L’incivilité est de l’anti-citoyenneté

mardi 4 octobre 2016  note revue le 23  octobre 2016

L’incivilité vue par l’œil perçant de Jean de La Bruyère (1) sous Louis XIV, et cela vaut aussi pour la France de 2016.

 » L’incivilité n’est pas un vice de l’âme ; elle est l’effet de plusieurs vices, de la sotte vanité, de l’ignorance de ses devoirs, de la stupidité, de la distraction, du mépris des autres, de la jalousie. Pour ne se répandre que sur les dehors, elle n’en est que plus haïssable, parce que c’est toujours un défaut visible et manifeste ; (…)

Le commun des hommes va de la colère à l’injure ; quelques-uns en usent autrement : ils offensent, et puis ils se fâchent. (…)

Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d’esprit en est le père.

Il est difficile qu’un fort malhonnête homme ait assez d’esprit ; un génie qui est droit et perçant conduit enfin à la règle, à la probité, à la vertu. Il manque du sens et de la pénétration à celui qui s’opiniâtre dans le mauvais comme dans le faux : l’on cherche en vain à le corriger par des traits de satire qui le désignent aux autres, et où il ne se reconnaît pas lui-même ; ce sont des injures dites à un sourd. (…)

À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité, de fermeté : et la fourberie, d’esprit.
Les fourbes croient aisément que les autres le sont : ils ne peuvent guère être trompés, et ils ne trompent pas longtemps.
(…)    On ne trompe point en bien ; la fourberie ajoute la malice au mensonge. « 
  ……………………………………………………………


Retour sur
l’expression  « vivre-ensemble » qui, dans la phraséologie du  PS, occulte le mot  » citoyenneté ».

Qu’est-ce-que ce « vivre ensemble«  magique de MM. Hollande, Valls, Cazeneuve, de Mme Vallaud-Belkacem …    ?

Comment « vivre ensemble«  quand  les chefs religieux du soi-disant « islam de France », MM. Boubakeur, Ramadan et Lasfar restent spectateurs inertes, sourds, figés, passifs, alors que de toute part,  leurs coreligionnaires assassins appellent au djihad en France, et nous massacrent au nom de leur dieu ?

À moins que  ce « vivre ensemble«  ne soit, après chacun des massacres, que cette  pitoyable mise en scène de cérémonie  religieuse, rassemblant trois catégories d’ hommes, dans leur grand apparat de robes et de bonnets  et  « priant ensemble »  leurs trois dieux ?

…  En attendant bien sûr, le prochain « mourir ensemble »…  des futures victimes innocentes …

  ♦  L‘incivilité est de l’anti -citoyenneté, de l’anti-respect des  autres et des lois, et depuis la montée de l’islamisme salafiste, de la subversion terroriste contre notre  laïcité fraternelle et citoyenne …

_________________________________________

1  Les Caractères  – Chapitre X –  De l’homme -1688
_________________

               Apostille  sur l’école et l’incivilité

  Avec la radicalisation islamique, l’ignoble incivilité sanglante est présente partout ; elle vise – depuis 2012  et les massacres de Mohamed Merah- les élèves, les professeurs, les directeurs, les principaux de collège, les proviseurs,  tout comme ceux qui les protègent, les policiers et les gendarmes.
À la rentrée 2016, l’Éducation nationale évoquait aussi « 600 élèves considérés comme dangereux*«  sachant que pour la ministre Najat Vallaud-Belkacem, cela ne voulait pas dire « que chacun de ces élèves est dangereux ». … Jusqu’où ira son déni d’une réalité tragique ?

 ♦♦  Et  c’est peu dire que le plus difficile reste à faire pour combattre l’incivilité faite d’ignorance de ses devoirs, de stupidité et de mépris des autres !  
 Le projet présidentiel de M. Hollande en 2012,  modestement nommé  « Refondation de l’école de la République« ,-  et dont « le socle »,  bricolé pendant deux ans par MM. Peillon et Hamon,  a fini bâclé par Mme Vallaud-Belkacem-, n’aura aucun effet bénéfique, ni sur la qualité des apprentissages du CP à la Troisième, ni sur l’éducation à la citoyenneté.


