Par L’ingénue
5 – 6 mars 2018
Quels savoirs, sur l’hygiène de vie avec l’information scientifique vraie, documentée et protectrice sur l’alcool, le tabac, et le cannabis, dispense l’Éducation nationale au collège, au lycée et à l’université ?
Quels savoirs, sur l’hygiène de vie avec l’information scientifique, vraie et protectrice sur la sexualité dispense l’Éducation nationale au collège, au lycée et à l’université ?
Si l’on en croit l’affichage promotionnel de l’Éducation nationale, il suffirait de lui faire confiance :
S’agit-il de lui faire confiance quand les textes et programmes officiels des ministères successifs abrogent régulièrement ceux des ministères précédents ?
S’agit-il de lui faire confiance quand les résultats scolaires sont médiocres ?
S’agit-il de lui faire confiance quand on laisse les lycéens sortir pour fumer dans la rue ; quand « ça sent le joint dans la bibliothèque universitaire » ?
S’agit-il de lui faire confiance quand, dans la liste du Goncourt des lycéens (1), l’Éducation nationale a glissé » Mille six cents ventres » ?
_________________________
On peut voir la vidéo Sexe et pornographie dans les programmes scolaires ; une enquête de Armel Joubert des Ouches avec la collaboration de Jeanne Smits, qui donne à réfléchir – sérieusement.
Apostille
Une première réflexion me vient tout naturellement à l’esprit.
L’on devrait savoir que la sexualité n’est qu’une fonction biologique parmi d’autres ; et l’on devrait savoir aussi que l’essentiel pour les adultes parents et professeurs, est de considérer les adolescents comme des êtres sensibles et intelligents, dont on doit respecter l’intégrité sur le plan émotionnel et affectif entre 12 et 16 ans.
Or, il apparaît que depuis une vingtaine d’années, ils ne sont considérés, pour leur éducation à la sexualité, que comme des corps avec des organes sexuels.
Quant à la dernière vague ministérielle du gouvernement M.Valls/ N. Vallaud-Belkacem à l’Éducation nationale/ président F. Hollande/, elle a intégré les pratiques homosexuelles au programme ; la pédérastie passant de la littérature à la normalité.
Si l’on ajoute les textes et les livres présentés aux adolescents qui s’appesantissent sur toute la gamme des actes sexuels jusqu’aux viols et aux tournantes, et si l’on ajoute les médias de la pornographie qui déferlent sur la toile …
Ma seconde réflexion est alors encore plus pessimiste car je constate que les sociologues, les philosophes et autres écrivains du « Mouvement Sex and Drug du 22 mars 1968 », n’avaient d’autre idéal pour nos jeunes que de les conduire … dans l’antichambre du Marquis de Sade… Et c’est en marche !
La vraie vie est ailleurs.
_________________________