Questions sur le trafic de drogue

25 avril 2008    


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 Qui avait intérêt à ce que les filières de cannabis et de cocaïne de Sevran en Seine-Saint-Denis soient sauvegardées ? Qui a prévenu les trafiquants avant l’opération de police du mercredi 23 avril 2008 ?

Pour une fois, les réponses ne sont pas dans Le Canard enchaîné du 30 avril 2008 ; à la  page 5  des Canardages, rubrique Zig Zag, avec le titre   « On se came (sic) », il se contente de citer Le Monde du 26.04.08, et ironise (avec toute l’ambiguïté du titre) sur la déclaration du procureur de Bobigny :   « Nous disposions  de renseignements précis… »

Alors ? Le dessin de Sardon Opération antidrogue dans Le Monde, nous apporterait-il un début de réponse avec une autre question :   « Et si on fouillait les journalistes ? »

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 ???  Réponse de Virginie Despentes (Le Monde du 13.04.06) :  « Quand on arrive à Paris en venant de province et qu’on fréquente les gens riches, le premier truc qui choque, c’est que tout le monde a de la cocaïne ; c’est leur drogue, elle est partout (…) Dans certains milieux, je suis sûre que huit personnes sur dix marchent à la cocaïne, et sont modifiées par la cocaïne. Mais elles ne le diront pas, parce que c’est la France.  (…). Un mec comme X… (écrivain à la mode) ne va pas dire franchement combien il met dans sa coke. Si les gens connaissaient le budget coke de certains privilégiés et comparaient à ce qu’ils gagnent (…) X… claque dix smics par mois dans sa coke. Mais il ne va pas dire : je mets 10 000 euros dans la coke par mois (…) personne ne peut l’entendre. En plus, dans ces milieux, on angélise complètement la coke. Mais, moi, je n’ai jamais vu quelqu’un que ça rendait brillant sur le long terme. La cocaïne, ça fait juste des cons arrogants, bavards, très sûrs d’eux, agressifs, paranos, certainement pas géniaux (…). »???  

 

  Un an plus tard … Attention danger !                 

   Sevran  10 août 2009 : L ‘incendie avec deux départs de feu au 1er et au 7ème étage dans un immeuble des Beaudottes a fait cinq morts (deux enfants, un nourrisson et deux hommes) et 27 personnes intoxiquées.            

              La phase prévisible de la guerre entre chefs mafieux et de la terreur barbare qu’ils veulent instaurer dans leurs  « territoires (sic) »   se met-elle en place  ?

Selon le maire Stéphane Gatignon, cet immeuble, en partie brûlé, est  au centre d’un    « système carrément mafieux… C’est un trafic à grosse échelle qui met en jeu d’importantes sommes d’argent. »

extrait de l’article d’Yves Bordenave Incendie de Sevran : la piste d’un règlement de comptes est privilégiée     Le Monde 12.08.09

                    

 

Cf  note du 27 janvier 2008 : Cadres (privé / public) et cocaïne  / note du 13.06.08 : Ni le cannabis ni la cocaïne ne rendent intelligent  /  note du 5.10.08 : Du trafic de cannabis ? en (Ile-de-) France ?

     Roberto Saviano auteur de Gomorra (camorra– mafia napolitaine) sur France 5 – il est accueilli par François Busnel dans La grande Librairie le jeudi 27 novembre 2008 / à voir ou à revoir dimanche 30 novembre à 9h 50.  « …Toute la cocaïne française est traitée à travers les cartels italiens qui traitent avec les cartels d’Amérique du Sud … » R.S.     

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Arte THEMA  sur les deux autres mafias : n’drangheta (mafia calabraise) et cosa nostra  (mafia sicilienne)

                         Mafia et antimafia  16.12 2008 / 18.12.2008

1- Main basse sur l’Europen’drangheta  réalisatrice Agnès Gattegno

2- Halte à la mafiacosa nostra  réalisateur Jorge Amat / « Comment en Sicile, la société civile a commencé à se dresser contre la mafia et contre le pizzo (racket) ».

