeants mais toujours fondés sur des preuves et bien conçus, qui nous aideront à développer le « muscle mental » dont nous avons besoin pour concevoir un avenir non seulement plein d’espoir, mais réalisable. »

C’est tout ce que j’espérais en l’écrivant. Si vous m’avez suivi jusqu’au bout, j’espère que vous conviendrez que ce n’est peut-être pas aussi étrange que cela qu’un écologiste de toute une vie, progressiste, et militant du climat, ait ressenti le besoin de dénoncer l’alarmisme.

J’espère en outre que vous accepterez mes excuses. »

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1 Déclaration de Michael Shellenberger dont le texte original en anglais « Sorry, but I cried wolf on climate change » se trouve sur le site du GWPF.
Il a été traduit de l’anglais par l’association des climato-réalistes,
et publié le 3 juillet 2020 sur leur site :  Association des climato-réalistes

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 8 septembre 2020 Cf. par L’ingénue   :   « Simplement  . . .  Un peu de sagesse »   
            Extrait de la Lettre 13  de Sénèque  [64-65 après J.-C.] à Lucilius 
« Oui, mon cher Lucilius, nous nous rendons d’emblée à l’opinion. Nous ne faisons pas la critique des raisons qui nous portent à craindre ; nous ne les épluchons pas. (…) Je ne sais comment, les faussetés affolent davantage. La vérité, en effet, porte avec elle sa mesure ; tout ce qui se fonde sur une incertitude  est livré à la conjecture et aux fantaisies d’un esprit démonté. Voilà pourquoi, parmi les diverses formes de la peur, il n’en est pas de plus désastreuse, de plus incoercible, que les peurs paniques. Dans les cas ordinaires, la réflexion est en défaut ; ici, l’intelligence est absente. »
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Quand Macron présentait ses voeux de bonheur aux Français

    11 juin 2020  Note [non publiée le 20 janvier 2020] relue et réécrite avant le énième discours du Père Ubu- Macron, le 14 juin 2020, pour soutenir « les candidats de son parti », lors du deuxième tour des élections municipales (28 juin 2020).
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Ce que le protocole élyséen appelait  la « cérémonie des vœux »  du 31 décembre 2019, n’avait été qu’une nouvelle mascarade présidentielle, car M. Macron avait la mémoire courte.

L’air toujours satisfait de lui-même et le ton paternaliste, il remercia celles et ceux qui « veillaient sur nous »
« Nos militaires, nos gendarmes, nos policiers, nos sapeurs-pompiers, nos personnels soignants (…)  » alors que, toute l’année,  ils avaient tous été, jour après jour, en première ligne, et qu’il était resté sourd à leurs revendications, en donnant la même consigne aux ministres,  Blanquer,  Castaner, Parly et Buzyn.

Lui, président, n’avait « veillé » sur personne,   et « nos militaires, nos gendarmes, nos policiers, nos sapeurs-pompiers, nos personnels soignants (…)  » n’avaient gagné que de l’épuisement, des blessures, du désespoir jusqu’au suicide, ou la mort dans un attentat.

      De 2019, lui, président, n’avait retenu que « des moments » (sic) ! « des moments d’épreuve » (?), « des moments de violences » (!) ou même « un moment d’émotion lors de l’incendie qui a embrasé Notre-Dame »,  le soir du lundi 15 avril 2019, (premier jour de la Semaine sainte pour les catholiques).
Une « émotion » telle, qu’il avait interdit – dans les heures qui suivirent-  toute enquête préliminaire de la police scientifique, afin d’ouvrir une enquête pour simple « destruction involontaire par incendie ».
Il avait même eu le cynisme de dire qu’ « à la vague d’émotion, avait immédiatement succédé une vague d’enthousiasme » !

Macron le banquier savait qu’il pourrait compter sur ses amis milliardaires pour le protéger de toute controverse, qu’ils aideraient au  financement de la reconstruction, pour éloigner encore plus, le risque d’émergence de la vérité d’un attentat islamiste.

