En rappel à M. Peillon et aux candidats à la présidentielle de 2017

Note du 8 juillet 2012 mise en avant le 16 .12 2016 et précisée (!) le 21.12.2016

Ou quand M. Peillon,
[
candidat in extremis à la Primaire du PS « hollandais » 
pour être élu président de la République en 2017 , mais plus sûrement pour affaiblir (toujours selon la méthode « hollandaise »)  M. Valls], 
était ministre refondateur de l’Éducation nationale, en 2012.

 Le dossier  adressé  à M. Peillon et au « comité de pilotage »  ♦ n’a  reçu aucune réponse ni par courrier,  ni a fortiori, par le vote d’une loi  juste … M. Peillon  n’ayant retenu dans sa refondation factice de l’école primaire, que le péri-scolaire sous le  nom de « rythmes scolaires (sic) » à la charge des municipalités,   Mme Vallaud-Belkacem  s’étant chargée  de ruiner les contenus des programmes du collège. 

« Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale,

En ce temps de « Refondation de l’École de la République », exercice obligé à chaque nouveau gouvernement depuis la première consultation nationale organisée par M. Savary – premier ministre de l’Éducation nationale de M. Mitterrand en 1981 et après les passages au ministère de MM. Lang et Jospin, on souhaite que cette énième concertation soit utile pour en finir avec le « toujours moins d’école »,  pour en finir avec une formation où un professeur frais émoulu de l’IUFM de Créteil, ne déclarerait  plus «hyper réac la morale !» quand la violence est partout.
Il est temps de retrouver  le sens fondamental de la  mission d’enseignant et suivant l’exemple de nos admirables instituteurs de la laïque  depuis la fin du XIX ème siècle : donner les moyens de  la langue française et des sciences à l’éveil de l’intelligence  de tou(te)s les futur(e)s citoyen(ne)s.

Sous la III ème République, l’école primaire publique était ouverte cinq jours par semaine et 223 jours par an, elle n’ouvre plus que quatre jours par semaine et 140 jours par an [soit l’équivalent d’une année scolaire en moins]-  laissant les élèves devant la télévision, les jeux vidéo, les sites glauques de la toile, les publicités incessantes etcC’est cette carence d’école qui constitue désormais le véritable « handicap socio-culturel ».

Il y a cinq ans,  j’ai écrit une lettre au président Sarkozy. Comme elle me semble toujours d’actualité, je la verse au dossier des membres du « comité de pilotage » qui se chargeront du rapport « Refondons l’École »  à remettre en octobre 2012.
     L’Histoire de l’école publique et laïque s’écrit, mais sa plume est  paresseuse quand il s’agit de  faire progresser du  XX ème au  XXI ème siècle, les droits au savoir du peuple. »
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         Extraits d’une lettre* adressée à M. Sarkozy, Président de la République, lundi 1er octobre 2007

« Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous écrire avec une totale liberté de ton, hors langue de bois (…)

 Comme il faut parler franc  « l’avenir de nos enfants  » n’est pas seulement entre les mains de chacun d’entre nous, éducateurs , il est aussi et surtout … entre les mains des décideurs politiques, représentants de la Nation tout entière.

Ce qui me fait dire que tous les dysfonctionnements observés actuellement sont les effets d’une volonté politique aveugle aux problèmes de démocratisation, délibérément laxiste et se dotant d’incompétences multiformes à tous les niveaux de l’institution.

Comme je suppose que les enfants de ministres et de présidents sont accueillis, la plupart du temps dans l’enseignement privé catholique, tel M. Luc Ferry qui s’en était expliqué un jour, d’un ton badin, sur une chaîne de télévision publique, on comprend aisément que le signal d’alarme ne s’allume jamais dans leurs bureaux. Et pourtant…

Votre belle définition de notre mission :  « Aider l’intelligence, la sensibilité à s’épanouir, à trouver leur chemin, quoi de plus grand et de plus beau en effet ? Mais quoi de plus difficile aussi ? » fera l’unanimité. La nuance que j’apporterai sera pour   « Eduquer c’est chercher à concilier deux mouvements contraires  » car je ne vois rien de contradictoire entre  « celui qui porte à aider chaque enfant à trouver sa propre voie et celui qui pousse à lui inculquer ce que soi-même on croit juste, beau et vrai.

D’autant plus qu’il s’agit là, pour notre société d’un véritable enjeu vital de transmission de valeurs universelles, pour aider les jeunes à se construire, et à construire leur propre vie  hors du champ exclusif de la tyrannie de la culture commerciale (1).

Lorsque vous abordez  « notre modèle d’école républicaine  qui brasse toutes les origines, toutes les classes sociales, toutes les croyances », il me semble que vous embellissez le tableau, car les classes moyennes et moyennes supérieures ont depuis ces dernières décennies largement opté pour l’enseignement privé.

Sachant que les classes aisées n’avaient bien évidemment pas attendu Jules Ferry pour doter leurs enfants d’une éducation aussi soignée que possible,  « notre modèle d’école républicaine »   fut créé  pour les enfants du peuple, les fils de paysans, d’ouvriers et d’employés, afin de les sortir d’un analphabétisme incompatible avec l’essor du développement industriel et commercial de l’époque. Il s’agissait de fournir au patronat une main d’œuvre qualifiée, plus performante.