♦♦♦ Quand 
redonnera-t-on  du temps au temps scolaire ?  Ni les familles ni le secteur du  tourisme ne devraient être donneurs  d’ordre.
Quand les professeurs, porteurs de nos valeurs humanistes, auront-ils à nouveau le temps et la formation nécessaires pour  mener à bien les apprentissages, pour l’éveil des intelligences, pour dire et faire découvrir le vrai, le bon, le juste et aussi le beau ?

                                       ♦______________________________________♦

« Apprendre difficilement les choses faciles »

Rien de tel qu’un 20 septembre 2016 pour rouvrir  les « Propos sur l’Éducation » d’Alain (1) avant de se plonger dans « le [énième]  socle commun de connaissances, de compétences et de culture concernant les élèves de 6 à 16 ans et entrant en vigueur à la rentrée 2016″ (2) concocté par la ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem et son administration PS.
En effet,  Alain, professeur et rationaliste, les avait déjà repérés au vingtième siècle :  «  les illettrés de l’instruction publique« , ceux qui pratiquent  « toujours le même art de gouverner sans savoir » (3).

Dès le premier Propos, on comprend que la pensée sera claire, vive, impétueuse,  sans faiblesse !

«     Des gens jouaient aux Lettres, jeu connu ; il s’agit de former des mots avec des lettres éparpillées (…) ; l’extrême facilité des petits problèmes à trois ou quatre lettres engage l’esprit dans un travail assez fatigant ; (…) Ainsi me disais-je, l’attention de l’enfant est bien facile à prendre ; faites-lui un pont depuis ses jeux jusqu’à vos sciences ; et qu’il se trouve en plein travail sans savoir qu’il travaille ; ensuite, toute sa vie, l’étude sera un repos et une joie, par cette habitude d’enfance ; au lieu que le souvenir des études est comme un supplice pour la plupart.
Je suivais donc cette idée charmante en compagnie de Montaigne. Mais l’ombre de Hegel parla plus fort.

L’enfant, dit cette Ombre, n’aime pas ses joies d’enfance autant que vous croyez. Dans sa vie immédiate, oui, il est pleinement enfant, et content d’être enfant, mais pour vous, non pour lui. Par réflexion, il repousse aussitôt son état d’enfant ; il veut faire l’homme ; et en cela il est plus sérieux que vous, qui faites l’enfant. Car l’état d’homme est beau pour celui qui y va, avec toutes les forces de l’enfance. Le sommeil est un plaisir d’animal, (…) on y glisse ; on s’y plonge, sans aucun retour sur soi. C’est le mieux. C’est tout le plaisir de la plante et de l’animal, sans doute ; c’est tout le plaisir de l’être qui ne surmonte rien, qui ne se hausse pas au-dessus de lui-même. Mais bercer n’est pas instruire.

Au contraire, dit cette grande Ombre, je veux qu’il y ait comme un fossé entre le jeu et l’étude. Quoi ? Apprendre à lire et à écrire par jeu de lettres ? À compter par noisettes, par activité de singe ? J’aurais plutôt à craindre que ces grands secrets ne paraissent pas assez difficiles, ni assez majestueux. L’idiot s’amuse de tout ; il broute vos belles idées ; il mâchonne ; il ricane. Je crains ce sauvage déguisé en homme. Un peu de peinture, en jouant ; quelques notes de musique, soudainement interrompues, sans mesure, sans le sérieux de la chose. Une conférence…  ; l’ombre d’un squelette ; une anecdote. Un peu de danse ; un peu de politique ; un peu de religion. L’Inconnaissable en six mots. « Je sais, j’ai compris », dit l’idiot. L’ennui lui conviendrait mieux  ; il en sortirait, peut-être ; mais dans ce jeu de lettres il reste assis et fort occupé ; sérieux à sa manière, et content de lui-même.

