« Faut bien la préparer votre fête de mécréants »

Note du 9 décembre 2015 revue le 28 décembre 2015 
              ⇒   Note remise en avant le 5 janvier 2019 en pensant à l’année sanglante que fut 2015 en France

 Note mise en avant par L’ingénue le 29.12.2018, après les nuits de violences incendiaires et dévastatrices de « purge djihadiste » des forces de l’ordre, par des dizaines de cagoulés islamistes pour « fêter » Halloween en novembre 2018, à la veille de la Toussaint, et pour « fêter  Noël, la fête des mécréants » le 25 décembre 2018, à Joué -lès- Tours, « en hommage » au tueur Chérif Chekatt du marché de Noël, le 11 décembre 2018, à Strasbourg.
On remarquera que M. Castaner parle de Chérif Chekatt comme M. Cazeneuve parlait de Bertrand
(Bilal) Nzohabonayo.

_________________________________

« …Faut bien la préparer votre fête de mécréants »avait écrit Bertrand (alias Bilal) Nzohabonayo sur sa page facebook, le matin du 18 décembre 2014 – deux jours avant de tenter d’égorger trois policiers – aux cris d’allah akbar  – dans le commissariat  de Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) ;  et il avait mis,  à côté de sa photo, le drapeau salafiste de l’État islamique.

Le drapeau des salafistes EST le drapeau de l'Etat islamique
Bertrand Nzohabonayo

Selon M. Cazeneuve, ministre de l’Intérieur qui s’était déplacé à Joué :  » Il était connu pour des actes de délinquance (3) ;  il n’était  pas connu pour son implication dans des actes terroristes et sa situation n’avait pas été judiciarisée ; il ne faisait pas l’objet d’un suivi particulier. »

Mais ce que M. Cazeneuve savait et qu’il tut :

– c’était  que son frère Brice Nzohabonayo était  fiché S par la DGSI, qu’ils se rendaient tous les deux souvent en Afrique. Le Service national de renseignement (SNR) du Burundi avait, dès 2013  « signalé  les deux frères – comme « suspects » à leurs homologues français, en raison de leur intégrisme religieux (3) ;
C’est d’ailleurs le SNR qui interpella le 20 décembre 2014, le jour même, Brice Nzohabonayo à Bujumbura. Il avait quitté la France avant le passage à l’acte de Bilal. Le SNR  et la police burundaise les surveillaient afin d’anticiper une préparation d’attentat sur leur sol.

– c’était que l’imam Mohamed François (4) de la mosquée de Joué, lieu de prières de la fratrie, était connu pour ses prêches haineux contre les mécréants, ses invitations d’imams radicaux, autant d’appels au djihad « local ».

Sur le moment,  l’enquête ouverte par le  procureur de la République de Tours, Jean-Luc Beck, s’était orientée  vers un attentat « motivé par l’islamisme radical (2), avec  la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire,  la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et  la direction interrégionale de la PJ d’Orléans pour « des chefs de tentative d’assassinat et d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste « …

 Et…  il y eut la semaine sanglante du 7 au 9 janvier  2015

Que fit la Justice de M. Hollande et de Mme Taubira ? Rien.
Elle n’instruisit pas le dossier Nzohabonayo avec les trois directions de sécurité intérieure.
La Justice voulut  passer sous silence le parcours de l’agresseur français de 20 ans, chrétien converti et radicalisé à Joué,  et la gravité de l’attaque de  trois policiers blessés dans leur commissariat.
Elle fit semblant d’ignorer l’existence  des milliers d’autres Merah- Kouachi et Nzohabonayo  convertis et/ou radicalisés dans les quartiers « sensibles » et dans les prisons.
Et  le jeudi 2 juillet 2015, le procureur de la République de Tours  annonça  qu’il classait  l’affaire sans suite.

Alors que tous les signaux d’alerte étaient allumés, la Justice de M. Hollande et de Mme Taubira n’était que non-assistance à citoyens en danger.

Mais aussi, quel bel encouragement pour les islamistes de Tours, après l’ordre de l’État islamique sur facebook  d’« exporter la guerre dans les rues en France ».
Cela ne tarda pas.
À l’approche de la fête nationale, dans la nuit du vendredi 10 juillet 2015, un  incendie  embrasa  des tas de vieilles traverses  sous le pont de chemin de fer de l’avenue de Grammont à Tours, supprimant toute circulation de trains, voitures, trams et bus et occasionnant des travaux qui durèrent jusqu’en septembre pour un montant en millions d’euros (5).

