Le « chat » du 8 mars

Note  modifiée  le  1er  août  2011                      

Il fallait un « chat »* sur lemonde.fr  pour fêter dignement le 8 mars, la journée internationale de la femme.   
Certes, l’on sait que le chat, contrairement à l’ange  a un sexe, et le débat avec la philosophe féministe **s’est donc intitulé  « Le sexe est avant tout une question politique ».
J’aurais volontiers ajouté – et  une question religieuse,  mais il est apparu que la femme en foulard et en burqa  par soumission religieuse aux imams salafistes, était conforme à son féminisme. ***  Mécontent

 
Mon malaise grandit d’autant, que la surabondance de mots tous plus «savants » les uns que les autres fit des noeuds dans la pelote du chat et lui hérissa le poil.  Ce furent des noeuds en tous genres (sic) : lesbophobetransphobe- hétéronormativité – socialisation et éducation genrées- éco-féminisme etc.
La question sur l’hominisme sembla  être un canular, façon poisson-chat de 1er avril. La philosophe avoua que si le masculinisme était  identifié, elle ne connaissait pas « les bases politiques »  de l’hominisme.

…Et pour finir le chat se retrouva dans la chaussette sale que personne ne voulait plus ramasser pour cause de féminisme et de masculinisme ! Et que dire alors de la crème renversée ? … encore une aubaine pour le chat !

       

* La rédaction du journal fit un effort pour donner la langue française au chat, en invitant à un débat en direct.
** Elsa Dorlin

 *** Ces  féministes qui dédaignent  les droits citoyens des femmes soumises aux dogmes de l’islamisme intégriste trahissent le principe  d’égalité sociale et de fraternité qu’assure  la laïcité. Mais il  semble que  le simple et beau mot
[féminin] de fraternité soit encore … trop  masculin !!

Le féminisme ne serat-il pas qu’un autre communautarisme ? 
Vive les droits de l’homme et de la femme !

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Dame-perruche renseigne la demoiselle chatte sur sa grossesse...

Dame-perruche lit le Code civil et renseigne la demoiselle chatte sur sa grossesse. Cette illustration du XIX ème siècle fait allusion aux articles 340 et 341 sur l’interdiction de recherche en paternité et sur l’autorisation de recherche en maternité. » ( Source Grandville. Les métamorphoses du jour – éd. pr. Paris 1829) 

  

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