Sous la loupe du conseil de la jeunesse de Seine-Saint-Denis

   Le Monde du 93 * tel qu’il est mis en pages par le conseil de la jeunesse **de Seine-Saint-Denis nous donne à voir des pans entiers d’une réalité, la plupart du temps occultée  par les seules actualités dramatiques.

Dès l’éditorial d’Ingrid Nivert et d’Eros N’Simba, nous apprenons que le conseil travaille depuis juin 2006 sur  » l’image des jeunes, la relation jeunes-police, l’égalité des chances à l’école et le logement « .

Les forces vives sont là, comme partout ailleurs, dans un riche tissu associatif qui aide à la réalisation de projets visant à la réussite scolaire des enfants ou à « une nouvelle solidarité Nord-Sud « .

Eros N’Simba, dans son article  » Les primo-votants, entre découragement, désir de changement et volonté d’agir  » exprime clairement toute l’importance qu’aurait  » l’implication de ces jeunes au sein d’associations et de partis politiques. »

Notre société s’est construite siècle après siècle grâce à l’enthousiasme, à la générosité et au génie de sa jeunesse. Plus que jamais elle a besoin de tous les talents et de toutes les imaginations créatives.  Bienvenue aux jeunes citoyens !

* Cahier du « Monde » daté mercredi 16 janvier 2008

**  conseil départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative (CDJSVA)

La visite de l’Oncle Sam

 Ainsi, ayant attendu sept longues années pour se pencher sur  le dossier d’Israël et de la Palestine, la diplomatie républicaine ficelle depuis Annapolis une sorte d’ultimatum d’un an pour aboutir au traité de paix.

Avec sept ans de déni total des problèmes humanitaires dans les territoires palestiniens jusqu’à  la catastrophique scission politique entre Gaza et la Cisjordanie, et une sanglante guerre en Irak, l’Oncle Sam en viendrait-il  à considérer que sa politique internationale est un brûlot permanent qu’il s’agirait éteindre ?

Le miracle annoncé que serait une paix-éclair  » à l’américaine », pourrait bien n’être qu’un mirage. De fait, sa visite au Proche-Orient le montre tel qu’il est, un poisson dans le pétrole du désert arabique. Sa  tournée vise surtout à caler son éventuelle intervention en Iran – les marchands de bombes s’en frottent déjà les mains – sales.  

Il en est un qui ne semble pas confondre M. Bush  avec un messager de paix. C’est Mgr Elias Chakkour, palestinien, israélien, archevêque Grec-catholique de Galilée, chargé  d’accompagner le président au Mont des Béatitudes – à la demande du gouvernement israélien et de l’ambassade des Etats-Unis en Israël- :  » Nous sommes une voix qui crie dans le désert, et nous voulons crier avec l’espérance qu’il y a encore une pièce de terrain fertile dans sa conscience, pour qu’il comprenne que ce n’est pas comme cela qu’on régit le monde, en éliminant une nation, en oppressant une autre nation, en favorisant une troisième nation. C’est pas comme cela que l’histoire s’écrit *… »

* propos recueillis par Xavier Sartre pour Radio Vatican.

NB  Et pour les affamés de fraternité, il y a aussi « La Visite de la Fanfare » !