Ah ! Vous voilà ! Mesdames et Messieurs les féministes !

13 novembre 2017

Comment faites-vous, en ces temps si lourds des menaces que fait peser le péril islamique sur nos vies, sur nos libertés, sur notre démocratie,  pour proférer des exigences de révision tâtillonne de notre belle langue française ?

Qui êtes-vous pour vous ériger en femmes et hommes savantes ?

De quels droits osez-vous prétendre bouleverser la grammaire française ?

Croyez-vous que c’est le meilleur moyen pour doter chaque enfant et chaque jeune de ce pays d’une belle intelligence, de bons savoirs pour leur avenir ?

Les droits des femmes et des hommes en France ne dépendent pas de la grammaire française !  Voyez ce que salafistes et autres terroristes djihadistes font subir aux hommes, aux femmes, aux garçons et aux filles  !

Vous agissez ainsi comme ceux  du « Black Blanc Beur » qui,  pour dénoncer le racisme, utilisent leur rejet du « Blanc (?) » pour refuser notre savoir-vivre -ensemble citoyen, fraternel et laïque en France.
Au nom d’une dérisoire « égalité de lettres » vous dites œuvrer au futur d’une société en ramenant tout au sexe !

Oserez-vous nous priver et priver nos enfants du plaisir d’une fable de Monsieur Jean de la Fontaine en la transcrivant  ainsi dans votre style de précieux ridicules :

♦« Maître.sse  Corbeau.lle  sur un arbre perché, / tenait en son bec un fromage. /
Maître.sse  Renard.e  par l’odeur alléché.e…
»  (♦)

Reprenez vos esprits, dames et sieurs féministes (1)  cessez de jouer aux petits maîtres de morale linguistique,

et laissez-nous continuer de parler et d’écrire en français … le même pour nous tous, femmes et hommes confondus !

________________

Cf.  Déclaration de l’Académie française sur l’écriture dite « inclusive » du 23 octobre 2017

NB

1  Nos braves féministes ont peur que dans la grammaire française  « le masculin l’emporte sur le féminin » (alors que ce n’est qu’une ritournelle mnémotechnique) !
Grâce à eux et à leur trouvaille (!) ,  « l’écriture inclusive remet en cause cette règle grammaticale au nom de l’égalité des sexes ».

Ah ! nom de dieu !  Où voyez-vous du sexe ?
Il s’agit en fait d’une simplification -sans e – de l’accord au pluriel de l’adjectif qualificatif ou du participe passé pour deux noms /pas de sexe donc !– mais un genre grammatical / pas celui d’une orientation sexuelle non plus !/ donc deux noms, l’un de genre féminin avec l’article la – l’autre de genre masculin  avec l’article le. 
Même pour l’exemple emprunté au Bled [CM2-6ème / Hachette 2004] :
« La robe et le pantalon sont exposés dans la vitrine. »

Simplification et rapidité et non guerre des sexes,  lorsque l’on considère aussi un nom collectif seulement au masculin : les Marseillais – Les Français etc.  Quelle mouche les a piqués pour les décliner comme dans « un manuel scolaire (Hatier), publié en mars 2017 et destiné à des élèves de CE2 : « Grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche ♦»(…). » ?

Au pays de Molière, on appréciera la finesse de la terminaison teur.rice.s   que l’on retrouvera dans tous les magazines  pour nommer  les acteur.rice.s  !

♦ Valeurs actuelles – Votre quotidien du soir 27.10.2017 : L’écriture inclusive, un “péril mortel”, estime l’Académie française.

____________________

Apostille

2013 – année tout entière consacrée au mariage homosexuel et à  la création d’un Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.

2015  –   le Haut Conseil a édicté son « Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe » qui nous vaudra – à défaut d’une meilleure réussite scolaire,  le handicap lourd d’un imbroglio grammatical et orthographique, et d’une lecture ennuyeuse … et dissuasive pour tous.

♠ Nous attendons le prochain rapport 2017 sur l’état du sexisme en France  – dans lequel, pudiquement, ils se voileront la face pour ne parler ni de l’inégalité des sexes dans la charia islamique, ni de ses prêcheurs, ni de ses burqas…

________________________ 

 

Qui veut la peau … du musée des Beaux-Arts de Tours ?

24 – 26- 27 juillet 2017

Qui  refuse la manne pour notre musée des Beaux-Arts de Tours de la donation de Léon et Martine Cligman : 1 200 œuvres d’art d’une valeur totale d’environ 20 millions d’euros  ?

