La bienfaisante méditation ou le souffle apaisant

 

Note du 19.12.2010  revue après « 7 ans de respiration »(!) …  en novembre 2017
et en août 2020 . . .

 

Longtemps,  je me suis couchée de bonne heure – comme l’enfant Marcel Proust (1)… oui c’est vrai ! mais là n’est pas le sujet aujourd’hui !

Longtemps, la méditation m’est apparue comme inaccessible à la simple mortelle que j’étais ; longtemps la méditation ne me semblait qu’un secret impénétrable de moines tibétains.

Que nenni ! Et en ce moment particulier de l’année où l’on se fait des cadeaux (2), je me fais un plaisir de vous conter- avec ma naïveté coutumière – comment on peut apprivoiser un instant de méditation … 

J’ai tout simplifié. Point n’est besoin de se contraindre à une improbable position du lotus,  point n’est besoin d’encens  ni de bougie à la flamme vacillante, point n’est besoin de réciter mantra – sourate- verset ou chapelet.

Il suffit de s’asseoir (dans un lieu silencieux) pendant une dizaine de minutes ; sur une chaise, c’est parfait pour garder le dos, la tête, le cou et les épaules dans une verticalité reposante – jambes décroisées [et si l’on veut, un pied derrière l’autre] , mains à plat.
A ce moment-là, notre pensée consciente est prête à  vivre au rythme de notre respiration.
Et la méditation, c’est cela !  On est dans notre souffle apaisant, on est ce souffle apaisant.
Les yeux mi-clos (ou fermés), on prend conscience de notre inspiration naturelle, qui soulève légèrement le thorax puis l’abdomen, [laisser venir soupirs et bâillements] puis c’est la légère sensation du souffle expiré, comme si le souffle montant devant le visage, lissait le front   – et peu à peu le calme –  ralentissant le surgissement automatique de nos préoccupations actuelles –  se fait en nous

♥ Il ne s’agit pas d’un exercice respiratoire, c’est le souffle comme une vague …  c’est notre souffle de vie !

Je vous laisse découvrir par vous-même…  ce moment précieux.

 

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1 Première phrase de À la Recherche du temps perdu  / Tome 1 Du côté de chez Swann  de Marcel Proust : « Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire :  « Je m’endors. (…) »

2  ce cadeau, je le dois à mon amie Rose-Thérèse, ma professeur de Yoga,  et à Matthieu Ricard évoquant ses 50 000 heures de méditation.
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