« Il n’aura échappé à personne que le postulat démocratique… »

21 février 2017 –  Cinq ans après  16 février 2022

 Extrait :
La Fabrication du consentement 
de Noam Chomsky et Edward Herman 1988 *

 Introduction

« Il n’aura échappé à personne que le postulat démocratique affirme que les médias sont indépendants, déterminés à découvrir la vérité et à la faire connaître ; et non qu’ils passent le plus clair de leur temps à donner l’image d’un monde tel que les puissants souhaitent que nous nous le représentions.

Ceux qui dirigent les médias crient haut et fort que leurs choix éditoriaux sont fondés sur des critères impartiaux, professionnels et objectifs – ce que cautionnent les intellectuels.

Mais il s’avère effectivement que les puissants sont en position d’imposer la trame des discours, de décider ce que le bon peuple a le droit de voir, d’entendre ou de penser, et de gérer l’opinion à coups de campagnes de propagande, l’idée communément acceptée du fonctionnement du système n’a alors plus grand chose à voir avec la réalité. (…)».

L’analyse des auteurs porte sur les médias des États-Unis à la fin du XXème siècle, et cependant, il nous semble bien reconnaître ce qui se passe en France actuellement, dans cette période pré-électorale…

C’est le moment d’ouvrir  les yeux  :  la comédie-tragédie ubuesque  que nous jouent les médias
pour éliminer François Fillon du premier tour de l’élection présidentielle le 23 avril 2017, ne doit pas nous faire oublier la réalité et notre devoir de penser juste  !

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  • *La Fabrication du consentement de Noam Chomsky et Edward Herman 1988 *  –(Nouvelle édition revue et actualisée 2008 – 2009 -Texte intégral – Agone).

La patrie en danger – Nous sommes Samuel Paty

  4 – 10 février-  7 mars 2021note revue le 22 novembre 2021

 La  monstrueuse terreur islamique serait-elle plus puissante que notre République française, trahie par le misérable projet de loi Macron,  « confortant », non pas comme il dit, « les principes républicains », mais l’islam politique du  Conseil  français (?) du culte musulman*, dans le massacre des citoyens et de notre laïcité.  

Aurons-nous le même courage républicain qu’en 2015 ?

Celui que nous avions pour dire en 2015 : « JE SUIS CHARLIE »
pour défendre la liberté de penser, avec Charlie Hebdo,
 afin de défendre toujours la laïcité comme Samuel Paty,
dans  nos établissements scolaires laïques.

Aurons-nous encore  le même réflexe de courage républicain en 2021 ?

Face à la lâcheté  des  députés  d’une République -en- panne * *
Face à la lâcheté des membres du Conseil d’État
Face à la lâcheté du gouvernement Castex
Face à la lâcheté du président Macron

Le  courage de dire haut et fort :

 NOUS SOMMES SAMUEL PATY

NOUS SOMMES  CITOYENS
D’UNE RÉPUBLIQUE LAÏQUE,  DEPUIS
116 ANS

Nous  exigeons l’expulsion immédiate de tous les imams salafistes et frères  musulmans, celle des milliers de fichés S djihado-terroristes et celle de tous ceux qui sont sortis de prison depuis 2019 et ceux qui en sortiront en 2021. 

 LA PATRIE EST EN DANGER :

Un dispositif militaire doit pouvoir accompagner policiers et gendarmes dans la lutte contre le terrorisme islamique et sa subversion incendiaire, son vandalisme sans limites, toutes les nuits, dans toutes nos villes, autour de ses trafics de stupéfiants qui l’enrichissent pour acheter des armes de guerre.