Qui dédaigne  accroître la richesse de ce très beau musée pour offrir au public, à la jeunesse, un tel supplément d’art et de beauté ? Imaginez ! 1 200 œuvres d’art en plus à admirer !
« L’art émeut. De là sa puissance civilisatrice » écrivait V. Hugo (1).

Qui se désintéresse à ce point de la culture pour tous et de notre patrimoine artistique  ?

Faut-il chercher parmi  les 121 élues d’Indre-et- Loire et de la ville de Tours : tous et toutes, très honorables députés, sénateurs, conseillers régionaux avec leur président, conseillers départementaux avec leur président,   conseillers municipaux avec le maire de Tours, et ces 72 membres du nouveau conseil métropolitain de « Tours Métropole Val de Loire » ?

Qui parmi eux a décidé de privilégier le CCC OD  (Centre de Création Contemporaine Olivier Debré), inauguré par F. Hollande, le 10 mars 2017 (2),  en privant le musée des Beaux-Arts de son dû ?

Qui a osé le spolier du legs généreux d’un couple d’esthètes amoureux de la Touraine et de son musée ?
A-t-on peur que le MBA (musée des Beaux-Arts) prenne des visiteurs donc des futurs acheteurs d’ « art contemporain » à leur CCC OD ?

On se souvient comment, en juin 2016, Sophie Join-Lambert, conservateur et directrice du musée, avait accueilli la perspective de ce don exceptionnel : « ce sont vraiment des œuvres de grands noms, des œuvres qui ont marqué la fin du 19ème et le début du 20ème siècle comme Corot, Delacroix ou Degas. C’est vraiment un bel ensemble qui sera ensuite déposé au musée des Beaux-Arts de la ville de Tours. » (3)

En mars 2017, ni le président Hollande ni sa ministre de la Culture ne lui ont apporté  leur soutien  ; la quintessence huileuse de l’art contemporain suffisait à leur sensibilité artistique (!).

♠ ♠ ♠  On s’interroge aussi sur le silence assourdissant des médias qui ont laissé tout ce petit monde politiqueNacer Meddah, préfet du Loiret et de la région Centre- Val de Loire,  Sylvie le Clech, directrice régionale des affaires culturelles (Drac Centre), Jean-Christophe Royoux, conseiller Arts plastiques (Drac Centre),  Pierre Oudart, directeur des arts plastiques, Malika Bouabdellah, « personnalité qualifiée » historienne de l’art, ancienne conservatrice du Louvre etc.   … enterrer un projet magnifique, comprenant une dotation supplémentaire de 5 millions d’euros pour donner au public le bel espace d’un vrai grand musée d’art en Touraine.
Serait-ce juste l’effet du hasard … mais ils/elles sont tous membres du Conseil d’administration du Frac Centre (Fonds régional d’art contemporain de la région Centre-Val de Loire)?

… ♠ Alors, faut-il penser qu’entre un Delacroix, un Corot, un Degas … et de l’huile,
la Direction régionale des affaires culturelles Centre- Val de Loire
 aura œuvré à rejeter la donation Cligman au MBA Tours … pour évincer ce rival du CCC OD ?

… Silence … on  déshérite le peuple de son patrimoine ….   Silence … on  bafoue le Beau …

Ah !(soupir) …  Pouvoir encore choisir entre un Delacroix, un Corot, un Degas … et une flaque d’huile noire   !!

________________________

   Cf. par L’ingénue, note Utilité du Beau    Victor Hugo mai 1864   

  Cf. par L’ingénue Hollande, la reine … et la flaque d’huile  3-13 avril 2017

3    L’incroyable donation faite au musée des Beaux-Arts      Europe1.fr   23 juin 2016

       Tours : don exceptionnel de 1 200 œuvres au musée des Beaux-Arts    Le Figaro.fr  Marie-Amélie Blin 23 juin 2016

 _________________________

NB  Pour mieux comprendre, lire L’Imposture de l’art contemporain – Une utopie financière Aude de Kerros (Eyrolles 2016)

et par L’ingénue, une note de 2009 – complétée en 2014  : M. Pinault, les milliardaires et Paul McCarthy

Ajout du  27.07. 2017  … où l’on voit comment « Le président Macron et sa première dame » sont  aussi aux côtés des milliardaires …  de la chanson.

