La chape de silence sur le crime quotidien dans l’espace public

  12 – 15-16 septembre 2018

12 septembre  2018   –  La chape de silence sur la criminalité djihadiste

Le 10 septembre 2018, des djihadistes ont fêté – à leur manière- en France,  l’anniversaire de la tragédie du World Trade Center à New York le 11 septembre 2001.
Dans le XIXème arrondissement de Paris, un Afghan a poignardé sept personnes – dont quatre sont dans un état grave.
Inutile de préciser que le président qui « aime farouchement les Français » n’est pas allé à leur chevet ; « en même temps », il avait rendez-vous à 11h à l’Élysée avec Mme A. Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, par la grâce de son prédécesseur, M. Hollande.

Un autre homme circulant à grande vitesse dans une Mercedes-bélier à contresens sur l’A 46 et l’A 42 , est repéré par des CRS ;  il se dirige vers l’aéroport de Bron puis vers la Part-Dieu et finit sa course en fonçant sur les pistes de Lyon Saint-Exupéry, après avoir  brisé deux portes du Terminal 1, blessant un ouvrier … et criant allah akbar quand on l’arrête. (source Le figaro avec AFP)

Selon sa « théorie du fou islamiste déséquilibré « , le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a orchestré le silence assourdissant des médias sur tout lien possible des fous islamistes déséquilibrés, avec les réseaux sociaux  d’Al- Qaïda ou de l’État islamique.

 Désormais, il est « normal » d’être  poignardé  en France C’est devenu « normal » dans la France de -la -République-en-marche-arrière d’être poignardé au cri d’allah akbar , puisque ce cri  de guerre est celui d’un fou déséquilibré.

Désormais, sur ordre du ministre de l’Intérieur (ex -maire de Lyon) et du président, chaque commentaire, chaque article, doit impérativement se terminer (comme pour le fou islamiste déséquilibré de Lyon) par :
« Selon une source au ministère de l’Intérieur, les enquêteurs  retiennent pour l’heure la piste (sic) d’un déséquilibré. Le parquet terroriste de Paris ne s’est pas saisi de l’affaire à ce stade , d’après l’AFP. »

⇒  Il serait donc « normal » et logique, d’envoyer en  urgence,  tous ces fous islamistes déséquilibrés, dans les hôpitaux psychiatriques de leurs pays arabo-musulmans d’origine et autres pétromonarchies de droit divin.

⇒ Ce serait aussi « normal » de rendre à leurs patries, les milliers de fous islamistes déséquilibrés que nous logeons et nourrissons gratuitement dans nos prisons, ainsi que tous ceux  qui sont « normalement » dangereux, puisque  inscrits sur le fichier « S » comme sécurité.

Nul ne doute de  l’accueil  « humanitaire » que les  « chers princes et amis de M. Macron« :     Mohammed ben Salman, le sanglant MBS, prince  héritier  d’Arabie saoudite 

 et Mohammed ben Zayed, prince héritier des Émirats arabes unis – leur réserveront.


15 septembre 2018     – 
La chape de silence sur l’islam en  guerre de religion, sunnites contre chiites
  De fait, ce mot « humanitaire » est souvent utilisé pour Mohammed Ben Salman. En effet, c’est lui qui a provoqué, selon l’ONU, au Yémen « la pire crise « humanitaire » au monde », dans un conflit qui a fait près de 10.000 morts et 53.000 blessés, dont de nombreux civils, avec des frappes sur des camps de déplacés, sur des marchés, des immeubles résidentiels, des hôpitaux …
Mais
en même temps (sic) que les frappes, Mohammed ben Salman annonçait pour le Yémen, un plan d’aide « humanitaire », en janvier 2018 (2).
Et, lors de leur conférence de presse commune du 10 avril 2018, M. Macron lui avait proposé « une conférence « humanitaire » sur le Yémen  à Paris d’ici à l’été » (1).
Mais de cette conférence du 27 juin 2018, on ne trouvera pas trace, ni dans l’agenda présidentiel, ni dans l‘ordre du jour du conseil des ministres. 
Ce fut une conférence « humanitaire a minima » et à huis clos, entre experts et hors champ ministériel, qui se tint  « honteusement » une semaine après « l’offensive des forces gouvernementales du Yémen, appuyées par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite », un des pires bombardements, depuis 2014, sur la ville d’Hodeïda, le 20 juin 2018″(3)

 

Le prince héritier d’Arabie saoudite et le prince héritier des Émirats arabes unis, les deux nouveaux amis « humanitaires «  sunnites  de M. Macron, loin, très loin de tout idéal de paix et de fraternité entre les peuples, mènent leur sanglante guerre de religion contre les chiites du Yémen, comme ils l’ont fait en Irak, comme ils la font dans leur propre pays, en attendant de déclencher une troisième guerre mondiale avec l’Iran.