C’est ainsi que le même procureur de la République de Tours, neuf jours après avoir classé l’enquête  sur l’attaque islamique de Joué, ouvrit une nouvelle enquête.
On ne trouvera aucune occurrence de cette enquête, ni d’une quelconque recherche des incendiaires. Le procureur  dira tout comme Noémie G. dans son article de France bleu.fr « Le feu est parti des traverses de bois » (6). L’affaire sera classée sans suite….

….. Cependant nous connaissons la suite sanglante de cette guerre contre nous, les mécréants, dans la nuit du vendredi 13 novembre 2015  dans les rues de Paris, les cafés, les restaurants, les terrasses, au Bataclan  et à Saint-Denis,  et qui  fit  480 victimes.

Pour terminer sur l’incendie du pont, il faut savoir qu’il se trouve dans le quartier du Sanitas (sensible, comme classé S par la DGSI ) qui a connu des émeutes et des voitures brûlées fin 2012. On y trouve le même islam radical qu’à Joué, à La Riche, à Saint-Pierre-des-Corps etc. Les salafistes  et les prédicateurs du Tabligh y font partout du porte à porte (1). Les femmes en burqa et voiles noirs sont leurs étendards djihadistes ambulants.

Et l’on trouve avec Mohamed François, l’exemple d’un imam qui prêche pour  déchaîner cette fureur incendiaire, à l’approche d’une fête nationale, ou  d’un jour férié lié à nos traditions chrétiennes, ou simplement le 31 décembre et la nouvelle année fêtée partout dans le monde.
Ainsi dans sa vidéo « information culte musulman / ICM – avec le titre : « Qu’as-tu préparé pour ton réveillon ? » (4)
L’imam brandit la menace. Il rappelle la fatwa dans les pays musulmans : « Sachez que la célébration d’une fête qui n’est pas la nôtre (…) fait de nous des gens qui appartiennent à une autre communauté. (…) Comment peux-tu oser fêter une fête qui n’est pas la tienne et qui ne correspond en rien à tes références religieuses ?

Donc, mon frère, ma sœur, je te conseille (…) la crainte d’allah en ce 31 décembre, ne réveillonne pas, ne fais pas partie des gens qui célèbrent cette fête, par laquelle dieu n’a fait descendre aucun texte, ni aucune preuve. (…)     Sinon ?
Rappelle-toi qu’il y a trois fêtes : l’aïd-el-fitr (…) l’aïd oul afta (…) et l’aïd oul aouzbour (…)  aucune autre fête n’est légiférée en islam, ceci est un rappel pour toi mon frère et toi ma sœur. »    Sinon ?

Voilà un prêche explicite, illustré par la séquence au début de la vidéo, où l’on voit d’abord une voiture qui flambe, puis un mécréant (ou koufar), se servant un verre, ensuite de bons musulmans hurlant allah akbar, suivi d’un fondu enchaîné pour suggérer le lancement d’un cocktail Molotov sur une voiture qui s’enflamme !

L’imam ne l’a pas dit mais  il rappelle que le devoir du musulman est de brûler et tuer ce qui est d’une autre communauté – notre nation française donc chrétienne- alors qu’elle est laïque-  qu’il doit haïr et dévaster.

Voilà le message fort  des imams des mosquées, des rues, et des prisons.
Voilà ce que les chefs religieux des organisations islamiques de France nomment dans leur double langage  « leur bien vivre ensemble en France » mais sans nous.
 Se  pourrait-il  encore que les djihadistes « locaux et/ou envoyés »  nous préparent bien  Noël, et bien le 31 décembre 2015 ? …en attendant de nous souhaiter une bien bonne année 2016 mais  sans nous,  façon an 3 de la terreur islamique ?

_____________________

Sources :

1   À Tours, les renseignements surveillent une quinzaine d’extrémistes potentiellement dangereux  /Pierre-Alexandre Bouclay   22.12.2014 Valeurs actuelles

Portrait de Bilâl Nzohabonayo, l’auteur de l’attentat contre trois policiers de Joué-lès-Tours   /Jean-Patrick Grumberg  21.12.2014 Dreuz.info

3   Le frère de l’assaillant de Joué-lès-Tours arrêté au Burundi /  Libération AFP 22.12.2014
Nota  Les chefs d’inculpation de Bertrand Nzohabonayo étaient  : « Trafic de stupéfiants, extorsion, vol et recel »  –  comme les fils des ministres Fabius, Taubira, Touraine, et celui de l’ex-favorite Trierweiler.  Cela expliquerait aussi  les manquements graves d’une justice  aux ordres du pouvoir.