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Théo, Bassma, Michal, Orly et les autres

24 mars 2008

Rarement aussi belle occasion aura été offerte à Israël et à son Président Shimon Pérès,  Prix Nobel de la paix avec Yasser Arafat et Itzhak  Rabin en 1994 : celle de faire du Salon du Livre de Paris 2008, en l’honneur d’Israël, une rencontre de paix entre écrivains israéliens de langue hébraïque et écrivains israéliens de langue arabe 1 – sachant que beaucoup d’entre nous les liront en traduction française chez les éditeurs présents au Salon 2008.

Mais, même avec son Centre Pérès pour la paix qu’il a ouvert en octobre 1997 à Tel Aviv, il ne semble  avoir pu donner l’impulsion nécessaire. Le quotidien tragique et les blocages politiques ont fait le reste.

Alors il y eut ce Salon et tous ces absents et cet après-midi du 14 mars – salle Eliezer Ben Yehuda- une table ronde avec Sayed Kashua*, Boris Zaidman** et Naim Araidi *** , sur le thème  » Je suis né dans une autre langue  » animée en hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech. Tous les trois ont expliqué comment, issus d’une minorité linguistique en Israël, ils écrivaient en hébreu pour se faire accepter, pour exister. Ils ont dit leur vie simplement. Et je ne pouvais m’empêcher de penser aux autres, à tous les autres qui, en langue arabe, en Israël et dans les Territoires d’une Palestine déchirée, écrivent et racontent aussi leur vie.

Le même jour, dans son émission Bibliothèque Médicis, Jean-Pierre Elkabbach recevait  Théo Klein *  disant pourquoi Israël devait sortir du ghetto où il s’était enfermé et  Bassma Kodmani ** demandant aux pays arabes du Proche-Orient d’ abattre les murs  » ceux qui font miroir au ghetto « .

Michal Govrin *** a parlé de ses lectures des auteurs palestiniens traduits en hébreu. Orly Castel-Bloom ****, sûre à la naissance de son fils en 1993 de la paix toute proche, voit arriver avec terreur le temps où il sera soldat…

Voilà… Shimon Pérès était reparti. Les murs avaient été si hauts que la colombe de la paix ne s’était posée sur aucun livre. Elle était restée absente… comme les autres. 

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1 N’avait-il pas répondu à Yasser Arafat qui avait dit son « espoir que la paix soit  » fondée sur la justice et le respect de l’autre « , n’avait-il pas dit à la tribune du palais des Congrès de Grenade, le jeudi 9 décembre 1993 :  » La paix réussira. Rien ne nous arrêtera. » [et cité] dans la langue de Mahomet un vieux proverbe arabe :  » Al Salam Yasbuq Al kalam » ( la paix précède les mots) avant d’ajouter :  » Maintenant, la paix a besoin de mots. » Extrait de l’article de Jean-Pierre Langellier « La paix le jour d’après » Le Monde 11.12.1993

* Et il y eut un matin (Points)  ** Hemingway et la pluie des oiseaux morts (Gallimard)

*** poète druze -non inscrit sur la liste officielle –   

 * Sortir du ghetto (Ed Liana Lévi) **  Abattre les murs (Ed Liana Lévi)

*** Sur le vif (Ed Sabine Wespieser) **** Textile (Actes Sud)

……………et entre tant d’autres : Poème (Ne t’excuse pas) de Mahmoud Darwich et Le Bien des Absents d’Elias Sanbar (Actes Sud )   

Cadres (privé / public) et cocaïne

  De la très intéressante émission de Madeleine Mukamabano La société des Nations (France Culture) du 17 janvier 2008 sur La géopolitique de la drogue, il ne fallait pas manquer les informations de Xavier Raufer* et de Jean-François Gayraud** sur la cocaïne dans l’Union européenne.

