Chronique de Petiteville en France – épisode 5

8 octobre 2009
                     Chronique de Petiteville en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ? 

 

Episode 5                                Eté 2009

L’épilogue 1 a rapporté qu’à sa séance du 9 février 2009, le Conseil municipal à l’unanimité, avait décidé la création d’un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) dont la composition serait fixée par arrêté du Maire.

Cinq mois après, dans Petiteville – la lettre municipale (1)  il serait vain d’en chercher p.2 à la rubrique Conseil municipal une quelconque allusion. Cependant, à la page suivante, on lit un article sur  » la cérémonie de la citoyenneté organisée à l’Hôtel de Ville le 24 avril dernier (…) pour tous les jeunes Petitevillais nés en 1991.
Inscrite dans le code électoral depuis février 2007, [elle] est destinée à développer le sentiment civique des jeunes qui viennent d’atteindre leur majorité (2). Le maire-adjoint chargé des affaires scolaires, de la jeunesse et de la citoyenneté (… ) entouré de nombreux élus petitevillais ont remis leur toute première carte d’électeur aux jeunes citoyens, ainsi qu’un livret récapitulant les principaux droits et devoirs civiques.  »

 

Qu’attend le Conseil municipal pour créer un Conseil Local des Jeunes où ils pourraient cultiver concrètement cette citoyenneté ?

Même page, à la rubrique Dites-nous … monsieur le maire , une question lui est posée  :  » Les statistiques de la gendarmerie le prouvent : Petiteville est une ville calme. Pourtant, comme partout, le bris de mobilier urbain ou de panneaux de signalisation est parfois (3) à déplorer, de même que la violation d’un local municipal ou la tentative de destruction d’un matériel sportif … remplacer ou réparer le matériel dégradé, combien ça coûte ?

 

Dans sa réponse monsieur le maire prend facilement le ton rigolard :

 » Certes, la destruction d’un panneau de signalisation n’a rien de dramatique en soi. Il faudrait cependant que les auteurs de ces dégradations réalisent (comment ?) que le coût des réparations… est financé par les impôts des contribuables petitevillais et peut atteindre 250 euros hors taxes. En 2009, le montant des réparations atteint déjà les 8 000 euros de matériel, sans compter la pose. La dernière nuit de la Saint-Sylvestre a coûté à elle seule près de 4 800 euros à la collectivité !  

Nul doute pour lui,  les auteurs sont  » quelques écervelés ( poubelles brûlées (4) clôtures coupées ou arrachées, vitres d’abris bus brisées )  d’autres structures encore plus coûteuses connaissent parfois le même sort. Je pense notamment aux 2 mètres carrés de terrain de football synthétique qui ont été brûlés (1 000 euros de réparation), au tapis de saut en hauteur qui a été totalement dépecé (1 400 euros), au club house de foot et à l’Espace Jeunes qui ont été visités, dégradés et cambriolés à plusieurs reprises et au skate park dont les panneaux de bois sont régulièrement arrachés ( 6 400 euros pour un module neuf).  »

Tiens tiens ! monsieur le maire ne rigole plus :  » Certains vandales (il est vraiment fâché) ont été jusqu’à casser ou voler des arbres !… Un acte totalement irresponsable et irrespectueux de la nature qui a aussi un coût : de 150 à 1 100 euros pour un arbre adulte. Une ardoise un peu élevée pour quelques secondes de rigolade à la gratuité toute relative ! « 

 C’est donc cela le plus important pour monsieur le maire de Petiteville : les arbres adultes et le respect de la nature. Quand on lui parle de protection et de prévention anti-drogue des jeunes de 10 à 18 ans, de l’avenir de nos adolescents, des jeunes adultes, il répond simplement :
                                                                    Touche pas à mon arbre !

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 NB   Ce leitmotiv   » écologique  » permettrait-il d’échapper à la réalité ? Serait-il une dérobade, l’arbre qui cache la forêt des menaces que font peser sur notre jeunesse la consommation et le trafic de drogues ?

Pour y voir clair, j’invite nos jeunes et futurs citoyens, leurs familles et leurs amis, à ouvrir les yeux sur le site de la MILDT : Drogues / guette l’info   traque l’intox // Et si ton dealer te disait la vérité ?