4   La grande mosquée de Joué-lès-Tours, où le terroriste Bilal Nzohabonayo s’est radicalisé   / Alain Léger  Dreuz.info  21.12.2014
« Qu’as-tu préparé pour ton réveillon ? »
demande l’imam Mohamed François.

5   L’incendie d’un pont isole Tours sur la route des vacances  /La Nouvelle République.fr Synthèse Denis Daumin, enquête François Bluteau   12.07.2015

6   La circulation va rester perturbée après l’incendie qui endommage le pont de Verdun  /France Bleu Touraine  Noémie Guillotin 11.07.2015

_______________________

Hommage aux 480 victimes des djihadistes de l’Etat islamique

30 novembre 2015 /  3 décembre 2015 / note revue et mise en avant le 13 novembre 2018◊

 

L’hommage national aux  victimes des attaques islamiques du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis a eu lieu dans l’immense cour glaciale de l’Hôtel des Invalides, le 27 novembre 2015.

♠ Il s’agissait d’évoquer, pour leur rendre hommage, les drames vécus par les 480 victimes (dont 130 décédées) et par leurs familles, de tirer les leçons de cette soirée tragique qui survenait 10 mois après la semaine sanglante de janvier 2015.

Dès le début de son discours F. Hollande fait une description floue de  l’attaque : ♦ « un acte de guerre organisé de loin » (Paris, Saint-Denis, France ?, Belgique ?, Allemagne ?)exécuté par une horde d’assassins (…) au nom d’une cause folle et d’un dieu trahi ».

Dans cette « horde d’assassins », il y a six Français : Brahim AbdeslamIsmaïl Omar MostefaïSamy Aminour /ancien conducteur de bus RATP/ Salah Abdeslam–  Bilal HadfiMohamed Amriet une Française : Hasna Aït Boulahcen.

Et quand ils crient « allah akbar », « c’est un dieu trahi »  / par qui ?
« C‘est l’obscurantisme d’un islam dévoyé » / Dans quel but ? 
« C’est la culture de la mort«  / Qui  propage une telle culture, de tels dogmes infâmes  dans nos villes ?
«  C’est la haine qui tue »Qui dirige cet endoctrinement criminel dans les mosquées et les prisons ?
 « C‘est le fanatisme qui veut soumettre l’homme à un ordre inhumain » / Qui  veut triompher et nous dominer ?


Quand et comment retrouverons-nous  l’ordre paisible, l’ordre citoyen,  la paix civile et la fraternité  dans nos villes ?

 

⇒ C’est clair, M. Hollande n’a pas dit les noms, n’a pas prononcé les paroles qui « offenseraient » l’UOIF et le CFCM,  les noms qui désigneraient  les imams dévoyés de Paris, de la prison de Fresnes, de Saint-Denis et ceux de cent autres mosquées, tous complices de la subversion islamique.

⇒ Il n’a pas dit que tous les Français de l’attaque du 13 novembre étaient des djihadistes de l’État islamique, créature  de la monstrueuse guerre des États-Unis et du Royaume Uni  pour le pétrole irakien, – financé par les émirs d’Arabie et du Qatar, avec la complicité frauduleuse du président turc- qui sont tous les meilleurs amis du président Hollande ◊ et le 13 novembre 2018 du président Macron – absent de la cérémonie officielle d’hommage aux victimes .

⇒ Il le sait mais il n’a pas dit non plus que  » les fous dévoyés«  par les barbus salafistes ou frères musulmans, vont continuer à générer « l’ordre inhumain« , à mettre le feu aux voitures et aux poubelles, aux établissements publics (écoles publiques, gymnases, postes, point sécu … aux ponts, aux voies de chemin de fer, etc.(1) au nom d’allah et au nom de « la haine qui tue«  nos principes, nos valeurs républicaines.

♠ Le gouvernement de la République laissera-t-il les hordes d’imams « fous dévoyés du dieu trahi », décerveler des centaines d’autres Français (?) qui prendront la relève de l’équipe de Molenbeek ?
Pour l’instant, le président ne demande pas aux organisations islamiques de se mettre en conformité avec la loi républicaine et la laïcité.

Non, c’est à nous, les pacifiques, les paisibles laïques, les victimes  et  leurs familles qu’il déclare :  
« C’est
chaque Français et chaque Française qui doit faire preuve de vigilance, de résolution, d’humanité, de dignité ».

