Chronique de Petiteville en France – épisode 1

15  avril  2009

Chronique de Petiteville en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ?

Episode 1   été 2008

 » Les nuits de l’été 2008 n’ont pas été très calmes à Petiteville , et celles de la dernière semaine d’août ont ressemblé à une véritable provocation tant le tapage nocturne des scooters, de 23h à 4h du matin, du centre ville aux alentours a été insupportable nuit après nuit.
On avait depuis longtemps les barbouillages grossiers sur le mur du supermarché à deux pas du collège. On a eu droit au vandalisme débile durant les nuits du 29 au 30 et du 30 au 31 août.  »

Ainsi commençait une première lettre au maire et aux conseillers municipaux de Petiteville, le 1er septembre 2008…

 » Les propriétaires des scooters débridés, roulant toujours en excès de vitesse, avec leur échappement pétaradant les décibels, sont-ils les auteurs des saccages des abribus et des panneaux d’affichage ?  Je pense que si la municipalité porte plainte, les services de gendarmerie pourront facilement mener l’enquête.

L’autre question est : les propriétaires des scooters débridés roulant toujours en excès de vitesse, avec leur échappement pétaradant les décibels, sont-ils des revendeurs-livreurs de drogues, pourvoyeurs réguliers des jeunes de Petiteville ?
Je pense que si la municipalité demande une enquête aux services de gendarmerie ou au  service de police de Grandeville en charge  des stupéfiants, l’enquête sera rapide également ; les trafiquants grossistes de Grandeville et de la région, ainsi que les bandes de revendeurs-livreurs dans chaque commune sont forcément déjà connus.

On sait qu’en France un jeune sur deux entre 17 et 25 ans se drogue*, et à Petiteville comme partout ailleurs, si on ouvre les yeux, ce n’est pas difficile à voir. Alors, il faut prendre de vitesse les trafiquants que les mafias approvisionnent car les élèves des écoles primaires seront dès le collège, leurs prochaines cibles.

Le conseil municipal a suffisamment de pouvoir d’initiative pour veiller au respect de l’ordre et des biens publics, à la protection des mineurs, comme pour participer avec l’Education nationale à la prévention indispensable comtre l’alcool et les drogues, au collège et au lycée.  »

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Lettre adressée en copie au principal du collège et au proviseur du Lycée de Petiteville, à la correspondante du journal régional ** et au commandant de gendarmerie.

Mécontent M. le Maire de Petiteville ne daigna ni  me répondre ni m’accorder d’entretien. Il en délégua le désagrément (?) à son adjoint aux Affaires scolaires et à une conseillère municipale……….. à suivre ……

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* Pour être encore plus précis, le pourcentage est de 66% pour les garçons et de 52% pour les filles. Quel bilan pitoyable !   Est-ce là notre idéal citoyen ? est-ce pour cela que nos représentants ont été élus depuis vingt ans ?
** La correspondante du journal régional  joua aux abonnées absentes.

         Petiteville  – Grandeville – Châteauville,  sont des noms fictifs. Toute ressemblance avec des municipalités portant ces noms serait totalement involontaire et fortuite.

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