Humour noir … et sombre perspective pour les musulmanes

12 – 16 mars –  Apostille  – 18 mars 2019
Note mise en avant le 14 avril 2022
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Mardi 12 avril 2022
, M. Macron était en campagne électorale, à Strasbourg, pour le second tour de son élection présidentielle du 24 avril 2022, déjà  officialisée et acclamée dans tous les médias de son pouvoir.
Dans la cohue de son bain de foule -sans masque-,  il y avait  une jeune femme avec son voile islamique, qu’il a vite repérée (
était-ce préparé ?). À ses questions sur l’égalité hommes-femmes et sur le féminisme,  elle a répondu que son voile était le signe de l’égalité hommes-femmes (?) et la victoire du féminisme (??).
Il était ravi de la féliciter, et en même temps, ravi de féliciter tous ses amis salafistes de Strasbourg ! M. Macron – le- mondialiste  n‘a toujours pas compris que la laïcité était l’un des piliers de notre République française :
«La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale»
Cf. par L’ingénue  12 novembre 2019 :
Le magnifique courage de l’Appel des 100 musulman(e)s de France  
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Humour noir avec M. Belattar …

Pour Yassine Belattar, la dignité des femmes est dans le droit au  « hijab ».
Le retrait de la vente du « hijab » de running par Décathlon, a pris la barbe de M. Belattar « à rebrousse-poil.

Désormais, il s’affiche, non seulement comme le frère musulman (sic) du président Macron,  « grand défenseur » de la décence des femmes, « grand gardien » de leur chasteté, au titre de « grand eunuque » de l’islam radical wahhabite en France, même si,  dans ses « spectacles », le comique aime bien répéter « je m’en bats les c……. » ! …
… Il faut ajouter que M. Belattar,
[coreligionnaire de M. Benalla – bien connu des sénateurs et de la directrice de la prison de la Santé] a aussi été choisi par le président Macron comme « conseiller »(1).

C’est ainsi que M. Belattar, furieux, courroucé et rebroussé du poil, a lancé un appel au rassemblement pour la défense des victimes de l’enseigne ; et il compte bien leur faire battre le pavé de la place de la République, le 13 avril 2019, avec leur « hijab » no running -de-tous- les -jours,  pour qu’elles soient décentes.

Celles qui viendront avec le  drapeau vert au sabre de l’Arabie saoudite et le drapeau noir au sabre du djihad islamique, avec en plus le niqab et la burqa ou l’abaya, seront acclamées pour leur soumission à la « charia ».

Sans oublier que les gros bras des barbus  discrimineront les femmes dignes avec « hijab »,  des femmes indignes avec capuche, ces dernières seront huées pour non-respect de la charia.

Chacun sait que le capuchon avec la cagoule sont les couvre-chefs des hommes anarcho-djihadistes et autres islamo-gauchistes, qui feront l’animation avec leurs feux de voitures et de poubelles et leurs hurlements antisémites.

Puis, les gros bras des barbus  voudront remplacer le bonnet phrygien, symbole de la Liberté de Marianne, notre symbole féminin de la République française, par un « hijab » islamique, qui est leur symbole de la soumission des femmes …

Qui sait, si MM. Macron et Castaner n’auront pas dit au préfet de police,  de leur prêter une échelle ce jour-là ?

Aux côtés de M. Belattar, l’autre alliée du sérail est Mme la ministre de la Justice-  en-marcheavec le Conseil français du culte musulman (CFCM) de M. Ahmet Ogras et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) de Mme Lila Charef, proche des frères musulmans-   qui « regrette l’hystérisation du débat ».

Là où « le célèbre humoriste (sic) » avait senti « la pression des populistes sur Décathlon (2)» ;   Mme Belloubet,  avec son bandeau (car la justice est aveugle), avait aussi  reconnu les populistes hystériques, avec l’entonnoir qu’ils ont sur la tête.
Et Mme la ministre de la Justice-aveugle-en-marche avait ajouté l’argument ad hoc avec son bandeau :
« Je ne vois pas pourquoi les femmes se contraindraient elles-mêmes à porter ce type de vêtement. (?) »(3)

 

 … Et sombre perspective pour le « toilettage » de la Loi de 1905 sur la laïcité…

À l’évidence, Mme Belloubet n’a  jamais lu la presse, qui suit au XXIème siècle, la longue et douloureuse marche des Saoudiennes, des Iraniennes, des Pakistanaises, des Afghanes… vers leur émancipation, vers leur droit de devenir des vraies citoyennes libres, des citoyennes libérées de l’implacable tutorat masculin, toujours en liaison avec les sordides polices religieuses, Mutawa en Arabie, Gasht e Ershad en Iran …

MONTAGNE PASCAL/SIPA

Elle n’a pas lu sur RFI (4) le témoignage émouvant de Julia (prénom d’emprunt), le 1er février 2019.
« Julia est Saoudienne et elle a obtenu en 2014,  le statut de réfugiée en France (…) ».

