Patrice Lumumba, un héros congolais

22   juillet   2010

1960 – 2010   

Comment en cette année du cinquantenaire des Indépendances africaines ne pas se souvenir de Patrice Lumumba, jeune Premier Ministre de la République du Congo du 24 juin au 14 septembre 1960, et qui fut tué au Katanga  le 17 janvier 1961 ?

Dans la dernière lettre (1) qu’il écrivit à sa femme Pauline avant de mourir, ses pensées vont tout autant à sa famille qu’à son pays :

«  Tu ne raconteras pas tout aux enfants,  n’est-ce-pas ? Ils ne comprendraient pas. Tu leur diras simplement que j’étais arrivé cinquante ans trop tôt. Tu leur diras que ce que nous voulions pour notre pays, d’autres ne l’ont pas voulu.

Ma chère Pauline, lorsque ces mots te parviendront, je ne serai plus en vie. Tu diras à nos enfants que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux la reconstruction de notre dignité. Tu leur diras que tout au long de notre lutte, jamais je n’ai douté un seul instant du triomphe de la cause pour laquelle mes compagnons (2) et moi avons donné notre vie.

Ne me pleure pas, ma compagne, moi je sais que l’Histoire dira un jour son mot et que ce ne sera pas l’Histoire écrite à Bruxelles, Paris ou Washington, ce sera la nôtre, celle d’une nouvelle Afrique. Et ce jour-là (3)  … 

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1 Transcription de la dernière scène du film Lumumba de Raoul Peck  (Quinzaine des réalisateurs Cannes 2000/ Eriq Ebouaney / Lumumba – Alex Descas /Mobutu / DVD.
On peut voir et/ou revoir le film sur TV5 Monde mardi 27 juillet à 14h  / jeudi 5 août à 0h55.

2  Maurice Mpolo et Joseph Okito.

3 On entend alors un chant magnifique… qui accompagne ensuite tout le générique de fin ; musique composée et dirigée par Jean-Claude Petit (Éditions Pema Music).

Entendre aussi un extrait du  discours du 30 juin 1960 du Premier Ministre Patrice Lumumba.
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NB le scénario du film reste flou sur l’implication décisive de la CIA . L’autre version de la  mort de Patrice Lumumba poignardé après tortures par Moïse Tschombé  n’a pas été retenue.
Cf. source Wikipédia 
Voir aussi des extraits du film documentaire de Thomas Giefer et Michel Noll : Une mort de style colonial. L’assassinat de Patrice Lumumba sur TV5 Monde ( Continent Noir du 21.03.2010).

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La nullité stupéfiante des médias face à la dangerosité du cannabis

29 juin 2010 / modifiée le 29.09.10 –  ♦ le 8.10.10                            

Note remise en début de bloc-notes le 26 janvier 2011 et le 25 juin 2012 

♦Actualité MILDT ♦ Etude : deux fois plus de problèmes mentaux chez les fumeurs de cannabis
Selon une étude de l’Office central néerlandais des statistiques (CBS) et rendue publique le lundi 4 octobre 2010,  » le pourcentage de personnes ayant une moins bonne santé mentale est deux fois plus élevé chez les consommateurs de cannabis que chez les non-consommateurs. »

Bilan

En 2010, il y a 45 % des jeunes de  15 à 24 ans  qui fument et on sait qu’avant  l’âge de  16 ans : 31 % ont bu de l’alcool, 27 % ont déjà fumé et bu de l’alcool et 29 % ont déjà expérimenté le tabac et l’alcool et le cannabis ;  ce qu’une journaliste du quotidien Le Monde traduit faussement et sur le ton rigolard :  » A 16 ans, les jeunes préfèrent trinquer plutôt que fumer« .

Face à ce bilan désastreux,  on retiendra de cette première décennie du XXI ème siècle, l’incapacité flagrante des grands médias à fournir une vraie information documentée sur la dangerosité des drogues. Ni la presse écrite /papier-toile/, ni les radios, ni les télévisions n’auront été à la hauteur de cet enjeu de santé publique.

L’impact des drogues sur la santé physique et mentale, d’autant plus fort que les usages sont précoces, n’aura jamais été précisément et régulièrement explicité aux adolescents et aux familles,  comme si, à l’omerta des mafias de trafiquants, il fallait ajouter l’emprise forte d’ une idéologie gauchisante et libertaire sur le silence assourdissant * des comités de rédaction.     