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1 Juillet 2009 

2 souligné par moi

3 on remarquera dans les citations la progression façon  » Tout va très bien Madame la Marquise !… pourtant il faut que je vous dise …  » Le coût pour la collectivité des vols et des vandalismes commis dans le collège public et le coût des réparations d’ abribus de Petiteville sont passés sous silence …

4 Pour nommer  les   » écervelés  » qui brûlent poubelles, terrain synthétique, abribus et voitures, ne pourrait-on pas dire   plutôt  » têtes brûlées  » ?  Ceux qui benoîtement appellent les délinquants  des  » gamins  » doivent savoir  que cela fait bien rigoler les  » gamins  » qui ne collectionnent plus depuis longtemps les billes mais les armes de guerre.

 ~~~   [ Grandeville est le préfecture du département]

Saisie record de 36,5 kilos d’héroïne par la police judiciaire de Grandeville en juillet 2009

Saisie record de 310 kg de cocaïne au sud de Grandeville par les douaniers, le 21.10.09.

17.11.09  Saisie par le GIGN de 300 kg de cannabis en provenance de Marseille au sud de Grandeville

7.12.09  Saisie par le services des douanes de 130 kg de résine de cannabis au sud de Grandeville dans le sens province Paris

17.12.09  Saisie de plus de deux tonnes de cannabis au sud de Grandeville.

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                          22.11.2009                            
Et à Petiteville,  la noria  nocturne des automobilistes continue  vendredi et samedi  de 23h à 5h du matin …

          Chroniques de Petiteville   2ème saison ….
Où l’on étudiera le Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008 -2011 -. Rapport au Premier ministre  de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT).

Exemple  :

Chapitre I Prévenir, communiquer, informer
fiche n°1-3 Relégitimer les adultes dans leur rôle de principal acteur de prévention.

Sont désignés comme Administrations/ partenaires
MILDT, Drogues Alcool Tabac Info Service (DATIS), Institut National de Prévention et d’Education à la Santé, (INPES)  ministère de l’Education nationale, ministère de l’Agriculture et de la Pêche, ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, ministère du Logement et de la Ville, secrétariat d’Etat à la Famille, associations de parents d’élèves, Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), Familles Rurales, Caisse Nationale des Allocations Familiales, Service d’Information du Gouvernement (SIG).

Ainsi, ni les  élu(e)s au suffrage universel, ni les responsables des partis politiques, ni les patrons des médias ne sont  considérés comme des adultes à relégitimer dans leur rôle de prévention. Pourquoi  ? Ce devoir citoyen leur incombe également, c’est leur  laxisme qui a installé une telle incurie.

               

Exemple dans la presse :
On ne peut que s’interroger et déplorer le placement quasiment introuvable  de l’annonce de la nouvelle campagne antidrogue de la MILDT et de l’INPES  par la rédaction du journal Le Monde : court article de Martine Laronche, tout en bas de la page 28 (7.10.09), juste avant les rubriques nécrologiques.

  Qu’attend M. Schweitzer président de la Halde, et  président du comité de surveillance du journal, pour  lutter contre  cette inégalité discriminatoire de traitement éditorial de l’information  concernant le droit à la santé de notre jeunesse ?              

 NB                    1909-2009, centième anniversaire de la première convention internationale sur les stupéfiants.

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Un prophète de mauvais augure


Note revue le 15 février 2013            

Un an après Gomorra, film courageux parce que sans pitié pour la mafia qui n’a de pitié pour personne, le film Un prophète de Jacques Audiard se replace dans la perspective de la fabrication du « héros* » (sic) mafieux, dans la re- création du mythe cinématographique du parrain à la  sauce napolitaine,  sicilienne,  ou américaine.