 

M. Macron n’avait  pas « veillé » non plus  sur nos banlieues ravagées toutes les nuits, les écoles incendiées, les enseignants insultés, agressés, par des adolescents et des parents haineux acharnés contre l’Éducation nationale laïque,  les pompiers et les policiers attaqués dans une guérilla urbaine permanente sur fond de trafics d’armes et de drogues ;   les villes qui ont subi chaque samedi   la malfaisance  des bandes d’anarcho-terroristes [black bloc] de l’ultra-gauche ; et toujours les attentats , les massacres, les incendies de  l’hydre (*) djihadiste aux 40 000 têtes.

On avait déjà compris que pour cet ancien banquier d’affaires, c’était l’être l’humain qui n’était pas son affaire !

Aussi, comment imaginer qu’il pourrait se soucier de nos vraies vies d’êtres humains au travail, à la peine, au chômage, à la retraite ?

Comment lui, fondé de pouvoir chez Rothschild & Co,
[en 2012, et qui   savait surtout empocher 2,4 millions d’euros, grâce à une habile négociation de fusion-acquisition de la branche de laits infantiles de Pfizer par le PDG de Nestlé, juste avant de rentrer en politique comme secrétaire-adjoint de son prédécesseur],

Comment lui, président, pourrait-il veiller sur le peuple citoyen ?
Et comment lui, président, pourrait-il dire la vérité ?

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 Apostille pour  2019  « annus horribilis » 

Le 7 janvier 2019, jour sombre de la réception par M. Macron des « têtes de l’hydre islamiste » du Conseil français du culte musulman, pour parler du financement d’un islam  désormais sous l’obédience des Frères musulmans turcs avec Ahmet Ogras,
en lieu et place de l’hommage à rendre aux douze victimes de Charlie Hebdo tuées  et aux cinq autres, blessés grièvement par Chérif et Saïd Kouachi, salafistes djihadistes , ainsi qu’à la policière municipale et aux quatre victimes de l’Hyper casher, tués par l’autre complice terroriste islamiste, Amady Coulibaly, les 8 et 9 janvier 2015.

 On remarquera que pour la cinquième année de ce massacre, en ce 7 janvier 2020,  M. Macron a chargé le ministre de l’Intérieur et la ministre de la Justice de le représenter … Il avait trois rendez-vous beaucoup plus importants : Un entretien avec M. Bruno LASSERRE (?), Vice-Président du Conseil d’Etat ; un déjeuner avec M. Andrej Plenkovic (?),  Premier ministre de la République de Croatie ; et une cérémonie à ne jamais manquer : la réception des maitres boulangers pour l’Epiphanie.

Bis repetita  :  le 9 janvier 2020, jour anniversaire de la tragédie de l’Hyper Cascher, Macron « présentait ses vœux aux autorités religieuses dont le CFCM, conseil français du culte musulman ». 

Le 16 mars 2019, jour d’émeute urbaine d’une terrible violence sur l’avenue des Champs-Élysées ; 18ème samedi de manifestation (illégale car non déclarée en préfecture) des « gilets jaunes » infiltrés par les anarcho- « black bloc »- de l’ultra-gauche.  Cf. 16 mars 2019
Pendant ce temps-là, M. Macron se reposait à la Mongie, la paix civile, ce n’est pas « son affaire ».
[ L’on se souviendra aussi du samedi 1er décembre 2018, troisième sortie  des « gilets jaunes » rattrapés à Paris par les « black bloc » pour le saccage de l’Arc de Triomphe ].

Le 15 avril 2019, jour tragique de l’explosion incendiaire sur la noue de la cathédrale Notre-Dame de Paris ( les personnes présentes pour la messe du lundi de la semaine sainte (avant Pâques) ont entendu une explosion, mais pour M. Macron et Rémy Heitz, le procureur de Paris, c’était l’explosion d’un mégot mal éteint.

Le 1er mai 2019, jour sombre où les black bloc de l’ultra-gauche firent le pire au milieu du défilé pour la Fête du travail.

Le 26 septembre 2019, jour tragique du monstrueux incendie de Lubrizol à Rouen, incendie qui fut déclenché à l’extérieur du site certainement encore par l’explosion d’un mégot mal éteint, et non par celle d’un montage incendiaire, selon  M. Macron et le même Rémy Heitz, procureur de Paris (décidément bien utile).