⇒  On croirait entendre Pétain qui conseillait aussi aux Français en 1940, d’être « polis » avec les nazis ; l’insupportable trahison pétainiste voulait instaurer  le « vivre ensemble » avec la Wehrmacht et la gestapo.
◊ 13 novembre 2018  M. Pétain reste un modèle de « grand homme » pour le président Macron qui se disait gaulliste.

♠ Et  le président du « changement- laïque- inch’allah » se permet de nous faire la même leçon de morale lors de cette nouvelle tragédie du  mourir ensemble.

Enfin, comme chaque discours du président, celui-ci était ponctué   d’un aphorisme ambigu :

« La liberté ne demande pas à être vengée mais à être servie » (?).  Le président nous ressert encore sa lâcheté en reniant  le dernier couplet de notre Marseillaise (2).
C
omme Mme Taubira, il préfère se servir d’une Justice qui laisse la liberté aux djihadistes de nous assassiner au nom d’allah !

♠ Mais quelle est cette Justice qui  ne veut ni sauvegarder ni défendre notre Liberté , notre Laïcité républicaine, hors de tous ces dogmes religieux, despotiques,  sanglants, archaïques ?
Au niveau d’alerte où nous sommes,  on s’aperçoit combien la Justice fait défaut, combien elle nous trahit.

♠ Il est clair qu’il faudrait au gouvernement PS, à  l’actuelle ministre de la Justice, à l’École de la magistrature et  au Syndicat du « mur des cons », comme aux chefs religieux des organisations islamiques (créatures des pays arabes où la charia est dans la constitution) une solide et longue formation laïque et citoyenne, pour retrouver la raison … qu’ils ont perdue.

Le  suffrage universel  le leur rappellera bientôt.
◊ 13 novembre 2018  En 2022 ? car l’on sait désormais que la laïcité républicaine et le retour à la paix civile seront les grands absents de la « politique multilatéraliste »  du président Macron  … tout comme une bonne politique économique et sociale en France.

_________________________________________________ 

♦ « entre guillemets » les extraits du discours présidentiel.

NB
◊ 13 novembre 2018
et tout particulièrement 
Pour les pseudo- écologistes, comme Ségolène Royal et Nicolas Hulot qui pensent plus aux loups qu’aux hommes, et cet autre D. Cohn-Bendit qui lançait l’ordre de brûler les voitures dans le Quartier latin en mai 1968 :

En ce temps de réunion à Paris de la Conférence des Parties ou COP 21 sur le réchauffement climatique, M. Hollande – comme la grenouille de la fable s’enfle d’orgueil. Pourtant, il n’est pas sans savoir que chaque incendie djihadiste  de voiture, au nom du dieu de la haine qui tue, chaque fin de semaine et à chaque fête,  produit 8 kg de CO2 pour chaque pneu, soit 40 kg de CO2 pour les 5, donc environ 80 kg  de CO2 pour l’ensemble du véhicule qui comporte beaucoup de plastiques.
⇒ Et, s’il compte par milliers, l’ensemble des incendies criminels par an, cela fait  des milliers de tonnes de CO2…

2    la Marseillaise  (dernier couplet ou le triomphe de la liberté  interprété lors de la cérémonie)

 » Amour sacré de la patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !

Aux armes citoyens … »

Au fait, qui a dit qu’il fallait que la Marseillaise plaise aux djihadistes et aux intégristes ?

___________________
« Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines
…………………
Sifflez, Compagnons
Dans la nuit la liberté
Nous écoute. »
 Le Chant des Partisans 
Paroles de Joseph Kessel et Maurice Druon Musique d’Anna Marly
____________________

11 novembre 1940 : la jeunesse citoyenne donnait l’exemple

11 novembre 2015

C’était il y a 75 ans dans un pays appelé « État français » gouverné depuis le 16 juin 1940 par le maréchal Pétain (1) qui s’était « engagé dans la voie de la collaboration » avec le caporal Hitler pour en finir avec la République française, bâillonner et affamer son peuple, le livrer à la barbarie nazie et à ses nervis de la Milice.

Les armées hollandaise, belge, luxembourgeoise, britannique et française n’avaient pu s’opposer  à l’offensive allemande. La « Bataille de France »  dura 45 jours, du 10 mai au 14 juin 1940, jour mémorable où les soldats de la Wehrmacht et leurs blindés défilèrent dans Paris, ville ouverte.