Ainsi  « notre modèle d’école républicaine …s’est affaibli », je dirais même qu’ il est bel et bien en panne, on se demande même s’il faut parler de  « modèle ».
♦ Comment notre école qui avait réussi une si belle ébauche d’accès aux savoirs fondamentaux pour tous, a-t-elle pu ensuite faillir à sa mission d’approfondissement des savoirs au collège ? … Q
uand on sait combien pour les couches privilégiées, ce parcours d’études jusqu’à 16 ans est simple et banal depuis des siècles.

La  conclusion que vous tirez de cet   « affaiblissement »  est  la suppression de la carte scolaire. Cela ne servira qu’à satisfaire les parents qui cherchent à fuir le   « modèle d’école républicaine » de leur quartier. C’est dire si dans certains quartiers ce modèle a perdu la cote ! Elle facilitera encore davantage la formation dans l’enseignement public de parcours scolaires d’excellence qui seraient l’apanage des seuls beaux et bons quartiers de centre ville. Ces   « bonnes écoles  » mériteraient le nom de  « zone où l’éducation est vraiment prioritaire – ZEVP « , car contrairement à leurs jumelles de banlieues et d’arrondissements  « modestes », elles correspondent parfaitement au  « modèle d’école républicaine », celui qui peut éduquer tous ses élèves jusqu’au meilleur niveau. C’est pourquoi je persiste à dire que cette mesure n’a aucun effet sur le fonctionnement pédagogique de l’école ni sur la réussite scolaire pour tous.

La réforme du collège – dit   « unique »(?)  ne devrait en aucun cas apparaître comme un   renoncement aux perspectives généreuses et démocratiques qu’avait ouvert le Plan Langevin – Wallon à la Libération.

 Ce serait désastreux car ce serait se suffire de fausses évidences pour en tirer de mauvaises conclusions. On retrouve là dans vos propos les trop fameuses   « différences de rythmes…de formes d’intelligence ».
De l’évidence qu’ aucun enfant n’est pareil à un autre, on a depuis ces quatre dernières décennies, voulu nous faire croire qu’en fait, certains étaient surtout  « moins doués », et d’étonnants psychosociologues ont voulu nous convaincre que c’était – toujours- les enfants des classes « modestes  » ; cette discrimination étant accompagnée de théorisations plus   « savantes »   les unes que les autre qui conditionnèrent toujours plus les esprits.

Ainsi c’était prouvé, l’échec des collégiens était bien dû à leur faible intelligence et/ou à la « classe socioculturelle » de leurs parents, non au collège et/ou à l’école primaire laquelle, de circulaires en décrets ministériels inadéquats avait été écartée stupidement de sa mission primordiale d’enseignement des savoirs fondamentaux.

On a vu poindre insidieusement l’ombre de la régression démocratique avec l’invention du nom dévalorisant de  « massification ». Parler d’enseignement secondaire en France revient depuis quelques années à gloser sans fin sur la   « massification » dans le collège -dit unique. Cela ferait rire s’il ne s’agissait de  « nos enfants  » et de l’avenir de notre société.

Faut-il donc continuer à instiller le doute sur  l’intelligence des élèves, en déclarant que tous nos collégiens ne peuvent suivre un cursus secondaire ? Que nous n’atteignions pas tous le niveau de savoirs d’un(e) astronome… ou d’un(e) biologiste, je le conçois aisément, mais dire que le niveau de 3ème de collège – à condition que l’on sache lire et que l’on ait envie d’apprendre – n’est pas accessible à tous, serait une véritable imposture éducative et morale.  

En tant que Président de la V ème République, vous avez là un véritable défi à relever : faire que l’enseignement secondaire public égale en qualité celui dispensé dans les collèges   « privilégiés « , dans ces lieux où   « la culture humaniste[ ne] s’étiole [pas] et où   « la culture scientifique [ne] régresse [pas] ».
 
Il s’agit bien pour ce « temps de la refondation  » de ne plus se tromper d’objectif et de donner la même vraie culture générale à tous les adolescents de notre pays, et non pas seulement au petit nombre. Il s’agit d’avancer dans la conquête citoyenne des droits à l’égalité, de faire enfin, plus et mieux que les pionniers de la III ème.

L’avenir de l’enseignement public ne saurait en effet se satisfaire du simple accueil  « charitable » ponctuel et forcément partial de quelques lycéens de banlieues à l’Institut des Sciences Politiques de Paris.

Ce  « temps de la refondation » devrait, il me semble, avoir pour base la formation des professeurs et l’excellence de leur travail … car enfin, jusqu’à quand voudra-t-on nous faire croire que pour faire un bon professeur, il suffirait d’un an avec des formateurs, éminents universitaires certes, mais qui n’ont jamais enseigné aux 3-16 ans, alors que pour faire un bon artisan, il faut de trois à cinq ans avec des maîtres qui excellent dans leurs métiers ?
Une vraie formation de l’apprenti-professeur devrait se faire sur une période d’au moins deux ans, en alternance théorie-pratique, sachant que le plus précieux savoir-faire sera acquis en présence des élèves, avec l’exemple et les conseils de l’enseignant-maître d’apprentissage, lequel donnera de plus en plus d’initiatives à l’apprenti durant la seconde année. On ne leur demandera pas de faire le Tour de France comme aux Compagnons, mais  le tour des écoles de la ville et/ou du canton sera des plus enrichissants.
C’est ainsi que celle ou celui qui a enseigné en centre ville enseignera de la même façon, avec la même attente exigeante, dans une école rurale ou une école de banlieue.
Les cinq premières années d’enseignement devraient permettre aux professeurs débutants de retrouver régulièrement leurs tuteurs pour se perfectionner, venir à bout de leurs difficultés et se cultiver encore et toujours.