J’aime mieux, dit l’Ombre, j’aime mieux dans l’enfant cette honte d’homme, quand il voit que c’est l’heure de l’étude et qu’on veut encore le faire rire. Je veux qu’il se sente bien ignorant, bien loin, bien au-dessous, bien petit garçon pour lui-même ; qu’il s’aide de l’ordre humain ; qu’il se forme au respect, car on est grand par le respect et non pas petit. Qu’il conçoive une grande ambition, une grande résolution, par une grande humilité. Qu’il se discipline et qu’il se fasse ; toujours en effort, toujours en ascension. Apprendre difficilement les choses faciles. Après cela bondir et crier, selon la nature animale. Progrès, dit l’Ombre par oppositions et négations. »

En ce début de XXI ème siècle violenté par tant de guerres de domination,  de conflits sanglants, d’attentats ignobles,  perpétrés par des chefs d’une religion islamique fascisante, il serait urgent de réfléchir sur le rôle primordial de  l’Éducation nationale et sur le formidable espoir pour nous tous, que serait l’ambition de son ancrage dans l’excellence des apprentissages des savoirs, dans la citoyenneté laïque et dans la fraternité*.

__________________________ ________________

1  Alain /  Émile Chartier (1868-1951) Philosophe
2 le nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture   – septembre 2016
3  pp. 95-96   Propos sur l’Éducation  Alain  – PUF Presses Universitaires de France 108, Boulevard Saint-Germain, Paris – 10 ème édition  1961  – 1ère publication 1932,  Les Éditions Rieder


* La fraternité qui nous relie ensemble dans la paix  –  bien au-dessus des communautarismes.

De l’horrible danger de la lecture (1765)

7 mai 2016 – 18- 21 février 2019 

 

À Ferney, entre 1761 et 1778,  dans la dernière et lumineuse période de sa vie, Voltaire écrivit L’Ingénu (1767) qui nous  est cher, mais aussi, en se consacrant toujours à la défense de la Justice et à la philosophie,  le Traité sur la Tolérance (1763)  et le Dictionnaire philosophique (1764).

On verra dans cet extrait,  comment il sut communiquer ses idées sous la forme spirituelle du pamphlet ou du libelle,  pour mieux défendre la liberté de penser et de lire :

« Nous, Joussouf-Chéribi (1),par la grâce de Dieu mouphti du Saint-Empire ottoman, lumière des lumières, élu entre les élus, à tous les fidèles qui les présentes verront, sottise et bénédiction.

Comme ainsi soit que Saïd-Efffendi, ci-devant ambassadeur de la sublime Porte (2), vers un petit État nommé Frankrom, situé entre l’Espagne et l’Italie, a rapporté parmi nous le pernicieux usage de l’imprimerie, ayant consulté sur cette nouveauté nos vénérables frères les cadis et imans (3) de la ville impériale de Stamboul, et surtout les fakirs connus par leur zèle contre l’esprit, il a semblé bon à Mahomet et à nous de condamner, proscrire, anathématiser ladite infernale invention de l’imprimerie, pour les causes ci-dessous énoncées :

1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l’ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des états bien policés.
(…)
4° Il se pourrait, dans la suite des temps, que de misérables philosophes, sous le prétexte spécieux, mais punissable, d’éclairer les hommes, et de les rendre meilleurs, viendraient nous enseigner des vertus dangereuses dont le peuple ne doit jamais avoir connaissance.
(…)
6° Il arriverait, sans doute,  qu’à force de lire les auteurs occidentaux qui ont traité des maladies contagieuses, et de la manière de les prévenir, nous serions assez malheureux pour nous garantir de la peste, ce qui serait un attentat énorme contre les ordres de la Providence.