La distribution des rôles est  parfaitement réaliste ; elle donne un aperçu de l’actuelle population carcérale. Celle qui a voulu échapper à toute éducation, à toute morale civique, à tout enseignement… jusqu’à la case prison. C’est ainsi et c’est redoutable  d’ignorance et de sauvagerie.

Entre la communauté-gang corse et la communauté-gang barbue (islamistes), Malik ** 19 ans n’aura pas la liberté d’évoluer dans le bon sens, ni de se poser les bonnes questions ; et le cinéaste nous impose d’emblée  sa vision d’une administration pénitentiaire totalement à la solde des assassins.

Malik apprend à coudre, à lire et … à tuer selon le manuel du parfait sale petit mafieux. Il apprend comment on devient un chef et il prépare sa réinsertion (sic) en mettant en place, à l’insu des Corses et des barbus mais grâce à eux, son premier système de  « go fast » entre Marbella et l’Ile-de-France : l’apprenti mafieux sait que « d’honnêtes citoyens français (sic) »,  en attente pathologique de leur drogue, seront vite ses plus fidèles clients, ses meilleurs complices.

Cf. ma note du 18 juillet 2012 : A Nanterre, procès du petit peuple stupéfiant de la « culture » et des médias

                   L’art de J. Audiard consiste à nous dévoiler un univers carcéral qui fonctionnerait « hors la loi  »  prêt à accoucher régulièrement de nouveaux monstres. Je me garderais bien de trouver  « exaltant » ***  un tel parcours, mais le cinéaste nous livre un  documentaire réaliste, en prophète de mauvais augure.

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David Fontaine (Le Canard enchaîné  26.08.09) est dans cette mouvance, fasciné par ce qu’il appelle « une rare figure de héros arabe » (sic).
Pourquoi cet abêtissement  à ne voir de « héros »  que  dans la délinquance criminelle qu’il s’agisse de Mesrine ou de mafieux, alors que ce ne sont que des brutes malfaisantes ?
** L’acteur Tahar Rahim est excellent. On lui souhaite d’autres films pour échapper à cette sordide image.
*** Article de Thomas Sotinel A l’ombre des murs, une épopée criminelle violente et exaltante (sic) Le Monde 26.08.09

Un prophète     Festival de Cannes 2009

Voir ma dernière note de 2010 :   
La gent stupéfiante des médias et de la culture

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L’effet « Larsen » sur les abrutis forcenés de Seine-Saint-Denis


23   juillet   2009   Du seum bien vicere 
note revue   12 et 18 mai 2013   et   le 13 mai 2019

  
23 juillet  2009

C’est, nous dit-on, un «  rappeur de proximité » (1). Il s’appelle Hacène Souadji alias Larsen. Il est né en Seine-Saint-Denis ; et selon le journal Le Monde il serait : « une des rares personnes à pouvoir rencontrer tous les gamins des cités de l’Ile-de-France. » Il serait donc quasiment le seul  à avoir  de l’influence sur « les gamins»  car il aurait « découvert  le pouvoir des mots. »

J’apprends ainsi que le terme « gamins »  désignerait  pour l’indulgent journaliste, les garçons  de 15  à … 17 ans  … voire plus ! 
Intéressons-nous  alors  aux mots de Larsen pour mieux connaître son pouvoir et ce qu’il cherche à transmettre  aux « gamins » dans son dernier disque          Du seum bien vicere (2) sorti en 2008, l’année où il a infligé  « des menaces de mort et des violences verbales » à son épouse ; pour donner l’exemple aux « gamins » ?

        Dans une courte vidéo – pour  nous convaincre d’acheter son disque – il se présente  en brandissant un pistolet :

On n’est pas des gangsters / on n’est pas des fous/ on n’est pas des pédés /
j’m’prends pour un homme qu’a des couilles
(3)  / la guerre, c’est la guerre /
faites pas les marioles / on sortira les kalachs 
(4)/ ce s’ra la vraie guerre. /”

Ainsi s’exprime, celui qui veut     « parler aux hommes politiques et aux médias des jeunes de banlieue. Et parler aux jeunes des politiques et des médias. »
  Quel programme politique, quel engagement social !

Et il faut de la patience pour saisir le texte qui donne son titre au disque , tellement l’homme coupe, recoupe,  » hasche / hache » et « rappe/râpe » son discours  :
 » tu rappes   / tu hasches  hasches mieux qu’un speed de hasch « /.
La drogue est omniprésente.