La nouvelle fraîche de la suppression du samedi matin me conforte dans ce que j’avais repéré … comme étant la tendance lourde   « au toujours moins d’école ». Avec la mauvaise foi qui n’appartient qu’au discours officiel, on dit que cela améliore les rythmes scolaires des élèves alors que l’emploi du temps scolaire sur quatre jours est particulièrement bousculé.

La diminution du temps scolaire pour les élèves est lourde de conséquences et n’exonère en rien les présidents, les ministres et les enseignants de leurs responsabilités éducatives et culturelles pour le plus grand nombre – c’est-à-dire pour tous ceux qui remplaceront l’école par la télévision, les jeux vidéo et le grignotage, le mercredi et le samedi.
Pour ceux-là, au manque d’école s’ajoutera le manque de temps forts d’acquisition culturelle et artistique : fréquentation des bibliothèques, des médiathèques, des musées, des ateliers d’artisans, des entreprises aux techniques innovantes, des lieux de recherche scientifique, fréquentation des écoles de musique, d’arts plastiques, de théâtre et de danse,  rencontres avec les élus, les sorties au théâtre, au concert,  l’apprentissage   « vivant » de langues dans des activités ludiques (jeux de société – chansons), culturelles (théâtre), ou sportives, les échanges avec les jeunes européens etc.

Je suis en plein accord avec votre conclusion : « A nous de reprendre le fil qui court depuis l’humanisme de la Renaissance jusqu’à l’école de Jules Ferry en passant par le projet des Lumières. »
A cette nuance près que  « le fait religieux » , s’il est abordé en histoire des civilisations, a une place telle dans notre histoire nationale – la monarchie de Droit Divin, les guerres de religion, l’Inquisition et ses bûchers jusqu’aux privilèges du clergé avant la Révolution de 1789  etc.– que l’on ne peut dans une perspective laïque chèrement acquise, le survaloriser.
Si d’après vous,  « le spirituel, le sacré accompagnent de toute éternité l’aventure humaine. S’ils sont aux sources de toutes les civilisations », je pense que les dieux sont les fruits de l’imagination créatrice de mythes d’Homo sapiens, et que notre humanité aurait un bien plus bel avenir, si ces dieux n’empêchaient pas la fraternité… 

En vous remerciant de l’attention … je vous prie de croire, Monsieur le Président … »

Michèle Pacory-Poncet

 * en réponse à sa « lettre aux éducateurs » de septembre 2007
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  ♦   9 août 2012 /  Le service du courrier du Ministère de l’Éducation nationale n’a pas trouvé le cabinet de M. Peillon  et  son  «comité de pilotage de la  Refondation de l’École de la République».
Il a refusé mes lettres adressées à Mme  Mons
  sociologue et à M. Christian Forestier IGEN et me les a retournées copieusement chiffonnées comme sorties de la poubelle.
L’histoire ne  dit pas si le
 service  susdit a remis les lettres à Mme Colombani journaliste au magazine Elle  et à M. Bonneau président de la région Centre — ou si elles sont simplement passées à  la choucrouteuse… Je penche pour la deuxième solution

Voir la fine étude de Dominique PASQUIER : Cultures lycéennes. La tyrannie de la majorité Autrement février 2005  / Voir aussi l’excellent travail de Catherine ROBERT professeur de philosophie au lycée Le Corbusier d’Aubervilliers qui fait de la culture un vrai festin pour ses élèves…

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note du 8 juillet 2012

Pour encourager nos futur(e)s bachelier(ière)s

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… ou les conseils de Claude Lévi-Strauss pour réussir votre dissertation

Toutes celles et  tous ceux qui, dans leur bel âge, sont engagé(e)s dans  cette  précieuse initiation à la pensée philosophique  dispensée uniquement dans la classe terminale de l’enseignement secondaire, feront leur miel de ce que Claude Lévi-Strauss,  à l’esprit aussi aiguisé que le verbe, narra dans  la deuxième partie (Feuilles de route) de son livre Tristes tropiques  avec une belle franchise, une modestie déconcertante, une lucidité exemplaire, sur sa formation universitaire de professeur de philosophie… et sur ce qui s’ensuivit.

p. 52 « Je préparais l’agrégation de philosophie vers quoi m’avait poussé moins une vocation véritable que la répugnance éprouvée au contact des autres études dont j’avais tâté jusque- là. (…)
Là, j’ai commencé à apprendre que tout problème, grave ou futile, peut être liquidé par l’application d’une méthode, toujours identique, qui consiste à opposer deux vues traditionnelles de la question ; à introduire la première par les justifications du sens commun, puis à les détruire au moyen de la seconde ; enfin à les renvoyer dos à dos grâce à une troisième qui révèle le caractère également partiel des deux autres, ramenées par des artifices de vocabulaire aux aspects complémentaires d’une même réalité : forme et fond, contenant et contenu, être et paraître, continu et discontinu, essence et existence, etc. Ces exercices deviennent vite verbaux, fondés sur un art du calembour qui prend la place de la réflexion ; les assonances entre les termes, les homophonies et les ambiguïtés fournissant progressivement la matière de ces coups de théâtre spéculatifs à l’ingéniosité desquels se reconnaissent les bons travaux philosophiques.» (…)