Le 17 juin,  Pétain décréta le cessez-le-feu et demanda l’armistice tandis que le même jour, le général de Gaulle (2) s’envola pour l’Angleterre où le lendemain 18 juin 1940, il devait par son Appel à tous les Français fonder le premier acte de Résistance.  Le 22 juin, l’armistice était signé à Rethondes et le 10 juillet, dans le casino de Vichy,  sur les 666 présents, 569 députés et sénateurs votèrent les pleins pouvoirs à Pétain , 80 (SFIO- radicaux  et divers) votèrent contre et 17 s’abstinrent. (les  députés communistes ayant été déchus de leurs mandats).
Après cette séance parlementaire inaugurale de la collaboration , Pierre Laval pouvait dire à de la Pommeraye : « Et voilà, mon cher, comment on renverse une République ! », et Jacques Doriot, crier en pleine rue de Vichy, à Marx Dormoy (3) :  » Nous aurons ta peau , ça ne tardera pas ! »

Le 24 octobre 1940, Pétain fut si réjoui de sa poignée de main au bourreau nazi à Montoire qu’il la conta ainsi le 30 octobre à Radio Paris :  » Français, j’ai rencontré jeudi dernier le chancelier du Reich. C’est librement (sic) que je me suis rendu [dans le Loir-et-Cher !] à l’invitation du Führer ».
La terrible collaboration était scellée.

L’arrestation par la gestapo le 30 octobre 1940 des professeurs Langevin et Rivet à l’École supérieure de physique et de chimie, relevés de leurs fonctions et emprisonnés, fut dans le milieu enseignant et étudiant l’autre signal fort pour entrer en Résistance.

Et quand Pétain  supprima  le jour férié  du 11 novembre et interdit toutes cérémonies commémoratives  « pour ne pas offenser la Wehrmacht »,  les étudiants, toutes tendances confondues, rédigèrent un tract exemplaire de lucidité, de courage et de citoyenneté :
Étudiant de France
Le 11 novembre est resté pour toi jour de
         Fête nationale
Malgré l’ordre des autorités opprimantes
           il sera
         Jour de Recueillement
Tu n’assisteras à aucun cours
Tu iras honorer le Soldat Inconnu
Le 11 novembre 1918 fut le jour
        d’une grande victoire
Le 11 novembre 1940 sera le signal
          d’une plus grande encore (…)

Le 11 novembre 1940  fut une journée historique pour la France ; une journée de « la Montée à l’Étoile » où les 3000 enseignants, lycéens et étudiants furent rejoints par des milliers de personnes en fin d’après-midi et entonnèrent tous ensemble, sous l’Arc de Triomphe, une formidable Marseillaise ; une journée qui augurait par son enthousiasme, sa ferveur et sa jeunesse, tout ce que notre peuple allait entreprendre et souffrir, pour se libérer, pour vaincre, pour retrouver sa dignité et sa République.

__________________________

1  Président du conseil nommé par Albert Lebrun, dernier Président de la Troisième République.
2  Secrétaire d’État à la Défense.
3 Ancien ministre de l’Intérieur – proche de Léon Blum. Il sera assassiné à Montélimar dans l’explosion d’une bombe, le 25 juillet 1941.
_____________________________

 

Sources
La Résistance Chronique illustrée 1930-1950 Tome 2 et Tome 3 Alain Guérin Livre Club Diderot 1973
Documentaire  Les Rebelles du 11 novembre 1940  G.-M. Benamou

Quand l’Agence fait visiter son Petit Maghreb du XVIIIème arrondisement de Paris

1er septembre 2015

Sur le site du Comité départemental du tourisme de Seine-Saint-Denis (sis à Pantin), était annoncée pour le samedi 22 août 2015, par l’Agence de Promotion des Cultures et du Voyage (APCV), une Balade-repas dans le Petit Maghreb Barbès-Goutte d’Or (1) du XVIIIème arrondissement de Paris
Dans sa notice l’Agence évoquait une véritable « découverte de la communauté maghrébine qui fait vivre le quartier» dans des ruelles embaumées des senteurs d’épices, tissus, bazars et narguilés…aux couleurs orientales et méditerranéennes.»

On pouvait deviner que pour les habitants du premier département musulman de France par sa population, comme pour ceux de Saint-Denis- La -Mecque de l’islam de France (2) »,  l’effet « découverte » d’une « communauté maghrébine » serait quelque peu … atténué.