________________________

 

En passant devant l’université Paris VIII Saint-Denis

 23 – 24 février 2017    23- 28 mars 2017 légendes complétées pour les photos 3 –6 et 7.
Apostille
6 avril 2017 – 9 juin 2021

 

 

Ce lundi 20 février 2017, dans l’après-midi, l’apparence extérieure du bâtiment et de son entrée m’est apparue tellement  sale et dégradée, pour un établissement d’enseignement supérieur public, qu’il était clair que  Mme la ministre de l’Éducation nationale Vallaud-Belkacem, et M. le président exemplaire Hollande, n’avaient pas voulu l’excellence pour les universités  françaises.
Nul doute qu’ils seraient les bienvenus pour « les portes ouvertes » du 25 février 2017 (1).
À l’intérieur,  Tom L. (2) dans le Bondy Blog,  a observé  « (…)  vandalisme et manque de moyens, séquelles que l’on  constate quotidiennement à « P8″ (…) ». Il nous conduit  vers le bâtiment B :  » À gauche, il y a la bibliothèque universitaire (3) (…). Bon sang qu’elle est belle, grande, calme et lumineuse ! (…). Sur deux étages, ce lieu compte près de 1 500 places et 250 000 ouvrages en accès libre ».  Il constate aussi l’autre banalité de Paris VIII avec le vandalisme, l’omniprésence du trafic et de l’usage de  drogue dans un établissement d’enseignement supérieur  :  « Entre les deux parties du bâtiment B, les passerelles empestent le « oinj (4)». (…)


ALORS  ?
Quand fera-t-on honneur à l’université Paris VIII Saint-Denis,  à ses étudiant(e)s, à ses professeurs, à tout son personnel  ?

Quand trouvera-t-on les vraies réponses citoyennes  pour faire  honneur à la République, à  son enseignement supérieur, à Saint-Denis, comme partout en France ?

 

 

Au fronton de la façade, on lit  FIN DU TRAVAIL   ….  et la suite en forme de question d’un autre /ou du même,  sur le mur de la rue de la Liberté :  QU’EST- CE QU’ON FAIT LÀ ?

La paresse et l’ignorance ?   Rue de la Liberté ?  C’est un peu court et  cela ne vous fait pas honneur, jeune homme qui voulez donner des leçons de morale politique !
_________________________________________________________

1  Les lycéens et les lycéennes aussi sont invités aux   Portes ouvertes à l’Université Paris VIII Saint-Denis samedi 25 février 2017 ..

2  L’esprit de Vincennes à Paris 8  / 22 avril 2015 /Libération Bondy Blog 


3
  [source Wikipédia] « En 1998, les deux « rives »  de la voie rapide qui traverse le campus de Saint-Denis sont reliées par un pont qui abrite la nouvelle bibliothèque de Paris VIII, lieu impressionnant qui dépasse en superficie la bibliothèque du Centre Pompidou. (…)  Simultanément, une station de métro Saint-Denis Université est inaugurée » (…)

En 2006, le bâtiment D sort de terre, remarquable par ses courbes et sa vêture de panneaux de verre translucide ; il abrite les Unités de formation et de recherche (UFR)ainsi que les laboratoires de recherche.

En 2008, un nouvel immeuble, de couleur rouge brique, est mis en service ; il héberge le restaurant universitaire (2000 repas par jour, 5000 m²), ainsi que 55 chambres pour les étudiants étrangers et un logement de fonction.

En 2010,  une « Maison des étudiants », d’une surface de 730 m², ronde et recouverte d’un treillis de métal argenté, est construite sur le campus. Elle abrite les services liés à la vie étudiante, à la médecine préventive, au Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS), ainsi qu’aux organisations étudiantes. »  [Wikipédia] 

L’université Paris VIII tolère le déni des lois sur le trafic et la consommation de drogues licites et illicites, sur l’interdiction de fumer tabac, et a fortiori cannabis, dans un lieu public, et qui plus est, dans un lieu d’enseignement supérieur, qui dispose d’un service de médecine préventive.

 ♠  À l’université Paris VIII, 
    serions-nous Outre- République française,
    rue de la Liberté, à Saint-Denis ?   
________________________________♠

* Photo 6  À propos de l’Affaire d’Aulnay-sous-Bois : les contradictions de Théo lors de son audition   Le Parisien 21 mars 2017 –  J.-M. Decugiset  É. Pelletier

Cf. par L’ingénue
La Seine-Saint-Denis est-elle déjà un territoire d’Outre-République laïque ?   
19 novembre -26 décembre 2013
« La Seine-Saint-Denis, c’est comme au bled. » 31 décembre 2016

                                          Apostille
6 avril 2017

Ce  que j’ai appris en passant devant Paris VIII fait écho à la page Au fil de l’actualité – 2017 Les vœux de Mme Vallaud- Belkacemministre de l’Éducation nationale.