comment aborder sereinement le concours d’agrégation… et le métier de professeur de philosophie

p.54 « D’habitude, le concours d’agrégation est considéré comme une épreuve inhumaine au terme de laquelle, pour peu qu’on le veuille, on gagne définitivement le repos. Pour moi, c’était le contraire. Reçu à mon premier concours, cadet de ma promotion, j’avais sans fatigue remporté ce rallye à travers les doctrines, les théories et les hypothèses. Mais c’est ensuite que mon supplice allait commencer [ après avoir passé au lycée de Mont-de-Marsan une année heureuse à élaborer mon cours en même temps que j’enseignais, je découvris avec horreur dès la rentrée suivante, à Laon où j’avais été nommé, que tout le reste de ma vie consisterait à le répéter. Or,  mon esprit présente cette particularité, qui est sans doute une infirmité, qu’il m’est difficile de le fixer deux fois sur le même objet.] (…)»

puis le métier d’ethnographe

p.55 « Aujourd’hui, je me demande parfois si l’ethnographie ne m’a pas appelé, sans que je m’en doute, en raison d’une affinité de structure entre les civilisations qu’elle étudie et celle de ma propre pensée. les aptitudes me manquent pour garder sagement en culture un domaine dont, année après année, je recueillerais les moissons : j’ai l’intelligence néolithique. Pareille aux feux de brousse indigènes, elle embrase des sols parfois inexplorés ; elle les féconde peut-être pour en tirer hâtivement quelques récoltes, et laisse derrière elle un territoire dévasté. »

             Loin des sophistes, des bavards et des arrogants, Claude Lévi-Strauss savait parler vrai, y compris sur lui-même.
Quel bel exemple pour encourager toutes les jeunes et fertiles intelligences !

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* Tristes tropiques (écrit en quatre mois en 1954) [VI.- Comment on devient ethnographe]   Plon 1955 réédition 2010 Terre Humaine / Poche (fondée et dirigée par Jean Malaurie)

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            Appendice poétique  …  pour  étude de style    

Au chapitre VII Le Coucher de soleil  (Feuilles de route), vous trouverez huit pages écrites en italique et en bateau   – ébauche d’un premier roman qu’il n’écrira pas – et dont voici un extrait p. 73 : «… le ciel passe du rose au vert, mais c’est parce que je n’ai pas pris garde que certains nuages sont devenus rouge vif, et font ainsi par contraste, paraître vert un ciel qui était bien rose, mais d’une nuance si pâle qu’elle ne peut plus lutter avec la valeur suraiguë de la nouvelle teinte que pourtant  je n’avais pas remarquée, le passage du doré au rouge s’accompagnant d’une surprise moindre que celui du rose au vert… »

Et vu par Charles Baudelaire   Le Coucher du soleil romantique  (Les Fleurs du mal Les Épaves 1866 nrf Poésie/Gallimard )

Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
– Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu’un rêve !

Je me souviens !… J’ai vu tout, fleur, source, sillon,
Se pâmer sous son œil comme un cœur qui palpite…
– Courons vers l’horizon, il est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon !

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire ;
L’irrésistible Nuit établit son empire,
Noire, humide, funeste et pleine de frissons ;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.

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Ce vendredi 3 février 2012, au menu de l’école publique

3 février 2012

  Discrimination et prosélytisme    ♦   Petite chronique des nouveaux Tartuffe         

Ce vendredi 3 février, il n’y aura  pas d’exemple de mère ou de père de famille venant apostropher, de façon agressive, le directeur ou la directrice d’une école publique laïque, parce qu’il n’y avait pas de poisson* au menu du restaurant scolaire !

Comme le dit si bien Michel Onfray,  l’église catholique, apostolique et romaine n’a plus « les moyens du bûcher » pour imposer quelque  dogme que ce soit, ni quelque  interdit  alimentaire, au service public de restauration scolaire.

De même, toutes nos  familles de confession juive qui ont toujours admiré et respecté  notre enseignement laïque,  n’ont jamais exigé de menu cascher à l’école publique, pour leurs enfants.
Il n’est que de se souvenir de la stigmatisation des leurs, par le port obligatoire de l’étoile jaune voulu par le gouvernement pétainiste pour complaire à ses  alliés nazis,  pour comprendre le drame de  la perte de l’égalité et de la liberté citoyennes qu’est la discrimination par le religieux.

C’est pourquoi il est bon de  savoir qu’ en ce vendredi 3 février 2012, dans les écoles maternelles publiques des secteurs 3 et 4 de la ville de Tours,  les enfants – qui ne mangeront jamais de poisson les autres vendredis de février–  ont  au menu,  de la galette au jambon … de dinde.
             Ce jour-là, les enfants de l’école publique n’auront mangé ni cascher, ni catholique, ils auront mangé islamique.

         Faudrait-il croire  que l’islamisme aurait  toujours « les moyens du bûcher» pour faire peur à ce point, à la société française du  XXI ème siècle, pour imposer  la charia  aux élus  municipaux, aux  conseillers généraux, aux conseillers régionaux, au ministre de l’Éducation nationale, au Premier ministre, pour interdire la consommation de viande de porc dans tous les restaurants scolaires de l’école publique ?