  PARTOUT EN FRANCE

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Cf.  L’article de C. Ardid :  Pas de collège Samuel-Paty à Ollioules (proche de Toulon)  
p.4  Charlie Hebdo n°1489 / 3 février 2021

Extraits : « ( …) Nous avions obtenu l’accord de la famille du défunt, explique Robert Bénéventi, maire LR d’Ollioules. Même chose pour le conseil général, qui gère les collèges. Unanimité au sein du conseil municipal, à qui je souhaitais proposer une délibération samedi dernier. Et puis, tout s’est effondré.»
Sans avertir le maire, le principal de l’établissement lance un sondage en interne sur le site Pronote.
Les résultats tombent : 100% des profs, 89 % des parents et 69% des élèves refusent que leur collège [Les Eucalyptus] soit rebaptisé Samuel-Paty.
« Ça veut dire quoi , s’indigne Robert Bénéventi, que les terroristes ont gagné ? »
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* Lire aussi l’ article de Laure Daussy :  Conseil des imams – Le recteur [Chems-Eddine Hafiz] de la Grande mosquée de Paris, écœuré, lâche l’affaire
p.4
 Charlie Hebdo n°1484 / 30 décembre 2020
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* * Créée le 14 novembre 2019, à l’initiative du groupe Les Républicains,  la commission d’enquête du Sénat sur les réponses apportées par les autorités publiques au développement de la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre a conduit ses travaux pendant huit mois.
Cf.  7 juillet 2020 Le rapport de Mme Jacqueline Eustache-Brinio :
Radicalisation islamiste : faire face et lutter ensemble
n°595 tome I (2019-2020) – 
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Cf. par  L’ingénue – 26 juin 2012   Un « printemps djihadiste » en France 

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Quand M. Macron disait le 3 mars 2020 : « Nous sommes prêts »

22 – 26 mars 2020 – note mise en avant le 26 mars 2022
Avec la vidéo du  Président de la République qui s’était rendu le 3 mars 2020, au centre de crise du ministère des Solidarités et de la Santé pour faire le point.
On retrouve de part et d’autre de M Macron : MM.
O. Véran / ministre des solidarités et de la santé et J. Salomon, directeur  général de la santé, tous les deux récompensés de leur aide précieuse , dans l’élaboration de la fiche du 18 février 2017, d’un « document liminaire, pour mardi 21 février 2017 , élaboré à 4 mains, par  J. Salomon et O. Véran » dans les grands dossiers secrets de Macron -2017 [Macron Leaks*].
La fiche intitulée
 : version martyre  était  un lynchage médiatique et judiciaire, pour éliminer François Fillon, son  seul vrai rival, de la liste des candidats).
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Cf. France Soir –  22.06.2020
L’Affaire Fillon : impartialité ou instrumentalisation de la Justice ?  :
« 
Et le 14 mars 2017, François Fillon était mis en examen, marquant le début de la fin de sa carrière politique. (…)
Emmanuel Macron, président de la République, a saisi le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), suite aux déclarations de Mme Eliane Houlette, ancienne procureure financière.
Le président de la République connait la dangerosité de l’Affaire Fillon ( … ) et certains n’hésitent pas à laisser entendre, que le résultat de l’élection de 2017 aurait pu être bien différent. ( … )
Emmanuel Macron n’entend pas que l’affaire Fillon ne vienne à nouveau perturber les élections présidentielles de … 2022. Et le risque est bien réel, tant les contestations se font de plus en plus fortes pour dénoncer une « justice aux ordres » 

*Cf.[Macron Leaks*] 
par
L’ingénue :  3 mars 2022
  Macron serait-il mondialiste avant d’être Français ?_________________________

Ce vendredi 3 avril 2020, lire 
dans  Le quotidien du médecin 
Covid-19 : l’Académie de médecine favorable au port obligatoire du masque, même « alternatif » :

« Selon elle, « il est établi que des personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection. En France, dans ce contexte, le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur ».

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Aurait-il menti ? 

Après avoir entendu sur  le site de l’Élysée, M. Macron, Chef de la Santé publique, (voir dossier coronavirus-covid-19),  dire « Nous sommes prêts » au  centre de crise du  ministère des Solidarités et de la Santé, le 3 mars 2020 (1) ;

il  m’a semblé utile, en ce 22 mars 2020,  de (re) lire  l’ excellent article publié promptement, ce même jour du 3 mars 2020, sur le site Caducee.net (2) :

«  Stocks insuffisants de masques FFP2 : la faute lourde de l’État ?  

   Où est passée la réserve stratégique de masques H1N1 ? 