Le tout  est suffisamment confus, décousu, ambigu pour qu’il puisse apparaître comme un message codé pour initiés, pour ceux qui seraient ses   « frères  (comme les frères musulmans) » et qu’il  appelle   » les Algériens nés en France «  dans  Pour tous les quartiers de France .

Ainsi il peut dire que /  « l’argent ça rend méchant « / mais il assure que   « le pactole il est bien coffré / du seum bien camouflé au frais. » /
Il débite une litanie sur le respect  :  »
on est tous frères (salafistes ?) même en galère même en temps d’guerre (?)/ il faut respecter ta mère/ ton père/ tes sœurs et aussi tes frères «  mais/ » on nique leur mère à tous les commissaires « /

Et il  insiste   / « … / achète  l’alcool, la bombe  pour nos frères (djihadistes ?)/
et au milieu du rap  /tous à plat ventre / tire au kalach comme le Hamas » /

Il termine sur l’air de la victime d’une crise identitaire, qui gémit d’être un bouc émissaire et de vivre dans la misère ; alors que dans la famille Souadji, laborieuse et honnête comme l’immense majorité des familles des quartiers de France ,  sa sœur aînée est biochimiste,  son autre sœur, capitaine dans l’armée, formatrice à Saint- Cyr,  son frère aîné est conducteur de trains  et son autre frère,  directeur d’une antenne d’éducateurs.

Difficile de penser que l’homme  puisse devenir un partenaire politique,  à moins que l’on accorde désormais un bonus à celui qui  »  a baigné dans les trafics et flirté (sic)  avec le grand banditisme « …. un satisfecit à  celui qui a été  » jugé pour tentative d’assassinat. Pour des questions de fierté et de territoire  :  « Un type est venu nous provoquer sur notre terrain (?). Il nous a fait la misère. Je suis allé chercher un fusil. Je l’ai braqué et lui ai dit  » casse-toi « . Il a fait le chaud, j’ai tiré. »

L’homme a appliqué  une loi tribale qui bafoue la loi républicaine. Difficile de penser que l’homme, qui affecte la bonhomie en débitant des menaces,  puisse être le meilleur exemple et le meilleur conseiller d’éducation et d’orientation pour les gamins d’Ile-de-France qui écoutent son disque.


  Quand l’homme dit  :  » j’ai fini par comprendre qu’il fallait agir avec les mots « ,  il ne dit pas pour autant  qu’il s’en servira pour rappeler aux gamins leurs droits et leurs devoirs républicains. Il ne dit pas le fond de sa pensée ; il ne dit pas qu’il cherche plutôt à manipuler les consciences.
Car la  répétition quasiment hypnotique, saupoudrée d’islamisme,  des mêmes mots sur les  drogues et leurs juteux trafics ; la répétition des mêmes mots sur les armes  de guerre  (avec l’argent des drogues)  pointées sur des victimes désignées à l’avance, celles et ceux (en France ou ailleurs) qui n’obéissent pas à  » ses lois (?) « , celles  de  » sa communauté (?)  » ; tout cela ressemble à un dangereux décervelage.

         Il  tient volontairement -pour faire diversion-  un double, voire un triple langage,  surtout avec les journalistes ; sa pensée est trop  » haschée »,  trop  » rappée »,  trop frappée de  sous-entendus, pour ne pas dissimuler habilement des arrière-pensées …  très inquiétantes.

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Rappel du sens des mots en anglais – dictionnaire Robert & Collins (poche) :
rap   / verbe to rap  frapper
rape  / verbe to rape  violer   rapist / violeur               

1 Rappeur de proximité    Luc Bronner  citations en italiqueet en gras pour les propos de Larsen Le Monde du 10 juillet 2009 / pour la photo de Stéphane Lavoué,  le rappeur a posé le pistolet.  Pour la publicité de son dernier disque Du seum bien vicere, il avait choisi de montrer un large couteau  dont il chauffait  la lame. 

2 traduction  : « Du haschich bien servi » /   haschich ou seum  mélange dit  sum  de l’arabe  semm سم   qui signifie poison

                                       ♠  12 mai 2013

      Mais quelle mouche a donc piqué la Sécurité routière pour reprendre l’expression « avoir le seum «  dans sa campagne de prévention de la conduite en état d’ivresse pour les jeunes ?