S’il y a  le souci de l’hygiène alimentaire, de la gastronomie , de  la diététique et du bio, chez les responsables des cuisines centrales, il y a désormais en permanence,  à la demande des élus,  l’impératif du  jonglage pour faire islamique.

De même, dans la ville de Joué-lès-Tours, en février 2012,  il y aura du poisson tous les mardis, le rôti de porc d’un jeudi (sur quatre), sera remplacé par de la … dinde,  et tous les mercredis (au centre de loisirs) et tous les lundis et tous les vendredis, ce sera du  sans porc.

             Est-ce parce que 2012 est une  année bissextile, que la restauration scolaire dans les écoles laïques est totalement islamique en février,  ou est-ce par crainte de menaces des pères et des  imams  ?

Au pays de Rabelais et des rillons,  dans notre pays libéré de la dîme infâme et de l’asservissement au pouvoir religieux catholique dès 1789,  il semblerait que  les hommes politiques – tous partis confondus, veuillent – après nous avoir infligé  la loi Debré –  nous faire courber  l’échine devant le coran.
    Le résultat est insupportable  : l’interdit islamique – avec la complicité des élus de la République laïque- introduit  dès l’école maternelle,  la notion de « péché » qui serait commis par les seuls enfants mangeant du porc, discriminés  aux yeux des autres   – ceux dont les parents** sont de la  « seule bonne religion islamique ».

Le dieu de l’islamisme
  (après le dieu du christianisme) vient semer la haine dans les esprits, la discrimination, dès le plus jeune âge, au sein même de notre école laïque et fraternelle.
 

 Le futur président de la République fera-t-il  une croix – ou  plutôt un croissant, sur cette fraternité sans discrimination religieuse, en transformant l’école laïque, libérée  de tous les dogmes religieux depuis sa création au XIX ème siècle,  en école d’obédience coranique ? 

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*Il  est bon de savoir aussi que le dogme catholique impose quarante-six jours de carême, c’est-à-dire quarante-six jours de jeûne du mercredi des cendres à Pâques, du 22 février au samedi 7 avril 2012.
Il me semble que les imams d’Indre-et-Loire ne trouveraient pas à leur goût que les enfants des familles musulmanes jeûnent à l’école publique et laïque, pendant tout ce temps, à cause du dogme catholique et qu’ils s’y opposeraient vigoureusement en portant plainte, soutenus comme à l’ordinaire,  par SOS racisme et par le MRAP.
**   Le « choix » laissé par les élus municipaux aux familles musulmanes a, en plus, un grave effet pervers sur les  parents, qui «surveillés par leur communauté »  sont tenus  par le contrôle, voire les menaces- contre leur gré et leur liberté de conscience – à  l’interdit pour leurs enfants. Ce « choix » introduit avec la discrimination, la pression du prosélytisme islamique dans l’école publique  et est donc doublement anti-laïque. 
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    8 février 2012        Clin d’œil à Molière dans la chronique des nouveaux Tartuffe de l’école laïque
     Face aux trois dieux des monothéismes vieux de dizaines de siècles, notre toute jeune laïcité n’a qu’une centaine d’années
Et même après la séparation des Églises et de l’État de 1905, il y a encore le statut concordataire en Alsace -Moselle et  des Tartuffe pour les servir au sein même de notre laïcité.
Les premiers (loi Debré 1959 jamais abrogée par le PS) pour subventionner totalement l’Enseignement privé de «caractère propre -sous-entendu religieux», les seconds pour poser sur la table du restaurant scolaire la loi de  leur premier commandement :   « Tu ne mangeras plus de viande de porc à l’école publique française car c’est interdit par l’islam.»

………………….mais chut ! il ne faut pas le dire, ni l’écrire – ce qui signifie que l’on n’a pas le droit de le penser (?) ….. sinon gare à la réaction d’un nouveau Tartuffe !  L’ingénue aura seulement droit à une leçon de morale laïque bien sentie sur son absence de bon respect des bonnes convictions laïques (sic) du monothéisme islamique :
« Quelle violence !  je suppose que vous avez écrit ce texte …  sous l’effet de la colère ….  Puis avec le recul, vous vous dites peut-être que vos propos sont allés  trop loin et ne sont plus tout à fait en accord avec vos convictions laïques qui impliquent aussi le respect des convictions de chacun. Et vous n’êtes peut-être pas très contente de vos écrits.»

          Au nouveau Tartuffe, la réponse de l’ingénue qui ne voulut ni demander pardon ni faire pénitence fut claire :
« Non, absolument pas, je ne regrette pas un mot de ce que j’ai écrit !
Non, c’est faux, Je ne suis pas en colère, je dis la vérité face à l’hypocrisie.  
Je suis très contente de ce que j’ai écrit : la violence n’est pas de mon côté et vous le savez bien
…»
 
 
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Qui laisse sortir les lycéens pour qu’ils fument sur les trottoirs ?