Un regard en arrière

En 2001 est effectué un premier bilan de la loi Evin de 1991, sachant que,  de MM. Jospin, Kouchner et Lang  à MM. Balladur, Juppé et Bayrou, on n’a pas su (voulu) en voir  les ambiguïtés, notamment la mention contradictoire dans le décret d’application de 1992   » d’emplacements (locaux ou espaces) mis à la disposition des fumeurs » qu’ enseignants et lycéens  traduisirent immédiatement par :  » on peut fumer dans la cour du lycée « , alors que l’article 16 de la loi Evin interdisait de fumer dans l’enceinte (couverte et non-couverte) des établissements scolaires. Depuis février 2007, les termes de l’interdiction de fumer sont sans équivoque**.

Le bilan 2001, hélas prévisible, fut désastreux : 45% des lycéens de 18 ans étaient  devenus des fumeurs quotidiens

               … et prédictif du non moins désastreux bilan 2010 : 45 % des lycéens de 18 ans ont déjà fumé du cannabis.

Et, c’est dans cette situation si préoccupante d’ une loi équivoque  qui avait échoué à protéger les plus fragiles de la dépendance tabagique,  que des conseillers de M. Kouchner ne trouvèrent rien de mieux que de s’ opposer  à une loi interdisant la vente de cigarettes aux moins de 16 ans, préparant en cela la demande de  dépénalisation des drogues  du Conseil national du Sida  dans son rapport du 21 juin 2001   La  dangerosité du tabac ne sufisant pas, il aurait fallu, selon ces  soi-disants experts,  encourager l’usage du cannabisUn comble !  

Toujours le même message irresponsable

En 2001,   Le Monde titrait  » La banalisation de l’usage du cannabis relance le débat sur sa dépénalisation « 

               et le 4 juin 2010, s’inspirant du modèle californien, le même journal  dans une double page «  Contre-enquête Économie  »  interroge :   » Faut-il légaliser le cannabis ? Où en est le débat en France ?  » et un sociologue  nous explique combien notre  » vision morale  » nous aveugle et qu’il est temps d’ouvrir des coffee shops en Franceau moment même où le modèle hollandais est pris en flagrant délit de collusion avec les mafias de la drogue, comme en témoigne le procès  du propriétaire d’un coffee shop, pourvoyeur depuis des dizaines d’années de clients français revendeurs sur tout notre territoire.

               A noter qu’en 2009, le journaliste  emploie encore l’expression  drogue douce – récusée par les scientifiques-  pour le cannabis.

Les points d’accord entre les scientifiques

Or, depuis l’audition des scientifiques (Académie nationale de Médecine -INSERM), le 13 février 2003, devant l’Office Parlementaire d’Évaluation des Choix Scientifiques et technologiques (OPECST), les journalistes étaient parfaitement informés de la dangerosité du cannabis.
– ♦ Le Professeur De Witte avait présenté l’expertise collective de l’INSERM  et expliqué   » comment l’alcool et la nicotine sont deux drogues liées, comment  le cannabis induit la prise d’alcool, et comment le cannabis étant fumé comme la nicotine, quand on prend du cannabis – dont le taux en THC*** est de plus en plus élevé- on augmente en même temps l’accrochage à toutes ces drogues « . D’où la poly-expérimentation avant 16 ans puis la poly-consommation régulière à 19 ans et plus ****.

– ♦ Le Professeur Nordmann (Académie nationale de Médecine) avait souligné aussi que «le cannabis est une substance qui agit sur le système nerveux central et  détermine une neurotoxicité essentiellement fonctionnelle, essentiellement cognitive.  Les effets psychoactifs négatifs sont immédiats. Il y a  des troubles de la mémoire à court terme ou du langage, de l’attention, de la coordination perceptivo-motrice… Les effets immédiats sont suivis d’effets à long terme qui modifient la qualité de la vie. Le cannabis démotive, déconnecte, désocialise. Les premiers signes sont un désintéressement vis-à-vis de l’entourage, et une diminution des performances scolaires ou professionnelles.»

– ♦ Le Professeur Roques (INSERM) avait déclaré que c’est   » grâce à des collaborations avec des généticiens, des biologistes moléculaires qu’on a réussi à montrer qu’il y a une sorte de réseau entre les drogues nicotine, alcool et cannabis. (…) Le cannabis a un effet particulier, parce que, non seulement il agit au niveau des neurones, mais également comme la cocaïne, l’ecstasy et les amphétamines, au niveau de la fente synaptique ;  il augmente le temps de vie de la dopamine à cet endroit. Il a donc un double effet. On doit pouvoir maintenant le considérer comme un second système opioïde. Il a une action très forte. »

