Ce qui choque désormais le plus dans les dogmes religieux qu’homo sapiens a su produire, dès l’aube de son humanité, ce sont les insupportables incohérences morales, les démesures criminelles, les étouffoirs intellectuels, qui fondent durablement les pouvoirs politiques.
En effet, tout se passe encore comme si ces dogmes n’étaient établis que pour s’assurer de l’obéissance sociale des fidèles croyants, tandis que leurs chefs spirituels accèdent habilement au pouvoir … pour s’y maintenir le plus longtemps possible… par la grâce de Dieu, évidemment.
Les commandements, les lois, les principes – qui pour chaque dogme émanent du divin et sont donc sacré(e)s – ne fondent en fait qu’ injustices, inégalités, oppressions, soumissions millénaires de droit divin. Base des pouvoirs temporels, ces fondements religieux des puissances politiques, s’accompagnent parfois de miettes de compassion ou autre charité…
De l’hindouisme avec les castes, du christianisme, de l’islamisme et du judaïsme avec leurs incessantes guerres de religion , il se pourrait que l’humanité soit lasse, même épuisée par un tel acharnement à l’opprimer et à la détruire.
Et si l’humanité avait mûri ? Si la soi-disante quête de la pureté de l’homme religieux ne pétrifiait plus les intelligences ?
Si l’autre, croyant de l’autre religion – ou athée – ou agnostique – et même (sic) une femme – n’était plus jugé(e) impie ou impur(e), mais tout simplement respecté(e) comme un être humain, à égalité de droits ?
Si l’humanité, par sagesse et irrépressible besoin de justice, avait enfin rédigé des droits universels bien supérieurs à ceux que les dieux avaient inspirés jusqu’à présent … S’il était venu le temps de mûrir ? …