1er mars 2011

Note complétée le 29 décembre 2011  


Prologue ♥ pour les futures mamans et ♥ leurs futurs bébés

« Dans les maternités, il faut compléter systématiquement l’interrogatoire des futures mères sur leur tabagisme par un dosage du monoxyde de carbone (CO) dans l’air expiré, car ce dosage objective le niveau de tabagisme auquel la femme enceinte a été exposée.
Le taux de CO dans l’air expiré est fortement corrélé au poids à la naissance, à la durée de la gestation, donc à la vulnérabilité du nouveau-né, au périmètre crânien qui est un indicateur du développement cérébral et aux troubles du rythme cardiaque du fœtus.
Il accroît les risques au moment de l’accouchement, période où le fœtus à particulièrement besoin d’être correctement oxygéné pour supporter son passage de l’utérus maternel à la vie aérienne extra-utérine. Ultérieurement, chez le nourrisson qui a été intoxiqué in utero, on observe une augmentation  du risque d’infection respiratoire
. »(Rapport sur le tabagisme coordonné par Maurice Tubiana mai 2009  Académie Nationale de Médecine)

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Qui laisse sortir les lycéen(ne)s pour qu’ils et elles  fument sur les trottoirs pendant les interclasses ?
Qui laisse enfreindre les lois de santé publique sur l’interdiction du tabagisme dans les établissements d’enseignement : «lieux d’exemplarité, de prévention et d’éducation à la santé» * ?

L’Assemblée nationale ? Le Sénat ? Le Président de la République ? Le Premier ministre ? Le ministre de  l’Éducation nationale ? Le ministre de la Santé ? Le Conseil constitutionnel ? Le Conseil d’État ? Les proviseurs ?  Le rectorat ?  Les conseils d’administration des lycées  ? Les représentants élus des  associations de parents d’élèves ? …? …?

Pourquoi laisse-t-on perdurer depuis 1991 et depuis 2006, un tel détournement de  l’esprit des lois  interdisant  de fumer dans un établissement scolaire  ?
Quelle est cette tartufferie qui voudrait que fumer sur le trottoir ne soit pas aussi nocif que fumer dans la cour ?
Quels sont ces cyniques qui laissent s’installer chez  les lycéens une redoutable  dépendance,  à laquelle s’accrocheront facilement d’autres dépendances [cannabis, alcool, cocaïne etc.],  sans jamais s’interroger sur  leur part de responsabilité ?

                 Est-ce un aveu d’impuissance et de soumission face aux actionnaires milliardaires de l’internationale capitaliste tobacco et cie ?
                 Est-ce par indifférence ?  par négligence ?  par lâcheté ?  par démagogie ?  par penchant libertaire ?  par malveillance ? Est-ce par l’incapacité d’anticiper le devenir de ces jeunes ?  par ignorance  ? par déni des acquis de la recherche médicale et des chiffres de la mortalité  [ 10%  de malades atteints d’un cancer du poumon à métastases survivent ] ?

Ne savent-ils pas qu’au bout de 25 ans de tabagisme, [ prix : 50 000 à 100 000  euros]  les lycéen(ne)s de la loi Evin et de la loi Bachelot, commenceront à avoir  la voix rauque, une toux persistante, l’organisme asphyxié par le monoxyde de carbone, le souffle court,  les problèmes cardiaques, et  à bas bruit, le cancer – annoncé sur le paquet ?

                          Disent-ils : «  Il faut bien mourir de quelque chose « ,  ceux qui laissent sortir les lycéens pour qu’ils  fument sur les trottoirs pendant les interclasses ?

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Le décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006 (publié au JO du 16 novembre 2006), fixant les conditions d’application de l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, modifie les dispositions réglementaires du code de la santé publique prises pour l’application de la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme.
L’interdiction, à partir du 1er février 2007, de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif concerne tout particulièrement les établissements d’enseignement et de formation. En effet, ceux-ci, de par leur vocation même, se doivent d’être des lieux d’exemplarité, de prévention et d’éducation à la santé.»
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Info    Un joint de cannabis  jusqu’à 5 fois plus nocif qu’une cigarette :
… »La consommation de cannabis est associée à une dégradation du fonctionnement des bronches, avec obstruction respiratoire, ce qui sollicite davantage les poumons. Les fumeurs de joint souffrent de respiration sifflante, de toux, d’oppression de la poitrine, d’expectorations.
Cette étude [de l’Institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande], publiée dans la revue spécialisée Thorax, a été réalisée sur 339 patients adultes répartis en quatre groupes : les fumeurs de cannabis, les fumeurs de tabac, les fumeurs de tabac et de cannabis, et les non-fumeurs. Chaque participant a été soumis à des examens de tomodensitométrie des poumons (scanner à rayons X assisté par ordinateur) et à des tests respiratoires.
L’équivalence entre un joint et « 2,5 à 5 cigarettes » est cohérente avec les niveaux de goudron et de carboxyhémoglobine qui sont de trois à cinq fois plus élevés pour un joint que pour une cigarette. La carboxyhémoglobine est une forme d’hémoglobine associée au monoxyde de carbone qui est un gaz très toxique.  (Lemonde.fr avec Reuters 31.07.2007)

2011 Record des saisies de cannabis, de cocaïne et d’héroïne

1er mars 2011
  ♦ ♦    Note  modifiée  le  23  novembre   2011                    

Etudes récentes 
♣ Deux fois plus de problèmes mentaux chez les fumeurs de cannabis
Selon une étude de l’Office central néerlandais des statistiques (CBS) et rendue publique le lundi 4 octobre 2010, «  le pourcentage de personnes ayant une moins bonne santé mentale est deux fois plus élevé chez les consommateurs de cannabis que chez les non-consommateurs. »
  Le Monde.fr avec AFP   2.03.11 « L’ étude publiée à Londres par le British Medical Journal …  « ajoute un complément d’information à l’évidence déjà solidement établie, que la consommation continue de cannabis accroît les risques de symptômes et de maladies psychotiques » a affirmé Robin Murray, professeur à l’Institut de psychiatrie de Londres.»