  En effet, la mission de la ministre en tant que membre du conseil islamique de la communauté marocaine est accomplie :
Dans l’université Paris VIII, le port du voile-cagoule et de la burqa  bafoue en permanence la liberté laïque et républicaine.
Désormais les signes religieux, comme l’atteinte journalière au droit à la santé physique et psychique des étudiants, par la libre circulation et consommation de drogues, nous rappellent aussi que le Maroc est le premier producteur mondial de cannabis.

La Seine-Saint-Denis, c’est comme au bled, un territoire outre-République nous dit-on  à Sevran,  alors le roi ici, c’est Mohamed VI ?

De l’université Paris VIII en Seine-Saint-Denis à la France tout entière,  le bilan calamiteux du quinquennat PS- Hollande- Valls- Macron- Vallaud Belkacem- Touraine, devrait nous servir de leçon … pour le choix du prochain.
_______________________

9 juin 2021

    En 2016, il se produisait également de graves problèmes de refus de la laïcité,  dans l’université Paris XIII.
Cf.  Prosélytes, prédicateur et pressions : enquête sur les dérives de l’université Paris XIII   « Pas de vague »  Par Samuel Piquet Publié le 03/04/2021 –  Marianne.

Extraits : 

« En ce lieu de savoir avait donc été organisée par l’association Rissala une exposition sur le prophète Mahomet intitulée « Muhammad un grand homme ».
«
 L’exposition avait été inaugurée avec des gens qui chantaient en arabe des chants religieux, cela n’a pas sa place sur un campus »regrette encore aujourd’hui une autre enseignante.

Daniel Bloch, chercheur au CNRS affecté à l’université, ajoute, peiné : « Dans une des affiches de Rissala, il y avait un numéro de téléphone pour les frères et un autre pour les sœurs… » 
Mais, lorsque les professeurs font part de leurs inquiétudes à la direction de l’université, ce ne sont pas les réponses attendues : « Personne dans le monde académique n’a réagi », explique Daniel Bloch. […]

 Oui, mais Rissala ne s’est pas contentée de louer l’œuvre du Prophète. Le 13 avril 2016, sans que l’administration y trouve non plus à redire, l’association organise dans les locaux de l’université une conférence sur le thème : « La laïcité française, une laïcité radicale ».

Une rencontre animée par Aïssam Aït-Yahya, que le sociologue Bernard Rougier, auteur des Territoires conquis de l’islamisme et spécialiste de cette question, classe « parmi les fondateurs du CRM [le collectif de réflexions musulmanes] à Bruxelles, groupe prodjihadiste ».

Ce prédicateur n’est par ailleurs pas étranger à la dissolution du CCIF, le gouvernement ayant reproché au Collectif contre l’islamophobie en France, parmi de nombreux griefs, d’avoir donné deux tribunes au printemps 2020 à ce fondamentaliste, invité régulier des réseaux religieux turcs pro-Erdogan. …[…]  »

… La suite de l’article est tout aussi éclairante ….

________________________________________

Utilité du Beau

7. 11. 2016 –  2  avril 2018

Utilité du Beau

Un homme a, par don de nature ou par développement d’éducation, le sentiment du Beau. Supposez-le en présence d’un chef-d’œuvre, même de l’un de ces chefs- d’œuvre qui semblent inutiles, c’est-à-dire qu’ils sont créés sans souci direct de l’humain, du juste et de l’honnête, dégagés de toute préoccupation de conscience et faits sans autre but que le Beau ; c’est une statue, c’est un tableau, c’est une symphonie, c’est un édifice, c’est un poème. En apparence cela ne sert à rien ; à quoi bon une Vénus ? à quoi bon une flèche d’ église ? à quoi bon une ode sur le printemps ou sur l’aurore, etc.,  avec ses rimes ?  Mettez cet homme devant cette œuvre. Que se passe-t-il en lui ? Le Beau est là. L’homme regarde ; l’homme écoute ; peu à peu, il fait plus que regarder, il voit ; il fait plus qu’écouter, il entend.