Suite à la communication de la Direction Générale de la Santé  d’hier soir [2 mars 2020], s’est finalement produit ce que les médecins redoutaient sans trop y croire tellement cela paraissait relever d’une grande incompétence sinon d’une faute lourde.
Bien que dans le cœur de cible du #Coronavirus, les soignants libéraux devront se passer de masques de protection FFP2.

Non, face à une probable épidémie de virus respiratoire qui s’annonce comme plus contagieuse et possiblement plus mortelle que la grippe saisonnière, les médecins de ville, sans parler des infirmières, ni des dentistes, ne recevront pas la seule protection à même de garantir un niveau de protection adapté pour des professionnels de premier recours. Et ce en dépit de toutes les recommandations qui prévalaient jusque-là.

Non, cette fois-ci, ils devront se contenter de masques chirurgicaux de type FFP1 et on ne parle toujours pas de lunettes, de surblouses jetables et de kits de protection complets incluant solutions hydro-alcooliques à l’instar de ce qui a été mis en œuvre en Chine pour le Coronavirus ou en France lors de H1N1.

De nouvelles recommandations officielles pour les médecins libéraux
Pragmatique, la Direction Générale de la Santé a mis en ligne de nouvelles recommandations pour les médecins libéraux qui recevraient un patient avec toux et/ou fièvre : se laver les mains et porter un voire deux masques chirurgicaux de type FFP1 identiques à celui du patient.

Pourtant les recommandations du Haut Conseil de la Santé Publique sont claires.
« En cas d’agent respiratoire hautement pathogène, le port d’un APR de type FFP2 chez les soignants doit être envisagé pour toute situation exposant à un risque de transmission aérienne de l’agent, notamment à l’occasion d’un acte impliquant un contact direct avec un cas suspect ou confirmé et/ou en cas d’entrée dans une pièce où se trouve un cas suspect ou confirmé potentiellement contagieux et ce quel que soit le mode d’exercice (hospitalier ou libéral) et le lieu d’exercice (hôpitaux, cliniques, Ehpad, établissements pour handicapés, cabinets médicaux…). »

La faillite de Santé Publique France et de la Réserve Sanitaire
Il y a dix ans, tous les généralistes avaient reçu un masque FFP2 contre H1N1. Si contre le coronavirus ils doivent se contenter de FFP1, cela signifie concrètement que l’État a failli dans la gestion des stocks de masques FFP2.
Suite à la fusion des agences de santé dans Santé Publique France, ce n’est plus l’EPRUS [Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires] qui gère les stocks de masques chirurgicaux, mais « la réserve sanitaire » dirigée par  Catherine Lemorton.  C’est le 1er mars 2019 qu’elle a pris la direction de la réserve sanitaire désormais chapeautée par Santé Publique France.

Ce changement institutionnel serait-il à l’origine de manquements en ce qui concerne la gestion des stocks de FFP2 ? Si rien ne permet de le confirmer, on est en droit de se poser des questions.

Car en 2009 un rapport du Sénat a permis d’évaluer les stocks de FFP2 :

le 11 février 2009 : 723 millions. Le 6 mai 2009 : 579 millions, dont 463 millions relevant du stock stratégique, 116 millions relevant du stock des établissements de santé, et 228 millions périmés. (…)

Le 13 juillet 2009, l’État évaluait ses besoins ainsi :
« 537 000 000 masques FFP2 (334 000 000 masques pour l’administration centrale ; 203.000.000 masques relevant des établissements de santé). 110 000 000 de masques restant à livrer. 295.000.000 masques périmés ».

Si en 2009, l’État disposait de plusieurs centaines de millions de masques FFP2, comment ne peut-il pas être en mesure d’en mobiliser ne serait-ce que quelques millions pour assurer la protection de tous les soignants libéraux sauf à avoir complètement négligé la gestion de ses stocks ?