Et on devinait aussi que cette balade ne serait pas une visite-conférence sur l’histoire de l’ancien village de La Chapelle-Saint-Denis, ses croix de pierre ou Montjoies, ses moulins de la Butte des Couronnes et ses vignes dont «  l’appellation Goutte d’Or existait déjà en 1474 ; elle venait soit d’un lieu-dit où l’on cultivait la vigne, soit de l’enseigne d’un cabaret débitant un vin blanc cultivé à cet endroit. La Ville de Paris eut coutume au Moyen Âge d’offrir au roi de France, au jour anniversaire de son couronnement, quatre muids du vin réputé de la Goutte d’Or (3)».

Néanmoins, la notice de l’Agence promettait  « une ambiance Médina sur Seine  (…)  pour percer les mystères de ce quartier bouillonnant ».

Tiens ! Des mystères ? Cela méritait l’attention avant le rendez-vous de 10 h au métro Château Rouge (4), à deux pas de la rue Dejean, pour notre « voyage au cœur du Maghreb ».

Très vite, un premier « mystère » est éclairci car « le Petit Maghreb » du marché Dejean (et non pas Saint-Jean comme sur la notice), est plutôt connu sous le nom de « la Petite Afrique ». C’est même ce que les ethno-sociologues appellent « une centralité africaine ». Il s’agit de « commerces spécifiques pour les populations d’Afrique subsaharienne de toute l’Île-de-France et dont l’implantation est grandissante depuis les années 90. Ce furent d’abord la rue Dejean avec la rue Poulet et la rue des Poissonniers, puis les rues de Panama et Suez, puis les rues Labat et Marcadet puis la rue Doudeauville qui perdirent tous leurs commerces traditionnels au profit de commerces communautaires de gros et demi-gros. (…)
La foule des consommateurs a généré le phénomène des ventes à la sauvette de produits exotiques et de produits de contrefaçon [ou volés]. (5)»

Là où l’Agence annonce une balade dans des « ruelles embaumées des senteurs d’épices », les riverains de la rue Dejean qui ont créé, en 2013 leur association la Vie Dejean, sont exaspérés par le marché illégal qui rend leur rue invivable, les encombrements permanents de véhicules, de cartons et de détritus, les nuisances sonores, la saleté innommable avec des odeurs d’urine et d’immondices, et en prime un climat d’agressivité croissante.
Eux souhaiteraient pouvoir simplement vivre dans une ambiance paisible qui serait un heureux retour à l’atmosphère chaleureuse mais respectueuse des droits et devoirs de chaque citoyen en France, un retour à cette citoyenneté fraternelle que les enfants de toutes nationalités vivent et apprennent à l’école primaire Doudeauville comme dans les huit autres écoles du quartier.

L’année 2014 a vu aussi le Collectif Château rouge Goutte d’or – créé il y a une quinzaine d’années- constituer la liste Pari citoyen pour Paris 18 aux élections municipales avec un Programme – Manifeste pour les quartiers populaires du 18ème arrondissement , bel exemple de sérieux, d’esprit citoyen et de lucidité.

Si l’Agence évoque la communauté maghrébine et la douceur de vivre dans une «  ambiance Médina sur Seine », c’est pour mieux dérober à notre vue le deuxième « mystère de ce quartier vraiment chaud bouillonnant ».
En effet, le quartier «Petit Maghreb Barbès-Château-Rouge Goutte d’Or » est classé par le gouvernement et M. Valls, depuis septembre 2012 (dans la première vague et le premier pour Paris) en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP).
Ce qui signifie que le pouvoir politique sait que « ce quartier est touché par la dégradation de l’ordre et de la tranquillité publics : cambriolages, vols avec violence, installation durable de vendeurs à la sauvette dans des secteurs touristiques, implantation de trafics de stupéfiants dans des halls d’immeubles ou dans les squares publics (6) etc. ».
Cet etc. est lourd de silence hypocrite car il  masque la présence des réseaux criminels de prostitution de mineures, le spectacle des héroïnomanes et autres drogués dans leurs pratiques, les incendies de voitures et d’immeubles, les émeutes, l’encerclement de policiers…

En cette rentrée des classes, il faut souligner le beau courage des enseignants pour accomplir leur mission, et comprendre que pour les enfants et les adolescents de la Goutte d’or, le spectacle permanent et sordide des noirceurs, des délires, des bassesses et des violences inouïes des adultes, dès la petite enfance, met en péril leur équilibre, leur développement, leur sens moral, leur devenir.

