Au théâtre ce soir : le discours de B.Obama

          20 janvier 2009     

                 INVITATION au Théâtre du Rond-Point (Paris- France)

  »  José   PLIYA      , metteur en scène béninois, directeur de la scène nationale de Guadeloupe, a décidé de faire entendre le discours de Barack Obama, De la Race en Amérique, dont une lecture sera donnée  au Rond-Point. »*

Le 20 janvier 2009 18:30 Théâtre du Rond-Point – salle Renaud-Barrault

[première en france] [entrée libre]

avec Vincent Byrd Le Sage /direction José Pliya /traduction (Le Monde daté du 27 mars 2008) Gilles Berton traducteur éditions Grasset François Clémenceau

durée 40 minutes

*source : l’émission Comme au théâtre de Joëlle Gayot – 19.01.09 – sur France Culture

        Extraits  du discours :
(…) »  Mais la race est une question que notre pays ne peut se permettre d’ignorer (…). Comme l’a écrit William Faulkner,  » le passé n’est ni mort ni enterré. En fait, il n’est même pas passé « . Inutile d’égrener ici l’histoire de l’injustice raciale dans ce pays. Mais nous devons absolument nous souvenir que beaucoup des disparités qui existent aujourd’hui au sein de la communauté afro-américaine trouvent directement leur origine dans les inégalités transmises par une génération qui a souffert de l’héritage brutal de l’esclavage et du racisme…... » Tel est le blocage racial dans lequel nous nous trouvons depuis des années. Contrairement à ce que prétendent certains de mes adversaires, blancs ou noirs, je n’ai jamais eu la naïveté de croire que nous pourrions dépasser nos divisions raciales en un seul cycle électoral, ou grâce à une seule candidature, surtout avec une candidature aussi imparfaite que la mienne. Mais j’ai voulu affirmer une conviction profonde, enracinée dans ma foi en Dieu et dans ma foi dans le peuple américain : en travaillant ensemble, nous pourrons dépasser quelques-unes de nos vieilles blessures raciales, et en réalité, nous n’avons pas le choix si nous voulons progresser sur la voie d’une union plus parfaite (…) »

 

NB Barack Obama  se réfère à sa croyance religieuse qui est aussi la religion officielle de l’Etat américain