À force de vouloir faire démagogique  » façon  jeune branché « , c’est le gouvernement lui-même  qui banalise l’argot  mi – arabe mi – verlan des trafiquants de haschich.

Expliquer la dangerosité des soûleries mortelles  avec le mot   » seum  » est une autre façon  dangereuse d’infantiliser les jeunes, en adoptant le  même vocabulaire tordu que ceux qui leur vendent ce «  poison  » dès le collège ou le lycée.
C’est lamentable !

 Nous l’appellerons donc :  l’homme

4   En 2008  « lorsqu’ils viennent l’interpeller, les policiers découvrent des armes. »

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NB    Le  nom du département de Seine-Saint-Denis a vite été  » hasché « et   « rappé  »  en  » 9- 3  » ou en   » 93  » ;   avait-il trop de lettres ?  Évoquait-il trop la chrétienté ?  Était-il trop chargé d’Histoire de France ?

             Justement, la veille du 14 juillet 2009, dans la bonne ville de Tremblay-en-France où habite Larsen, et où un programme de réjouissances avait été préparé par la municipalité pour la fête nationale (comme dans les 36 000 autres villes et villages de France),   « les tout-petits (sic) » c’est-à-dire les garçons de 10 à 14 ans,  ont  préféré  jouer-à-faire-exploser-des-fusées-et-à-incendier-des-voitures jusqu’à minuit, suivis par « les gamins » de 15 à 17 ans qui voulaient  jouer- à -la -guerre- avec- les- policiers.
L’homme Larsen, venu en voisin, a expliqué :  « Tout ça, c’est d’abord le signe d’un ennui profond. » Ben, voyons ! et si les « tout-petits » et les « gamins » étaient déjà sous influence ?    

* En Seine-Saint-Denis, les tirs de  » mortier  » s’invitent au 14-Juillet /reportage de Luc Bronner Le Monde 14.07.09

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       ET  DIX ANS  APRÈS               APOSTILLE

 

             13   mai   2019               

◊ ◊ J’avais remis cette note en avant le 12 mai 2013, tellement elle me semblait d’actualité par rapport à la place que ses imprécations haineuses ont prise dans l’esprit « des Algériens nés en France» , comme se désigne lui-même le « rappeur » Hacène Souadji (ou « Larsen »- né en Seine-Saint-Denis), excluant  de facto, toutes celles et tous ceux qui,  de parents algériens et né(e)s en France, vivent bien et respectent les valeurs de leur citoyenneté  française.

 Les assassinats,   les violences urbaines,    les drogues         

On avait vu en 2012, un forcené, Mohamed Merah,  mettre sa haine en actes, et assassiner 7 personnes à Toulouse et à Montauban.
Et 
le soir du 13 mai 2013 : on a vu d’autres abrutis forcenés, débarquant par centaines,   au milieu de la foule joyeuse de la place du Trocadéro.
Comme ils s’entraînent chaque jour, dans nos banlieues jadis paisibles, à violenter les personnes, à vandaliser l’espace public, à piller, à voler, à trafiquer, à attaquer la police etc.,
ils  nous ont montré  les seules choses qu’ils sachent faire :
brûler ! saccager  ! blesser ! gueuler leur haine ! injurier !

Leurs familles, leurs parents, leurs ami(e)s les ont-ils accueillis de retour à Saint-Denis ou à Saint-Ouen, comme des héros algériens  – puisqu’ils ne veulent pas de leur nationalité française ?  Bientôt, comme à Marseille, les mères pleureront-elles leurs fils assassinés par la mafia rivale et supplieront-elles d’abord le ministre de l’intérieur, pour finir par crier allah akbar ?

♠ PSG : la présentation du trophée annulée après les violences
Libération.fr Par AFP — 13 mai 2013

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En 2009, La MILDT : Mission  interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, avait financé des vidéos, Et si ton dealer te disait la vérité ?  pour la jeunes des collèges et des lycées , qui  pouvaient alors entendre des paroles vraies sur le cannabis et la cocaïne.

Ces vidéos ont été censurées dès 2012, sous le quinquennat fumeux et calamiteux du PS ou Parti Stupéfiant de  M. Hollande, la  ministre de l’Éducation nationale Vallaud-Belkacem ayant été uniquement chargée de « sensibiliser » les collégiens et aux lycéens au « concept de genre » tel que vu par la communauté homosexuelle et les écrivains « dits modernes parce que pornographiques.

