La nouvelle « morale » des homosexuel(le)s

6 novembre 2012

  note complétée  le  27 janvier 2013    

Comme c’est mignon !  Si nos chers homosexuels et nos chères homosexuelles mettent tant d’insistance à vouloir se marier, c’est qu’ils veulent faire des bébés officiellement, pour percevoir les allocations familiales, bénéficier – alors qu’il s’agit de couples stériles par définition  – du remboursement par notre Sécurité sociale déjà ruinée de  procréation(s) médicalement assistée(s)*, assortie(s)  des congés parentaux idoines. Pour l’état-civil, il faudra choisir : les bébés auront-ils le nom du papa ou celui du mari du papa ou les deux,  ou bien celui de la maman ou celui de la femme de la maman ou les deux ?  Comme c’est attendrissant !  Comme c’est moral ! 

Vous me direz que jusque- là, pour le tout-venant, on n’avait pas besoin du maire ou du curé pour  faire des bébés … mais voilà … dans notre société moderne,  avec le Beaujolais nouveau, « la nouvelle morale du mariage homosexuel »  est arrivée. Elle s’impose à nous, sans aucun débat d’éthique,  tant  les  homosexuel(le)s – rive gauche ont pesé lourdement sur les décideurs politiques PS et EELV. Pour « faire les enfants » auxquels ils  auraient droit (?), ils exigent de passer devant  M. le maire.**
Et l’on sait fort bien, dans «l’intelligentsia gay», user de tous les subtils arguments gestuels et de toutes les plaisanteries fines ad hoc, pour soutenir le «grand projet sociétal» de M.  Jean-Marc Ayrault, lors du prochain débat parlementaire. Nouvelle morale oblige !

« C’est maintenant » dirait M. Hollande que  le PS paie le prix de sa promesse électorale.  C’est  un  « progrès historique (?) pour toute la société » annonce-t-il, fièrement. Comme c’est moral !  

Pourtant, cela faisait belle lurette que ni la morale, ni la légalité ne les empêchaient de dormir. Ils faisaient même passer le message  dans tous les médias  : au cinéma, au théâtre, à la radio, à la télévision, dans la presse, dans Le Monde, dans l’Express, dans Libération etc.  Ils avaient les adresses et les modes d’emploi  de  faiseurs de bébés en échange de petits accords financiers. Était-ce moral ?                                      

Ainsi dans le journal Le Monde*** , une photo nous montrait «un couple de femmes et ses deux filles, conçues en Belgique par insémination artificielle avec donneur inconnu. » Était-ce moral ?
Les petites filles ne sauront jamais quel père (et grands-parents paternels) elles ont :   les deux femmes  hilares (sur la photo) s’en moquent comme d’une guigne, puisque tel a été leur bon plaisir.
        L’enfant sera officiellement orphelin ou orpheline de père par décision d’ homosexuelles. Comme ce sera moral !

Pour les messieurs, on sait combien dans la gent cléricale et bourgeoise, la pratique homosexuelle avait justement l’avantage de n’engrosser personne. C’était la morale d’avant ! La morale de maintenant est de payer une mère porteuse qui abandonnera son ou ses bébé(s) aux messieurs. Selon le témoignage de l’un d’entre eux, dans l’émission « L’enfant pour tous (sic) » de B. Duquesne /France 2 9.01.2013/ – les deux messieurs avaient auparavant commandé des ovocytes fécondés in vitro-, et  il était encore fier de dire qu’avec ces deux ou trois mères, la fille et le garçon n’auraient pas de maman, ne sauraient pas ce qu’est une vraie maman ; qu’ils n’auraient,  pour tout horizon pendant leur enfance et leur adolescence que … deux hommes.

       L’enfant sera  officiellement orphelin ou orpheline de mère par décision  d’homosexuels.  Comme ce sera moral !  


Quelle éthique  peut dénier aux enfants le droit de connaître leur origine biologique, leur hérédité ? D’autant plus que ces mêmes homosexuel(le)s écologistes militants – derrière  MM. Mamère, Bové et Cohn-Bendit-, donnent aussi dans  « l’idéologie du Bio».
Ils crient à l’envi :  » Vive la carotte bio ! Vive le chou bio ! » mais défilent fièrement  ****pour revendiquer leur bébé artificiel, leur petit OGM (Organisme Génétiquement Manipulé), et clamer leur rejet de la stérilité inhérente aux rapports homosexuels.