  Selon X. Raufer,  » Entre 2000 et 2005… on estime que la quantité de cocaïne importée dans l’ UE est passée de 50 tonnes à 300 tonnes par an au minimum, depuis 2005, 2006, 2007, et…l’UE ne fait rien, ils font comme si ça n’existait pas… [Or,c’est] une drogue qui est socialement extrèmement dangereuse : la cocaïne est une drogue de jeunes actifs, c’est une drogue que prennent des ingénieurs, des journalistes, des médecins… » Il évoque alors  » le scandale » du budget annuel d’Europol, la police de 400 000 000 d’habitants qui  » équivaut au prix de 5 tonnes de cocaïne » (sic)! 

 J.F. Gayraud poursuit :  » Il faut remarquer que la cocaïne est un produit qui est bien en empathie avec la société contemporaine, société de consommation, spectaculaire, festive et les conséquences à long terme, en terme de corruption sont redoutables, car, en effet, c’est une drogue qui va être consommée par les cadres des secteurs privé et public d’aujourd’hui et de demain, tous ces cadres, au delà des dégâts sociaux, vont se trouver de manière permanente au contact de milieux criminels, car il faut bien acheter la drogue quelque part, il faut bien avoir des « dealers » – donc quelles seront les conséquences de cette … porosité nouvelle entre les cadres du privé et du public d’aujourd’hui et demain et ces milieux criminels ? «  

  La question de J.F. Gayraud est aussi pertinente que les réponses sont  inquiétantes.   L’inertie de l’Union européenne, face aux trafics qui la traversent journellement d’est en ouest, du sud au nord,  indiquerait-elle déjà une forme de complicité politique larvée ?  

  Responsables et coupables de l’exploitation esclavagiste voire terroriste des paysans, et de la lente dégradation de la santé physique et mentale d’une jeunesse perdant ses repères et ses valeurs, les réseaux tentaculaires, aux monstrueux profits, avec leurs politiciens corrompus, leurs vieilles mafias impitoyables et leurs nouveaux gangs barbares – lourdes menaces pour l’avenir de nos sociétés démocratiques – ont-ils trouvé des alliés puissants chez les cadres consommateurs et au pouvoir en Europe comme en France ?

                                          Attention DANGER !

                                                                        

*Criminologue. Il enseigne à l’Institut de Criminologie ( Département de recherches sur les Menaces Criminelles Contemporaines – MCC ) de l’Université Paris II…

**Docteur en droit – Commissaire divisionnaire de la Police nationale…

La société des Nations

NB On pourra lire aussi Cette drogue fait juste des cons arrogants, de Virginie Despentes qui appelle un chat un chat et la cocaïne la coke : 

 » Quand on arrive à Paris en venant de province et qu’on fréquente les gens riches, le premier truc qui choque, c’est que tout le monde a de la cocaïne ; c’est leur drogue, elle est partout (…) C’est une drogue qui t’inclut dans la société (…) A la base, c’est la drogue des publicitaires (… ) Faut pas aller chercher plus loin, les gens de pub, de télé, de presse, de cinéma, les politiques prennent de la coke, ce n’est pas un hasard (…). La cocaïne, pour tenir les gens, c’est super. Une fois qu’on est dans la cocaïne, tout ce qui compte c’est en racheter, donc on bossera dans n’importe quelle condition. On réfléchit moins, on bosse plus, on a besoin de plus d’argent. Moins de sommeil, beaucoup moins de réflexion, et plus aucune marge de rébellion, on va pas se rebeller alors qu’il te faut de la coke le lendemain. En plus, la coke brouille le jugement, donc si le chef a parlé, on va faire comme le chef a dit, parce que demain de toute façon il faut de la coke (…) moi, je n’ai jamais vu quelqu’un que ça rendait brillant sur le long terme. La cocaïne, ça fait juste des cons arrogants, bavards, très sûrs d’eux, agressifs, paranos, certainement pas géniaux.   Le Monde   13.04.2006    

                                                                        

     Roberto Saviano auteur de Gomorra sur France 5 – il est accueilli par François Busnel dans La grande Librairie le jeudi 27 novembre 2008 / à voir ou à revoir dimanche 30 novembre à 9h 50.    » …Toute la cocaïne française est traitée à travers les cartels italiens qui traitent avec les cartels d’Amérique du Sud … » R.S.     