Depuis mai 2017, le parti de la-République-en marche  -et -qui- fume, du président Macron  a même  bloqué toute information médiatisée sur la dangerosité de ces drogues.
Les Français ont la palme européenne de la consommations de produits stupéfiants ….. et sont donc les meilleurs sources d’enrichissement de la théocratie islamique du Maroc – dont le roi Mohamed VI,  contrevient aux lois internationales, sans aucune sanction.

….. APRÈS LE SILENCE  TOTAL des médias  sur l’excellent  Rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la politique nationale de lutte contre les drogues illicites  en mai 2003 …

…  et leur SILENCE  TOTAL  sur le dernier livre du Pr Jean COSTENTIN :

                 Le Désastre des toxicomanies en France  [paru en mars 2018]


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Drôle de siècle, drôle de fête

3 juin 2009

             

Dès sa première décennie,  le XXI ème siècle a été terrible ;  de la terreur sur New York  en 2001 à la terreur sur Bagdad et l’Irak depuis 2003, de tsunamis en ouragans, de guerres tribales en guerres de religion, de  spéculations frauduleuses en crise économique, tout cela  appauvrissant encore et toujours les plus pauvres.
Les plus forts, les plus riches et les mieux armés, les plus obsédés par le pouvoir et l’argent, les fous furieux sont à l’oeuvre pour le malheur des peuples. La couleur du temps se plombe de tant de barbarie. 

Où trouver alors un peu d’ euphorie (du grec euphoria  » force de porter ») ?  Euphorie ! voilà le mot lancé ! Ignoré superbement au XIX ème siècle par Littré, il a désormais cinq petits * dans le Robert.
Nos contemporains  raffolent, vous l’avez deviné, du participe présent, euphorisant devenu un nom très commun pour désigner  » tout médicament et toute drogue qui provoqueraient (?) l’euphorie.

L’euphorisant   idéal pour  » s’éclater «  
(comme disent les connaisseurs) est celui qui mélange tous ceux qui ont été inventés à ce jour.

        C’est celui de la  recette française pour faire la fête techno ou gay  :
avaler un maximum d’oxyde de carbone, d’ammoniaque et de goudrons grâce au tabac, avec pour le cannabis du cirage, de l’encens et du henné,  boire deux litres de vodka minimum, renifler du sucre avec du talc, des antiparasitaires et du calcium pour chiens en guise de cocaïne, et pour finir  boire du solvant pour jante**… ceux qui veulent jouer aux morts-vivants prolongent la fête avec le crack et l’héroïne des talibans. Se retrouver alors, au mieux à l’hôpital ou en fauteuil roulant, et au pire…

Quels sont les cerveaux malades qui ont lancé cette mode de faire la fête avec autant de poisons mortels ?

 N’est-ce-pas une drôle de fête  pour les plus jeunes, celle qui mène à la dépendance douloureuse aux drogues et aux  trafiquants ?
N’est-ce-pas aussi une drôle de fête cette messe,  où  le pape souffle que le dieu des chrétiens veut des hommes sans préservatifs et des  femmes avec le sida ?
N’est-ce-pas encore une drôle de fête pour la prochaine  » journée de la femme « ,  quand la Halde ***  trahissant l’égalité et la laïcité, veut faire appliquer en France la loi islamo-intégriste de la burqa, la charia des talibans ?

La Halde que l’on pourrait renommer alors :  Haute Autorité de Lutte AntiLaïque pour  les Discriminations Religieuses Inégalitaires des talibans.

          Il n’y a pas de fête ;  il n’y a que  de la non-assistance à personne en danger, de l’abus de pouvoir sur personnes fragiles, de la malveillance criminelle d’absolutismes religieux millénaires s’acharnant   » au nom de dieu  » sur les femmes, sur les plus  faibles, avec  toujours plus de graves  conséquences pour notre société humaine.

 Drôle de siècle                      Drôle de fête                     Vrai   drame

* euphorique – euphoriquement – euphorisant – euphorisation (euh?) -euphoriser