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Dans ce bloc-notes je donne une large place  à l’éducation et à la santé de nos adolescent(e)s. Je poursuis donc en 2011  la série de  notes  2009 Record des saisies   et  2010 Records des saisies  pour donner toute sa place et toute sa valeur  dans l’actualité, à l’important  travail des douaniers, des policiers, des gendarmes et de la justice .

♦  Cela dans le but d’ encourager toutes celles et tous ceux qui subissent des menaces et des représailles à rompre la loi du silence.
♦ Cela dans le but d’attirer toute l’attention des parents, des associations de parents d’élèves, des enseignants, des chefs d’établissement, et des élus sur la nécessaire information-prévention  concernant l’usage des drogues, afin que nous  participions tous ensemble à cette décisive mission de protection de la jeunesse, inscrite dans la loi républicaine.
Voir les assises de la parentalité et de la prévention 6 et 7 mai 2010 MILDT
Voir Usages de drogues à 17 ans dans 21 régions françaises   OFDT ESCAPAD 2008

Et encore et toujours…
 dans le but d’encourager  chaque  adolescent(e),  à  dire  NON, NON et NON   au bon copain ou à la bonne copine du collège, du lycée, qui lui proposera  de fumer un premier joint.

Drogues : guette l’info ! traque l’intox ! / Et si ton dealer te disait la vérité /
Voir aussi les trois spots TV    Source  MILDT   Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie
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 BILAN 2010  point presse au Ministère de l’Intérieur /AFP 30.11.2010
« Des saisies de drogues d’une valeur de près de 500 millions d’euros ont été réalisées en 2010 par la police et la gendarmerie :
46 tonnes de cannabis d’une valeur de 253 millions d’euros – 3 tonnes de cocaïne d’une valeur de 212 millions d’euros – 900 kg d’héroïne d’une valeur de 34 millions d’euros. »
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    ◊   RAPPEL   ◊        / Saisie  record !           Samedi 27 novembre 2010
La brigade des stupéfiants a saisi 110 kg de cocaïne dans un appartement de Neuilly-sur-Seine.
Le chef du réseau est identifié comme étant  » Gilles Tépié déjà condamné à 8 ans de prison  pour une affaire de trafic international de cocaïne en 2000 avec  ses deux associés Farid M. et Abdallah T « .
Il louait alors pour « 4500 euros par mois un appartement avenue Kennedy (Paris) et faisait venir la drogue d’Amérique du Sud via les Antilles : 800 kg en deux ans. Furent saisis 530 000 euros en liquide, un pavillon, et une quinzaine de voitures de luxe dont une Ferrari « .
« Depuis sa libération, il avait été condamné en avril 2008 à 15 ans par contumace dans une affaire de meurtre survenue en 2000 sur fond de trafic. (d’après l’article de J. Pierrat Le Point.fr du 29.11.10).

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 2011                  Actualité / Saisie  record !

    JANVIER         

Saisie dans le port du Havre de 700 kilos de cocaïne à bord d’un cargo en provenance de Panama. (AFP)

   FÉVRIER           
Mercredi 2 février 2011
 « Douaniers et gendarmes du GIGN ont intercepté dans le département de l’Aveyron un convoi – dont une Mercedes Class R (prix : environ 70 000 euros )-  de trafiquants de drogues, et saisi 1,3 tonne de résine de cannabis destinée à la région parisienne …   dans des  « valises marocaines » … le convoi remontait d’Espagne vers les Yvelines – dans le secteur de Trappes d’où sont originaires les quatre suspects.»   ( AFP) Le Parisien.fr

                          Mardi 8 février 2011
♦ La marine française saisit 300 kilos de cocaïne au sud de Saint-Pierre (Martinique)

♦ «Les douaniers ont saisi 52 kg d’une nouvelle drogue de synthèse proche de l’ecstasy dans deux colis en provenance de Chine, à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, et lors des interpellations de cinq personnes, dont deux étudiants chinois dans la banlieue lyonnaise. ….  » Nous sommes certains que plus de 120 kilos ont transité par la France, en région lyonnaise mais aussi sur Bondy (Seine-Saint-Denis) et Pau (Pyrénées-Atlantiques), a ajouté le reponsable des douanes ».» (AFP) actu.orange.fr

Jeudi 17 février 2011
La marine française saisit 3,6 tonnes de cocaïne à bord d’un ravitailleur vénézuélien au large de la Colombie.

