4 décembre 2017
Saluons et félicitons l’écrivain guinéen, Tierno Monénembo, lauréat du Grand Prix de la Francophonie 2017, décerné par l’Académie française pour son œuvre littéraire et théâtrale.
Il a déjà reçu « le grand prix littéraire d’Afrique noire pour Les écailles du ciel (1986), le prix Tropiques pour L’aîné des orphelins (2000), le prix Renaudot pour Le roi de Kahel (2008), le prix Amadhou Kourouma et le prix du roman métis pour Le terroriste noir (2012) » (1).
Son dernier livre Bled est paru en 2016 aux éditions du Seuil -(comme les autres)- avec cette présentation de l’éditeur :
« Algérie, années 80. Une jeune fille court éperdument à travers la rocaille, son bébé dans les bras. Seule, sans protection, ses chances de survie sont minces, quand la population mâle à l’unisson se déchaîne contre «la pécheresse». Il n’y a pas longtemps, elle vivait paisiblement avec Papa Hassan et Maman Asma. Tout cela est si loin. Chassée du village de la tribu, Zoubida aura beau déployer une énergie surhumaine pour défendre sa vie et celle de son enfant, elle finira par tomber dans les griffes du terrible Mounir, en un lieu hors du temps qui paraît être tout à la fois prison, harem et lupanar. La violence, ici, est plus archaïque que politique, car elle jaillit des entrailles de la société. Et n’en est que plus inquiétante. Mais, avec l’énergie d’un romancier amoureux de la vie et de tous ses plaisirs, Tierno Monénembo nous offre le plus beau portrait qui soit : celui d’une jeune Algérienne dont l’intelligence et le courage, face à l’obscurantisme, rayonnent comme un soleil. »
Tierno Monénembo, ici dans le studio de RFI. RFI/Fanny Renard
1 Source : RFI Les Voix du monde Littérature sans frontières Catherine Fruchon-Toussaint 3 décembre 2017