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Arte THEMA  sur les deux autres mafias : n’drangheta et cosa nostra

                         Mafia et antimafia  16.12 2008 / 18.12.2008

1- Main basse sur l’Europe – n’drangheta (mafia calabraise) réalisatrice Agnès Gattegno

 2- Halte à la mafia – cosa nostra (mafia sicilienne) réalisateur Jorge Amat / « Comment en Sicile, la société civile a commencé à se dresser contre la mafia et contre le pizzo (racket) ».

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Salam Shalom

Note du 25 décembre 2007 à 21 h

Quel temps faisait-il ce samedi 29 novembre 1947 à New York  ? Peu importe à vrai dire,  mais ce fut le jour du vote du Plan de Partage de la Palestine et le déclenchement d’un vent de tempête qui  brise  des vies depuis trois générations. La cruelle diplomatie internationale de 1947 n’ayant pu concevoir l’installation du «septième million» * survivant du drame de la Shoah, qu’au prix de l’exode, des souffrances et des humiliations de 800 000 Palestiniens.

Des 45% de la Palestine sous mandat britannique qui furent attribués aux Palestiniens, en 1947,  il ne reste plus que 22% – densité 612 hab/km2  (environ la superficie du département d’Indre- et- Loire – densité 90 hab/km2). 22%, serait-ce encore trop ?

Shalom Salam, deux mots magnifiques pour dire la paix en hébreu et en arabe, deux mots magnifiques de la belle famille des langues sémitiques, deux mots magnifiques pour deux peuples si proches, filles et fils d’une même terre que l’on dit « trois fois sainte et sacrée».

Mais deux mots encore inaudibles, alors que les solutions concrètes existent. Il suffirait que cesse le vacarme des armes,  que s’arrêtent les machines qui  construisent un mur et des colonies, pour que l’on entende enfin la voix des Justes israéliens et palestiniens**, la voix de ceux  qui oeuvrent  inlassablement pour la paix, pour l’avenir de leurs enfants… ailleurs qu’en enfer.

     

 *Titre du livre et du film de Tom Seguev 

** la voix de ceux qui œuvrent inlassablement pour la paix comme   La Paix Maintenant.

                                                              

La loi du talion, du silence et de la burqa à Villiers-le-Bel (Val-d’Oise)

 

    Note du 30 novembre 2007 revue le 1er septembre 2009  et le 6 juillet 2010

Un tragique accident de moto  où deux adolescents ont trouvé la mort  a été le déclencheur de deux nuits d’émeute à Villiers-le-Bel .
Leur moto étant entrée en collision avec une voiture de police, il s’agissait pour « une centaine de garçons bien organisés ( 1)«  de se transformer en  justiciers, selon la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent ».

Il s’agissait dès lors de tuer (lyncher) deux policiers et/ou d’en blesser le plus grand nombre possible, « dès qu’un policier est touché, les garçons fêtent ça, les bras levés au ciel. (1)«    Et   pour faire bonne mesure on   incendiait,  on saccageait,  on pillait …

Inutile de se contrôler, inutile de réfléchir à la gravité et aux conséquences de ses actes pour la collectivité. On a hurlé que la cause était juste, la haine salutaire,  la vengeance  légitime … on savait que les armes et les munitions étaient prêtes dans les caves, et les projectiles sur les toits des immeubles.