Le mystère de l’art commence à opérer ; toute œuvre d’art est une bouche de chaleur vitale ; l’homme se sent dilaté. La lueur de l’absolu, si prodigieusement lointaine, rayonne à travers cette chose, lueur sacrée et presque formidable à force d’être pure. L’homme s’absorbe de plus en plus dans cette œuvre : il la trouve belle ; il la sent s’introduire en lui. Le Beau est vrai de droit.  L’homme, soumis à l’action du chef- d’œuvre, palpite, et son cœur ressemble à l’oiseau qui, sous la fascination, augmente son battement d’ailes. (…)
Il creuse et sonde de plus en plus l’œuvre étudiée ; il se déclare que c’est une victoire pour l’intelligence que de comprendre cela ; il y a de l’exception dans l’admiration, une espèce de fierté améliorante le gagne ; il se sent élu ; il lui semble que ce poème l’a choisi. Il est possédé du chef-d’œuvre.

Par degrés, lentement, à mesure qu’il contemple ou à mesure qu’il lit, d’échelon en échelon, montant toujours, il assiste, stupéfait, à sa croissance intérieure ; il voit, il comprend, il accepte, il songe, il pense, il s’attendrit, il veut ; les sept marches de l’initiation ; les sept notes de la lyre auguste qui est nous-mêmes. Il ferme les yeux pour mieux voir,  il médite ce qu’il a contemplé, il s’absorbe dans l’intuition, et tout à coup, net, clair, incontestable, triomphant, sans trouble, sans brume, sans nuage, au fond de son cerveau, chambre noire, l’éblouissant spectre solaire de l’idéal apparaît ; et voilà cet homme qui a un autre cœur. (…)

Être grand et inutile, cela ne se peut. L’art, dans les questions de progrès et de civilisation, voudrait garder la neutralité qu’il ne le pourrait. L’humanité ne peut être en travail sans être aidée par sa force principale, la pensée. L’art contient l’idée de liberté, arts libéraux ; les lettres contiennent l’idée d’humanité, humanories litteræ. L’amélioration humaine et terrestre est une résultante de l’art. Les mœurs s’adoucissent, les cœurs se rapprochent, les bras embrassent, les énergies s’entresecourent, la compassion germe, la sympathie éclate, la fraternité se révèle, parce qu’on lit, parce qu’on pense, parce qu’on admire. Le Beau entre dans nos yeux rayon et sort larme. Aimer est au-dessus de tout.

L’art émeut. De là sa puissance civilisatrice. »

……………….

…………………………………………..

« Utilité du Beau »  est puisée dans les Notes de travail  de Victor Hugo pour son ouvrage « William Shakespeare » et pour la Préface de la nouvelle traduction de Shakespeare de son fils, François-Victor Hugo, qui faisait paraître la traduction de Shakespeare depuis 1858. Cette  Préface (écrite en mai 1864) a pris place au début du XVème volume des Œuvres complètes de Shakespeare. François-Victor Hugo (1828-1873) est le second fils de Victor et Adèle Hugo.

Victor Hugo publia son livre « William Shakespeare » en avril 1864, mois du jubilé du trois centième anniversaire de la naissance  du poète et dramaturge anglais.
⇒ William Shakespeare  (1564-1616). En 2016, on célèbre le quatre centième anniversaire de sa mort.
(source Pierre Albouy p. 127 Tome XII des Œuvres complètes de Victor Hugo – club français du livre sous la direction de Jean Massin /1969)

______________________

Apostille

Ne pas confondre le Beau selon Victor Hugo avec « l’art de l’urinoir industriel » depuis Marcel Duchamp », dit « art contemporain », simple machination à visée spéculative… qui n’émeut ni ne civilise.

Ainsi, l’art contemporain de la FIAC invité par les milliardaires de la Place Vendôme avec « Tree » – le plug anal » de M. Paul McCarthy (disciple américain de Marcel Duchamp),  à Paris, en octobre 2014, n’est pas  « une victoire pour l’intelligence » !

« L’humanité ne peut être en travail sans être aidée par sa force principale, la pensée » écrit V. Hugo ; aussi faut-il lire l’ouvrage passionnant d’ Aude de Kerros : L’imposture de l’art contemporain – Une utopie financière (Eyrolles).

___________________________________

Afin que  « le mystère de l’art commence à opérer » :

Pourquoi se priver d’ « entendre » (même un bref instant par le Wiener Philharmoniker – Ch. Thielemann)
La neuvième Symphonie de Beethoven  en ré mineur   avec son Hymne à la Joie

ou sa sixième Symphonie dite La Pastorale en fa majeur      ?

 

______________________________

L’incivilité est de l’anti-citoyenneté

mardi 4 octobre 2016  note revue le 23  octobre 2016

L’incivilité vue par l’œil perçant de Jean de La Bruyère (1) sous Louis XIV, et cela vaut aussi pour la France de 2016.