– ♦ Le Professeur Costentin (neuropharmacologue faculté de médecine de Rouen) a décrit  également  » les effets psycholeptiques du THC  potentialisés par les effets psycholeptiques de l’alcool. »  Il a redit  » les effets extraordinairement détériorants du cannabis sur les capacités cognitives et mnésiques « , et souligné à son tour   » les relations entre la dépendance à l’héroïne et l’usage du cannabis. »

Pour mieux comprendre les souffrances physiques et psychologiques qu’inflige le piège infernal : tabac-alcool-cannabis puis opiacés quand il se referme sur une adolescente de 15 ans, écoutez Alice *en consultation avec la Docteur Emmanuelle Peyret du service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Robert Debré (Paris)./ Merci pour ce témoignage émouvant à France Cuture Les pieds sur terre 12.07.10 / rediffusion du 31.03.04/

            – ♦ Le Professeur Got a cité  une étude qui mettait en évidence  » une augmentation du risque de  développer une dépression ou une anxiété  et/ou de voir survenir des  troubles psychotiques chez les sujets consommateurs de cannabis.  » etc. etc.

Réflexion

La loi de 2009 sur l’ interdiction de vente d’alcool et de tabac aux moins de 18 ans est une loi importante.
Elle assure une cohérence forte avec  la loi de 2006 qui interdit de fumer au collège et au lycée.
Pour continuer de protéger nos adolescents, il  faut opposer un NON énergique  aux propositions californiennes des intellectuels en «  think tank « , des journalistes, des professionnels et des publicitaires de la mode, du cinéma et du spectacle, des cadres politiques, et autres énarques, conseillers d’État en poppers et  patrons des médias  pour coffee shops, il  faut opposer un NON énergique  à leurs propositions de légalisation  de poisons  tels que  le cannabis, la cocaïne et l’ héroïne , qu’avec eux, des filières mafieuses, terroristes et/ ou islamistes veulent nous imposer pour ruiner notre société démocratique.

          NB  Un décret publié au Journal Officiel du 22 novembre 2007 a interdit la fabrication, l’importation, l’exportation, la mise en vente et la distribution de produits contenant des nitrites d’alkyle, comme le poppers. Toutefois le 15 mai 2009, le Conseil d’État a annulé ce décret.

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*Silence assourdissant – sauf, quand il s’agit, après l’offensive de juin 2010  sur la légalisation du cannabis de se positionner en septembre 2010 en faveur des «salles de consommation  de drogues»  » / dans leur jargon :  «  salles de shoot« .
Sur le site de la MILDT : Drogues : Guette l’info Traque l’intox         Si ton dealer te disait la vérité ?

** Cependant Cf. la note  Qui laisse sortir les lycéens pour qu’ils fument sur les  trottoirs ?   à la merci des revendeurs de drogues.

*** THC : tétrahydrocannabinol

****  » Les enquêtes en population étudiante nous montrent déjà que les consommateurs à risque d’alcool sont aussi consommateurs d’autres produits. Aux premiers rangs desquels le cannabis, la cocaïne et l’héroïne « . Philippe Batel psychiatre alcoologue / dialogue  (chat) sur lemonde.fr 3 mars 2009

  Nos étudiants  sont les « bébés » de la loi Evin (PS). Sinistre bilan.  

Paris, samedi 4 mai 1968


       
    Dans le journal Le Monde du samedi 4 mai 1968, dans son billet Au jour le jour, Robert Escarpit sous le titre La faute à Voltaire ? rédigeait une note à la lucidité aiguë :

   »  Ils ont fermé Nanterre, est-ce la faute à Voltaire ? Dans la mesure où le nom de Voltaire symbolise ici – bien imparfaitement d’ailleurs – une certaine forme de la contestation révolutionnaire et du  » mauvais esprit  » politique, il semble qu’on doive le mettre hors de cause.
    Rien n’est moins révolutionnaire, rien n’est plus conformiste que la pseudo-colère d’un casseur de carreaux, même s’il habille sa mandarinoclastie d’un langage marxiste ou situationniste.
    A vrai dire, ce sont les jeunes gens en colère qui font les meilleurs mandarins. Les autres qui veulent vraiment changer l’état des choses et bouleverser la règle du jeu, ont besoin de tout leur sang-froid et de toute leur énergie, surtout s’ils doivent continuer à désirer le changement.
    Lorsque dans dix ou vingt ans, M. Daniel Cohn-Bendit et ses amis seront doyens, recteurs, ministres ou l’équivalent sous quelque autre nom, je leur souhaite d’affronter la révolte de leurs propres étudiants avec autant de modération qu’on en fait preuve à leur égard, aujourd’hui, à Nanterre. »
           Le regard des sociologues P. Bourdieu et J.C. Passeron sur les étudiants parisiens était tout aussi aigu…

 

   C’était juste avant 1968…  P. Bourdieu et J-C. Passeron  faisaient paraître Les Héritiers – les étudiants et la culture en 1964 aux Editions de Minuit.