Pour jouer aux guerriers, les « garçons  » ont eu besoin des « petits » certains n’ont même pas dix ans » (1 ) .  Les   « garçons » ont pris le risque qu’ils soient blessés, traumatisés.
Mais c
omme les   « garçons »   ont toujours raison,  ils savent ce qui est bien pour les   « petits ».  Ils deviennent les  « grands frères » et plus besoin de l’école ou du collège !
Ils savent que pour  l’éducation des petits, il faut brûler leurs écoles laïques, leurs bibliothèques municipales, leurs gymnases.
Les  « grands frères »   ont de  » grands projets  »  pour l’avenir de la  » communauté  » de Villiers-le-Bel.
Pour le moment, les  « petits frères »   doivent apprendre à guetter, à repérer et  à jeter des cocktails Molotov.

Jusqu’à quand laisserons- nous aux seuls  « grands frères »   le monopole de l’éducation de la jeunesse, hors la loi républicaine ?  
 
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1  Citations extraites de l’article de Mustapha Kessous et Ariane Chemin
– Le Monde 28/11/07
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                    1er septembre 2009

La loi du talion, mais aussi pendant l’enquête judiciaire sur les émeutes, la loi du silence  (menaces et agressions de  témoins) et …

                la loi de la  burqa  ( » l’épouse d’un des accusés n’a pas pu être auditionnée par les policiers, celle-ci s’étant présentée  » vêtue entièrement d’une burqa dont elle refusait de dévoiler le haut pour permettre la vérification de son identité « .(2)  La loi du silence règne à Villiers-le-Bel article de Luc Bronner citation en italique Le Monde 10.07.09

La « communauté  des émeutiers  » de Villiers-le-Bel  oppose désormais à la justice française, la charia des talibans, en se cachant derrière la burqa de leurs épouses, de leurs sœurs et de leurs mères.
Jusqu’à quand la loi communautariste du talion, la loi mafieuse du silence et la loi islamiste de la burqa remplaceront-elles dans nos banlieues la loi républicaine ?

 

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6 juillet 2010

Des comptes-rendus du procès des accusés : Abdheramane Kamara, Adama Kamara, Ibrahima Sow, Maka Kante et Samuel Lambalamba, meneurs des émeutiers de Villiers-le-Bel qui ont blessé  » des dizaines de policiers « (1) en novembre 2007, on retiendra la peur des témoins des tirs.

Les témoins qui auront eu malgré tout le courage de venir dans la cour d’assises de Pontoise sont restés cachés, leurs voix étant déformées.  Ces preuves accablantes des menaces reçues n’empêchent pas le journaliste (2) de prendre le ton de la dérision et l’avocat d’un accusé, Me Konitz, de « rigoler « .

(3) Et pourtant, des témoins qui ont peur de parler, cela en dit long sur l’emprise qu’ont les accusés et leurs complices sur leurs voisins de quartier. Cela en dit long sur ce qui est imposé comme violences – encore maintenant– à toute une population par une centaine d’émeutiers qui  veulent toujours  faire régner  » leur loi  » à Villiers-le-Bel. Les peines de prison de 3 à 15 ans  rappellent à tous que la loi républicaine protège autant les victimes qu’elle punit les coupables.

 

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1 Lemonde.fr avec AFP et Reuters ne peuvent en  donner le nombre exact 4.07.10.

En 2017, des émeutes de Villiers-le-Bel, ces policiers n’ont rien oublié.
  En 2017, on savait que quatre-vingt-dix policiers avaient été blessés par arme à feu lors des violences urbaines qui éclatèrent après la mort de deux jeunes, en novembre 2007.  Le Parisien 24.11.2017 

2 Franck Johannès : «  Procès de Villiers-le-Bel : les témoins font faux bond, l’accusation est fragilisée  »  Le Monde 30.06.10

Mon commentaire a été censuré par Lemonde.fr le 5 juillet 2010

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