Déjà en 1792, les Girondins et les 42 sous de l’ouvrier

Il s’appelait  Brissot, Girondin comme Roland, ministre de Louis XVI.

Fin octobre 1792, contre la Commune, les Jacobins, la Montagne, Marat et Robespierre, Brissot déclare :

« Les désorganisateurs sont ceux qui veulent tout niveler, les propriétés, l’aisance, le prix des denrées, les divers services à rendre à la société, etc., qui veulent que l’ouvrier du camp** reçoive l’indemnité du législateur…
Le peuple est fait pour servir la Révolution, mais, quand elle est faite, il doit rentrer chez lui et laisser à ceux qui ont plus d’esprit que lui  (sic) la peine de le diriger.**»

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Dans son Manifeste, le duc de Brunswick (neveu du roi Frédéric II de Prusse), commandant les armées combinées de Leurs Majestés l’ Empereur ( Joseph II – frère de Marie-Antoinette) et le roi de Prusse, écrit de Coblence* , le 26 juillet 1792, une Adresse aux habitants de Paris :
(…)  Leurs majestés Impériale et Royale rendent personnellement responsables de tous les événements, sur leurs têtes, pour être jugés militairement, sans espoir de pardon, tous les membres de l’Assemblée nationale, du département, du district, de la municipalité et de la garde nationale de Paris, les juges de paix et tous ceux qu’il appartiendra ; déclarent en outre leurs dites Majestés, sur leur foi et parole d’empereur et roi, que s’il est fait la moindre violence, le moindre outrage à Leurs Majestés le roi, la reine et à la famille royale, s’il n’est pas pourvu immédiatement à leur sûreté, à leur conservation et à leur liberté, elles en tireront une vengeance exemplaire et à jamais mémorable, en livrant la ville de Paris à une exécution militaire et à une subversion totale et les révoltés coupables d’attentats aux supplices qu’ils auront mérités. (…)» [Jean Jaurès Histoire socialiste de la Révolution française -tome II La Législative 1791-1792]

«Le 30 juillet 1792, le bataillon des fédérés marseillais, les plus ardents de tous, entrait dans Paris par le Faubourg Saint-Antoine, en chantant l’hymne qui allait devenir «la Marseillaise».
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*  Les deux frères de Louis XVI : le comte de Provence -futur Louis XVIII et le comte d’Artois – futur Charles X y émigrèrent en 1789 et y organisèrent la contre-révolution.

** « La Commune allouait 42 sous par jour, aux ouvriers qui creusaient les tranchées du camp militaire devant Paris ; la Gironde fera supprimer cette  indemnité.»
Citations extraites de Robespierre Jean Massin 1956

 NB Le 14 juin 1791 avait été votée la scélérate loi Le Chapelier qui mettait les ouvriers sans droits face aux patrons et autres entrepreneurs.

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