Les « gamins » d’Outre-République viendront avec leurs « kalachs »… et leur « shit »

15 – 19 février 2018 – ♦ note finalisée  le 13 mars 2018 .   Apostille avec J.M. Blanquer (ministre de l’Éducation nationale depuis mai 2017).

Les « gamins » [terme journalistique pour « dédouaner« * les crapules de 18 ans] viendront avec leurs « kalachs »… et leur « shit »[de « merde »] …

…  les « gamines » viendront en burqa ;  les zadistes de Notre-Dame-des-Landes et de Bure, les black blocs et autres « nationalistes » viendront en cagoules …

M. le président Macron a dit, le 13 février 2018, « souhaiter (sic) que le futur service national universel soit « obligatoire » et dure « autour du trimestre », voire de « 3 à 6 mois ». « Il ne s’agit pas de recréer des casernements massifs », a-t-il ajouté, estimant que le coût  de cette mesure ne sera pas « prohibitif »(1) » …

Cela ne coûtera à ceux qui payent  leurs impôts en France que la bagatelle de 3 milliards !

M. le président Macron invente « le service national universel » pour fêter en 2019, la trentième année du port du premier foulard islamique au collège de Creil.

C’était en septembre 1989, et M. Mitterrand n’avait pas bronché… Le petit monde de la politique PS avait déjà commencé à rechigner sur la laïcité et son respect dans l’école de la République.
Le résultat est lamentable : en 2018, les amphithéâtres des facultés françaises pavoisent en burqas … comme si la France était devenue un état islamique, l’Iran ou l’Arabie saoudite !

La classe politique et ses gouvernements successifs depuis 1981  laissent le champ libre dans les villes et les établissements scolaires, aux trafics et à « l’interdiction d’interdire ».  »

La classe politique et ses gouvernements successifs depuis 1981  laissent notre jeunesse fumer, boire et se droguer avec pour seuls slogans : »Hyper réac la morale ! » – « Hyper réac notre Histoire et notre langue française ! » – « Hyper réac notre  appartenance à la République française ! »

La classe politique et ses gouvernements successifs depuis 1981  rognent sur la durée de tous les apprentissages scolaires et surtout sur les exigences  d’excellence de l’apprentissage de la langue française et des mathématiques. L’école française a le bonnet d’âne de l’Europe – et encore plus si l’on ajoutait la Fédération de Russie !

Désormais, de 6 ans à 18 ans, les élèves vivent des journées dans l’agitation permanente voire dans la violence et le crime, à Marseille, à Toulouse, comme en Seine-Saint-Denis, comme partout en France.

  Chaque adolescent, les écouteurs rivés aux oreilles, reçoit quotidiennement sa dose de décibels, sa dose de rap et son « j’ai la haine de la France«  et « j’ai du shit de « merde«  pour vous

♦ Et les idéologues du marais- de- la -droite -girondine- du- PS -et – d’En -marche appellent cela  :  » Le Vivre ensemble » ! 

 Mais M. le président Macron a  dit  » Vive le service national universel  après 18 ans  » !

Le premier service « national universel » à rendre à la France, ce serait, M. le président, de lui redonner son école républicaine paisible  de 6 à 18 ans, avec toutes ses réussites, dans le plaisir d’apprendre ensemble !

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* J’ai retrouvé la « formule » chez S. de Beauvoir :« Il y a un tas de crapules que vous dédouanez en douce » dans Le Grand Robert tome II, p. 1092. Parole d’ingénue !

« Service national universel » 

♦ Lire (ou relire) le rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale présenté par Jean-Pierre OBIN  en juin 2004  au ministre de l’Éducation nationale F. Fillon /gouvernement J.P. Raffarin III / président J. Chirac.

J’en extrais le début de la conclusion / écrit en bleu par L’ingénue  p. 31 :

« Ce que nous avons observé dans les établissements scolaires implantés dans les quartiers où sont concentrées des populations issues de l’immigration maghrébine, parfois turque, africaine ou comorienne, quartiers de plus en plus homogènes sur le plan social et religieux, n’est manifestement que la partie scolairement visible d‘un phénomène bien plus profond, dont l’évolution constitue vraisemblablement l’une des clés de notre avenir.
La réalité semble bien en effet être la suivante : pour la première fois dans notre pays, la question religieuse se superpose -au moins en partie- à la question sociale et à la question nationale ; et ce mélange, à lui seul détonnant, entre en outre en résonance avec les affrontements majeurs qui structurent désormais la scène internationale. » (…)

et la fin p. 34 :

« Sur un sujet aussi difficile, et aussi grave puisqu’il concerne la cohésion nationale et la concorde civile, soulignons qu’il est chez les responsables deux qualités qui permettent beaucoup, et qu’on devrait davantage rechercher, développer et promouvoir à tous les niveaux. Ce  sont la lucidité et le courage. »


À lire- à relire   : La Charte de la Laïcité à l’école
La Nation confie à l’école la mission de faire partager aux élèves les valeurs de la République. La République est laïque.
Mais depuis 1989, une grave question se pose : où est-elle appliquée cette charte  de la laïcité de la République ?
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Apostille    avec M. J.M. Blanquer (2), ministre de l’Éducation nationale du gouvernement É. Philippe/président E. Macron.

De 2007 à 2009, J.M. Blanquer fut recteur de l’académie  de Créteil ;  il a « assisté » à l’instauration de l’Outre-République de Seine-Saint-Denis ;  il connaît donc bien ce communautarisme anti-laïque enraciné dans « les territoires »/comme l’on dit dans les ministères/.
Alors, quand Fatiha Agag-Boudjahlat (3), professeur d’histoire-géographie, dans un collège de Toulouse, lui demande ce qu’il pense des « certificats médicaux d’allergie au chlore » présentés par des collégiennes de 6ème, pour les dispenser d’apprendre à nager à la piscine, comme les autres élèves de leurs classes, il répond seulement : « Ce que vous venez de dire est exact, ces problèmes existent, il ne faut pas faire comme si ça n’existait pas (sic). »
Et il fera comme il a déjà fait … d’ailleurs il dit lui-même quil ne sait pas quoi faire !  Ah ! le brave homme ! Il ne sait même pas que l’on pourrait demander son avis au médecin scolaire 

….Mais M. Blanquer sait comment créer un « Conseil des sages » avec comme présidente une ancienne membre du Conseil constitutionnel. Ce Conseil aura pour mission de « donner la règle du jeu » … quand les enseignants poseront des questions …
Nous, on sait déjà que Jean-Pierre Obin ne sera pas un de ces  « sages ».

Enfin, M. Blanquer sait-il qu’il peut même aller faire un tour à Toulouse pour découvrir « la violente règle du jeu du lycée  Gallieni »  et en tirer des leçons pour l’avenir … ? …  en République ?

Hélas ! Le ministre et son « chef » ne savent pas que les mots, République-loi- laïcité -liberté- citoyenneté- égalité- fraternité, font « les règles du pouvoir-apprendre-ensemble » dans les établissements scolaires, et que ce n’est pas « un jeu ».
On sait désormais qu’ils ne feront pas appliquer nos lois fondatrices
, ils préfèreront leur formule infantile et ludique de « règle du jeu »… comme pour la cour de récréation de l’Élysée, de Matignon ou de Grenelle.

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2 Source  actu.fr/occitanie/Toulouse – pour « L’Émission politique » sur France 2 – 15.02.2018.

Fatiha Agag-Boudjahlat est l’auteur de « Le grand détournement » et cofondatrice du mouvement « Vivre dans la laïcité ».
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