 » L’incivilité n’est pas un vice de l’âme ; elle est l’effet de plusieurs vices, de la sotte vanité, de l’ignorance de ses devoirs, de la stupidité, de la distraction, du mépris des autres, de la jalousie. Pour ne se répandre que sur les dehors, elle n’en est que plus haïssable, parce que c’est toujours un défaut visible et manifeste ; (…)

Le commun des hommes va de la colère à l’injure ; quelques-uns en usent autrement : ils offensent, et puis ils se fâchent. (…)

Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d’esprit en est le père.

Il est difficile qu’un fort malhonnête homme ait assez d’esprit ; un génie qui est droit et perçant conduit enfin à la règle, à la probité, à la vertu. Il manque du sens et de la pénétration à celui qui s’opiniâtre dans le mauvais comme dans le faux : l’on cherche en vain à le corriger par des traits de satire qui le désignent aux autres, et où il ne se reconnaît pas lui-même ; ce sont des injures dites à un sourd. (…)

À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité, de fermeté : et la fourberie, d’esprit.
Les fourbes croient aisément que les autres le sont : ils ne peuvent guère être trompés, et ils ne trompent pas longtemps.
(…)    On ne trompe point en bien ; la fourberie ajoute la malice au mensonge. « 
  ……………………………………………………………


Retour sur
l’expression  « vivre-ensemble » qui, dans la phraséologie du  PS, occulte le mot  » citoyenneté ».

Qu’est-ce-que ce « vivre ensemble«  magique de MM. Hollande, Valls, Cazeneuve, de Mme Vallaud-Belkacem …    ?

Comment « vivre ensemble«  quand  les chefs religieux du soi-disant « islam de France », MM. Boubakeur, Ramadan et Lasfar restent spectateurs inertes, sourds, figés, passifs, alors que de toute part,  leurs coreligionnaires assassins appellent au djihad en France, et nous massacrent au nom de leur dieu ?

À moins que  ce « vivre ensemble«  ne soit, après chacun des massacres, que cette  pitoyable mise en scène de cérémonie  religieuse, rassemblant trois catégories d’ hommes, dans leur grand apparat de robes et de bonnets  et  « priant ensemble »  leurs trois dieux ?

…  En attendant bien sûr, le prochain « mourir ensemble »…  des futures victimes innocentes …

  ♦  L‘incivilité est de l’anti -citoyenneté, de l’anti-respect des  autres et des lois, et depuis la montée de l’islamisme salafiste, de la subversion terroriste contre notre  laïcité fraternelle et citoyenne …

_________________________________________

1  Les Caractères  – Chapitre X –  De l’homme -1688
_________________

               Apostille  sur l’école et l’incivilité

  Avec la radicalisation islamique, l’ignoble incivilité sanglante est présente partout ; elle vise – depuis 2012  et les massacres de Mohamed Merah- les élèves, les professeurs, les directeurs, les principaux de collège, les proviseurs,  tout comme ceux qui les protègent, les policiers et les gendarmes.
À la rentrée 2016, l’Éducation nationale évoquait aussi « 600 élèves considérés comme dangereux*«  sachant que pour la ministre Najat Vallaud-Belkacem, cela ne voulait pas dire « que chacun de ces élèves est dangereux ». … Jusqu’où ira son déni d’une réalité tragique ?

 ♦♦  Et  c’est peu dire que le plus difficile reste à faire pour combattre l’incivilité faite d’ignorance de ses devoirs, de stupidité et de mépris des autres !  
 Le projet présidentiel de M. Hollande en 2012,  modestement nommé  « Refondation de l’école de la République« ,-  et dont « le socle »,  bricolé pendant deux ans par MM. Peillon et Hamon,  a fini bâclé par Mme Vallaud-Belkacem-, n’aura aucun effet bénéfique, ni sur la qualité des apprentissages du CP à la Troisième, ni sur l’éducation à la citoyenneté.


♦♦♦ Quand 
redonnera-t-on  du temps au temps scolaire ?  Ni les familles ni le secteur du  tourisme ne devraient être donneurs  d’ordre.
Quand les professeurs, porteurs de nos valeurs humanistes, auront-ils à nouveau le temps et la formation nécessaires pour  mener à bien les apprentissages, pour l’éveil des intelligences, pour dire et faire découvrir le vrai, le bon, le juste et aussi le beau ?

                                       ♦______________________________________♦