« Son histoire est celle d’une jeune femme mariée de force, ce qu’elle n’a jamais accepté. Elle a donc décidé de s’échapper durant son voyage de noces à Paris, il y a cinq ans. La jeune femme et son mari viennent d’atterrir et c’est à l’aéroport, au moment du contrôle des passeports que tout bascule :« Je me suis dit c’est le moment ou jamais, raconte Julia. D’un coup, je me suis tournée vers le policier. Comme je pleurais, il ne comprenait pas ce que je voulais.
J’ai dit : « Aidez-moi, sauvez-moi la vie, je demande l’asile ! Je demande l’asile ! » Il m’a dit de me calmer, il a compris qu’il se passait quelque chose. Il a repoussé mon mari et lui a demandé mon passeport. Il lui a pris mon passeport et a demandé à mon mari de quitter l’aéroport immédiatement. A ce moment-là, j’ai enlevé mon hijab et mon abaya [vêtement noir que portent les femmes dans les pays du Golfe] et j’ai tout jeté à la poubelle. Mon mari m’a vue le faire et il était furieux !
Je pleurais de joie. A ce moment, j’ai réalisé que j’étais vivante, je n’avais pas 27 ans, je venais de naître…
En fait, c’est le vrai jour de ma naissance…»
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En insistant lourdement, sur le retrait de la vente du « hijab de running», en accusant des « populistes fous (?) »  M. Belattar et Mme Belloubet, augmentent toujours plus la pression des intégristes sur les musulmanes en France.
Et c’est ce prosélytisme exacerbé , délirant, incessant, qui est l’insupportable pression pour renforcer toujours plus la volonté de domination de la charia de l’islam radical sur nos lois citoyennes laïques.

⇒ M. Macron le lâche, M. Belattar le comique, frère du précédent, Mme la ministre au bandeau, veulent mettre les femmes musulmanes de France, sous hijab, à l’heure de l’horreur salafiste.

 


Ainsi  Israa al-Ghomgham,  la jeune femme saoudienne, militante chiite des Droits de l’homme, emprisonnée depuis 2015,  a été condamnée à mort en 2018.
Pour l’AFP, il n’y a eu aucune annonce officielle de sa mort par la justice wahhabite du prince héritier Mohamed ben Salman, alors que Fatma Tnani de L’Économiste maghrébin cite « des sources non officielles, déclarant qu’elle avait été décapitée, le dimanche 19 août 2018 », et cite ses dernières paroles : « On me tue alors que je suis innocente – Je demanderai justice à Dieu. »
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 … Apostille …

… La loi de 1905 est la seule qui puisse s’opposer à ce prosélytisme islamique permanent…
Ce prosélytisme, qui s’est encore accru depuis le début du XXIème siècle, depuis qu’Al-Qaïda et l’État islamique ont déclaré la guerre à tous les peuples  de la terre, y compris aux peuples musulmans.
Ce sont ces intégristes qui, en appelant 
(comme le frère Belattar)  les femmes à porter voiles et  burqas, se servent des femmes, comme armes de propagande  islamique.
Ces femmes voilées, armes du prosélytisme belliqueux financé par  des théocraties au pouvoir absolu   …   ces femmes sont maintenues à des années-lumière de nos avancées démocratiques. 

La  vraie dignité des femmes musulmanes est dans leur droit à la liberté de citoyenne, non dans « le droit divin » des hommes, dont M. Belattar est le complice, et qui les prive de cette liberté.

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« Yassine Belattar au Conseil présidentiel des villes »
Céline Pina, marianne.net, 16 mars 2018.
2   oumma.com      27 février 2019

3   atlasinfo.fr    27 février – 3 mars 2019.
4 « Saoudienne réfugiée en France : « Je me suis dit : c’est le moment ou jamais » RFI, N. Falez, A.M. Bissada, 1er février 2019.

Autres sources :
Arabie saoudite: des militants des droits des femmes vont être jugés
RFI, 2 mars 2019
Droit de conduire des femmes en Arabie saoudite, la militante Loujain al Hathloul persécutée  Amnesty.fr, 30 mai 2018
Arabie Saoudite: Les femmes fuient le pays et la tutelle des hommes
Lucie Bras, 20 minutes.fr  23 mars 2017
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