Et justement en la matière, le Haut Conseil de la Sécurité Publique recommande, pour déterminer un dimensionnement des stocks, de tenir compte des paramètres suivants :
• la reconstitution régulière d’une partie du stock et ce compte tenu des durées de péremption de ces masques ;
• le recensement des tailles de populations cibles et des volumes d’utilisation journaliers ;
• la durée de mise en place des mesures de prévention par les masques ;
• les capacités de fabrication et d’approvisionnement pendant une crise ;
• l’observance aux mesures de prévention par les masques.
Sur le sujet : Masques #FFP2 : la France n’a pas de stocks d’État, les médecins sont éberlués (3)

Rupture de stock

Cette probable défaillance de l’État aurait pu passer inaperçue si les circuits de distribution traditionnels étaient à même répondre à la demande. Or ce n’est clairement pas le cas à ce jour.
⇒  En effet, si le ministre de la Santé, Olivier Véran affirmait lors de sa conférence de presse,  lundi 24 février 2020 : « Il n’y a donc aucun problème d’accès à ces masques pour toutes celles et ceux qui en ont besoin ».
Il aurait tenu des propos d’une tout autre nature au président de Médecins Généralistes France, Jacques Battistoni qui se confie à Libération :
« Il n’y a pas de stock de FFP2, Olivier Véran me l’a confirmé lundi. »

Depuis, le gouvernement aurait passé une commande de 35 millions de masques FFP2 par mois, mais les fabricants ont du mal à répondre à la demande et les délais de livraison sont, à ce stade, inconnus. (…)
Tous les stocks des fabricants auraient déjà été mis à mal par les commandes venant de Chine et la plupart des pays européens sont logés à la même enseigne.
Même les solutions de gels hydroalcooliques ne sont plus disponibles en Pharmacie.
Sans gel ni masques de protection, les cabinets de consultation pourraient rapidement devenir un lieu à haut risque si l’épidémie venait à se confirmer.
(…)
*Pour autant la livraison des masques chirurgicaux s’organise et chaque professionnel de santé libéral pourra dans le courant de la semaine retirer dans une pharmacie son premier lot de 50 masques antiprojection FFP1, sur présentation de sa carte professionnelle. 10 millions de masques auraient ainsi été libérés.
*par  L’ingénue
De fait dans notre département de la région Centre, les pharmacies n’avaient pas reçu de masques dans la semaine du 3 mars 2020 ;  ils n’en ont reçus qu’en milieu de  semaine 12, quant à nos courageux médecins de ville – même ceux qui font des visites à domicile-, ils n’avaient toujours rien reçu, hier  – 21 mars 2020 –  ni masques ni tests, venant de Jérôme Salomon, directeur général de la Santé.  

Les syndicats furieux
« Cela fait des jours que nous réclamons des masques FFP2, affirme le Dr Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français au site legeneraliste (4). Si l’on est confronté à une grande épidémie et si seuls sont hospitalisés les cas les plus graves et les patients les plus fragiles, il faudra que tous les soignants soient protégés. »
« L’absence de protections (masques, lunettes, blouses) est un message désastreux envoyé à la médecine de premier recours. Être sans moyens énerve l’ensemble des médecins généralistes ». Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des Médecins Français (5) pour le Monde ». »

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1            3 mars 2020       [phase 2 de l’épidémie]

Le Président de la République s’est rendu au centre de crise du ministère des Solidarités et de la Santé pour faire le point. Retrouvez sa déclaration aux professionnels de santé en vidéo« .

par L’ingénue – quelques remarques sur la vidéo :

M. Macron est entouré à  sa droite par  O. Véran, ministre de la Santé et à sa gauche par  J. Salomon, directeur général de la Santé.

L’on sait que pour MM. Macron, Philippe et Véran comme pour le Professeur Salomon, parmi « les seuls gestes qui sauvent les autres », et qui remplacent les tests et  les masques  – que ces messieurs ont et que nous, nous n’aurons pas-  ce serait « tousser, éternuer, voire se moucher ? dans son coude », c’est pourquoi en remerciement,  il touche le bras du  ministre  … lequel, doit-il cependant espérer, ne s’est pas mouché avec !  …
Ce n’est qu’un clin d’œil attristé de l’ingénue en ce temps d’Ubu-Macron au pouvoir …

À 1:51 il « pense(sic) aux médecins libéraux, aux infirmières libérales, aux pharmaciens »(…)

 puis à 2:22 il dit  « pouvoir continuer à agir, protéger (sic) nos concitoyens et protéger (sic) nos personnels de santé».

et à 3:55  il termine  sa prestation vidéo par :
« nous sommes et nous serons mobilisés dans la durée et jusqu’à la fin»,
puis tourné vers O. Véran, d’une voix qui faiblit de plus en plus – car M. Macron sait qu’il n’y a ni tests, ni masques, pour le petit peuple et ses médecins-
« mais nous sommes prêts (sic), je sais (?) que nous aurons  cette force de relever le défi».