À ces causes et aux autres, pour l’édification des fidèles, et pour le bien de leurs âmes, nous leur défendons de ne jamais lire aucun livre, sous peine de damnation éternelle. Et, de peur que la tentation diabolique ne leur prenne de s’instruire, nous défendons aux pères et aux mères d’enseigner à lire à leurs enfants.
Et, pour prévenir toute contravention à notre ordonnance, nous leur défendons expressément de penser sous les mêmes peines ; enjoignons à tous les vrais croyants de dénoncer à notre officialité quiconque aurait prononcé     quatre phrases liées ensemble, desquelles on pourrait inférer un sens clair et net.
Ordonnons que dans toutes les conversations on ait à se servir de termes qui ne signifient rien, selon l’usage de la sublime Porte.

Et pour empêcher qu’il n’entre quelque pensée en contrebande dans la sacrée ville impériale, commettons spécialement le premier médecin de sa hautesse (…) lui donnons pouvoir, par ces présentes, de faire saisir toute idée qui se présenterait par écrit ou de bouche aux portes de la ville, et nous amener ladite idée pieds et poings liés, pour lui être infligé par nous tel châtiment qu’il nous plaira.

Donné dans notre palais de la stupidité, le 7 de la lune de Muharem, l’an 1143 de l’hégire. »
_____________________________

1 Avec « Nous, Joussouf-Chéribi, par la grâce de Dieu (…) » on croirait entendre Ahmet Ogras, turc (proche du président Erdogan)et vice-président du CFCM  [président 2017-2019]- Conseil français de culte musulman dans « Il n’y a pas d’islam radical », le 15 janvier 2015 [8 jours après le massacre de Charlie Hebdo].

Cf. par L’ingénue « Le président Macron, l’islam radical et la loi de 1905 » 9 janvier 2019.

2 L’Empire ottoman / la Turquie actuelle.

3 Les cadis sont des juges, les iman(m)s, des prêtres.

 ___________________________________


   De l’horrible danger de l’islamisme antisémite pour la jeunesse…  à la nuit tombée, en bas des immeubles, dans les mosquées, sous les ponts, dans les prisons (1)…………………..

Voilà un libelle criant de vérité où le Nous, Joussouf-Chéribi  est devenu une menace réelle pour notre société française et ses idéaux humanistes et culturels.
Souvenons-nous, 75 ans après l’entrée dans Paris de la Wehrmacht nazie et de la Gestapo  d’Hitler,  le 14 juin 1940, et 250 ans après ce libelle de Voltaire :

  que le 7 janvier 2015, c’était encore l’INFÂME
(2)
, le retour des tortionnaires avec les djihadistes  Kouachi  qui s’acharnèrent sur les rédacteurs et les dessinateurs de CHARLIE HEBDO
  que les 8 et 9 janvier 2015, c’est Coulibaly, un comparse des Kouachi qui tue une policière, prend en otage des clients de la supérette casher de la porte de Vincennes et en tue quatre…
  pour venger Mahomet, 
  pour condamner, proscrire, anathématiser  notre liberté de penser, de penser pour lire, de penser pour écrire et de penser pour dessiner, selon notre esprit et notre humour (3)

…………………………………………………..

1 Voir la vidéo (La Chaîne Parlementaire) de la question de M. Falorni au ministre de la Justice, le 6 avril 2016, sur les « casinos » de salafistes dans la cour de la prison de Saint-Martin-de-Ré.

2 « L’infâme  » est le mot de Voltaire pour désigner le fanatisme religieux.

Pour  les gribouillis sur nos murs, des « nique les profs » « shit » et « fuck « ,  aux croix gammées, et autres barbouillages  antisémites et obscènes, sur nos murs et dans les cimetières juifs, point n’est besoin de penser… la bêtise et la haine suffisent.
Cf. 
par L’ingénue : Paris 1944 : libéré des nazis – Paris 2014 : occupé par les djihadistes
S’y ajoutent depuis vingt ans, des pillages, des incendies, des attentats  qui marquent la régression de ces milliers de personnes à l’état de barbares.

 

En toute impunité, les salafistes et les frères musulmans poursuivent leur infâme  décervelage antisémite de la jeunesse.
Avec
eux les gribouilleurs illettrés sont  devenus des brutes haineuses, soumises, entraînées au djihad à  Saint-Denis-la Mecque et,  à chaque incendie, chaque agression, chaque viol, chaque lapidation, chaque destruction de bien public, chaque émeute . . . ils hurlent  « allah akbar » !  »
C’est la guerre !
leur avait rabâché le « grand frère rappeur » Larsen.