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 ⇒ Les discours pédants du président Macron depuis un an, dans la péninsule arabique (4) comme en France, prouvent
   1  son aveuglement face à la réalité des guerres de religion entre les états islamiques et des guerres contre tous les autres peuples haïs parce qu’ils ont d’autres r
eligions,
   2 
son aveuglement face à la réalité de la guerre islamique sous forme de subversions urbaines et d’attentats terroristes, en France, comme sur toute la planète.

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1 Source 20 minutes 10.04.2018.
2 Source Le Monde.fr 23 janvier 2018.
Sources France 24  /21 et 27 juin 2018 / et RFI 27 juin 2018.

4  Son discours à  l’inauguration du Louvre Abu Dhabi, le 8 novembre 2017, est un chef-d’œuvre du genre.
Il commence par citer Dostoïevski en disant l’énormité que l’écrivain russe n’est pas de sa culture … une façon de dire à son hôte qu’il n’aime pas M. Poutine !
Il termine en comparant  le musée  » à un merveilleux piège à bêtises (sic) » et il l’étrenne  en vantant « l’esprit de fraternité » (sic) du cher prince des Émirats arabes unis qui rime avec « son combat avec l’esprit de conquête » (et re sic) »
À Abu Dhabi,  il vante la langue française , et à Paris, le service communication de l’Élysée   publie le lendemain son discours avec cinq fautes d’orthographe, dont une grosse dans le titre : Émirats arabes unies ! …
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… À suivre dans une prochaine note …

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La ministre et le couple de loups du vallon de Mollières

3 septembre 2018 – Apostille du 5 septembre 2018 – 6 septembre 2018

 

Après le départ de M. Nicolas Hulot,  il est intéressant de retrouver celle qui fut par deux fois déjà, ministre de l’Environnement sous les présidences de MM. Mitterrand et Hollande… et qui brigue forcément la place … 

Mme Ségolène Royal était en effet la ministre de l’Environnement du président Mitterrand, lorsqu’un couple de loups « fit son apparition en France », selon la formule consacrée, en 1992.

Son audition  par la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les conditions de la présence du loup en France et l’exercice du pastoralisme dans les zones de montagnes (1) est un véritable morceau d’anthologie. Le président de la commission était M. Christian Estrosi.
Je livre ici les meilleurs passages de l’Extrait du procès-verbal de la séance du 1er avril 2003.

M. le Président : Vous avez été ministre de l’environnement du mois d’avril 1992 au mois de mars 1993, c’est-à-dire à la période où tous les fonctionnaires du ministère de l’environnement qu’ils dépendent de la direction de la nature et de l’environnement, qu’ils dépendent de la direction du parc national du Mercantour, nous ont apporté les éléments selon lesquels, premièrement, en novembre 1992 avait été identifié, pour la première fois, un couple de loups dans le vallon de Mollières, pas loin d’une vallée que vous connaissez bien puisqu’il s’agit de celle de la Tinée, que sa présence n’a été révélée, d’abord par le magazine « Terre sauvage », puis par le ministère de l’environnement lui-même qu’en avril 1993. (…)

J’ajouterai à cela, que dès le mois d’avril 1992, c’est-à-dire six mois avant la constatation effectuée, des demandes de crédit étaient faites par la direction du parc du Mercantour à votre ministère pour anticiper sur la venue et l’arrivée du loup dans le parc du Mercantour, c’est-à-dire que la direction locale considérait que, par rapport à des informations communiquées par des scientifiques italiens lors d’un colloque à Gênes et à Turin, il était probable que dans les mois à venir un loup venant d’Italie s’installerait dans le parc du Mercantour. (…)

Ma question et c’est la seule que je vous poserai avant de laisser le soin au rapporteur puis à mes collègues d’intervenir : en votre qualité de ministre de l’environnement, avez-vous le souvenir qu’à un moment de cette période des responsables de ces différents services sont venus soumettre à votre décision, en matière de politique publique puisqu’il s’agit bien d’une politique publique décidée par notre pays depuis cette époque, la pérennisation de l’implantation du loup dans les Alpes ? Ce dossier a-t-il été soumis à vos décisions, à votre arbitrage ou au contraire est-ce à un étage inférieur que les choses se sont organisées, sans que vous ayez à donner votre aval sur l’ensemble de ces initiatives ?