Suivrait la découverte d’autres « lieux symboliques ». Ainsi rue Dejean «   le café social , lieu convivial des Chibanis » , dédié aux seuls migrants âgés ; puis la rue Myrha où l’on pourrait « visiter les boutiques et  découvrir que l’une d’entre elles vend des poules. » !

Mais le troisième « mystère », c’est bien ce que cache la visite de « l’Institut des Cultures d’Islam de Paris » car il a été créé en violation réelle et non pas symbolique de la loi de 1905 (7) par une escobarderie de jésuite avec le « r » qui substitue culturel à cultuel (8).
De fait, la mairie de Paris de M. Delanoë a investi un budget de 13,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée sous la pression de l’UOIF et du CFCM qui faisaient venir des centaines de musulmans d’Île-de-France pour prier dans les rues Polonceau et Myrha.

Et dans le même temps que bien chauffées par T. Ramadan , les frères musulmans et autres salafistes de Saint-Denis, les organisations islamiques  orchestraient  la subversion anti-laïcité des hommes musulmans dans les rues, elles  infligeaient aux femmes musulmanes (comme le font les talibans, les ayatollahs iraniens, l’émir d’Arabie saoudite,  l’État islamique ou Boko Haram etc.) la punition des voiles et des burqas dans l’espace public – autre subversion  du prosélytisme islamiste.

La Société des Habous et lieux saints de l’islam (sous tutelle algérienne) propriétaire de la Grande Mosquée de Paris, aurait- nous dit-on– versé 2,2  millions d’euros et règne en despote en s’arrogeant  le droit cultuel  de régenter  le culturel. Les expositions seront sélectionnées à l’aune de la charia. Ainsi, après six semaines d’ouverture, « la photographie d’une danseuse du ventre relativement dénudée a été interdite (9)».
Évidemment, sous le camouflage du « culturel », les organisations islamiques prévoient déjà  de multiples interventions dans les établissements scolaires laïques de la Goutte d’Or.

♠ En ce temps de si grand danger djihadiste, en ce temps où 5000 individus « S » djihadistes potentiels  prient dans les mosquées, en ce temps où  « l’imam Larbi Kerchat, figure historique de l’islam de France, Algérien, de l’Association cultuelle islamique de la mosquée Adda’wa, dit ne pas se souvenir des frères Kouachi : « Ce n’est pas mon rôle de les détecter (sic)»(10), il est bon de savoir que l’Agence a prévu la visite un samedi car elle sait que le vendredi l’Institut culturel est encore plus une mosquée.
En conséquence, pas de visite de l’exposition du rez-de-chaussée le vendredi,  car les organisations islamiques ont obtenu de la mairie de Paris qu’elle serve de salle de prières supplémentaire pour les hommes – les femmes (elles ont moins de péchés) se contentant de la petite salle au 1er étage, séparée par un épais rideau de la grande salle des hommes.

Alors qu’en France, on peut entrer le dimanche dans l’église Saint-Denis de La Chapelle, même pendant la messe, sans se faire jeter, dans  « le Petit Maghreb du 18 ème », les visiteurs repérés non- musulmans (!) sont forcément refoulés le vendredi, même si leurs impôts locaux ont financé ledit Institut culturel de la mosquée.

Le Petit Maghreb de Barbès – Goutte d’Or  – comme la Seine-Saint-Denis- sombre, depuis vingt-cinq ans en Outre-République – hors du champ de la citoyenneté, de la fraternité  et de la laïcité.

___________________________

Les extraits de la notice sont en italique. Il est bon de savoir que pour cette Agence, les recherches associées sur Google dirigent vers : l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) / l’Association des projets de bienfaisance islamique de France / le Centre socio-culturel Tawhid (orientation politique : Frères musulmans Qardhawi- T. Ramadan- AKP- Ennahda) / l’Institut européen des sciences humaines (IESH) rattaché à l’UOIF / l’Association cultuelle islamique de la mosquée Adda’wa (Paris 19 ème – C’est la mosquée et l’imam des frères Kouachi).  

2 Cf. Gilles Kepel Quatre-vingt-treize Chapitre 1, p. 37 (Gallimard 2012)

3 Un muid ou la futaille qui contient la mesure d’un muid (environ 270 litres). Connaissance du Vieux Paris Rive droite Rive gauche & les Îles – Les Villages. J. Hillairet.

