Friandises, chocolats ou caoutchouc brûlé au pétrole ?

    8  janvier  2011          

Il fut un temps où il suffisait de voir briller les yeux des enfants à Noël, et de s’embrasser sous le gui de l’an neuf, en se souhaitant une bonne année.

               

C’était un temps, où l’on ne pouvait imaginer, que quelques décennies plus tard, on courrait se mettre aux abris à Noël, ou dans la nuit de la Saint-Sylvestre.

Et pourtant, c’est maintenant la réalité, même si elle ressemble à un cauchemar. Les journalistes ne racontent plus les repas, concerts, spectacles et réjouissances tranquilles qui mettent de la gaieté et de la douceur autour de nous. Maintenant, les journalistes se disputent sur le nombre de voitures calcinées, ou sur le nombre de voitures de pompiers qui ont été caillassées. Ce sont les nouvelles coutumes barbares,  et ces mêmes journalistes, loin des flambées rituelles, parlent niaisement de  » banalisation  » ; comme si la sauvagerie imbécile était un fait de société acceptable dans notre pays.

La fête paisible n’est plus qu’un bon souvenir ; elle est interdite désormais par la loi des incendiaires haineux. C’est leur loi qui instaure les règles du jeu de leur fête à eux,  basée sur deux principes :  gâcher définitivement la vie et la fête paisible et familiale  des braves gens,  et  s’entraîner en  jouant  aux petits soldats …  ou aux petits talibans.

Si dans la chrétienté, les puissants de l’église avaient le pouvoir d’imposer une   » trêve de dieu  »  aux armées combattantes,  les chefs religieux des incendiaires haineux semblent laisser faire. S’en  réjouissent-ils ?

Si la  » trêve de dieu  » était jadis un  » cessez- le- feu ; abandon, suspension d’hostilités « *,  on pourra dire Feu notre trêve des confiseurs,  elle  est partie en fumée dans la détestable reprise d’hostilités des incendiaires.

En guise de vœux pour la nouvelle année, ils nous disent :  » Vous reprendrez bien du caoutchouc brûlé au pétrole ?  »  Pendant encore combien d’années ?

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* Le Grand Robert de la langue française tome VI pp. 1467-1468

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