  Mme Ségolène ROYAL : Je vais essayer de rassembler ma mémoire, car cela remonte à une dizaine d’années (sic). Je suis restée onze mois ministre et, à ma connaissance, je n’ai absolument pas souvenir d’avoir été saisie de cette question. Mais, je me souviens qu’en 1994, lors des premiers dégâts, de m’être interrogée, alors que je n’étais plus ministre sur ce dossier. Cela m’a intriguée : c’était bizarre, le loup n’arrive pas du jour au lendemain (sic). Peut-être que ce délai a été mis à profit par les interlocuteurs que vous citiez tout à l’heure pour vérifier l’information car, dans ce que vous venez de dire il y a quelque chose d’étonnant, c’est qu’une demande de subvention ait pu anticiper une arrivée naturelle du loup. Il faudrait quand même vérifier si ce n’est pas une demande régulière de subventions pour des espèces protégées en général. Cela me paraît assez curieux que l’on puisse anticiper.


le Président : Nous l’avons vérifié et nous avons réussi à nous faire communiquer les documents administratifs officiels relatifs à la demande de protection anticipant la venue du loup. Le directeur du parc de l’époque qui s’appelait M. Grandjean le dit très clairement dans une lettre adressée à la direction des parcs naturels dont le directeur était M. Simon. Il demandait, par anticipation, des crédits pour gérer l’arrivée. (sic)

(…) Mme Ségolène ROYAL : Donc, il y a peut-être eu défaillance à ce niveau-là. Le préfet, normalement, s’il avait eu le sentiment d’un danger aurait dû me saisir. Je ne crois pas qu’il l’ait fait.

(…)   En ce qui me concerne, je n’ai pas du tout souvenir d’avoir été saisie ni d’avoir été sollicitée pour venir dans le parc, ni pour faire une réunion locale, ce qui aurait d’ailleurs été intéressant, parce que ce n’est quand même pas un sujet banal.
La direction de la protection de la nature, à l’époque, était surtout mobilisée par la loi de protection des paysages que j’ai fait voter. A ce titre-là, j’avais un contact fréquent avec son directeur. Si l’information lui avait semblé importante, il me l’aurait communiquée. Voilà ce que je peux dire, ce n’est pas grand-chose. (sic)

le Président : C’est une information importante pour nous en tout cas sur l’opacité que nous avons eue à dénoncer à plusieurs reprises sur ce dossier.

(…)  Mme Ségolène ROYAL : Lâchés dans le parc du Mercantour sans l’aval du président du parc, là il faut interroger. Je ne sais pas si vous avez auditionné M. Ginesy. Il serait intéressant de savoir ; c’est lui qui gère son parc, qui est maître de l’utilisation du budget du parc. J’imagine que des lâchers de loups ont un coût, cela ne passe quand même pas inaperçu. Je réponds spontanément.

le Président : Permettez-moi de vous interrompre. Je pense que vous n’ignorez pas qu’un parc national n’est pas géré par son conseil d’administration.

Mme Ségolène ROYAL : C’est quand même lui qui est au plus près.

le Président : Il est géré par le directeur qui dépend directement de la direction de la nature et des paysages et le président n’est là que pour présider les conseils d’administration. En aucun cas, un président ne gère un parc.

Mme Ségolène ROYAL : (…) Qu’il y ait eu des lâchers de loups sans l’aval du ministère, cela me paraît invraisemblable  (sic) ou alors c’est que les choses se passent de façon secrète sur un territoire (sic) mais cela ne peut pas se faire sans la volonté du directeur du parc et sans apparaître quelque part sur un engagement budgétaire (sic). Je n’imagine pas une seconde qu’il puisse y avoir des opérations comme celle-ci, sans qu’elles soient décidées en toute transparence (re… sic). (…)
A partir du moment où il y a danger public, il y aussi une autorité de police même dans ce département. Il y a eu une observation du phénomène avec des premiers dégâts, mais qui n’ont eu lieu qu’en 1994, alors que je n’étais plus ministre, je ne pense pas qu’il y ait eu des dégâts constatés en 1993.
Est-ce qu’en 1994, le processus de signalement a fonctionné ? Cela serait intéressant de savoir si le préfet a fait remonter les informations.
 
Comment l’arrêté de protection pris par M. Barnier en 1994 intervient alors que le loup provoque des dégâts, sans qu’il y ait, à ce moment-là, une mise à plat, des investigations et une expertise qui permettent de savoir s’il est intelligent de protéger le loup -sans rouvrir au moins le débat public et sans mettre les partenaires autour de la table y compris les associations ? Au moment où les premiers dégâts ont eu lieu et si l’on maîtrise la quantité de loups qui arrivent en provenance d’Italie.
Quant aux lâchers de loups, je n’imagine pas que l’on puisse procéder à des opérations comme celle-là sans qu’il y ait au moins des traces financières et administratives. 
(sic)

le Président : Donc, vous n’en avez pas eu connaissance en tout cas, et cela n’a pas été soumis à votre autorité.

