Salam Shalom

Note du 25 décembre 2007 à 21 h

Quel temps faisait-il ce samedi 29 novembre 1947 à New York  ? Peu importe à vrai dire,  mais ce fut le jour du vote du Plan de Partage de la Palestine et le déclenchement d’un vent de tempête qui  brise  des vies depuis trois générations. La cruelle diplomatie internationale de 1947 n’ayant pu concevoir l’installation du «septième million» * survivant du drame de la Shoah, qu’au prix de l’exode, des souffrances et des humiliations de 800 000 Palestiniens.

Des 45% de la Palestine sous mandat britannique qui furent attribués aux Palestiniens, en 1947,  il ne reste plus que 22% – densité 612 hab/km2  (environ la superficie du département d’Indre- et- Loire – densité 90 hab/km2). 22%, serait-ce encore trop ?

Shalom Salam, deux mots magnifiques pour dire la paix en hébreu et en arabe, deux mots magnifiques de la belle famille des langues sémitiques, deux mots magnifiques pour deux peuples si proches, filles et fils d’une même terre que l’on dit « trois fois sainte et sacrée».

Mais deux mots encore inaudibles, alors que les solutions concrètes existent. Il suffirait que cesse le vacarme des armes,  que s’arrêtent les machines qui  construisent un mur et des colonies, pour que l’on entende enfin la voix des Justes israéliens et palestiniens**, la voix de ceux  qui oeuvrent  inlassablement pour la paix, pour l’avenir de leurs enfants… ailleurs qu’en enfer.

     

 *Titre du livre et du film de Tom Seguev 

** la voix de ceux qui œuvrent inlassablement pour la paix comme   La Paix Maintenant.

                                                              

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