Le 3 octobre 2019, jour sanglant où Mickaël Harpon, une autre « tête de l’hydre djihadiste »*, poignarda quatre de ses collègues policiers, et en blessa grièvement une cinquième, à la direction du renseignement de la Préfecture de Police de Paris.

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Quand M. Macron disait le 3 mars 2020 : « Nous sommes prêts »

22 – 26 mars 2020 – note mise en avant le 26 mars 2022
Avec la vidéo du  Président de la République qui s’était rendu le 3 mars 2020, au centre de crise du ministère des Solidarités et de la Santé pour faire le point.
On retrouve de part et d’autre de M Macron : MM.
O. Véran / ministre des solidarités et de la santé et J. Salomon, directeur  général de la santé, tous les deux récompensés de leur aide précieuse , dans l’élaboration de la fiche du 18 février 2017, d’un « document liminaire, pour mardi 21 février 2017 , élaboré à 4 mains, par  J. Salomon et O. Véran » dans les grands dossiers secrets de Macron -2017 [Macron Leaks*].
La fiche intitulée
 : version martyre  était  un lynchage médiatique et judiciaire, pour éliminer François Fillon, son  seul vrai rival, de la liste des candidats).
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Cf. France Soir –  22.06.2020
L’Affaire Fillon : impartialité ou instrumentalisation de la Justice ?  :
« 
Et le 14 mars 2017, François Fillon était mis en examen, marquant le début de la fin de sa carrière politique. (…)
Emmanuel Macron, président de la République, a saisi le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), suite aux déclarations de Mme Eliane Houlette, ancienne procureure financière.
Le président de la République connait la dangerosité de l’Affaire Fillon ( … ) et certains n’hésitent pas à laisser entendre, que le résultat de l’élection de 2017 aurait pu être bien différent. ( … )
Emmanuel Macron n’entend pas que l’affaire Fillon ne vienne à nouveau perturber les élections présidentielles de … 2022. Et le risque est bien réel, tant les contestations se font de plus en plus fortes pour dénoncer une « justice aux ordres » 

*Cf.[Macron Leaks*] 
par
L’ingénue :  3 mars 2022
  Macron serait-il mondialiste avant d’être Français ?_________________________

Ce vendredi 3 avril 2020, lire 
dans  Le quotidien du médecin 
Covid-19 : l’Académie de médecine favorable au port obligatoire du masque, même « alternatif » :

« Selon elle, « il est établi que des personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection. En France, dans ce contexte, le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur ».

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Aurait-il menti ? 

Après avoir entendu sur  le site de l’Élysée, M. Macron, Chef de la Santé publique, (voir dossier coronavirus-covid-19),  dire « Nous sommes prêts » au  centre de crise du  ministère des Solidarités et de la Santé, le 3 mars 2020 (1) ;

il  m’a semblé utile, en ce 22 mars 2020,  de (re) lire  l’ excellent article publié promptement, ce même jour du 3 mars 2020, sur le site Caducee.net (2) :

«  Stocks insuffisants de masques FFP2 : la faute lourde de l’État ?  

   Où est passée la réserve stratégique de masques H1N1 ? 

Suite à la communication de la Direction Générale de la Santé  d’hier soir [2 mars 2020], s’est finalement produit ce que les médecins redoutaient sans trop y croire tellement cela paraissait relever d’une grande incompétence sinon d’une faute lourde.
Bien que dans le cœur de cible du #Coronavirus, les soignants libéraux devront se passer de masques de protection FFP2.

Non, face à une probable épidémie de virus respiratoire qui s’annonce comme plus contagieuse et possiblement plus mortelle que la grippe saisonnière, les médecins de ville, sans parler des infirmières, ni des dentistes, ne recevront pas la seule protection à même de garantir un niveau de protection adapté pour des professionnels de premier recours. Et ce en dépit de toutes les recommandations qui prévalaient jusque-là.