Mme Ségolène ROYAL : (…)  Je n’ai pas eu à connaître d’associations de défense du loup puisque à ce moment-là elles ignoraient, à ma connaissance, ce qui se passait et les populations locales n’avaient pas eu le temps de réagir, puisque les premiers dégâts n’avaient pas eu lieu.

le Président : Vous avez raison. Ce qui est important pour nous aujourd’hui, c’est de constater que le ministre l’ignorait autant que les élus, les éleveurs et les acteurs locaux. (…)« 

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la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les conditions de la présence du loup en France et l’exercice du pastoralisme dans les zones de montagnes

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Apostille du 5 septembre 2018

On notera que Mme Ségolène ROYAL a été aussi « absente et inefficace » sur le dossier de l’heure allemande -façon Giscard que sur celui du pastoralisme, dans sa seconde prestation hollandiste de 2016-2017.  

On notera également, ayant observé depuis plus d’un an, l’absence de  « sensibilité » du président- notre « humble serviteur » Macron,  sur le sujet des droits des citoyens supérieurs aux droits des animaux », que son nouveau ministre de Rugy, soutiendra bec et ongles, la meute des écologistes (tendance Cohn-Bendit pressenti avant lui pour le poste) et leur devise : « Tout ce qui est humain nous est étranger ».

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6 septembre 2018

À suivre ……… 
……. Pour cerner l’affaiblissement des droits de l’homme et du citoyen en cette fin du XXème siècle et en ce début de XXIème siècle.
En 1992, en
même temps que les loups dans le parc du Mercantour, se renforçait la meute des islamistes intégristes en Seine-Saint-Denis autour du « frère musulman » Tariq Ramadan,  prêchant la doctrine  fondamentaliste du cheik égypto-qatari, Youssef al-Qardhawi.
Les loups djihadistes sont désormais des milliers en France …

Source :  Quatre-vingt-treize de Gilles Kepel Gallimard 2012
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Du masque et de l’apparence …

2 septembre 2018

 

En guise de clin d’œil pour la rentrée du personnel politique et pour la rentrée studieuse  de notre jeunesse, j’ai puisé dans le XVIème siècle de la collection littéraire de Lagarde & Michard – celle dont se gaussaient (1)  « les intellectuels – qui -ont- lu -tous- les- livres »- un extrait réjouissant du Livre III des Essais de  Montaigne (1580) au chapitre X :

 

    « La plupart de nos vacations sont farcesques« Le monde entier joue la comédie »(2).
Il faut jouer dûment notre rôle, mais comme rôle d’un personnage emprunté.
Du masque et de l’apparence il n’en faut pas faire une essence réelle, ni de l’étranger le propre. Nous ne savons pas distinguer la peau de la chemise. C’est assez de s’enfariner le visage, sans s’enfariner la poitrine.
J’en vois qui se transforment et se transsubstantient en autant de nouvelles figures et de nouveaux êtres qu’ils entreprennent de charges, et qui se prélatent jusques au foie et aux intestins, et entreprennent leur office jusques en leur garde-robe*.
Je ne puis leur apprendre à distinguer les bonnetades qui les regardent de celles qui regardent leurs commissions, ou leur suite, ou leur mule. « Ils se livrent à leur fortune au point d’en oublier leur nature »(3).
   Ils enflent et grossissent leur âme et leur discours naturel, selon la hauteur de leur siège magistral. (…) Pour être avocat ou financier, il n’en faut pas méconnaître la fourbe qu’il y a en de telles vacations (…)  »

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Je donne la traduction française des citations latines mais je ne retranscris pas les notes, car pour quelques mots curieux, il suffira de suivre son intuition première…
*  … Juste une citation dans  Littré  pour la garde-robe : 4°.   » ( … ) M. de Richelieu avait pris un lavement ; il demanda ma garde-robe et il y monta en grande hâte, Saint-Simon, 18, 217.
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1 gausser (se)  – 1561
Robert tome III p.1245 :  P. Guiraud suggère un gallo-roman gabiciare, fréquentatif de gabicare (cf. var. se gaucher « se moquer » (…) Littér. Se gausser : se moquer ouvertement (de quelqu’un ou de quelque chose). ⇒ Railler
(…) nous voyons que d’un homme on se gausse,
Quand sa femme chez lui porte le haut-de-chausse.
Molière, les Femmes savantes, V, 3.

2 Pétrone

3 Quinte-Curce
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