Nous savions combien les ciseaux de M. Bergé étaient aiguisés pour censurer les commentaires indésirables des abonnées de son journal, nous découvrons qu’il a le » touite » tout aussi malveillant.
Après le « couic » de l’Anastasie du Monde, voilà le « touite » de M. Bergé, vieil ami et confident de M. François Mitterrand -ce dernier, nous avait confié Michel Rocard – son fidèle premier ministre er inventeur de la CSG – étant tout, sauf « un honnête homme »… On l’aura compris, entre hommes de pouvoir, on s’est toujours adoré !
Notre dictionnaire du parfait petit Bobu (« ou comment ignorer bêtement la langue française « ) n’avait pas encore mentionné la nouvelle manière rapide d’insulter » les autres » en répandant rumeurs et calomnies à leur sujet ; pour cela, désormais, il suffit de « touiter » (twitter) et de « retouiter » (retwitter) !
La classe politique, l’intelligentsia parisienne et les grands patrons des médias, comme M. Bergé, l’ont bien compris et ils « touitent » compulsivement… pour calomnier et détruire ; c’est leur nouvelle trouvaille : mettre à l’Index, comme le fit le Saint-Siège jusqu’en 1965.
Dans mon Robert et Collins de poche, je trouve que le mot twit signifie idiot ou idiote. Nos chers cousins du Québec ont retenu le sens ; ils appellent twit (touite) ce ou celui qui est stupide- niaiseux et gaffeux.
Et en effet, cela convient au « touite » de Pierre Bergé à propos de Virginie Merle (alias Frigide Barjot) : « L’immonde Barjot avait promis du sang. Le voilà qui éclabousse la démocratie et la République (…) je le redis #lamanifpourtous a accepté dans ses rangs ces fachos qui ont tué Clément. »
Mais en traitant de fascistes, ceux qui désapprouvent la précipitation électoraliste du PS pour instituer le « mariage » homosexuel, et en les accusant d’avoir tué Clément Méric, M. Pierre Bergé aggrave le sens du mot touite (twit) .
Car, en plus de dire une idiotie, d’énoncer une stupidité, de proférer une niaiserie, de commettre une gaffe, désormais « touiter » ( twitter) sera synonyme de porter atteinte au bon sens, à la raison, au respect de l’autre.