 Quelle éthique peut justifier que la seule volonté égoïste d’homosexuel(l)es  devienne un droit et une loi violant le droit de l’enfant à sa filiation d’être humain ?

Quelle éthique peut laisser des médecins et une société  civilisée « fabriquer un enfant » de père inconnu en lui substituant légalement  une femme  -ou-  de mère inconnue en  lui substituant  légalement  un homme ?

L’enfant est-il un objet, un numéro sur une éprouvette, ou est-il une personne ?

♠♠♠ Que diront-elles, que diront-ils, lorsque, devenu(e)s adultes, les médecins leur demanderont, pour évaluer leurs risques, si parmi leurs ascendant(e)s, il y a eu des cas de cancers, de maladies cardiovasculaires, de maladies dégénératives etc. ?
Dans l’émission Révolutions médicales de René Frydman, sur France Culture le 11.12.12, dont le sujet était le cancer du sein, le professeur Serge Uzan, doyen de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie et directeur de l’institut universitaire de cancérologie, a longuement insisté sur « le rôle des prédispositions génétiques ». L’oncogénéticien interroge sa ou son patient(e) sur les cancers  des ascendant(e)s et de leurs fratries : cancer du sein, des ovaires, mais aussi du pancréas et de la prostate.

_______________________             

* Mme Taubira, ministre de la Justice,  ravie du mariage, s’invite au baptème et à la circoncision, avec son amendement sur la procréation médicalement assistée. 
** Le dieu des chrétiens s’opposant déjà  au mariage civil, après l’Hôtel de Ville et M. Delanoë, ils n’auront pas « droit» à Notre-Dame et à Mgr Vingt-Trois.  Quant au dieu de l’islam, si favorable à l’usage de  la polygamie chez l’homme, les autorisera-t-il à avoir plusieurs époux ? 😉
*** 26 septembre 2012 /p.12 – à la rubrique société.
****
Voir la note Défilés des patriotes le 20 juin 1792 et des « gays » le 30 juin 2012

 
NB         
 
Un article du Daily Mail raconte comment Thomas Lobel, fils adoptif de Pauline Moreno et Debra Lobel, est  devenu Tammy après l’opération pour son onzième anniversaire. Les deux femmes semblent satisfaites.

 http://www.dailymail.co.uk/news/article-2043345/The-California-boy-11-undergoing-hormone-blocking-treatment.html  ♦vu dans http://www.dreuz.info

L’école primaire, les parents, et le programme du soir

11 février 2011

Pour l’immense majorité d’entre nous, l’école primaire de la République, l’école pour tous, date d’un peu plus d’un siècle.
Pour les familles nobles, puissantes et riches, cet enseignement a une histoire pluri-millénaire, tant il était évident pour elles, que l’éducation dès le plus jeune âge, assurait la pérennité de leur pouvoir sur le peuple illettré.

Ainsi apparaît dans toute sa vérité l’importance capitale que revêt pour les 3-11 ans la première école. Les parents d’aujourd’hui savent-ils que dans ce domaine précis leur rôle et leur sens de la responsabilité sont  irremplaçables ? Et surtout savent-ils, que contrairement à ce que l’on distille depuis une quarantaine d’années, point n’est besoin d’être gosse de riche pour réussir les apprentissages fondamentaux et surtout apprendre, comprendre et aimer lire ?

J’en veux pour preuve l’obtention du Certificat de fin d’études primaires  pour les enfants de paysans, d’ouvriers et d’employés, dès la fin du XIX ème siècle. Si l’arrêt brutal de la scolarité gratuite à 12 ans laissait tant de jeunes sur leur faim de culture et de savoirs – [car c’est là que surgissait l’inégalité socio-économique face  à la poursuite des études payantes au collège et au lycée – et à la nécessité impérieuse d’apporter un salaire de plus à la famille] –  ils avaient déjà  un capital solide de connaissances que beaucoup firent fructifier.
J’en veux pour preuve aussi mes petites élèves algériennes du bidonville de Nanterre qui, à l’école toute neuve des Pâquerettes, avaient un aussi bon niveau en lecture et en rédaction que celles de l’école annexe des Batignolles.

Depuis les premiers écoliers en sarrau noir jusqu’aux petites élèves de Nanterre ;  de la III ème  République (223 jours d’école) au début de la V ème République (188 jours d’école), l’école était ouverte cinq jours par semaine soit 30 heures. On avait alors tout  le temps nécessaire pour bien  apprendre 😉    … et du départ de la maison à 7 h30, au retour à 19 h, je n’ai pas le souvenir d’avoir été fatiguée.