_____________________

Le droit au calme, à la beauté et au savoir à l’école

22-29 novembre 2015

  On a vu comment la fameuse Refondation de  l’école, claironnée depuis 2012 par MM. Hollande, Peillon, Hamon et Mmes Pau-Langevin et Vallaud-Belkacem, n’avait consisté qu’à faire financer, de façon ruineuse pour les municipalités, le remplacement du temps scolaire par des activités périscolaires – autrement dit un appauvrissement des apprentissages fondamentaux.

On a vu comment l’apprentissage des valeurs morales et laïques avait été reporté à la rentrée 2015, afin de privilégier en 2013 et 2014 leur idée fixe :  la « notion de genre  »  justifiant  le mariage homosexuel (seule promesse tenue du candidat) – diversion programmée pour laisser prêcher le djihad dans les mosquées en France et fermer les yeux sur la radicalisation des organisations islamiques.

On a vu comment Mme Vallaud-Belkacem achève bien le collège avec sa réforme qui supprime encore de précieuses heures d’apprentissage pour des activités dites transversales (pure chimère, quand on sait la faiblesse des acquisitions en langue française / vocabulaire-orthographe- conjugaison- syntaxe et compréhension en lecture/ des élèves de 6ème) et les fleurons que sont les langues fondatrices de notre français : le latin et le grec.

On a vu comment l’ École de la République – (di)version Hollande Peillon Hamon Vallaud-Belkacem- a laissé filer la laïcité en n’appliquant pas la loi ; et si les collégiens français sont à 15 ans moins instruits et moins vifs que ceux de 24 autres pays [Pisa 2013] , les niveaux de violence dans les collèges et les lycées atteignent par contre des records … Je ne refais pas ici la liste interminable des actes criminels commis en milieux scolaires – sur les élèves, sur les professeurs – principaux et proviseurs …

… ♥ Or, la première condition de réussite scolaire et intellectuelle est le calme qui permet l’attention et la concentration, donc le travail intelligent dans une classe, où chacun(e) aurait pris conscience de la nécessité de ce calme pour la réussite de tous, c’est-à-dire lorsque chacun(e) commence à se penser citoyen(ne).

…   Et, dans la refondation du calme intelligent, le port de la  blouse serait une bonne approche qui gommerait  l’apparence vestimentaire et son marquage socio-culturel  et  diminuerait  les réactions  et les excitations   sur les  différences entre les élèves, qui sont à l’origine des troubles continuels (cris, insultes, menaces, harcèlements, coups etc.) qui dévastent les journées de classe.

…♥ Et quoi de mieux pour apaiser, que la beauté et l’harmonie de la musique classique aux horaires d’entrée, de sortie, de pauses et d’interclasses  ?
Cette découverte quotidienne d’un univers musical exceptionnel ne serait-elle pas  une vraie chance de culture, pour la plupart des collégiens et des lycéens ?
   ♥ Entendre ensemble, pour la première fois, un concerto pour luth  et mandoline de Vivaldi  ? Une symphonie de Haydn ? Une sonate pour violon et piano de Fauré ? Un  quatuor de Beethoven ? Des airs d’opéras de Mozart ?  Ce serait simplement  du bonheur !

♥ Ainsi  à l’école, au collège et au lycée, ce serait déjà l’ébauche d’une chance d’avoir le droit au calme et à la beauté pour mieux apprendre – et même apprendre « à la perfection »   disait Édouard Glissant * !

_____________________

* Source :  Un siècle d’écrivains France 3 /1996
Édouard Glissant Écrivain poète (1928 Sainte-Marie en Martinique -2011 Paris)

…………………………à suivre … 
Redonner  aux collégiens et aux lycéens le calme  et la paix  dans leurs établissements scolaires est la responsabilité politique du gouvernement.
Face à la tragédie islamique qui ensanglante  la France  et le monde, l’éveil à la compréhension de la gravité de la situation actuelle rend encore plus impérative la nécessité d’apprendre  …. 