Pour l’année scolaire 1961-1962, les statistiques de  l’INSEE sur l’origine sociale des étudiant(e)s avaient indiqué que pour 18% de filles et fils de salariés agricoles, d’agriculteurs, de personnel de service, d’ouvriers et d’employés, il y avait 82% de fils et filles de patrons de l’industrie et du commerce, de cadres moyens, de professions libérales et de cadres supérieurs –  82% d’étudiant(e)s  d’origine bourgeoise.

  Le chapitre 2  Jeu sérieux et jeux du sérieux éclaire les choix politiques des étudiants parisiens juste avant 1968.
Lisons à la page 69 ce qui fit leur particularisme politique en ce mois de mai 1968 pour mieux comprendre comment des fils et  des filles de bourgeois  jouèrent aux communards, sachant – et heureux de savoir-  qu’ils ne seraient pas dans la ligne de mire d’un  M. Thiers, protégés qu’ils étaient par la proximité du pouvoir de leurs pères, qu’ils ou elles rejoindraient bientôt. 

   » Faut-il s’étonner si les étudiants en lettres de Paris présentent une image idéal-typique, c’est-à-dire à la fois accomplie et caricaturale, de l’étudiant comme novice intellectuel, tenu de faire ses preuves d’intellectuel autonome, en s’exerçant au jeu qui fait de l’art de décevoir les attentes le mode privilégié de l’exercice de la liberté individuelle ?

 (…) bien que l’Université de Paris compte la proportion la plus forte d’étudiants d’origine bourgeoise, la part des étudiants qui se disent à gauche y est plus forte qu’en province, où les opinions politiques de gauche sont très fortement liées à l’appartenance aux classes défavorisées. C’est encore à Paris que la part des étudiants qui, se disant de gauche, refusent de se reconnaître dans un parti de gauche est la plus forte ; et ceux qui, pour se définir politiquement, éprouvent le besoin de se forger des étiquettes originales, telles que  » trotzkisme rénové « ,  » anarchisme constructif « ,  » néo-communisme révolutionnaire « , sont parisiens pour les deux-tiers.

Plus généralement (…) les étudiants parisiens sont et se veulent en rupture, s’ils s’engagent et entendent s’engager à contre-courant et à contre-pente, obéissant au conformisme de l’anti-conformisme, c’est que les valeurs de dilettantisme et de désinvolture que les étudiants bourgeois importent dans le milieu étudiant et qui s’imposent, surtout à Paris, à l’ensemble du milieu étudiant, sont en affinité avec les valeurs qui entrent dans l’idéal intellectuel de l’intelligence sans attache et sans racine.  »

… et (re)naissait en ce printemps 1968 , l’idéologie  gauchisante … des rejetons de la vieille droite…

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Citoyens ou guignols des mafias-unies ?

              

On a vu comment le jury expert des César 2010 a récompensé le film Un prophète de Jacques Audiard… et comment Malik le prophète avait déjà planifié en prison, par des crimes  pendant ses journées dites de  » réinsertion « (sic), l’organisation de son juteux trafic de drogues.

Des événements récents pourraient fournir à M. Audiard un scénario pour Un prophète 2 et lui permettre sans nul doute de triompher une seconde fois.

Le tournage aurait lieu  dans la bonne ville de Lyon qui vit les débuts cinématographiques prometteurs des frères Lumière. C’est là en effet, que des récidivistes* viennent d’être arrêtés après avoir transporté depuis la Hollande, une autre plaque tournante du trafic européen,  dans une luxueuse voiture de sport, 110 kg d’héroïne et 54 kg de cocaïne ; l’un des supects ayant à son domicile 190 kg d’héroïne et 3 kg de cocaïne entreposés.

Le commisssaire divisionnaire de la Direction inter-régionale de police judiciaire de Lyon sait que dans la région, à l’instar de la région parisienne, marseillaise etc.,   » il y a une demande forte « .  Nul doute que les 120 000 doses d’héroïne vont manquer aux 120 000 complices consentant(e)s qui les attendaient impatiemment avec leurs billets de banque.