Non, cette fois-ci, ils devront se contenter de masques chirurgicaux de type FFP1 et on ne parle toujours pas de lunettes, de surblouses jetables et de kits de protection complets incluant solutions hydro-alcooliques à l’instar de ce qui a été mis en œuvre en Chine pour le Coronavirus ou en France lors de H1N1.

De nouvelles recommandations officielles pour les médecins libéraux
Pragmatique, la Direction Générale de la Santé a mis en ligne de nouvelles recommandations pour les médecins libéraux qui recevraient un patient avec toux et/ou fièvre : se laver les mains et porter un voire deux masques chirurgicaux de type FFP1 identiques à celui du patient.

Pourtant les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique sont claires.
« En cas d’agent respiratoire hautement pathogène, le port d’un APR de type FFP2 chez les soignants doit être envisagé pour toute situation exposant à un risque de transmission aérienne de l’agent, notamment à l’occasion d’un acte impliquant un contact direct avec un cas suspect ou confirmé et/ou en cas d’entrée dans une pièce où se trouve un cas suspect ou confirmé potentiellement contagieux et ce quel que soit le mode d’exercice (hospitalier ou libéral) et le lieu d’exercice (hôpitaux, cliniques, Ehpad, établissements pour handicapés, cabinets médicaux…). »

La faillite de Santé Publique France et de la Réserve Sanitaire
Il y a dix ans, tous les généralistes avaient reçu un masque FFP2 contre H1N1. Si contre le coronavirus ils doivent se contenter de FFP1, cela signifie concrètement que l’État a failli dans la gestion des stocks de masques FFP2.
Suite à la fusion des agences de santé dans Santé Publique France, ce n’est plus l’EPRUS [Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires] qui gère les stocks de masques chirurgicaux, mais « la réserve sanitaire » dirigée par  Catherine Lemorton.  C’est le 1er mars 2019 qu’elle a pris la direction de la réserve sanitaire désormais chapeautée par Santé Publique France.

Ce changement institutionnel serait-il à l’origine de manquements en ce qui concerne la gestion des stocks de FFP2 ? Si rien ne permet de le confirmer, on est en droit de se poser des questions.

Car en 2009 un rapport du Sénat a permis d’évaluer les stocks de FFP2 :

le 11 février 2009 : 723 millions. Le 6 mai 2009 : 579 millions, dont 463 millions relevant du stock stratégique, 116 millions relevant du stock des établissements de santé, et 228 millions périmés. (…)

Le 13 juillet 2009, l’État évaluait ses besoins ainsi :
« 537 000 000 masques FFP2 (334 000 000 masques pour l’administration centrale ; 203.000.000 masques relevant des établissements de santé). 110 000 000 de masques restant à livrer. 295.000.000 masques périmés ».

Si en 2009, l’État disposait de plusieurs centaines de millions de masques FFP2, comment ne peut-il pas être en mesure d’en mobiliser ne serait-ce que quelques millions pour assurer la protection de tous les soignants libéraux sauf à avoir complètement négligé la gestion de ses stocks ?

Et justement en la matière, le Haut Conseil de la Sécurité Publique recommande, pour déterminer un dimensionnement des stocks, de tenir compte des paramètres suivants :
• la reconstitution régulière d’une partie du stock et ce compte tenu des durées de péremption de ces masques ;
• le recensement des tailles de populations cibles et des volumes d’utilisation journaliers ;
• la durée de mise en place des mesures de prévention par les masques ;
• les capacités de fabrication et d’approvisionnement pendant une crise ;
• l’observance aux mesures de prévention par les masques.
Sur le sujet : Masques #FFP2 : la France n’a pas de stocks d’État, les médecins sont éberlués (3)

Rupture de stock

Cette probable défaillance de l’État aurait pu passer inaperçue si les circuits de distribution traditionnels étaient à même répondre à la demande. Or ce n’est clairement pas le cas à ce jour.
⇒  En effet, si le ministre de la Santé, Olivier Véran affirmait lors de sa conférence de presse,  lundi 24 février 2020 : « Il n’y a donc aucun problème d’accès à ces masques pour toutes celles et ceux qui en ont besoin ».
Il aurait tenu des propos d’une tout autre nature au président de Médecins Généralistes France, Jacques Battistoni qui se confie à Libération :
« Il n’y a pas de stock de FFP2, Olivier Véran me l’a confirmé lundi. »

