Le bébé, la Halde et le partenaire

31 janvier 2008

Pour un bébé, qu’il soit adopté ou « fruit » de « l’homosexualité parentale »,  le choix préférentiel d’avoir son vrai papa et sa vraie maman étant exclu, les deux « papas » ou les deux « mamans »   sont désormais parvenu(e)s à imposer selon leur désir et sans aucun état d’âme, ce qui est « bien » pour cet(te)-enfant-à -naître-là.

Tout serait pour « le mieux  homosexuel dans leur meilleur des mondes » … sauf à penser à l’enfant,  devenu(e) adulte, qui s’efforcera désespérément de savoir la vérité sur sa naissance – comme beaucoup d’entre nous (exceptés peut-être,  les membres de la Halde (1),  sauf à ne plus  juger comme la  cour d’appel de Rennes (2) que  » l’autre maman  » ne pouvait obtenir « un congé  paternité ».

Qu’à cela ne tienne, la Halde ne « discriminant » pas la différence que fait un  petit garçon ou une petite fille entre son papa et sa maman, crie à la  discrimination  :  l’autre maman étant un papa comme les autres, selon les droits de l’homme sur « l’orientation sexuelle ».

La Halde crie haro sur la CPAM pour qui le terme  « paternité » restreint le droit au père en tant que personne sexuée masculin avec un lien de filiation avec l’enfant » ;  et la Halde dicte la nouvelle  formule ad hoc pour « substituer à la notion de congé paternité fondée sur le lien de filiation un congé d’accueil du jeune enfant »  qui serait ouvert au partenaire contribuant à l’éducation de l’enfant. »

Exit donc le congé  paternité, voilà le  congé  partenaire.
Ainsi grâce à la Halde, « deux papas » pourront aisément demander   « leur congé partenaire ». L’un -au choix-  à la place d’un congé maternité refusé pour cause de non-sens, l’autre à la place d’un congé paternité  de complaisance – / les deux mères : la « mère porteuse » et/ou la mère donneuse d’ovocytes restant  définitivement inconnues pour l’enfant et pour son état civil.

C’est ce que l’on appellera la Halde-garderie  ou l’illustration du déni total des droits des enfants.

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1 Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité 

2 La cour d’appel de Rennes refuse d’accorder un congé paternité à une femme homosexuelle
 30.01.08© Le Monde.fr

  

Salam Shalom

Note du 25 décembre 2007 à 21 h

Quel temps faisait-il ce samedi 29 novembre 1947 à New York  ? Peu importe à vrai dire,  mais ce fut le jour du vote du Plan de Partage de la Palestine et le déclenchement d’un vent de tempête qui  brise  des vies depuis trois générations. La cruelle diplomatie internationale de 1947 n’ayant pu concevoir l’installation du «septième million» * survivant du drame de la Shoah, qu’au prix de l’exode, des souffrances et des humiliations de 800 000 Palestiniens.

Des 45% de la Palestine sous mandat britannique qui furent attribués aux Palestiniens, en 1947,  il ne reste plus que 22% – densité 612 hab/km2  (environ la superficie du département d’Indre- et- Loire – densité 90 hab/km2). 22%, serait-ce encore trop ?

Shalom Salam, deux mots magnifiques pour dire la paix en hébreu et en arabe, deux mots magnifiques de la belle famille des langues sémitiques, deux mots magnifiques pour deux peuples si proches, filles et fils d’une même terre que l’on dit « trois fois sainte et sacrée».

Mais deux mots encore inaudibles, alors que les solutions concrètes existent. Il suffirait que cesse le vacarme des armes,  que s’arrêtent les machines qui  construisent un mur et des colonies, pour que l’on entende enfin la voix des Justes israéliens et palestiniens**, la voix de ceux  qui oeuvrent  inlassablement pour la paix, pour l’avenir de leurs enfants… ailleurs qu’en enfer.

     

 *Titre du livre et du film de Tom Seguev 

** la voix de ceux qui œuvrent inlassablement pour la paix comme   La Paix Maintenant.