Depuis 1969, le nombre de jours d’école n’a cessé de diminuer, du fait du pouvoir politique qu’il soit de droite ou de gauche. L’école primaire n’ouvre désormais que 140 jours  par an,  et  l’on pleure des larmes de crocodile sur la fatigue des enfants,  et sur la mauvaise répartition de leurs  225 jours de vacances. Si l’on ajoute que 25 % des élèves de collège ne comprennent pas ce qu’ils lisent, je pense que la France a  tellement malmené son école primaire qu’elle  mérite le bonnet d’âne.

D’ailleurs, comme on n’arrête pas la sottise, les solutions affluent en 2011 : les uns, étonnés de voir les enfants bâiller à 9h, proposent de commencer l’école à 11h, ou  de  remplacer les cours de la matinée par « un sas anxiolytique » (sic),  et ceux de l’après-midi  par le sport, d’autres encore sont pour le tout  ludique afin d’éviter à  l’enfant l’effort de l’apprentissage etc.

L’école primaire tant aimée  a été tellement malmenée que les parents ne savent même plus qu’elle est décisive pour leur enfant.
Alors, ils  en oublient les principes simples qui doivent régler les rythmes de vie de leurs enfants à la maison,  et cèdent à tous leurs caprices. Depuis une vingtaine d’années, la télévision trône dans la chambre des petits. Les parents ne se soucient pas des effets à court, moyen et long terme de cette vilaine nounou sotte et braillarde qui abrutit leurs enfants jusqu’à ce qu’ils en perdent la capacité  intellectuelle de se concentrer sur une page de lecture, ou de fixer leur attention sur un exercice à faire.

Sans attendre qu’une énième commission propose les bonnes (ou les moins bonnes) solutions pour  la semaine à l’école primaire, les parents  seraient bien inspirés d’ôter prestement  la télévision de la chambre des petits,  de limiter l’usage des jeux vidéo et surtout, de veiller au précieux sommeil qui garantit  croissance, santé et  équilibre :  12 à 10 heures par nuit pour les 3-5 ans  – 10 à 9 heures pour les 6-12 ans … et le lendemain, de préparer le petit-déjeuner sans les faire passer par l’abominable case criarde de la télévision du matin.

Arrivés bien éveillés et  bien reposés à l’école, leurs chers enfants seraient ravis de retrouver  leur classe,  et les apprentissages s ‘effectueraient  facilement avec – en plus –  beaucoup de mémoire disponible … à condition bien sûr,  que leurs petits camarades aient eux aussi bien dormi, et  soient calmes, intéressés et attentifs aux multiples découvertes de la journée.

Comme quoi, ce sont aussi les parents qui peuvent montrer l’importance qu’ils accordent à  l’école primaire en changeant  le programme  du soir à la maison,  afin que les enfants puissent retrouver dans le temps d’école,  le plaisir d’apprendre et de cultiver la vivacité de leur intelligence …  au lieu de les laisser se rassoter et s’épuiser jusqu’à minuit, devant une télévision vulgaire et violente.

_________________________                                                  

Chronique de Petiteville en France (2ème saison)

25 mai 2010

                    Chronique de Petiteville en France                     
 
ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse, les dix/vingt ans de 2010 ? 

  Spécial Adultes – principaux  acteurs de prévention 

Où l’on étudiera le Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008 -2011 -. Rapport au Premier ministre  de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT).

Chapitre I Prévenir, communiquer, informer
fiche n°1-3 Relégitimer les adultes dans leur rôle de principal acteur de prévention.

 » Face aux problématiques d’usage de produits illicites et de consommation d’alcool chez leurs enfants, parfois très jeunes, de très nombreux parents se sentent désorientés et ont le sentiment de ne plus être légitimes pour imposer une exignece éducative… Un effort particulier doit être fait pour les aider à se réapproprier une parole porteuse de la règle.

Pour leur redonner confiance, il faut renforcer leurs compétences éducatives notamment en développant l’information à leur intention et en leur fournissant des repères fiables…

Il s’agit donc de trouver des moyens adaptés pour atteindre les familles … et leur proposer des ressources nécessaires afin qu’elles reçoivent information, aide et accompagnement. »

        ____________________________

A Petiteville, en avril 2010,  une association de parents d’élèves du collège a organisé une réunion d’information sur  les jeunes et l’alcool dans l’auditorium du lycée, animée par deux membres d’une association de prévention en alcoologie.