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2   3 mars 2020     Stocks insuffisants de masques FFP2 : la faute lourde de l’État ?   caducee.net 

3 La France n’a pas de stocks d’État, les médecins sont éberlués

4  CSMF   Confédération des Syndicats Médicaux Français  –   legeneraliste.fr

5 FMF Fédération des médecins de France

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On achève bien l’ancien rival de Macron …

28 février – 3 mars 2018- 5-22 avril 2018

… et feu à volonté dans les médias de masse, sur un futur rival  ! 

Un an après. L’anniversaire a été si bien orchestré, si bien huilé, si bien bâti  dans « la distribution des rôles » * que l’on s’interroge.
Est-ce vraiment le hasard qui aura monté ce coup double :  télévision publique et télévision du grand capital  ?
Ou est-ce parce que le 25 janvier est devenu pour les médias de masse  un « jour de victoire » ?
La victoire des médias sur les élections au suffrage universel ?

La chaîne privée BFMTV de M. Drahi, le 29 janvier 2018, nous présenta le documentaire « Qui a tué Fillon ? »(sic) et notre chaîne publique France 5,  nous gratifia le 4 février 2018, d’un documentaire- téléfilm : « François  Fillon, l’homme qui ne pouvait pas être président »- premier de la série « C’était écrit ».

On aura compris qu’il fallait rendre hommage  à ceux qui le méritent et le valent bien ; à savoir au Canard enchaîné, à son président, Michel Gaillard et à son rédacteur en chef, Louis-Marie Horeau, et souffler avec eux,  la première bougie de l’article du 25 janvier 2017 qui ouvrait le feuilleton « L’Affaire Penelope Fillon ♦ » en 12 parutions hebdomadaires, jusqu’au 23 avril 2017, premier tour de l’élection présidentielle.

D’ailleurs L.- M. Horeau, « vêtu de probité candide et de lin blanc »(1)  avait défendu la liberté du Canard  par son usage comme il nous l’expliquait  fort bien, en deuxième semaine, le 1er février 2017 :

« (…) Comme si le secret des sources était une baliverne à jeter aux orties.
Comme s’il existait des dates innocentes pour sortir une info.
Comme s’il existait un seul moment où ne se profile aucune élection, aucune échéance, aucun événement qui rende la publication suspecte. (…)»
 
« C’était écrit » répondit France 5, le 4 février 2018.
Oui, c’était écrit dans le Canard.

Comme le gui l’était pour les Druides, « le secret des sources » est sacré pour le Canard enchaîné.
Mais, contrairement aux journalistes de Charlie Hebdo qui ont le courage sublime d’affronter les dogmes islamistes des salafistes et des frères musulmans, et de mourir sous les coups des djihadistes, le Canard, sans aucun risque, dans sa mare où grenouillent les haut- fonctionnaires, joue sur le velours des politiques capitalistes, alliées des états islamiques en ce début de XXI ème siècle.
« La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas » est sa devise. Pour Le Canard enchaîné, il s’agit de la liberté du choix de la bonne source qui triplera ses ventes.
⇒ Pour Charlie Hebdo avec le numéro spécial du 8 février 2006 et le dessin de Cabu -« C’est dur d’être aimé par des cons -Mahomet débordé par les intégristes »-, la source n’était pas secrète, c’était l’expression de notre liberté à tous de dire la vérité sur la terreur islamiste.

À côté de Charlie Hebdo, le Canard enchaîné joue « petits bras », et il en est fier comme un pou sur une gale !