** Il s’agit du GBL ou  GHB.  Le 11 avril 2009, sept jeunes en ont ingéré, lors d’une fête techno au Zénith de Montpellier, et ont été transportés dans le coma à l’hôpital Lapeyronie. Qui leur a vendu du GBL sur place ?

*** cf ma note La Halde entre montre et burqa

Sur le site de la MILDT : Drogues / guette l’info   traque l’intox // Et si ton dealer te disait la vérité ?

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Chronique de Petiteville en France – épisode 4 et épilogue 1

12 mai 2009

 

                    Chronique de Petiteville en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ?

                             Episode 4                Hiver  2008-2009

 

             J’avais pris acte de l’absence de réponse de M. le Maire de Petiteville à ma deuxième lettre ainsi qu’à ma deuxième demande d’entretien ; ce qui ne laissait pas de m’étonner, ayant souvent  pu apprécier la capacité d’accueil et d’écoute de quelques autres maires …
En décembre 2008, j’avais pu noter la continuation  de l’activité des revendeurs-livreurs de drogues sur scooters, pendant les vacances de Noël ;  et en janvier 2009, ils reprenaient leurs habitudes du mercredi et du samedi.
Il n’y avait plus en cette saison froide, à partir de 23h en fin de semaine, que quelques hurlements grossiers dûs aux abus d’alcool et autres drogues, et quelques  saccages  de panneaux Petiteville, mais j’observais que toutes ces nuits étaient marquées de 23h à 4h du matin, par la circulation de dizaines de voitures, probablement  vers des lieux fixés pour d’autres trafics.
              Je l’écrivis donc dans une troisième lettre adressée au maire de Petiteville, le 19 janvier 2009 (copie à l’adjoint et à la conseillère municipale qui m’avaient reçue, ainsi qu’au commandant de gendarmerie)
 
            Epilogue 1   (annonce de la création d’un CLSPD)     Printemps 2009   

Six mois après ma première lettre, je reçus une réponse de M. le Maire de Petiteville qui tenait à m’informer le 2 mars 2009 que  » dans sa séance du 9 février 2009, le Conseil municipal, à l’unanimité, avait décidé la création d’un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) dont la composition sera fixée par  arrêté du Maire. « 

 

           Le CLSPD fera-t-il une  analyse lucide de la situation ? Lira-t-il le document Tendances n°64 janvier 2009 Alcool, tabac et cannabis à 16 ans de L’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) qui fait le point sur les recherches en cours  ? Trouvera-t-il  les moyens d’être efficace ?  et à partir de quand ?  Pensera-t-il  à créer un conseil  de jeunes citoyens, collégiens et lycéens de Petiteville qui pourront s’impliquer auprès de leurs pairs ? etc. 

            Le CLSPD de Petiteville sera confronté, selon les données préfectorales pour 2008, à l’évolution de la délinquance dans le département  en zone gendarmerie.
En progression : .. 
Affaires de stupéfiants + 28,22 %  / Délits stupéfiants +40,55 % 
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   Du côté de l’Education Nationale       aucun signe fort ne venant du Rectorat et de l’Inspection Académique en 2008-2009l’information-prévention sur l’offre et l’usage des mélanges de drogues licites et illicites n’est pas à l’ordre du jour des conseils d’administration du collège et du lycée ;  le principe des trois petits singes : ne rien  voir – ne rien entendre – ne rien dire – semble faire l’unanimité.

 

            Il faut avoir présent à l’esprit que deux générations déjà ont vécu leur jeunesse sous l’emprise de l’offre de drogues. Notre société, entraînée par les catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+), et le laxisme politique des années 1980-90  (on se souvient de la  formule inepte de « drogues douces »), est devenue  « poreuse » au contact  du milieu des pourvoyeurs de drogues.
Enfreindre les lois est devenu  un sport national  (chic?) . Cela fait naître  une hostilité sourde envers les policiers et les gendarmes. Cela fournit toujours plus d’argent sale aux réseaux mafieux  internationaux. Cette complicité avec les truands et les barbares est forcément dangereuse pour nous tous.
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