Alors qu’il eût été possible que  les directions des deux établissements coopèrent ainsi que les deux conseils locaux de  parents d’élèves, l’association du collège a dû louer l’auditorium au lycée  et payer seule les intervenants.

En début de séance, le public a été informé  de l’absence de collaboration avec la municipalité de Petiteville.
Il n’y eut aucun rappel des actions de prévention menées au collège en 2009 dans le cadre du Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté :
* En avril et mai 2009 : 3 séances en classe entière pour 3 classes de 5ème sur le thème Estime de soi et conduites à risques. Il était envisagé pour 2009-2010 d’étendre cette intervention à toutes les classes de 5ème et de travailler sur les idées reçues.
   * En avril 2009 :  1h en classe entière – Rappel de la loi sur les drogues pour toutes les classes de 5ème. En 2009-2010, cette intervention devait être placée en 4ème et il était envisagé d’organiser une intervention pour les parents.
* En février 2009 : 1h pour 2 classes sur le thème Alcool et dépendances pour toutes les classes de 4ème. Cette action devait être reconduite sous une forme identique en 2009-2010, avec une intervention pour les parents.

          Comme si une dynamique de communication entre directions, enseignants, services de santé, associations, municipalité et parents d »élèves était impossible à réaliser.
Comme si les Conseils d’administration des établissements secondaires  n’avaient pas pour mission première, la coordination entre tous ces adultes,  principaux acteurs de la protection  de la jeunesse.

           Les 6 et 7 mai 2010 La Mildt a organisé à Paris XII ème les Assises de la parentalité et de la prévention

___________________________        

   NB          Mai 2010

Alors que notre jeunesse a besoin d’une réponse cohérente et bienveillante des adultes, o
n assiste à l’offensive aberrante par l’intermédiaire de Facebook  de «  la mode des apéros géants   » qui se terminent  douloureusement par de nombreux comas éthyliques (voire la mort).
Alors que  la santé des jeunes passe par leur volonté de maîtrise responsable des propositions d’alcool et de drogues illicites,  le réseau Facebook joue un rôle lamentable de désinhibiteur pseudo festif, en vulgaire lobby des alcooliers et des patrons de bars – comme on vient de le voir dans la manipulation » intéressée  » des organisateurs de  » l’apéro géant du Champ de Mars  » à Paris le 23 mai 2010.

          Dans cette mouvance dangereuse de la limite à franchir et de la bêtise ordinaire,  il y eut à Grandeville dans la nuit du 23 mai 2010 des voitures brûlées, et à Petiteville des abribus vandalisés… Nul doute qu’il y ait eu là aussi, de gros bénéfices sur les ventes d’alcool et de drogues cette nuit-là…
…Lors de la saisie record  en juillet 2009 de 36,5 kg d’héroïne (valeur 600 000 €) par la police de Grandeville, le procureur de la République avait déclaré à la presse :  » Cette saisie démontre l’existence d’un trafic important de drogues dures sur la région.  » AFP 10.07.09

____________________________   à  suivre…  en 2011  

Quand on peut faire la fête mais pas l’enfant

29 juin 2009

         L’apparition du sida dans  la communauté gay  en Californie fut une triste histoire puisque la maladie fait désormais au XXI ème siècle des ravages dans les populations les plus pauvres en Afrique comme partout dans le monde ; elle s’acharne sur les femmes et les enfants ; c’est un désastre humanitaire à l’échelle de la planète.

Cependant la souffrance  de millions de personnes ne semble pas être pour les dirigeants  de  la communauté gay   parisienne une raison suffisante pour se priver du  carnaval de la gay pride*.  Un peu de silence et de recueillement me paraîtrait l’attitude humaniste qui conviendrait davantage.

Mais il faut croire que «  la fête  » – de jour comme de nuit- est la spécialité gay ; la parade, les paillettes et les décibels sont désormais ses rituels annuels pour exiger de la société française une  reconnaissance   dans le  » no man’s land (sic) juridique  » **.

         Faire la fête est un jeu d’enfant mais faire un enfant est une  histoire beaucoup plus sérieuse.

Si l’on n’accepte pas la stérilité naturelle de son couple homosexuel, il faut appeler à l’aide l’autre sexe.  Les progrès de la procréation médicalement assistée permettent de se passer de l’acte sexuel. Mais en attendant l’utérus artificiel***, il faudra pour les hommes trouver un ventre de femme.