4 Ce fut une belle demeure en brique et pierre édifié en 1780 au milieu d’un vaste parc ; puis le bal public et champêtre du Château Rouge, en vogue de 1848 à 1864. (Source Dictionnaire historique des rues de Paris J. Hillairet Tome 1)

5 Source : Collectif Château rouge Goutte d’or 

6 Voir sur Gouvernement.fr   2 septembre 2015  Les incendiaires  criminels multirécidivistes (dont un Algérien trafiquant de drogues)  de la rue Myrha qui ont brûlé vives huit innocentes victimes (dont deux enfants) et dont les cris, les appels au secours et la défenestration de deux d’entre elles, seront gravés pour longtemps dans la mémoire collective, prouvent le niveau de grande criminalité sauvage des mafias du « Petit Maghreb ».

7 «  La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, (…) seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. »

8 escobarderie : hypocrisie, fourberie avec des mots ambigus pour tromper. (du nom d’Escobar – célèbre casuiste jésuite espagnol XVIIème siècle).

9  L’ICI Goutte-d’Or, où le culturel avoisine le cultuel Léa Ducre Le Monde.fr 17.01.2014

10 [Source B. Zagdoun Francetv info 10.01.15]

_____________________________

1er septembre 2015 (revu le 3 septembre)

Je suis Charlie En  mémoire

Du massacre à Paris par les frères Kouachi, djihadistes de la mosquée Adda’wa (Paris 19 ème – imam :  Larbi Kerchat) 

le 7 janvier 2015

Des dessinateurs de CHARLIE HEBDO : CHARB  CABU  WOLINSKI  TIGNOUS  HONORÉ,  des collaborateurs  Mustapha OURRAD, Elsa CAYAT, Frédéric BOISSEAU, du journaliste Bernard MARIS, de l’invité Michel RENAUD, des policiers Franck BRINSOLARO  Ahmed MERABET.
______________________________________

Cf. par
L’ingénue
« La Seine-Saint-Denis, c’est comme au bled. »  31 décembre 2016
En passant devant l’université Paris VIII Saint-Denis  23 février 2017

 

 

La sage interdiction qui sauve

24 août 2015 / 3 septembre 2016

Oublions  le slogan paradoxal qui claquait comme le drapeau de « la révolution des étudiants gauchistes » en  mai 1968 :
« Il est interdit d’interdire  ! »
On l’a bêtement convoqué en éducation alors que c’était  leur aphorisme autour du « jouir ».
Et depuis, deux générations font semblant d’ignorer les bienfaits de la bonne autorité, et de son corollaire, la sage interdiction.
 …………………………………………….

La sage interdiction qui sauve à tout âge.

♥ Parce que notre corps est une vraie merveille  pour vivre, pour penser et pour aimer.
♥ Parce que notre cerveau et notre cœur ont  besoin de l’oxygène de nos poumons.
♥ Parce que notre corps est notre meilleur ami, pour nous garder en vie, jour après jour.
♥ Soyons enfin généreux, et veillons sur lui, comme il veille sur nous !

Pour  nous protéger
Protéger nos proches
Soyons malins et courageux
  Interdisons-nous de fumer ! tabac et  cannabis
et comme on a vraiment tout compris
Interdisons-nous aussi  de renifler la cocaïne
Interdisons-nous enfin /avant qu’il ne soit trop tard/ les piqûres d’héroïne….

————————————————————————

♥ Et notre corps nous dira …

Merci !  Merci !
Enfin, je revis, je me sens mieux ! Je me sens jeune !
Enfin, je retrouve mon souffle !
Enfin, mon cœur retrouve l’oxygène  qui lui manquait !
Enfin, je retrouve toutes mes facultés mentales, mon attention aux autres  !
Enfin, je retrouve le goût ! Je retrouve l’odorat !
Enfin, je ne pollue plus l’air que respirent mes enfants !

Enfin, je commence ma seconde vie …


    Le bel été

______________________

NB  
Cf. la page  Humour … et mort de rire avec le tabac et le haschich
  28.02. – 26 .08. 2014 /  8 janvier 2016

et la page  Qui laisse sortir les lycéens pour qu’ils fument sur les trottoirs ?  
… « … au bout de 25 ans de tabagisme, [ prix : 50 000 à 100 000  euros]  les lycéen(ne)s de la loi Evin (environ 40 ans en 2016), commenceront à avoir  la voix rauque, une toux persistante, l’organisme asphyxié par le monoxyde de carbone, le souffle court,  les problèmes cardiaques, et  à bas bruit, le cancer – annoncé sur le paquet…   
1er mars –  29 décembre 2011 /  23 avril 2016 /
__________________________________________

 Note mise à jour le 3 septembre 2016