Depuis, le gouvernement aurait passé une commande de 35 millions de masques FFP2 par mois, mais les fabricants ont du mal à répondre à la demande et les délais de livraison sont, à ce stade, inconnus. (…)
Tous les stocks des fabricants auraient déjà été mis à mal par les commandes venant de Chine et la plupart des pays européens sont logés à la même enseigne.
Même les solutions de gels hydroalcooliques ne sont plus disponibles en Pharmacie.
Sans gel ni masques de protection, les cabinets de consultation pourraient rapidement devenir un lieu à haut risque si l’épidémie venait à se confirmer.
(…)
*Pour autant la livraison des masques chirurgicaux s’organise et chaque professionnel de santé libéral pourra dans le courant de la semaine retirer dans une pharmacie son premier lot de 50 masques antiprojection FFP1, sur présentation de sa carte professionnelle. 10 millions de masques auraient ainsi été libérés.
*par  L’ingénue
De fait dans notre département de la région Centre, les pharmacies n’avaient pas reçu de masques dans la semaine du 3 mars 2020 ;  ils n’en ont reçus qu’en milieu de  semaine 12, quant à nos courageux médecins de ville – même ceux qui font des visites à domicile-, ils n’avaient toujours rien reçu, hier  – 21 mars 2020 –  ni masques ni tests, venant de Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.  

Les syndicats furieux
« Cela fait des jours que nous réclamons des masques FFP2, affirme le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français au site legeneraliste (4). Si l’on est confronté à une grande épidémie et si seuls sont hospitalisés les cas les plus graves et les patients les plus fragiles, il faudra que tous les soignants soient protégés. »
« L’absence de protections (masques, lunettes, blouses) est un message désastreux envoyé à la médecine de premier recours. Être sans moyens énerve l’ensemble des médecins généralistes ». Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des Médecins Français (5) pour le Monde ». »

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1            3 mars 2020       [phase 2 de l’épidémie]

Le Président de la République s’est rendu au centre de crise du ministère des Solidarités et de la Santé pour faire le point. Retrouvez sa déclaration aux professionnels de santé en vidéo« .

par L’ingénue – quelques remarques sur la vidéo :

M. Macron est entouré à  sa droite par  O. Véran, ministre de la Santé et à sa gauche par  J. Salomon, directeur général de la Santé.

L’on sait que pour MM. Macron, Philippe et Véran comme pour le Professeur Salomon, parmi « les seuls gestes qui sauvent les autres », et qui remplacent les tests et  les masques  – que ces messieurs ont et que nous, nous n’aurons pas-  ce serait « tousser, éternuer, voire se moucher ? dans son coude », c’est pourquoi en remerciement,  il touche le bras du  ministre  … lequel, doit-il cependant espérer, ne s’est pas mouché avec !  …
Ce n’est qu’un clin d’œil attristé de l’ingénue en ce temps d’Ubu-Macron au pouvoir …

À 1:51 il « pense(sic) aux médecins libéraux, aux infirmières libérales, aux pharmaciens »(…)

 puis à 2:22 il dit  « pouvoir continuer à agir, protéger (sic) nos concitoyens et protéger (sic) nos personnels de santé».

et à 3:55  il termine  sa prestation vidéo par :
« nous sommes et nous serons mobilisés dans la durée et jusqu’à la fin»,
puis tourné vers O. Véran, d’une voix qui faiblit de plus en plus – car M. Macron sait qu’il n’y a ni tests, ni masques, pour le petit peuple et ses médecins-
« mais nous sommes prêts (sic), je sais (?) que nous aurons  cette force de relever le défi».

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2   3 mars 2020     Stocks insuffisants de masques FFP2 : la faute lourde de l’État ?   caducee.net 

3 La France n’a pas de stocks d’État, les médecins sont éberlués

4  CSMF   Confédération des Syndicats Médicaux Français  –   legeneraliste.fr

5 FMF Fédération des médecins de France

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