Après avoir réintroduit les loups et les ours dans nos pâturages, la société chic des bobos des beaux quartiers va pouvoir – avec la bonne image des drogues que  ses médias  imposent-  «  militer  » pour la construction de belles prisons confortables pour ses pourvoyeurs de poisons , «  exiger  » la dépénalisation du trafic,  »  revendiquer  » la construction d’établissements spécialisés pour sevrer les centaines de milliers de toxicomanes, auxquel(le)s  la Sécurité sociale remboursera aussi les millions de doses de méthadone et de subutex.

Sachant que, plus les acheteurs de cannabis, de cocaïne et d’héroïne deviennent définitivement dépendants, plus les mafias-unies deviennent puissantes,   le gouvernement  des mafias-unies d’Europe  se met  en place  ; sa devise est «  droguer, tuer, empocher« , et sur son drapeau noir, ses valeurs sûres :   » une seringue, une AK 47,  une liasse de billets , un lance-roquettes     « .  La religion ne sera plus seule à être l’opium des peuples, on le leur servira aussi directement – avec les compliments des talibans et des banquiers des paradis fiscaux Mécontent pour les abrutir, les asservir, les soumettre… encore et toujours…

Comment imaginer qu’un peuple de drogués  puisse encore défendre ses droits et accomplir ses devoirs citoyens ? Cela nous permettrait-il de mieux comprendre pourquoi le débat sur la citoyenneté française a tant déplu à certain(e)s ? 

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* Saisie record Lyon leprogres.fr

NB Dans le palmarès des mafias-unies, la région parisienne se distingue. Après le reportage « Mes voisins sont des dealers » de l’émission Haute définition de TF1 le 29.03.10, Le directeur adjoint de la Police judiciaire de Paris* a déclaré : «  On a arrêté 600 trafiquants de stupéfiants sur la Seine-Saint-Denis l’année dernière et 3 000 pour toute la région parisienne ».
A Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) la police venait de démanteler un réseau en saisissant environ 1 million d’euros en petites coupures. Le trésor de guerre des mafias-unies de la région parisienne pour une même période serait donc au minimum de 3 milliards d’euros … et, en réalité  bien plus encore. On imagine facilement à quoi cela leur sert : à la corruption, au blanchiment d’argent, au trafic d’armes  etc.
 
                 Dans une telle situation qui tend à prendre de l’ampleur sur tout le territoire national, dans une telle situation où  les honnêtes citoyens  sont sordidement pris en otages par les crapules des mafias-unies qui leur pourrissent la vie,  Mme Fadela Amara, notre ministre courage de la politique de la ville devra être soutenue loyalement par le gouvernement et le parlement qui  lui accorderont un supplément budgétaire, ainsi que par la solidarité active de ses collègues ministres, et évidemment – comment en douter ? – celle du PS, afin d’oeuvrer ensemble à redonner à nos banlieues la vie paisible qu’elles méritent.______________________________              

 

*Lemonde.fr avec AFP 29.03.10

Les neuf César stupéfiants

            

Ce sont quelques milliers de professionnels à jour de leur cotisation de membres de l’Académie des arts et techniques du cinéma qui ont porté en triomphe le film Un prophète de J. Audiard avec neuf César dont un double pour l’acteur principal Tahar Rahim.

Ces nanti(e)s , producteurs, distributeurs, industriels, réalisateurs, metteurs en scène, acteurs et autres attachés de presse etc. ont voulu signifier très officiellement à la population française quelle fascination était la leur,  face à  la fabrication d’un petit chef mafieux assassin, dont la belle réussite d’un système de  » go fast Maroc-Marbella- Paris « ,  dès sa sortie de prison, leur a réjoui le coeur.

 Les journalistes, lors de la sortie du film étaient déjà apparus comme hallucinés (sic) par une telle merveille. Il n’y avait pas assez de mots pour en faire la louange. Certains y avaient même vu   » une rare  figure de  héros arabe « * tout en se  faisant les censeurs, après tant d’autres penseurs et philosophes anarcho-libertaires, et selon la vision de Jacques Audiard dans le film, d’une administration pénitentiaire  jugée seule coupable.

On sait combien le renversement des valeurs morales a la faveur des créateurs géniaux d’événements artistiques, mais de là à vouloir nous faire croire que le mot diversité  rime avec criminalité me chagrine d’autant plus que je lui préfère sa rime avec citoyenneté ; et que pour excellent acteur que soit Tahar Rahim, la sombre appartenance de son personnage à l’univers de la délinquance n’en fait pas pour autant, et fort heureusement, le représentant exclusif de la diversité en France.

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*  cf. la note  Un prohète de mauvais augure   et la note 2010 Record des saisies de cannabis, de cocaïne et d’héroïne – mise à jour du 10.12.2010