Vendredi 25 février 2011
Les agents des douanes et les gendarmes ont intercepté  une voiture et un camion immatriculés en Hollande, dans le département de l’Aveyron. Ils ont saisi 1,5 tonne de cannabis.» (AFP) Le Parisien.fr
28.02.11  «Les trois hommes interpellés ont été écroués à Marseille dans le cadre d’un trafic international de stupéfiants. Le trio se déplaçait avec une «voiture ouvreuse», une BMW, dans laquelle se trouvait le gérant d’une société installée dans la région de Rotterdam. Ses deux complices suivaient à bord d’un poids lourd dans lequel la drogue avait été dissimulée.»  /Associated Press 1.03.11 /
Dans les Pyrénées-Orientales, une cargaison de 75 kilos de cocaïne a été interceptée dans une voiture venant d’Espagne. (AFP)

                                                          ♦ ♦♦ ♦ ♦♦ JANVIER -FÉVRIER 2011  ♦ ♦♦ ♦ ♦♦     
« 55  tonnes de cannabis, 5 tonnes de cocaïne, une tonne d’héroïne et près de 700.000 cachets d’ecstasy)
ont déjà été saisis durant les seuls mois de janvier et février pour une valeur de 110 millions d’euros.
                     Dans la seule région parisienne, la police a réalisé 702 affaires en lien avec des stupéfiants, dont plus des deux-tiers pour la Seine-Saint-Denis et Paris (247 et 246), interpellé 1.355 personnes et saisi 638.288 euros »  ♦ ♦♦ ♦ ♦♦   (AFP 18 mars 2011)

                        MARS        
                                              Vendredi 4 mars 2011

« Dissimulés dans un camion belge transportant un conteneur en provenance des Etats-Unis,  60 kg de cocaïne, estimés à plus de 2,5 millions d’euros à la revente, ont été saisis, vendredi 4 mars à Visan, dans le Vaucluse. La drogue, conditionnée en 60 000 doses, aurait transité par les Pays-Bas. Le conducteur du camion, âgé de 46 ans, a été présenté mardi à un juge d’instruction.» /Le Monde 8.03.11/

Actualité / Saisie  record !    la plus grosse prise jamais réalisée par la PJ

Jeudi  17 mars 2011

« Plus de sept tonnes de cannabis
pour une valeur de 35 millions d’euros ont été saisies jeudi sur l’autoroute A4 entre la Marne et la Seine-et-Marne par la police judiciaire. Quatre hommes (deux Français et deux Marocains) ont été placés en garde à vue… Le camion venait du Maroc via l’Espagne.»  (AFP 18.03.11)

Jeudi  24 mars 2011

Cinq individus d’environ 25 ans, originaires de l’Oise,  circulant  dans un «go fast» de trois BMW en provenance du Maghreb et transportant  420 kg de résine de cannabis, ont été interpellés. Ils devront « répondre d’importation de stupéfiants en bande organisée, de trafic de stupéfiants, d’importation, de transport, de détention de marchandise prohibée, d’association de malfaiteurs, de recel de malfaiteurs, de mise en danger de la vie d’autrui. » Le sixième individu a pris la  fuite ;  il s’agit de Zohire Zaafari, (31 ans), originaire de Beauvais, déjà connu pour trafic de cannabis, et qui est recherché désormais pour avoir commis au volant de sa BMW,  un  homicide volontaire sur la personne du motard des douanes ( 38 ans)  qui le poursuivait et qui a été projeté à 150 m.  Il s’est rendu à la police de Beauvais en avril. / D’après Associated Press et AFP 25.03.11 /

     AVRIL          

Lundi  4  avril 2011

Démantèlement d’un trafic de stupéfiants ( Loiret -Eure-et-Loir -Yvelines) du Maroc via l’Espagne, par la cellule de huit enquêteurs de la section de recherches d’Orléans et du groupement de gendarmerie d’Eure-et-Loir mise en place en janvier.  « Au cours des perquisitions, les enquêteurs ont saisi 225 kg de résine de cannabis  (valeur marchande estimée à 1.123.000 €), 1.000 € en espèces, une machine à compter des billets (sic) ainsi que neuf véhicules (deux volés) dont cinq de grosse cylindrée. Des saisies de biens immobiliers devraient également être effectuées en région Centre. » / NRCO 13.04.2011 /

    JUIN         

                                                 Dimanche  26 juin  2011

« Près d’une tonne de cocaïne ( 972 kg) a été saisie sur un voilier battant pavillon français au large de la Martinique (…) La valeur de la drogue interceptée est estimée à 30 millions d’euros. » / Associated Press 5.07.2011/

    JUILLET         

Les douanes ont saisi  175 kilos de cocaïne dans les Pyrénées-Orientales. (AFP)

    AOÛT         

1,3 tonne de cannabis a été saisie par les Douanes françaises au large de la Bretagne. La Juridiction interrégionale spécialisée (JRS) est chargée du dossier. / Associated Press 29.08.2011

    SEPTEMBRE         

                                                   Mardi  27 septembre  2011
Associated press 29.09.11.« Un voilier battant pavillon britannique, en provenance d’Espagne, a été arraisonné  au large de Port-Camargue (Gard) avec 1,2 tonne de cannabis dans des «valises marocaines» d’une valeur estimée à plus de

6 millions d’euros. L’opération a été menée par le groupe aéronaval de la direction générale des douanes (hélicoptère et vedette des gardes-côtes).»
 

 

 

    NOVEMBRE     Actualité / Saisie  record !    

                                                   Mardi  15  novembre  2011

          2,6 tonnes de cannabis en provenance du Maroc et d’Espagne  ont été saisies dans la banlieue de Rouen pour une valeur marchande de 13 millions d’euros par les policiers du Service régional de police judiciaire (SRPJ) avec le concours de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). L’enquête sur une filière normande de trafic international se poursuit avec l’interpellation de huit personnes.   AFP Le Parisien.fr 16.11.11

 


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