Chronique de Petiteville en France – épisode 1

par L’ingénue

Chronique de Petiteville en France                     

ou  Comment faire pour assurer une meilleure protection anti-drogue à la jeunesse née depuis 1989 ( les dix/vingt ans de 2009) ?

Episode 1   été 2008

  « Les nuits de l’été 2008 n’ont pas été très calmes à Petiteville , et celles de la dernière semaine d’août ont ressemblé à une véritable provocation tant le tapage nocturne des scooters, de 23h à 4h du matin, du centre ville aux alentours a été insupportable nuit après nuit.  On avait depuis longtemps les barbouillages grossiers sur le mur du supermarché à deux pas du collège. On a eu droit au vandalisme débile durant les nuits du 29 au 30 et du 30 au 31 août.  »

Ainsi commençait une première lettre au maire et aux conseillers municipaux de Petiteville, le 1er septembre 2008…

« Les propriétaires des scooters débridés, roulant toujours en excès de vitesse, avec leur échappement pétaradant les décibels, sont-ils les auteurs des saccages des abribus et des panneaux d’affichage ?
Je pense que si la municipalité porte plainte, les services de gendarmerie pourront facilement mener l’enquête.

L’autre question est : les propriétaires des scooters débridés roulant toujours en excès de vitesse, avec leur échappement pétaradant les décibels, sont-ils des revendeurs-livreurs de drogues, pourvoyeurs réguliers des jeunes de Petiteville ?
Je pense que si la municipalité demande une enquête aux services de gendarmerie ou au  service de police de Grandeville en charge  des stupéfiants, l’enquête sera rapide également ; les trafiquants grossistes de Grandeville et de la région, ainsi que les bandes de revendeurs-livreurs dans chaque commune sont forcément déjà connus.

On sait qu’en France un jeune sur deux entre 17 et 25 ans se drogue (1), et à Petiteville comme partout ailleurs, si on ouvre les yeux, ce n’est pas difficile à voir.
Alors, il faut prendre de vitesse les trafiquants que les mafias approvisionnent car les élèves des écoles primaires seront dès le collège, leurs prochaines cibles.

Le conseil municipal a suffisamment de pouvoir d’initiative pour veiller au respect de l’ordre et des biens publics, à la protection des mineurs, comme pour participer avec l’Education nationale à la prévention indispensable contre l’alcool et les drogues, au collège et au lycée.  »

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 Cette lettre fut adressée en copie au principal du collège et au proviseur du Lycée de Petiteville, à la correspondante (2) du journal régional (NRCO) et au commandant de gendarmerie.

Le Maire de Petiteville ne daigna ni  me répondre ni m’accorder d’entretien. Il en délégua le désagrément (?) à son adjoint aux Affaires scolaires et à une conseillère municipale.
Est-ce là notre idéal citoyen pour la jeunesse ? Est-ce pour ce bilan pitoyable que nos représentants locaux, départementaux, régionaux, nationaux, sont élus depuis vingt ans ?

♠ J’en conclus qu’il y avait à Petiteville une chape de plomb unanime sur le sujet du trafic de drogues ciblant la jeunesse.

……….. à suivre ……

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1 Pour être encore plus précis, le pourcentage est de 66% pour les garçons et de 52% pour les filles.
2  La correspondante du journal régional trouva le sujet si insignifiant pour ses lecteurs, que comme M. le maire, elle ne daigna réagir.

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Nota   Petiteville  – Grandeville – Châteauville,  sont des noms fictifs. Toute ressemblance avec des munipalités portant ces noms serait totalement involontaire et fortuite.

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à suivre ….
Chronique de Petiteville en France       épisode 2

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