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Douze jours après, TMC (filiale de TF1 Bouygues), le 16 février 2018, dans l’émission Quotidien de Y. Barthès, commençait la diffusion d’un enregistrement clandestin de propos tenus par Laurent Wauquiez ; selon le journaliste « vêtu aussi de probité candide et de lin blanc », cette pratique d’agent secret est la bienvenue et s’inscrit dans l’éthique de la profession ; il ajoute que « la production n’avait pas « versé un seul centime » pour obtenir les enregistrements ». C’était au cas où l’on y aurait pensé… (2).
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Et pour Laurent Wauquiez, la fête continue !

À tout seigneur , tout honneur, c’est  le Canard enchaîné, qui prend la suite de la filature pour faire son numéro !
Cette fois,  sa « source secrète » est « un grenouilleur-écouteur » près du téléphone de Nicolas Sarkozy appelant Laurent Wauquiez pour lui « passer un savon mémorable. »(3)

À suivre donc …  dans les médias de masse …
Ce n’est qu’un début … comme on dit dans les manifs ….

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* « casting » pour les journalistes bobus  ♦ qui clamèrent d’abord comme un seul homme : « Fillon bashing », mais comme c’était la vérité, « le service officiel de communication »  leur tira les bretelles, et cela devint, toujours en Bobu,  « Penelope gate ».

1 Victor Hugo La Légendes des Siècles I, VI Booz endormi

2 Cf. 21.02.2018 La rédaction de LCI (autre filiale de TF1 Bouygues)

3 Le Canard enchaîné du  21 février 2018

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Macron et le « ça n’a pas voté » le 18 juin

20-21 juin 2017

… Du haut de son vélo,  ce soir-là au Touquet,  le président Macron l’humble serviteur,  parla de nous les citoyens, en ces termes :
« Si ça n’a pas voté (…) c’est aussi que beaucoup d’autres n’ont pas mobilisé (…) » tandis que   » Ceux qui avaient à voter pour nous ont voté pour celles et ceux qui défendaient la majorité présidentielle et les idées que je porte. » (1)

♦◊ Autrement dit « ça » c’est nous, le peuple, c’est-à-dire 27 125 535 citoyens français  ou encore 57,36%  du corps électoral, « ça » c’est l’affaire des autres (?)  et « ça » ne va pas  gâcher sa balade.

Cependant, et  quoi qu’il en dise, Macron l’humble serviteur n’a pas réussi à mobiliser avec son fugace ministre Bayrou l’incertain,  les électeurs qui avaient à  élire leurs 470 députés sur les 577  de l’Assemblée nationale.
C’était pourtant ce que leur avait promis, le 15 juin 2017, « le sondage hebdomadaire Légitrack d’Opinionway-ORPI pour « Les Echos » et « Radio classique » (2). 

Certes, Macron l’humble serviteur avec 7 826 432 suffrages soit 16,55% des inscrits et 43,06% des exprimés obtient 53% soit 308 sièges  et totalise  avec Bayrou l’incertain fugace  350 sièges.

Mais sur un total de  18 176 777 suffrages exprimés,  si 7 826 432  ont dit :  OUI à Macron, ce sont 10 350 345  électeurs qui n’ ont pas voté  pour lui.

Et si l’on regarde  les chiffres abstention (27 125 535) plus blancs (1 397 496)  plus nuls (593 159) …
Le « ça » représente aussi  29 116 190 Français ;
et
plus les 10 350 345  non-marcheurs,
le « ça »  devient  au total   39 466 535  Français – 80% du corps électoral – qui ont encore dit :  NON à Macron, au second tour des législatives.

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Macron l’humble serviteur  aura-t-il un jour  la lucidité  de le reconnaître ?

Le « ça », c’est nous, le peuple – en toute parité hommes-femmes – qui  ne l’avons  « plébiscité », ni le 23 avril 2017,  pour la présidentielle, ni le 18 juin  2017, pour les législatives.

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E. Macron commente l’abstention record lors d’une promenade à vélo  Lexpress.fr 20.06.2017

Sondage législatives  : vers un raz de marée En Marche au second tour Lesechos.fr Isabelle Ficek 15 juin 2017

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