C’est ainsi que l’on entend  dans les coulisses de la gay pride  »  Nous cherchons une mère porteuse  »    – un peu lourd- , alors  qu’un homme dira que sa compagne est la mère de son enfant.
Un peu lourd aussi quand Valérie  dit :    » Finalement, nous avons opté pour une insémination artificielle avec donneur en Belgique « , ce qui n’ est pas choisir par amour le père de son enfant.

Pour les unes comme pour les autres, l’enfant est  commandé, comme un  banal article le serait sur internet,  délibérément  privé,  dès sa conception, de la vérité et  de la fierté de ses origines.

MM. J.W et U.B  sont mariés (?) et s’ils ont adopté Stassa en Californie, cela ne  fait pas deux pères et une fille****, cela fait une petite fille vivant avec deux hommes, deux faux grands-pères, deux vieux messieurs en voyage de noces à Venise.

La fête donc pour J.W. et U.B. ; mais pour Stassa, pour une fillette de cinq ans ?

                  ___________________________                  

* expression adoptée par les  bobus  / traduction :  » marche des fiertés homosexuelles  »
** titre de l’ article d’ Ariane Chemin /**** portfolio Parents et gays – photographies de Mattia Insolera /  le monde 2  27 juin 2009 /
*** cf. ma note La maternité selon J. Attali / 6 mars 2008

 NB         La recherche de la vérité de ses origines biologiques, de l’identité de celui et de celle qui nous ont créé(e)s, de celle qui nous a porté(e)s est devenue une véritable raison de vivre pour celles et ceux qui furent  abandonné(e)s, adopté(e)s, ou qui sont né(e)s sous X -( mère et père inconnus), ou encore né(e)s de donneurs inconnus.
La nouvelle procédure de légalisation de  mères  » porteuses « , réclamée par les couples stériles,  est aussi lourde de secrets et de mensonges vis-à-vis des enfants. Hypocritement, taira-t-on que l’allaitement est  » porteur  »  d’un lien supplémentaire entre ces deux êtres ? Privera-t-on le bébé du lait de sa mère  » porteuse  » ?   Le contrat indiquera-t-il qu’elle doive faire tarir son lait ou bien qu’elle doive  l’envoyer par la poste ? …

Ces enfants qui ont mal à la famille

4 mars 2009

        Les guerres, les déportations,  la  mort prématurée des mères, ne créent plus fort heureusement  dans la France de 2009,  ces orphelin(e)s innombrables des siècles passés.

Il serait cependant inutile de se réjouir en pensant que tous les pères et les mères bien vivants  désormais, veillent  ensemble jour après jour  sur leurs enfants, au sein de la même famille . Le papillonnage amoureux, l’égocentrisme  doublé de  l’incroyable  légèreté irresponsable des êtres adultes face à leurs devoirs de parents, ont eu comme conséquence de fabriquer des  familles  parfaitement décomposées.

Un million six cent mille enfants (1) font ainsi les frais de la  bonne (in)conscience  de leurs parents. Et en toute logique, parmi les trente mille enfants élevés par  deux hommes  ou  deux femmes,   un certain nombre connaîtra aussi  les charmes de la  séparation ;  rien ne permettant d’affirmer que  le couple homosexuel échappe à la règle générale de rupture du couple « moderne ».

Ainsi de  nombreux enfants, à l’aube du  XXIème siècle, ne sont plus orphelins mais ils ont mal à la famille. Et  je ne suis pas sûre que le projet de loi-sparadrap-beau-parent,  reconnaissant des droits à celle ou celui qui vit actuellement avec le père ou la mère,  les empêchera de souffrir et/ou de  chercher leur véritable origine  biologique.

On sait bien qu’un petit garçon ou qu’ une petite fille sait faire la différence entre   son vrai et son faux (beau) papa, entre sa vraie et sa fausse (belle) maman (2).           La  loi-sparadrap ne les empêchera pas de goûter à l’amertume de l’absence de l’être cher et d’avoir le coeur chagrin. 

________________________________     

1 le monde.fr avec AFP  03.03.09

2 évidemment dans la situation  » homoparentale « ,  le faux (beau) papa est  soit un homme soit une femme – et la fausse (belle ) maman est soit une femme soit un homme. Une  » famille homoparentale  » décomposée, c’est quatre messieurs ou quatre dames pour un(e) enfant … pas simple non plus d’être un(e)  » homoenfant  » [néologisme problématique au regard des droits de l’enfant].

_________________________