_________________________

NB      Survol d’une Refondation PS type- Hollande-Peillon- Hamon- Pau-Langevin- Vallaud-Belkacem :

En copie à M.Peillon et au comité de pilotage 8 juillet 2012

Les apostilles de la « refondation de l’Ecole de la République »  14 septembre 2012

M. Peillon et son double langage sur la morale et le haschisch  15 octobre 2012

Des hussards noirs de la Troisième République … 19 février 2013

La notion de genre ? Vous avez dit bizarre ? 3 février 2014

……………………………

Terra Nova : non à la laïcité – oui à la jupe « saoudienne »

3 mai 2015   Note revue le 27 août 2018  – Parmi « les conseillers de l’ombre » du président Macron 2017-2022, figure Thierry Pech de la fondation Terra Nova.

Terra Nova
, « la boîte à droguer (ou think tank  du PS) »  nous  informe aussi sur  sa vision inch’allah de la laïcité.
Après sa dépêche  façon « go fast » du 19 décembre 2014, en collaboration avec le journal Le Monde, pour exiger la légalisation et l’augmentation  de l’usage du haschich dès l’adolescence –  nous avons, avec le retour des cloches d’avril,  l’avis de son «responsable – M. Mehdi Allal (sic)  du pôle anti-discrimination (re sic)»  sur la nouvelle mode féminine au collège : La jupe saoudienne ou   demi -burqa.

Quand Sarah K. 15 ans – se présente ainsi à la porte de son collège* ; elle ressemble aux Saoudiennes ** et aux Iraniennes de son âge (chères au cœur des intégristes de l’UOIF de M. Lasfar)  avec sa jupe longue et noire et son voile long et noir ;  on devine que sa communauté religieuse la prépare déjà à porter la burqa, selon la charia à la mode de Ryad, de Téhéran et de Kaboul.
Évidemment pour M. Mehdi Allal de Terra Nova***, tout serait pour le mieux à Charleville-Mézières, si comme à Ryad, s’appliquait  la charia.

Mais Patatras !    M. Allal en est encore scandalisé, il vient d’apprendre que la charia qui n’a jamais été appliquée en France,  ne sera pas appliquée pour Sarah dans ce collège : ni le voile islamique, ni la jupe demi- burqa ne sont obligatoires dans les collèges publics français.

M. Allal sera-t-il aussi  outré par le fait que notre laïcité, quoique fragilisée depuis des décennies, par l’agressivité des intégristes (frères musulmans ou salafistes), soit toujours aussi forte et vive, et que, comme la première fois en 1989 à Creil pour le voile islamique, c’est une Principale de collège qui a eu  la bonne autorité pour rappeler la  loi laïque à Sarah ?
La collégienne savait qu’elle devait enlever son voile islamique avant d’entrer au collège, elle sait désormais que sa jupe demi- burqa est une discrimination islamique à  des fins de prosélytisme et est donc interdite à l’école, en France.

Mais, soucieux de l’obéissance  à la loi républicaineM. Allal du «pôle anti-discrimination- de- Terra – Nova» sera certainement sensible au fait que Sarah, parmi ses camarades de classe,  puisse retrouver – sans sa demi-burqa –  toute sa place  dans son collège paisible car protégé contre la soumission à la charia (impitoyable et sanglante en France et dans le monde). ___________________________

* Photo (LEVY Guillaume / L’Union L’Ardennais / MAXPPP)

**  Voir le film  Wadjda  de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al Mansour [ récompensé à la Mostra de Venise par le Prix du meilleur film d’Art et Essai en 2012 ] est une bonne peinture de la vie des jeunes filles et des femmes selon la charia saoudienne.
*** Jupe pas «laïque» : une erreur monumentale du proviseur (sic)   Mehdi Thomas Allal* et Asif Arif  29.05.2015  Libération.fr _____________________________